Deux supports à hamac ont disparu ainsi que plusieurs autres objets servant aux enfants, personnes âgées et autres.
Des pièces d’équipements aménagées sur le site de l’étang Cloutier pour les spectacles de harpe et hamac ainsi que d’autres objets à l’extérieur et à l’intérieur du bâtiment et de la remise ont été dérobés dans la nuit, présume-t-on, du vendredi au samedi du 29 juillet dernier.
Claude Leclair, directeur des communications et vie communautaire à la municipalité de Cookshire-Eaton, déplore les méfaits surtout du fait que les objets dérobés étaient utilisés par des organismes comme la FADOQ, la Relève du Haut-Saint-François et la Galerie d’art Cookshire-Eaton pour desservir la communauté.
Parmi les objets dérobés, on note deux supports à hamac et un parasol abritant l’artiste sur la scène. Les lampes solaires installées sur le sol ont également disparu. Le ou les intrus ont fait main basse sur le filet de volleyball ainsi qu’une corde d’alimentation électrique. Le ou les malfrats ont également forcé le chalet pour s’introduire à l’intérieur et dérober divers objets. La remise servant d’abri pour les jeux utilisés notamment par la Relève du Haut-Saint-François n’a pas été épargnée. Des jeux de société géants ainsi que du matériel ludique ne font plus partie de l’inventaire. La directrice de l’organisme était en vacances au moment d’écrire ces lignes et personne ne pouvait émettre de commentaire quant à l’impact des choses disparues.
Spectacles
De son côté, Manon Elisabeth Carrier, présidente de la Maison de la culture et porte-parole du Cœur villageois, déplore la situation. « Les gens se lamentent qu’il ne se passe rien à Cookshire-Eaton et quand on fait des choses, on se fait voler. Je trouve ça inadmissible, c’est voler pour déplaire à tous, les enfants, les personnes âgées, la culture. Je trouve ça plate. Mme Carrier assure que les spectacles vont se poursuivre comme prévu et qu’on ajoutera des fauteuils aux deux hamacs manquants.
Selon M. Leclair, le montant des objets disparus pourrait monter à quelques milliers de dollars. Outre l’aspect pécuniaire, le représentant de la municipalité déplore le fait que cela affecte les organismes, souvent peu fortunés, qui utilisaient les équipements au bénéfice de l’ensemble de la communauté.
Au moment d’écrire ces lignes, la municipalité et l’organisme La Relève du Haut-Saint-François avaient porté plainte auprès de la Sûreté du Québec. Une enquête est en cours.