L’homme d’affaires de Cookshire-Eaton, Gilles Denis, a à cœur le soutien des arts en général et des artistes, amateurs et professionnels. Il prend la pose ici devant une portion d’un triptyque géant, qui orne formidablement le centre de sa galerie d’art, à l’Espace culturel Cookshire-Eaton, au Victoria Hall.
La saison estivale 2023, sur le plan musical et artistique, s’annonce chaude et intense, alors que de nombreux concerts sont déjà prévus, où les mélomanes en herbe et les habitués en auront vraiment pour leur argent. Mais dans l’esprit de cette programmation audacieuse transparaissent la passion et l’idéal de vie d’un homme et de son enfant, une amoureuse de musique classique.
Depuis 2003, l’homme d’affaires bien connu à Cookshire-Eaton, Gilles Denis, et sa fille Myriam Genest-Denis se font les défenseurs et promoteurs avoués des arts et des artistes de la région du HSF. Pour faciliter son travail de soutien dans cette noble cause, M. Denis n’a pas hésité à faire l’acquisition d’un édifice patrimonial historique, le Victoria Hall, qui abrite maintenant son Espace culturel Cookshire-Eaton.
« Au début, nous étions à l’église Trinity Church, de l’Église Unie du Canada. Il est d’ailleurs question que certaines de nos activités y retournent éventuellement. Nous y avions les défis de la relève, comme salle de spectacle. Nous voulons développer chez les gens le goût de la musique classique. Nous avons adopté plusieurs causes importantes, dont la Fondation des CLSC-CHSLD du HSF, à East Angus et Weedon, le Centre de Santé de Cookshire-Eaton, le Centre des femmes La Passerelle et la Maison de la culture John-Henry-Pope… C’est encore notre objectif, car nous avons eu des résultats très importants. Mais nous avons à cœur particulièrement le support des artistes professionnels et les amateurs aussi. Il faut absolument les aider », insiste M. Denis.
Visiblement, l’homme est très fier de sa fille Myriam, une musicienne professionnelle et enseignante, passablement active cet été dans des camps musicaux.
« Notre défi actuel, que nous partageons elle et moi, c’est qu’il y ait plus de place pour les arts et la culture. Nous devons toujours nous battre contre le courant de ceux qui coupent les arts classiques, comme dans les écoles, par le gouvernement, entre autres ! », indique-t-il, laissant paraître sa passion et sa frustration.
Il attire ensuite l’attention sur l’expérience exceptionnelle du concept des harpes dans la nature, mise en valeur et développée en collaboration avec Sérénité Sonore et sa fondatrice, Annabelle Renzo. « C’est la série Sérénité sous les étoiles, des concerts de harpe en chaises-hamacs présentés les vendredis soir de l’été à l’étang Cloutier, 675 chemin Grenier à Cookshire-Eaton, et pendant les Perséides au mois d’août », révèle M. Denis.
Y a-t-il un instrument plus mélodieux et fascinant que la harpe et de meilleurs moyens de le savourer que dans un hamac ? Les dates de ces concerts d’exception : 7, 14 et 28 juillet, 4, 11, 12 et 18 août ainsi que 1er septembre, dès 20 h 30. À noter que seulement 15 personnes pourront en profiter en même temps. Ces rencontres tout à fait mémorables promettent une expérience intimiste unissant musique et mieux-être, dans une osmose rare entre la harpiste et le spectateur.
À ne pas manquer également la série des Concerts Apéros, au parc des Braves de Cookshire-Eaton, les dimanches 2 et 23 juillet ainsi que le 27 août, à 17 h. Le 2 juillet, les amateurs de grande musique découvriront la flûte traversière, envoûtante, titrée Le maître et l’élève, en Marilène Provencher-Leduc et Alexis Dubois. Le 23 juillet, le Quintette De Vito, avec des instruments à vent intelligents qui se complètent à la perfection : la trompette de Robin Doyon et Frederic Gagnon, le cor de Gabriel Gauthier-Beaudoin, le trombone de Martin Ringuette et le tuba de Jean-Philippe Dutil. Le 27 août, le Quatuor Saxologie réunit les saxophones de Stéphane Jackson, Louis-Philippe Bonin, Clio Theodoridis et Jean-Philippe Godard.