Sébastien Hébert, vice-président, et Dominic Godin, président, de la coopérative de solidarité, expliquent l’évolution du processus d’acquisition de la coopérative, propriété de VIVACO.
Exploitant la coopérative depuis décembre dernier, les représentants de la coopérative de solidarité ont profité de la récente soirée de consultation publique à Saint-Isidore-de-Clifton, pour faire le point sur le processus d’acquisition du commerce auprès de VIVACO, en mentionnant qu’ils étaient en avance sur l’échéancier.
La coopérative de solidarité loue présentement les installations, propriété de VIVACO, mais poursuit les démarches de financement pour s’en porter acquéreur. Avec l’appui de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC), du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François et de la municipalité, on travaille au montage financier du projet, d’expliquer Dominic Godin, président du conseil d’administration. D’ailleurs, les responsables sont présentement en campagne de recrutement. On invite la population à faire l’achat de part au coût de 50 $ l’unité. Il y en a aussi de disponibles pour les entreprises au montant de 500 $. Sans préciser de nombre de membres souhaités, les responsables ont établi l’objectif à 14 500 $. On souhaite l’atteindre le plus rapidement possible et l’inclure dans la demande d’aide financière de façon à démontrer l’appui de la population au projet, d’expliquer M. Godin. La coopérative de solidarité prévoit faire une demande à cet effet auprès d’un programme d’aide provincial.
D’autres demandes auprès des institutions financières sont également envisagées. M. Godin croit être en mesure d’obtenir une réponse concernant la demande de subvention vers la mi-août. Si tout va bien, on aimerait être en mesure de déposer une offre d’achat à l’automne auprès de VIVACO. Le projet est estimé à 1,2 M$. Cela comprend les bâtiments, l’inventaire, les équipements et le remplacement des réservoirs à essence.
Sébastien Hébert, vice-président de la coopérative de solidarité, mentionne que l’entreprise bénéficie d’un moratoire quant à l’utilisation des réservoirs pour offrir l’essence. Ces contenants ont plus d’une quarantaine d’années et sont sujets à des inspections régulières afin de se conformer aux règles environnementales, précise-t-il. Les responsables aimeraient procéder au remplacement des réservoirs et pompes à essence l’an prochain.
Quant aux opérations quotidiennes, les intervenants semblent satisfaits. La coopérative de solidarité utilise les logiciels de VIVACO, mais est à la recherche d’autres logiciels pour éventuellement faire sa propre gestion. « On est à la recherche de fournisseurs, on est en train de regarder divers partenariats. » M. Godin est d’avis que les nouveaux fournisseurs permettront à la coopérative d’offrir des prix compétitifs sur le marché. « Pour l’instant, la gestion quotidienne se fait bien, les ventes, ça monte graduellement. On sent que la population est derrière nous. » Le président ajoute qu’il y règne une bonne atmosphère au sein de la coopérative et que les employés semblent heureux. La coopérative compte huit travailleurs, dont plusieurs, à temps partiel. « On a des semi-retraités qui donnent un coup de main. Ça fait une belle équipe de jeunes et d’expérience », d’exprimer M. Godin.
Les membres du conseil d’administration sont confiants quant à la suite des choses. Ils mentionnent être en avance sur l’échéancier et souhaitent continuer à offrir les services de dépanneur, de quincaillerie et d’essence. Les personnes à la rencontre ont félicité et remercié les membres de la coopérative de solidarité pour leur travail et la détermination dont ils font preuve.