La récolte de raisin va bon train chez Cépages des prés

« On n’a rien à envier à l’Ontario », se targue Mario Langevin. Le propriétaire du vignoble Cépages des prés connait sa meilleure saison à date. « Le plant qui vieillit plus les températures clémentes, ça fait un mariage parfait cette année pour une production record. »

L’aventure de Cépages des prés a débuté en 2019. Il s’agit donc de la sixième saison de production du vignoble, dont les plants commencent à atteindre la maturité. On en compte 7000, répartis sur une surface de 1,3 ha.

« Quand j’ai commencé ici, ils disaient : “Tu vas toujours produire plus bas que l’Ontario” », se remémore M. Langevin. « Mais je crois qu’on va être égal à l’Ontario chaque année. C’est à cause du sol. C’est du sable ici en dessous. T’as un pied de sol arable, puis ensuite de ça, c’est soit du roc ou du sable. »

La parcelle de terre située aux abords de la route 253 à Cookshire-Eaton est un ancien champ de pommes de terre de la famille Dionne. La particularité du sol permet un rendement d’une douzaine de tonnes de raisin à l’hectare. Ajoutons à cela une couverture de protection sur les vignes l’hiver.
« Sinon, l’hiver est trop dur », indique Brigitte Robert, partenaire de Mario Langevin.

« Quand on a du -30 °C puis qu’il n’y a pas beaucoup de neige, ça se peut qu’il y ait des plants qui gèlent. » C’est là où les toiles de géotextile blanc viennent sauver la mise. Il s’agit d’une technique similaire aux couvertures de protection que certains utilisent pour leurs platebandes. Rien de surprenant pour Mario Langevin, qui est paysagiste de profession.

Brigitte Robert est informaticienne de profession. Le vignoble est un projet de retraite.

Lors de notre passage, Brigitte et Mario en étaient à récolter leur cépage seyval. Cette semaine, ils en seront au vidal. Leur production est vendue à des producteurs de vin québécois qui l’utiliseront pour assembler du vin blanc ainsi que du vin de glace.

Le seyval a été récolté à la fin septembre. Le vidal, de son côté, le sera ces jours-ci.
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Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
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