Brandon Ward et Gerry Coates, respectivement président et vice-président de l’Expo de Cookshire, voient à la destinée de cet organisme qui célébrera cette année son 179e anniversaire. Une grande réalisation qui défie le temps !
C’est le vice-président de l’Exposition agricole de Cookshire, Gerry Coates, qui a lancé cette affirmation, « Faut qu’il fasse beau ! », comme un cri de ralliement, au sujet de l’édition 2024 de l’événement, présentée du 15 au 18 août prochain.
On se rappellera que lors de l’édition de l’an dernier, Dame Nature n’était pas du côté des organisateurs, qui ont dû annuler quelques activités à cause des intempéries, dont une soirée complète à la dernière minute, où des tires de camions étaient prévus, mais où la pluie abondante rendait le tout impossible.
« On essaie de ne jamais annuler des activités de notre programmation, mais on n’avait pas le choix. Et ça ne prend pas grand-chose pour que l’Expo ait des troubles, quand ça arrive ! », a émis le président de l’expo, Brandon Ward.
Comme grande nouveauté, il faut noter le retour des manèges, cette année. « On prend le risque, c’est un enjeu économique. Car tout est gratuit, les gens ne paient qu’une seule fois, à l’entrée, et il n’y a pas une grande augmentation des tarifs de ce côté-là », assure le tandem bénévole.
« Heureusement, nos finances se révèlent stables, d’une année à l’autre. S’il avait fallu qu’on ait offert les manèges l’an dernier, ce qu’on avait remplacé par des jeux gonflables pour les enfants, avec la dépense énorme à défrayer que cela aurait représenté, nous aurions eu des problèmes beaucoup plus sérieux », admet le président.
« Faut qu’il fasse beau ! » – Gerry Coates, vice-président
Le défi principal que doit relever l’exposition, cette année, ce sont les dépenses qui ne cessent de grimper. « L’économie devient très difficile, cette année, tout monte. Nous sommes obligés d’espérer la collaboration de mère Nature. Une précision que nous voulons apporter, c’est que nous avons procédé au remplacement de la toiture de notre édifice principal (Main Building), sur le terrain de l’Expo. J’aimerais spécifier que les travaux ont été assurés par un don de la part d’un donateur. Ce n’est pas l’argent de l’Expo qui a payé pour cette amélioration qui était nécessaire. Nous sommes tous des bénévoles, nous donnons notre temps pour la réussite de l’Expo. Il n’y a qu’un seul salaire, c’est celui de la secrétaire », a-t-il indiqué.
Questionné au sujet de l’affluence à l’événement, il a été formel : « Le nombre des participants est en hausse constante. Il y a un jeu selon la météo, c’est certain. Aussi, l’année immédiatement après la COVID, l’augmentation a été extraordinaire ! C’était spécial, le monde s’était ennuyé de l’Expo ! », a-t-il commenté.
« Nous avons beaucoup d’aide des bénévoles, heureusement, pour le fonctionnement. Mais les bénévoles sont de plus en plus difficiles à trouver, c’est difficile de les intéresser et c’est important de les garder impliqués », ajoute M. Coates. « Heureusement que les 4-H existent encore, ce sont des jeunes qui persistent avec les années. Cela fait partie des défis du monde agricole, soit la relève pour qui c’est de plus en plus difficile de remplacer leurs parents. Les dépenses montent, mais les revenus n’en font pas autant. Et les terres coûtent cher à acheter. L’Expo met l’emphase sur l’école, pour les jeunes. Nous leur proposons des formations. Nous espérons qu’ils vont en profiter, comme nous avons profité nous-mêmes de l’Expo quand nous étions jeunes », révèle-t-il.
Il enchaîne ensuite au sujet des populaires Winslow Dancers. « Nicolas Lachance fait un travail extraordinaire, il travaille fort, et nous l’aurons avec nous encore cette année, dans le grand chapiteau qui a été très populaire l’an dernier. C’est extraordinaire ce qu’il fait, car c’est tout un phénomène ! », s’est exclamé M. Coates.
« De plus, les groupes musicaux seront plus nombreux cette année, pour animer la foule avec de la musique pendant les activités », a conclu le président Ward.