Valoris veut agrandir le site d’enfouissement

actualite

Le lieu d’enfouissement technique de Valoris se remplit plus rapidement que prévu, faisant en sorte que la Régie intermunicipale doit contracter un emprunt de 900 000 $, pour effectuer des études permettant l’agrandissement du site pour y installer de nouvelles cellules.

Jean-François Sornin, directeur général de Valoris, mentionne qu’il s’agit d’une démarche normale pour un site d’enfouissement technique et n’est pas lié au centre de tri. Le montant de 900 000 $ servira à faire les études, les analyses et demandes de permis pour obtenir le certificat d’autorisation. M. Sornin ajoute que les cellules actuelles se sont remplies plus rapidement que prévu. Les intervenants prévoyaient récupérer 60 % des matières alors qu’il en est tout autre. « Présentement, on reçoit 75 000 tonnes annuellement et on en extrait 25 %. La démarche aurait dû être faite il ya deux ou trois ans », mentionne-t-il.

Si le rythme d’enfouissement se maintient, les cellules actuelles seront à plein rendement d’ici trois ans, d’expliquer M. Sornin. Cette période correspond au délai moyen concernant une demande d’autorisation. Mentionnons que la fermeture de deux lignes de tri, soit celle des résidus résidentiels ainsi que celle réservée aux résidus industriels, commerciaux et institutionnels, fait en sorte qu’ils seront acheminés directement au site d’enfouissement. Les intervenants tenteront de minimiser l’impact. « Il y a des gestes qu’on pourra poser pour détourner certaines matières comme les matelas. On va identifier les gisements qu’on peut détourner de l’enfouissement », d’exprimer le directeur général de Valoris.

Selon M. Sornin, la durée de vie moyenne d’une cellule varie de quatre à cinq ans. L’aménagement d’une nouvelle cellule commandera un investissement additionnel variant de 2 à 3 M$ selon les terrains.

Article précédentArticle suivant
©2024 Journal Le Haut-Saint-François