Parmi les adultes à l’arrière, on retrouve de gauche à droite : Maxime Paradis, président du conseil d’établissement; Anahi Kerbaol, vice-présidente du conseil d’établissement; et Annie Lacroix, directrice de l’école Saint-Camille.
Le projet Croque Sain Camille a été inauguré à l’école Saint-Camille de Cookshire avant le congé des fêtes. Il consiste en une machine distributrice de collations santé, dont une bonne partie sont des légumes provenant de la ferme Les Hôtes Épinettes et des Jardins d’etc.
« On s’assure de n’avoir quasiment que des produits québécois. On vise à ce que ce soit, selon les saisons, autour de Cookshire », explique Anahi Kerbaol, maman d’élève et vice-présidente du conseil d’établissement de l’école primaire.
Ainsi, en début d’année scolaire, on retrouve concombres, carottes et tomates cerise en abondance. « On a des légumes, on a des fruits. […] Des fois, ça prend une petite barre tendre, qui est moins locale et santé, mais qui répond aux besoins. Vouloir apprendre le ventre vide, ça marche pas », insiste Maxime Paradis, papa d’élève et président du conseil d’établissement de Saint-Camille.
« On cherche toujours l’équilibre entre le nutritif et l’économique. Ce qui est rassasiant, ce qui est santé, puis ce qu’on peut se permettre d’offrir le plus longtemps durant l’année », poursuit-il. L’item le plus populaire parmi les élèves? Les bâtonnets de sésame!
Outre ces petites gâteries, les produits frais sont apprêtés et ajoutés à la distributrice en début de semaine. « Je suis responsable du Club des petits-déjeuners ici. Je viens voir à tous les jours ce qui se passe. Mes enfants m’en parlent aussi », indique M. Paradis.
Comme en témoigne l’implication du papa, le projet Croque Sain Camille est porté par des parents bénévoles et le personnel scolaire. Une subvention ainsi qu’un partenariat avec l’organisme Équiterre ont rendu possible l’achat de la machine réfrigérée de 800 lb.
Celle-ci a été modifiée pour accepter des jetons métalliques, plutôt que l’argent comptant. Ces jetons sont tenus en inventaire par les enseignantes dans chaque classe et l’élève peut s’en procurer au besoin.
Pour créer l’image entourant le projet, un concours de dessins a été organisé. Sur la photo d’en-tête, on aperçoit une douzaine d’élèves qui ont vu leur œuvre transférée sur t-shirt. L’entreprise Lettrage Dionne, appartenant à un parent d’élève de l’école, s’est offerte pour la conception graphique des vêtements.