La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, mentionne avoir commis les gestes qu’on lui reproche en toute bonne foi.
La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, s’apprête à se présenter devant la Commission municipale du Québec (CMQ) du 25 au 28 octobre pour faire face à un manquement de règles en déontologie qui serait survenu à au moins 21 reprises entre le printemps 2019 et avril dernier. Sans prétendre qu’il y a eu faute, Mme Lapointe mentionne avoir agi en toute bonne foi.
Des 21 manquements retenus par la CMQ, 17 seraient reliés pour des conflits d’intérêts au moment où Mme Lapointe occupait le poste de directrice générale du Manoir de L’EAU VIVE concernant des décisions ou des discussions entourant le projet d’agrandissement de l’établissement pour personnes aînées. On lui reproche également d’avoir utilisé les ressources de la Ville à quatre reprises au bénéfice du Manoir de L’EAU VIVE.
« On travaille avec notre cœur, notre énergie, nos trippes, j’ai rien à me reprocher », d’exclamer Mme Lapointe. Pour les rencontres reprochées, la mairesse mentionne y avoir assisté en précisant n’avoir jamais participé à une prise de décision et s’être retirée par la suite. Quant aux services sollicités par des employés de la ville, elle mentionne avoir commis cet impair de bonne foi. « On essayait de rentrer un four de 600 livres. J’ai demandé l’aide au voisin d’en face et on n’était pas capable. Quand j’ai vu les employés municipaux, je leur ai demandé de nous aider. Pour moi, c’est de l’entraide », précise la mairesse.
En pleine campagne électorale, Mme Lapointe est bien consciente que la situation risque de lui porter préjudice. « Oui, probablement ça va nuire, mais j’ai confiance aux gens qui vont voter pour le mieux. Je pense que pendant quatre ans, j’ai fait mes preuves avec beaucoup de projets qui ont été mis à terme. »