Des participantes à la soirée visionnement de La Passerelle.
Quelque 45 personnes ont vu et entendu le message d’amour, d’ouverture d’esprit et de respect véhiculé dans le long-métrage intitulé Rendre visible l’invisible, présenté au Centre des Femmes du HSF, La Passerelle à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
La projection a permis de voir 11 participantes du Centre des Femmes témoigner de réalités qu’elles ont vécues ou qu’elles vivent encore à ce jour et qui les touchent particulièrement.
L’aspect social et humain des témoignages aura touché les quelque 20 personnes présentes pour la représentation diffusée par Zoom. Sur place, on parle de 25 personnes qui ont assisté aux différentes représentations de la journée.
Par leur résilience, leur courage et leur sensibilité, chacune des participantes du documentaire a su identifier et démontrer clairement des problèmes de genre qui sont toujours d’actualité dans notre société et qui nous touchent tous, d’une manière ou d’une autre.
« Je mérite d’être vue, d’être entendue dans toute ma complexité et mes particularités qui me rendent unique et pleine de couleur », s’est exclamée l’une des participantes. « Prenons parole ensemble, pour l’équité, pour la justice sociale. » Elle poursuit en disant qu’il est grand temps d’entamer un dialogue pour la santé de nos relations interpersonnelles. « La féminité et la masculinité ne devraient pas dicter notre manière de verbaliser nos émotions. Ça fait tellement de bien de se donner le droit d’être en vie », conclut-elle.
« Comprenons que ce qui est associé à la féminité n’est pas synonyme de faiblesse, mais seulement d’humanité », de soutenir une participante.
À la suite du visionnement, une discussion de groupe a suivi. Les mêmes commentaires revenaient d’une bouche à l’autre. « Pour aider le sort de notre société, il serait peut-être temps de prendre plus en considération les solutions féministes. Parmi ces solutions, il y a d’abord celles qui contribuent à la diminution des inégalités entre les hommes et les femmes, mais aussi les inégalités qui touchent les femmes entre elles », d’exprimer une sympathisante.
Celles qui ont participé aux échanges félicitaient le courage, l’amour, l’ouverture d’esprit et le respect véhiculé par ces femmes qui ont osé prendre parole. Toutes allaient dans le sens qu’évidemment, la cause des femmes a bien évolué au cours des années, mais qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.