Amély Poulin fait belle figure

Amély Poulin

Suite à sa participation à la finale de Miss Univers Canada, Amély Poulin s’est classée dans le top 3 du choix du public lors de la compétition qui avait lieu la fin de semaine de l’Action de grâce.

C’est une Amély Poulin fatiguée, mais plus que satisfaite, qui était de retour à East Angus après la semaine de compétition qui se tenait à Toronto. Celle-ci était encore sous le coup de la vague d’amour reçue dans le cadre du concours. Les gens de la région ont en effet voté en masse pour elle, de manière électronique, ce qui lui a permis de se classer parmi les meilleures dès sa première participation. « J’ai été très chanceuse. Par exemple, la gagnante de cette année, c’est la septième fois qu’elle tente sa chance au concours », relate Mme Poulin.

De se démarquer ainsi pour une recrue est remarquable, d’autant plus pour une Québécoise. Cette année, seulement deux résidentes de la province ont réussi à se hisser parmi les 20 quarts de finalistes. Depuis le retour de la compétition en 2003, aucune Québécoise n’a été élue Miss Univers Canada. La native d’East Angus a mis les bouchées doubles pour améliorer son anglais ces derniers mois. « Officiellement, le concours est bilingue. L’organisation offre des services de traduction. Par contre, une autre des participantes québécoises avec moi ne se débrouillait pas suffisamment bien en anglais. Elle manquait parfois de l’information. »

La compétition de Miss Univers Canada se déroulait du 30 septembre au 7 octobre à Toronto. La semaine s’est déroulée presque sans anicroche pour Amély Poulin. « Je partais de Montréal en avion pendant la nuit. À l’aéroport, je me suis rendu compte que j’avais oublié mes robes à la maison ! » Heureusement, sa mère faisait le trajet en voiture quelques jours plus tard et a pu transporter les trois robes que sa fille aurait à porter lors de la finale.

Suite à sa participation à Miss Univers Canada, Amély Poulin a déjà reçu quelques invitations de la part de représentants d’autres concours de beauté. « Si j’ai à refaire un concours de beauté, ça risque plus d’être une compétition du genre Miss Terre. La finale nationale a lieu à Montréal et ça touche plus l’aspect communautaire, les causes humanitaires et l’environnement », des valeurs qui rejoignent plus celles de la jeune diplômée. Elle admet avoir été moins à l’aise avec le défilé et les photographies en bikini imposées par Miss Univers Canada.

Dans un premier temps, Amély Poulin en profitera pour se retrouver. « Je suis un peu perdue en ce moment », avoue-t-elle dans un éclat de rire. Depuis l’annonce de sa candidature au printemps dernier, celle-ci n’aura pas eu le temps de souffler. Entre les allers-retours East Angus-Toronto et les activités de collectes de fonds, Mme Poulin a dépensé 10 000 $ dans le cadre du concours. « C’est sûr que c’est dispendieux, mais je me compte tellement chanceuse et reconnaissante. J’ai tant appris. La majorité des 65 participantes font plus d’un concours et ont quitté leur emploi pour se concentrer à ce sport. » Du côté de la chouchou des Québécois, l’heure est à la recherche d’un premier emploi, suite à l’obtention de son baccalauréat en communications.

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Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
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