Martial Gaudreau, DG du CSSHC.
« Si on est chanceux… », a spécifié à deux reprises le directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau, au sujet de la rentrée scolaire 2023, qu’il souhaite se dérouler sous un contrôle le plus complet possible, dans la région du Haut-Saint-François (HSF).
Il y a peu de temps, il craignait que la rentrée soit chaotique dans certaines écoles où était prévue une hausse significative du nombre d’élèves, écoles qui s’étaient cependant vues refuser un projet d’agrandissement des locaux pour leur faire une petite place supplémentaire jugée nécessaire lors de la rentrée imminente.
Celle-ci s’effectuera le 28 août pour tous les élèves du primaire et du secondaire, alors que les enseignants seront déjà au travail le 23 août prochain. Au moment d’écrire ces lignes, la préparation de la rentrée allait bon train.
« Nous sommes en plein dans la phase d’affectation de postes pour le personnel enseignant. Nous souhaitons maintenant que notre personnel reste au rendez-vous. Nous avons favorisé les postes de 30 à 35 heures. Quant aux techniciens en éducation spécialisée, il y en a au moins un dans chaque école, et ça c’est une bonne nouvelle », se réjouit le directeur général.
« Le recrutement, c’est un enjeu principal pour nous. Avant la COVID-19, c’était serré, mais pendant cet épisode et en 2022, il y avait des trous, la situation était catastrophique. Il y avait vraiment une pénurie, pour le HSF aussi. Mais avec l’Université de Sherbrooke, on s’en sortait. Il y avait des jumelages de postes intéressants. Mais actuellement, tout va bien dans les écoles », rassure M. Gaudreau.
Finalement, il n’y a aucun débordement à signaler à l’école Saint-Paul, à Scotstown, où il y a même une légère baisse du nombre d’élèves, avec 88 pour septembre qui vient, alors qu’il y en avait 95 en 2022. Même chose à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, où on s’attendait à 750 – 760 étudiants, mais il y en aura finalement que 721.
« À cet endroit, ce sera la première année que les élèves de secondaire 5 auront accès au programme de santé globale, qui leur permet une période à l’extérieur, pour les faire bouger, en lien avec les saines habitudes de vie, que ce soit d’aller à vélo, faire du sport, etc. Ce programme a été implanté il y a cinq ans, quand il y avait eu un exode des étudiants vers les écoles privées, et que les parents avaient demandé cet accès à la santé globale, alors que nous n’offrions que le cours secondaire régulier », explique Martial Gaudreau.
« La réussite des élèves est assez bonne chez nous, en général. Ce programme fait en sorte que le gouvernement fournit un montant de 300 $ par enfant, ce qui diminue grandement la part que les parents doivent assumer », indique-t-il.
Parmi les travaux d’agrandissement, il signale que l’école du Parchemin est en construction à East Angus, « pour l’ouverture d’une maternelle quatre ans à la rentrée de 2024. Pour ce qui est de l’école Saint-Camille de Cookshire-Eaton, des travaux ont été réalisés, mais on est en attente d’une réponse pour la construction plus audacieuse de l’agrandissement de la portion du haut de la butte, parce que le terrain est en pente. C’est là où se retrouveront la bibliothèque, le service de garde, etc. Ce sera pour le futur, si cela retarde trop pour la rentrée cette année. Car il s’agit d’un bon investissement, pour la démolition et la reconstruction », conclut-il.