RURART se met à table pour la seconde fois 

Plus de 170 personnes ont foulé le domaine de la ferme La Généreuse à Cookshire-Eaton dans le cadre de l’événement À table de RURART. Tenue à la fin du mois de septembre, cette seconde édition explorait la notion de territorialité.  

La journée s’est ouverte avec la table ronde de deux heures qui donne son nom à l’événement. Une grande tablée qui rassemblait formateurs et participants dans le but de faciliter un cheminement collectif.  

« On se met à table pour discuter puis échanger. Tout le monde est égal », rappelle Amélie Lemay-Choquette, instigatrice et directrice artistique de RURART. Le but est de pousser la réflexion. « On invite des gens puis on amène un sujet qu’on trouve important d’adresser, d’avoir des opinions différentes. » Dans ce cas-ci, il s’agissait de repenser les façons d’entrer en relation avec les territoires. 

L’installation art-nature de l’artiste Karine Gaulin portait sur le potentiel d’émerveillent du monde de l’enfance.

La programmation d’après-midi comportait des interventions artistiques qui avaient pour but de porter l’attention sur l’interrelation entre les règnes végétal, animal et minéral. Par exemple, le porteur de savoirs Michel Durand Nolett guidait une marche d’identification en forêt qui permettait d’en apprendre plus sur l’utilisation des plantes dans la culture w8banaki. 

L’ArtLab de la Galerie Foreman de l’Université Bishop’s proposait de son côté une ruche d’art autour du processus de fabrication du papier à partir de gazon. À travers la vidéo, l’artiste Jessica Slipp proposait de changer de perspective pour se mettre dans la peau d’une roche. 

En 2022, la première édition d’À table avait été courue. Elle concordait avec le dixième anniversaire de RURART. Les deux événements ont eu pour commissaire Noémie Fortin, originaire de Lac-Mégantic.  

Le gazon est une fibre inhabituelle, mais une matière abondante, pour la fabrication de papier. Crédit : Foreman // Laboratoire communautaire d’art
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Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
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