La députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a pris le pouls du milieu en discutant avec les maires et le préfet de la MRC lors d’une rencontre virtuelle.
Problème de logement, pénurie de main-d’œuvre et environnement ne sont pas des thèmes très originaux par les temps qui courent, mais ce sont ceux qui préoccupent les maires de la MRC du Haut-Saint-François et qui ont fait l’objet d’échange avec la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau.
Voilà ce qui se dégage d’une rencontre virtuelle avec les maires et directions générales des municipalités du territoire à laquelle prenait part le préfet, Robert G. Roy. Il s’agissait d’une première rencontre de Mme Bibeau avec l’ensemble des élus depuis l’élection municipale de novembre dernier. Pour la députée, ce genre de rencontre périodique avait été mis un peu de côté en raison de la pandémie, mais souhaitait renouer avec les élus. « Le but, c’était de prendre le pouls et c’est une belle occasion de partager, d’échanger, de voir : est-ce qu’on a les mêmes défis d’un endroit à l’autre, comment on peut partager les meilleures pratiques aussi et de voir comment on peut travailler ensemble pour trouver des solutions », de mentionner Mme Bibeau.
Pour le préfet, c’est important que la députée « soit au fait des dossiers dans la région et qu’elle soit à l’écoute de ce qui pourrait se passer. » Pour Mme Bibeau, « c’est important que je sache ce que vous avez dans le collimateur pour faire une veille sur les opportunités qui peuvent subvenir. Comme députée et comme ministre, j’ai aussi l’occasion d’influencer les critères d’admissibilité d’un programme en fonction des priorités de nos régions. »
Au chapitre des logements, M. Roy a fait part d’une préoccupation des municipalités concernant la reconnaissance des mises de fonds dans les programmes d’aide gouvernementaux. « Au niveau de la mise de fonds, faut mettre un pourcentage quand on fait du logement abordable. Des municipalités comme Weedon, il a fallu qu’elle mette des sommes considérables au-delà du montant du terrain, parce que le terrain n’est pas évalué au même niveau que les grandes villes comme Montréal ou un terrain peut valoir autour de 100 000 $ et nous 30 000 $ dans le coin et ce n’est pas considéré comme une mise de fonds. Nous, ce qu’on veut, c’est que le programme devrait s’adapter en disant voici la contribution de la ville et d’infrastructurer la mise de fonds et le terrain pour une construction au lieu qu’on soit pris pour mettre 300 000 $, 400 000 $ puis 500 000 $ avant même de pouvoir penser à construire. C’est pour ça que je dis que beaucoup de municipalités se retirent surtout en ruralité. » « C’est le genre d’exemple concret qu’on vient saisir pour pouvoir ensuite les plaider auprès du ministre responsable », d’ajouter Mme Bibeau. Les infrastructures, les centres communautaires, les casernes de pompiers, les parcs, les pistes cyclables, le tourisme et le sportif ont également été abordés lors de la rencontre.
Les thèmes de la main-d’œuvre et l’environnement ont aussi fait l’objet des discussions. « Entre autres, les lacs. Moi, je travaille toujours sur le dossier de la navigation de plaisance pour faire en sorte que les municipalités puissent avoir l’autorité de réglementer la navigation de plaisance non seulement sur la base de la sécurité nautique, mais aussi sur la base de la protection de l’environnement. » Mme Bibeau se réjouit du fait que ce soit maintenant dans la lettre de mandat du ministre des Transports « donc ça va se faire », complète-t-elle. D’autres aspects ont également été discutés comme la participation du fédéral pour l’utilisation des voitures électriques, les engagements pour réduire les plastiques à usage unique. On a profité de l’occasion pour aborder le programme des emplois d’été pour étudiants. « C’est le seul programme pour lequel le député peut choisir ses priorités et dans mon cas, c’est les municipalités, c’est les camps de jeunes d’abord et avant tout. » D’ailleurs, l’ensemble des municipalités du territoire offrant des camps de jeunes profitent du programme.
Enfin, Mme Bibeau réitère sa confiance que l’Internet haute vitesse sera livré d’ici l’automne. M. Roy ajoute que selon ses informations obtenues auprès des gens qui s’occupent du dossier, l’échéance est prévue pour septembre 2022.
Bureau de comté
Le bureau de comté de la députée de Compton-Stanstead se place en mode post-pandémie. Outre la personne à l’accueil, un autre employé sera sur place de façon permanente du lundi au vendredi. Les autres membres de l’équipe travailleront en mode hybride soit quelques jours à la maison et quelques jours au bureau.