C’est le 17 octobre dernier que les employés de la Ville de East Angus ont reçus les constats de la firme chargée d’effectuer une enquête sur le climat de travail à l’Hôtel de Ville. Selon le syndicat qui représente ces employés, « le rapport est accablant ». Ce rapport fait suite « aux plaintes de harcèlement, d’incivilité et de mauvaise gestion du directeur général de la Ville », David Fournier, rappelle le représentant syndical, Gaétan Desnoyers.
La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, avait dans un premier temps affirmé son intention de ne pas rendre public le rapport de la firme Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT). Elle était revenue sur sa décision lors de la séance du conseil municipal du 7 octobre. Elle s’était alors engagée à partager les conclusions du rapport avec les employés concernés, chose qui a été faite le 17 octobre.
Selon le syndicat des employés, le document parlerait de « climat de travail malsain » et de méthodes de gestion « dépassées ». On y affirme aussi qu’il existe deux clans au sein du conseil municipal. Sur ce dernier point, la mairesse Boulanger concède que « oui, je vois qu’il y a deux clans. Je trouve ça dommage. […] Les décisions qu’on prend, il faut pas oublier qu’il faut toujours les prendre pour le meilleur de la Ville. […] J’espère juste que, un jour, l’ambiance va revenir. »
Concernant les méthodes de gestion dépassées, Mme Boulanger affirme que « on va s’ajuster. Ce sont toutes des choses qui arrivent et qui sont nouvelles. Oui, ils disent qu’on n’est peut-être plus à jour. Je suis pas une fille qui aime dramatiser les choses. J’aime simplifier les choses. C’est sûr qu’on va s’ajuster. On va avoir de l’aide. J’espère juste que les belles journées sont à venir. »
En attendant, une ressource humaine de RCGT était de passage à l’Hôtel de Ville le 29 octobre, afin d’aider à « mettre des choses en place », selon Lyne Boulanger. Le 13 novembre, ce sera au tour de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) d’y remettre les pieds. La Commission avait demandé une mise à jour de la politique en matière d’éthique et de harcèlement psychologique de la Ville, à la suite d’une première visite le 5 septembre dernier.
Les employés prennent connaissance du rapport
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