Le centre de valorisation des matières résiduelles Valoris, situé à Bury, ferme temporairement les activités de deux de ses trois lignes de tri.
Cette décision sera maintenue tout au long de la durée du litige qui l’oppose avec le fournisseur de ses équipements « à moins qu’une entente à l’amiable soit conclue avec le fabricant », précise-t-on dans un court communiqué émis par Jean-François Sornin, directeur général de Valoris.
C’est en raison des rendements inefficaces de sa ligne de tri des résidus résidentiels ainsi que celle réservée aux résidus industriels, commerciaux et institutionnels (ICI) que la décision a été prise. M. Sornin mentionne que « des analyses récentes réalisées par une firme d’experts indépendants confirment que la performance de ces équipements est bien en deçà de ce qui était prévu au contrat conclu avec le fournisseur de ces équipements. »
On précise dans le communiqué que Valoris continuera de recevoir les matières résiduelles de ses clients. De plus, la ligne de tri des résidus de construction, de démolition et de rénovation continue ses opérations.
Rappelons que Valoris et son fournisseur d’équipements sont devant les tribunaux depuis le début de l’année. La régie intermunicipale, copropriété de la Ville de Sherbrooke et la MRC du Haut-Saint-François, fait face à une poursuite de près de 3 millions $.
Mentionnons que Valoris a procédé en juillet dernier à une augmentation de 45 $ la tonne soit une hausse de 53 %. Cette majoration survient après que la régie intermunicipale ait effectué une majoration de 10 $ la tonne à la fin de l’année 2016. Dans le dernier numéro, M. Sornin mentionnait que la dernière hausse appliquée en juillet allait permettre de clore l’année actuelle sans déficit et que de mesures seront mises en place pour « rentabiliser et rendre ça au plus bas coût possible pour la population. »