Martial Gaudreau, DG du CSSHC, et son personnel doivent jongler avec la problématique d’augmentation d’élèves.
Des casse-têtes sont à prévoir au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) lors de la rentrée de septembre prochain et pour les années à venir, à cause d’une augmentation importante des clientèles étudiantes, dans plusieurs communautés du HSF.
« C’est un besoin criant qui se continue. Durant les dernières années, nous avions obtenu de l’aide pour trois agrandissements, à Dudswell, East Angus et Cookshire-Eaton », énumère Martial Gaudreau, DG du CSSHC.
« À Dudswell, c’était pour l’ajout d’un gymnase, dont la construction est terminée cette année. À l’école du Parchemin côté Collège, à East Angus, huit classes seront prêtes pour la rentrée 2024, et à l’école Saint-Camille, à Cookshire, la configuration du terrain nous oblige à démolir une partie existante qui est désuète, pour refaire l’aménagement de classes, de même qu’un service de garde et l’amélioration de l’accès avec une section plus grande », ajoute le DG.
Les projets qui ont été refusés concernent l’école Saint-Paul à Scotstown, où tous les locaux sont utilisés, alors qu’on désirait y ajouter deux classes et un gymnase, à La Patrie, pour la maternelle quatre ans, où les jeunes de Scotstown vont s’y ajouter, faute d’espace chez eux, et à Saint-Isidore-de-Clifton, encore là pour l’ajout d’un gymnase, à nouveau refusé, pour une deuxième année d’affilée.
« Cela ne signifie pas que les projets n’étaient pas recevables. Au contraire, ils étaient bien montés et les besoins s’avéraient très grands. Les enveloppes régulières ont été bonifiées, mais les projets spécifiques d’agrandissement ont été ignorés », explique M. Gaudreau.
« Un dernier projet qui n’a pas été retenu, c’était pour l’agrandissement de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, où nous avons eu une hausse importante de plus de 200 étudiants depuis six ans. Nous sommes passés de 550 jeunes à 760. Ce qui a aidé, c’est que nous avons implanté le programme de Santé globale, qui motive davantage les jeunes, en favorisant leur réussite scolaire. À la rentrée en septembre, les étudiants de 5e secondaire vont s’ajouter au programme, toute l’école y sera inscrite ! », se réjouit-il.
La situation s’avère quand même intéressante pour la région du HSF, d’après lui, car les hausses de la population et du nombre des étudiants reflètent le dynamisme des acteurs du milieu et des partenaires qui, ensemble, ont réussi à apporter des changements affectant la qualité du territoire et la synergie de la communauté.
« La population augmente, et en même temps les clientèles étudiantes, pour des raisons multifactorielles. C’est un beau problème ! », conclut M. Gaudreau.