Pierre Tremblay, candidat du Parti conservateur dans Compton-Stanstead.
Le candidat du Parti conservateur du Canada dans Compton-Stanstead, Pierre Tremblay, plonge en politique fédérale. S’estimant privilégié dans la vie, il mentionne que c’est sa façon de donner au suivant. « Je ne suis pas un homme de promesse, mais un homme d’action. »
Complétant son premier mandat de conseiller municipal à la Ville de Sherbrooke, M. Tremblay est d’avis que le temps est venu de faire le saut à un niveau supérieur. « J’ai décidé d’aller au bout de mes rêves et d’avoir la chance d’être élu à Ottawa. Je suis déjà très fier de participer à cette campagne fédérale, le plus haut niveau que l’on puisse atteindre en politique au Canada. » Selon M. Tremblay, on doit juger les politiciens sur leurs réalisations et non pas sur ce qu’ils promettent. « Je l’ai prouvé au cours des quatre dernières années lors de mon mandat au municipal. Maintenant, je désire avoir l’opportunité de continuer d’aider les gens du district du Lac-Magog, à un plus haut niveau et à plus grande échelle. »
Le candidat entend bien se démarquer en affirmant « je fais la politique à ma manière et la campagne va me permettre de vous démontrer qui je suis réellement », affirme-t-il.
M. Tremblay mentionne que son goût de la politique remonte à l’époque de Brian Mulroney. Il précise avoir choisi le Parti conservateur pour trois raisons principales : une saine gestion des finances publiques, le désir de donner plus de pouvoir au Québec et le fait qu’il représente le seul parti susceptible de prendre le pouvoir à la place des libéraux.
Le candidat profite de l’occasion pour dévoiler quelques-unes de ses priorités comme trouver rapidement des solutions à la pénurie de la main-d’œuvre. Pour se faire, il entend rencontrer les associations étudiantes universitaires et cégeps. « Je veux savoir pourquoi ils ne sont pas au travail et qu’est-ce que ça leur prend pour aller au travail. » Parmi ses priorités, M. Tremblay propose également d’accorder « la même importance aux projets des petites municipalités qu’à ceux des grandes villes ». Il suggère aussi l’harmonisation « des enjeux économiques et environnementaux afin d’éviter leur opposition et de s’assurer de remettre de l’argent dans les poches des contribuables au lieu de les bercer de belles promesses. »
Il se définit comme « un gars authentique qui n’a pas peur de ses opinions, de les partager, extrêmement travaillant, intègre et reconnaissant. » Le candidat souhaite mener une campagne en présentiel le plus fréquemment possible, en respectant les consignes sanitaires. « Ma façon de faire de la politique, c’est de montrer qui est Pierre Tremblay, ce que je suis prêt à faire avec eux et comment le faire. Je veux que les gens connaissent l’homme. Il n’y a rien de plus valorisant que de réaliser un projet qui leur tient à cœur, faire ça ensemble, ça, c’est le summum », exprime-t-il. S’il est peu connu dans le Haut-Saint-François, le candidat dit bien connaître le territoire du fait d’avoir été représentant, à une époque, pour la Brasserie O’Keefe et avoir joué au hockey à East Angus.
M. Tremblay mentionne ne pas se présenter contre Marie-Claude Bibeau, mais contre son gouvernement et son chef. Il croit en ses chances de l’emporter « sinon, on n’aurait pas cette conversation aujourd’hui », précise-t-il tout en rappelant que tout le monde est égal sur la ligne de départ, mais ce qui importe est la ligne d’arrivée.