France Lebrun, directrice générale du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, présente le documentaire aux personnes assemblées.
Le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, avec la collaboration Les Productions de l’Inconnu dans le noir, a produit un documentaire mettant en évidence l’importance de l’échange intergénérationnel.
La production d’une quarantaine de minutes a été présentée en grande première au début décembre devant une trentaine de personnes réunies pour l’occasion à la salle des Chevaliers de Colomb d’East Angus.
France Lebrun, directrice générale du CAB, attribue la motivation à l’importance de l’aspect l’intergénérationnel « parce que les jeunes et les aînés ont quelque chose à s’apporter mutuellement, il faut juste leur donner l’occasion d’être ensemble et échanger. » Le documentaire met en présence cinq personnes, trois jeunes et deux aînées, échangeant sur leurs épreuves vécues, leurs peurs. Alors que ces dernières discutent, on peut sentir, à travers le documentaire, l’importance manifeste pour elles d’être avant tout écoutées. Un échange a suivi la projection et les personnes présentes ont souligné l’importance d’être écouté sans jugement.
Le but de la démarche, précise Mme Lebrun, « est de démontrer qu’au lieu d’avoir plein de préjugés d’une génération à l’autre, on peut être aidant et entraidant les uns les autres. Le documentaire met en évidence qu’à tout âge de la vie on connaît des blessures et qu’à tout âge de la vie, on rencontre des personnes pour nous écouter tout simplement, être là pour accueillir notre peine. On peut s’entraider, grandir et diminuer notre sac à blessures pour vivre plus librement et s’épanouir pleinement. »
Mme Lebrun souhaite que la diffusion du documentaire serve de point de départ à stimuler l’échange intergénérationnel. Il sera mis à la disposition des organismes qui en feront la demande. La directrice générale du CAB ajoute qu’il est important « de faire saisir que peu importe l’âge, tu peux être aidant ou entraidant pour quelqu’un d’autre aussi. » La production du documentaire a été rendue possible grâce à une aide financière du programme Québec ami des aînés.