Nathalie Bresse lors de son passage aux bureaux du Journal en novembre dernier.
La candidate pour le Bloc Québécois dans Compton–Stanstead, Nathalie Bresse, a procédé au lancement de sa campagne électorale le 28 mars dernier au pub L’Épervier de Coaticook.
« On a choisi Coaticook en sachant très bien que, lors de la dernière élection, ça avait voté libéral. C’était un peu pour dire : ‘Cette fois-ci, on est là’ », avance l’actuelle mairesse d’Ascot Corner.
Celle-ci conjuguera ses fonctions de mairesse municipale à celles de candidate aux élections fédérales jusqu’au 28 avril. « Le 29 avril, je vais donner ma démission parce que je vais être élue à Ottawa! »
Mme Bresse affirme être moins stressée dans le cadre de la présente campagne, comparativement à la première qu’elle avait vécue en 2021. À ce moment, « je savais pas trop dans quoi je m’embarquais. J’avais l’impression que je courais partout puis qu’il se faisait pas grand-chose. […] C’est beaucoup de préparatifs, la première semaine », confie-t-elle.
Elle a déjà à son horaire de rencontrer les maires, préfets et industriels de la circonscription, sans oublier les aînés. « On gagne à me connaitre, donc il faut que j’aille me faire connaitre. C’est ça le but. »
« Ce qui compte, ce n’est pas qui formera le prochain gouvernement. Ce qui compte, c’est que le Québec envoie le plus de députés du Bloc possible pour éviter que notre avenir serve de monnaie d’échange pour l’auto de l’Ontario ou le pétrole de l’Ouest », a-t-elle déclaré lors de son discours de lancement de campagne.

Celle qui a fermé son salon de coiffure l’automne dernier se sent prête à être au service des citoyens. « Je suis une fille d’ici. Mon expérience de mairesse me permet de connaître les enjeux du coin. Cela fait 20 ans que je suis au service de ma communauté. Ma profession de coiffeuse me permet de savoir écouter le monde. Croyez-moi, j’en ai écouté du monde dans mon salon. »
Cette écoute devra savoir se conjuguer à une voix forte et unie afin de tenir tête à notre voisin du sud. « Si aujourd’hui on est aussi vulnérables face aux États-Unis, c’est parce que les gouvernements conservateurs et libéraux nous ont mis dans ce pétrin. Ce n’est pas un hasard si le président américain peut dicter ses conditions ici. »
« Qui va parler pour le Québec? Qui va défendre nos intérêts face aux négociations commerciales à venir? Le Bloc Québécois », conclut Nathalie Bresse.