Marie-Claude Bibeau souhaite faire partie de la relance.
La députée sortante de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, estime qu’elle et son gouvernement ont livré la marchandise en cette période pandémique et qu’ils sont les mieux positionnés pour la suite des choses.
Le dernier mandat en a été un de mesures d’urgence. Le gouvernement fédéral a été plus près des gens comme jamais auparavant et est intervenu pour protéger les gens et les entreprises, précise-t-elle. « Je suis fière de ce qu’on a fait en partenariat avec les provinces ». Mme Bibeau affirme vouloir poursuivre son travail afin de participer à la relance tout en ajoutant que son gouvernement est le mieux placé pour le faire.
Parmi les diverses interventions, la députée rappelle les prestations d’urgence pour les personnes, l’aide aux banques alimentaires, la sécurité alimentaire et les organismes communautaires. Elle souligne l’aide apportée aux PME avec, entre autres, la subvention salariale, le compte d’urgence aux entreprises, les prêts pour les loyers, les coûts fixes. « C’est particulièrement pour ça que les grands économistes disent que le Canada est bien positionné parce qu’on a réussi à garder nos PME la tête hors de l’eau avec cette aide financière. »
Mme Bibeau croit qu’être la première femme ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et première francophone depuis plus de 100 ans a eu un impact positif. « Je pense que ça fait une différence pour les producteurs de chez nous. D’avoir accès à leur ministre, de pouvoir lui parler directement en français et d’avoir cette proximité. C’est sûr que c’est une alliée pour la gestion de l’offre que jamais un ministre anglophone du Canada pourrait avoir. C’est sûr que je suis plus convaincante quand je vais plaider auprès de la ministre des Finances. Je plaide pour mon monde, je le sais, je le sens, ce n’est pas pareil que de plaider pour un dossier qu’on connaît de façon plus théorique. »
Quant à la pandémie, Mme Bibeau soutient avoir été proactive en mettant en place, avec sa collègue Élisabeth Brière, des rencontres hebdomadaires avec six groupes différents que ce soit le monde municipal, communautaire, économique, touristique, agricole et autres afin de prendre le pouls sur le terrain. « Ça me permettait de retourner à Ottawa et dire c’est ça qu’on entend sur le terrain. C’est ça la différence d’avoir un député qui est au gouvernement. C’est un député qui est capable de relayer l’information là où les décisions se prennent ou faire partie des décisions, dans mon cas, et ça il n’y a pas un député d’opposition qui peut offrir ça. Cette proximité avec des gens nous a permis de moduler les programmes en cours de route pour qu’ils soient mieux adaptés. »
Parmi ses engagements, Mme Bibeau souhaite apporter une aide accrue aux femmes victimes de violence et de poursuivre ses accompagnements dans divers projets. Évidemment, la candidate entend se pencher sur la problématique de la pénurie de main-d’œuvre. « Il n’y aura pas de solution miracle, prévient-elle, ça sera un cocktail de plusieurs approches. » La députée souligne au passage l’excellent travail de son équipe qui va prendre le temps, dit-elle, d’accompagner les gens.