La décision de la préfet, Nicole Robert, de remettre sa démission le 12 novembre permet, en principe, d’éviter les frais d’une élection partielle auprès de la population puisqu’elle se produit un an avant les élections municipales. Toutefois, les maires auront à décider parmi deux scénarios comme celui de déclencher une élection partielle ou de coopter un maire élu au poste de préfet.
Dominic Provost, qui agit à titre de secrétaire-trésorier au conseil des maires, mentionne que la lettre de démission de la préfet sera déposée à la prochaine rencontre du 23 novembre. Les élus auront 30 jours, explique-t-il, pour décider lequel des divers scénarios ils souhaitent favoriser. Ils seront tous convoqués à une séance spéciale en décembre pour la prise de décision.
On ne peut présumer de la décision des maires, mais l’option de tenir une élection partielle parmi toute la population semble peu probable en raison des frais inhérents et ce, d’autant plus qu’il faudrait reprendre l’exercice pour novembre 2017. La seconde option, celle de coopter un maire est toujours possible. Pour ce faire, il faut qu’un ou plusieurs élus manifestent l’intérêt de cumuler ce poste. Dans l’hypothèse que cette option soit privilégiée, cela impliquerait que le maire élu par ses pairs démissionne de son poste au sein de sa municipalité dans les 30 jours suivant son élection. Dans l’éventualité où aucun de ces scénarios ne soit appliqué, la tâche reviendrait au préfet suppléant. Toutefois, le secrétaire-trésorier serait tenu de vérifier à chaque séance du conseil si un maire serait intéressé à poser sa candidature au poste vacant.