Nous apercevons la jeune famille du couple d’East Angus Marie-Pierre Brassard et Raphaël Poulin ainsi qu’un couple de Sherbrooke.
Plusieurs visiteurs d’East Angus et de la grande région estrienne ont profité des Journées du patrimoine religieux pour découvrir les secrets de l’église Saint-Louis-de-France à East Angus.
Marie-Pierre Brassard et Raphaël Poulin sont de nouveaux arrivants d’à peine un an à East Angus. Diplômée d’un certificat en sciences des religions, Mme Brassard éprouvait une attirance naturelle envers ce lieu de culte. « On y pensait souvent, on passait devant l’église et on disait, ça l’air vraiment beau, faudrait qu’on aille la visiter et on n’avait jamais l’occasion. Quand on a vu les indications sur Facebook, on s’est dit on y va. »
Le couple avec leurs deux jeunes enfants a pris le temps cette fois. Ils se sont montrés impressionnés par leur visite. « On ne pensait pas avoir ce joyau dans notre village », d’exprimer M. Poulin. Les grands espaces à l’intérieur de l’église, le travail des boiseries, les vitraux, les statues et le style néogothique font partie des éléments forts que retient le couple. « C’est aussi intéressant d’avoir l’information de quelqu’un de l’intérieur. C’est vraiment pertinent au niveau historique de savoir. Ça valait la peine », d’ajouter Mme Brassard.
Un des guides, Fernand Roy, rappelait au cours de la visite d’une durée de 1 h à 1 h 30 l’histoire de la paroisse en passant par les missionnaires en 1884, la construction d’une petite chapelle, d’une église en 1895 jusqu’à la construction de l’église Saint-Louis-de-France entamée en 1920 et inaugurée en 1923. Toutefois, M. Roy ajoute que les travaux ont vraiment pris fin en 1927 et que selon l’architecte de l’époque, Louis Nolet, la facture globale s’élevait à 364 298 $. « Notre rôle, d’expliquer M. Roy, est de faire valoir les richesses qui se trouvent à l’intérieur. On essaie de valoriser même l’extérieur, comme la pierre de granit, la boiserie intérieure qui a été sculptée avec le style de fleuron qui représente la France. Notre église, c’est Saint-Louis-de-France, donc Saint-Louis est représenté un peu partout. On a aussi Saint-Patrick qui fait partie du décor parce qu’on a eu beaucoup d’Irlandais. » Parmi les nombreux attraits, les visiteurs ont eu droit de voir la crypte où reposent cinq prêtres et un organiste. Parmi les visiteurs, un couple de Sherbrooke se disait impressionné par la beauté et le souci du détail de l’église qu’il qualifiait supérieur à la cathédrale de Sherbrooke.