La dernière année d’activité de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François s’est avérée positive que ce soit sur le plan financier avec de l’aide, permettant de créer ou maintenir 96 emplois, au chapitre du développement local et du tourisme, sans négliger les nombreuses collaborations.
Une vingtaine de personnes participaient à l’assemblée générale annuelle tenue à la salle communautaire de Johnville, à Cookshire-Eaton. Le président de l’organisme et maire de Weedon, Richard Tanguay, mentionne que l’action de la SADC s’inscrit dans le cadre de la démarche globale intégrée (DGI), c’est-à-dire des actions pour améliorer la qualité de vie dans le Haut-Saint-François. « Le travail n’est pas encore terminé, mais la SADC s’est déjà grandement inspirée du travail de la DGI et compte bien continuer de se coller à la démarche pour renforcer les actions collectives. C’est une nouvelle façon de penser le développement à laquelle j’adhère totalement. Et ce n’est qu’un début, car la démarche doit continuer d’inspirer et de susciter l’engagement, dans toutes les sphères du développement », d’exprimer M. Tanguay.
L’intervention de la SADC est multiple et touche divers secteurs d’activités. Sur le plan financier, l’organisme a effectué 26 prêts pour un total de 875 000 $ contribuant à la réalisation de projets pour un investissement global de 2,5 MS. De l’aide financière accordée, 652 000 $ découlent du fonds régulier et 223 000 $ du fonds Stratégie jeunesse. La répartition des portefeuilles par secteur est de 13 % primaire, 30 % secondaire et 57 % tertiaire. Danielle Simard, directrice générale de l’organisme, qualifie la dernière année d’excellente. « On effectue en moyenne une douzaine de prêts par année et cette année, on en a plus d’une vingtaine », exprime-t-elle. Ajoutons que l’équipe intervient également à d’autres niveaux sur le plan du développement économique que ce soit entre autres en participant avec Place aux jeunes au Défi OSEntreprendre.
Développement local
L’organisme joue également un rôle au développement local, le volet touristique en est un dans lequel il a investi beaucoup d’énergie. La réalisation du Guide touristique, la carte des attraits du Haut-Saint-François, le lancement de l’infolettre et le site web pour le tourisme sans oublier le répertoire en ligne des attraits touristiques agroalimentaire du territoire. Séances d’information auprès des intervenants touristiques, participation avec la Cité-école Louis-Saint-Laurent que ce soit la remise du prix Entrepreneuriat, pour la consultation Ma voix compte, pour le concours de photos et la participation avec divers organismes à l’activité Espace de la diversité dans le Haut-Saint-François sont quelques-unes des nombreuses implications de la SADC dans le milieu.
La directrice générale a profité de l’occasion pour présenter le plan d’action 2018-2019. Les nombreuses interventions se regroupent dans cinq axes. D’abord, l’emploi et l’entrepreneuriat par lequel on vise à faire le développement du pouvoir d’attraction et de rétention du territoire, notamment en termes d’offre d’emploi et d’expertise afin de contrer l’exode des populations et d’attirer de nouveaux arrivants.
Le second axe, l’éducation, par lequel on souhaite contribuer au renforcement du niveau d’éducation de la main-d’œuvre locale en termes de scolarisation, de qualification et de compétences. Le troisième, la zone verte, vise à valoriser les communautés rurales. Le quatrième, santé, sécurité, offre de services, se traduira par l’optimisation d’une offre de services et ressources de proximité en adéquation avec les besoins de la population locale. Le cinquième axe se traduira par l’amélioration de la cohésion sociale.
Même si certains axes semblent s’éloigner de la mission de la SADC, Danielle Simard rappelle que « l’objectif est toujours le même, travailler à améliorer les conditions propices à la mise en place ou l’expansion des entreprises et faire la même chose pour le tourisme et l’agroalimentaire. On veut créer un climat propice en terme de développement local. » M. Tanguay ajoute « le lien est qu’on travaille en collaboration avec le CLD, les autres organismes pour que le milieu global et le monde municipal soient dans un milieu propice au développement des affaires. Si ça bouge ici et que tout le monde travaille ensemble, ça va attirer les gens d’affaires », estime le président de la SADC.