Denise Gauthier et Charles Bisaillon recevant leur chèque de la part de Loto-Québec le 17 mars dernier. Photo fournie
Denise Gauthier et Charles Bisaillon, un couple résidant dans le Haut-Saint-François, ont mis la main sur un gros lot du Lotto 6/49, soit 5 000 000 $, le 8 mars dernier.
Mme Gauthier a acheté le billet gagnant à la pharmacie Proxim de Cookshire-Eaton. Elle a fait valider son billet quelques jours plus tard au IGA de l’autre côté de la rue. Sur le coup, le commis à la caisse lui a dit : « Je ne peux pas vous remettre votre argent », vu l’importance de la somme.
C’est dans les allées de l’épicerie de Cookshire-Eaton que Mme Gauthier a appelé son conjoint pour lui annoncer qu’ils avaient gagné à la loterie. « Combien? 500 $? », lui a alors demandé M. Bisaillon.
Le couple dit qu’il a l’intention de profiter de ce gros lot pour s’adonner davantage à ses loisirs, tels que les balades en nature avec son chien. Ce gain a aussi des retombées pour le Proxim Cookshire, puisqu’il recevra une commission de 50 000 $, soit 1 % du montant.
Des gains qui en attirent d’autres
Deux employées de la pharmacie étaient d’ailleurs présentes à la cérémonie de remise de chèque de Loto-Québec, tenue à l’hôtel Delta de Sherbrooke le 17 mars. Le couple gagnant tenait absolument à ce que la commis-caissière qui leur avait vendu le billet chanceux, Geneviève Boisvert, et sa gérante, Sylvie Dodier, puissent partager leur bonheur.

Après avoir su que son billet était gagnant, le couple Gauthier-Bisaillon était repassé à la pharmacie pour annoncer la bonne nouvelle. Il avait même tenu à visionner les bandes des caméras de sécurité pour savoir qui avait effectué la transaction initiale.
C’était Geneviève Boisvert qui était à la caisse à ce moment. Lorsqu’elle a appris la nouvelle, elle se rappelle s’être mise à pleurer et avoir vécu beaucoup de fébrilité. « C’était le fun de vivre ça au moins une fois ici dans un village. Habituellement, c’est tout le temps à Montréal, en Ontario ou ces places-là qu’ils ont ça », indique-t-elle.
Lors du passage du Journal dans les locaux de la pharmacie le 18 mars, c’était l’affluence habituelle à la caisse. « On pensait ce matin que ça allait lever, mais c’est hyper tranquille », indique la gérante Sylvie Dodier. « On s’attend peut-être à ce qu’il y ait une plus grosse affluence un coup que ce soit un peu plus médiatisé.
C’est ce qui était arrivé à l’été 2017 lorsque le Provigo de Lennoxville (maintenant devenu Maxi) avait vendu deux billets gagnants en l’espace de deux mois : 55 M $ en juin et 1 M $ en juillet. « Ça avait été la manne de gens pour acheter des billets », se remémore Sylvie Dodier. En entrevue à l’époque, le propriétaire du Provigo, Robert Lafond, disait que les ventes de loterie de l’établissement avaient « augmenté considérablement ».