L’écocentre est ouvert tous les samedis de 8 h à midi jusqu’au 29 octobre.
Implanté l’année dernière sur le chemin Ferry, l’écocentre à Weedon a permis de réduire de 20 % le tonnage acheminé au centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François, Valoris, à Bury, permettant par la même occasion à la municipalité d’économiser 40 000 $.
L’écocentre est ouvert au public le samedi de 8 h à midi, et ce du 30 avril au 29 octobre. Les chiffres obtenus, pour l’année dernière, démontrent un fort achalandage avec 1 392 entrées incluant automobiles et camionnettes. À cela s’ajoutent 430 remorques communément appelées trailers. « Pour un rayon de quatre heures hebdomadaires, on parle d’une moyenne de 20 à 25 automobiles à l’heure », d’expliquer l’inspecteur municipal, Nicolas Blouin.
En 2019, la municipalité avait enfoui chez Valoris 1 284 tonnes comparativement à 834 en 2021. L’année dernière, on a réduit le tonnage de 160 tonnes comparativement à 2020 permettant à la municipalité de réaliser une économie approximative de 40 000 $.
L’écocentre met à la disposition du public différents conteneurs au niveau des agrégats, de la récupération, des téléviseurs et autres effets du genre appelés les serpuariens, les RDD, les huiles usées, le métal. L’année dernière, on a récupéré plus de 5 000 litres d’huiles usées. « On a vidé aussi 12 palettes de serpuariens, au niveau des bacs des RDD, on en a vidé 12, on a vidé plus de 40 sacs de 360 litres de styromousse, on a retiré du bois de l’enfouissement quatre conteneurs de 40 verges cubes et on a aussi récupéré 22 tonnes de métal », d’expliquer M. Blouin.
Les résultats obtenus pour la première année d’activité de l’écocentre sont pour le moins intéressants. Pour la deuxième, on souhaite maintenir le rythme et augmenter la valorisation. Un des trois employés sur place pourra diriger le citoyen vers le bon endroit pour le tri.
D’autre part, le maire est particulièrement fier du conteneur appelé deuxième vie. Cet espace contient toutes sortes d’objets. Les citoyens viennent déposer ces objets, souvent en excellent état, et le client suivant repart avec. « Il y a un roulement, ça n’a pas de bon sens, on est content », de compléter le maire Gagné.