Je suis parfaitement d’accord avec M. Robert qui, lors de la parution en mars dernier de ce journal, commentait le peu d’information fait par différents organismes sur les problèmes causés par le nerprun.
Si j’avais su, il y a une trentaine d’années ce que je sais aujourd’hui, ma petite forêt ne serait pas ravagée à ce point. Ce que je sais, je l’ai appris par moi-même. La façon dont cette plante anti-biodiversité se reproduit et les méthodes pour la combattre sont bien documentées sur l’internet, mais demeurent peu connues de la population en général.
Étant créatif, j’ai conçu et je vends régulièrement des outils d’extraction de cette plante. Malheureusement, à moins de disposer d’une équipe, l’extraction n’est viable que sur une superficie limitée. Je suis condamné à en faire la coupe, ce qui est aussi rapide qu’inefficace.
Heureusement, il y a la Semaine d’action contre les espèces envahissantes en mai qui sera je l’espère, soulignée par ce journal, ainsi que par toutes les instances gouvernementales, car ce n’est qu’ensemble que nous pourrons réussir à protéger ce que nous avons le plus cher dans le Haut-Saint-François.
Pierre Ménard
Cookshire-Eaton
NDLR : Merci pour tous les commentaires sur le nerprun, incluant quelques appels téléphoniques, que nous avons reçus. Nous avons aussi appris, la semaine dernière, que Marie-Josée Martel, de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, travaille de près sur ce problème. Nous publierons un article avec son expertise dans un prochain numéro.