L’agriculteur de Dudswell qui était à la recherche de l’âme sœur

La septième saison de l’émission, L’Amour est dans le pré, compte un Dudswellois parmi ses cinq agriculteurs à la recherche du grand amour. Julien, qui travaille à la Ferme Élégante, a vu défiler cinq prétendantes l’automne dernier, parmi lesquelles certaines ont pu gouter à la vie de producteur laitier. Le dénouement des différentes idylles amoureuses se fera connaitre en mai prochain.

Pas chaud à l’idée
Julien, dont le nom de famille est gardé secret à la demande de l’équipe de production de l’émission, en était à sa première entrevue. Il se dit loin d’être à la recherche de l’attention médiatique. Avant de faire le saut vers L’Amour, ses proches lui ont longtemps suggéré de s’inscrire à l’émission de téléréalité. « Tu ferais un bon candidat », lui répétait-on régulièrement.

Lors d’une soirée entre amis lors de la dernière saison des sucres, ceux-ci ont pris le taureau par les cornes. « C’est ce soir qu’on t’inscrit ! » Julien, toujours réticent à l’idée, s’était dit qu’il pourrait toujours refuser d’aller plus loin, si jamais on le rappelait. Finalement, des contacts avec l’équipe de production et les conseils de ses amis ont fait pencher la balance.

« Ce qu’ils me disaient c’est “Tu as plus à gagner qu’à perdre. Tu as la chance de trouver l’amour de ta vie, de trouver quelqu’un qui va t’appuyer dans l’entreprise. Au pis-aller, ça marchera juste pas, puis tu auras vécu une belle aventure » », se remémore le candidat.

Sauter à pieds joints
Quelques semaines plus tard, l’équipe de production de L’Amour est dans le pré débarquait dans le Haut-Saint-François pour prendre ses premières images. Julien n’a pas été déçu. « C’est une incursion dans un monde qu’on côtoie tous les jours à la télé, mais l’arrière-scène de ça, on l’a jamais vu. C’est assez spécial à voir. La logistique puis l’aspect technique qu’il y a derrière tout ça, c’est quand même impressionnant. »

Le premier tournage avait pour but d’élaborer une vidéo de présentation du participant qui servirait à attirer de futures prétendantes. Après un processus de sélection, Julien a eu le plaisir d’en rencontrer cinq. Parmi elles, trois sont venues passer une semaine à Dudswell afin de mieux connaitre le gestionnaire de troupeaux. Ces journées de tournage pouvaient s’étirer sur 12 heures.

« C’est super intense, mais en même temps, super stimulant. Ça te sort tellement de ta zone de confort. Je suis un gars qui est pas habitué à dater des filles puis, tout d’un coup, tu en as trois chez vous ! C’est un peu spécial comme feeling. » Julien avoue avoir eu du mal à éliminer certaines d’elles en cours de route.

Après la pause
Après coup, le producteur laitier natif du Bas-Saint-Laurent a toujours peine à y croire. « C’est vraiment l’aventure d’une vie. C’est super exigeant, mais c’est tellement d’émotions puis de nouvelles aventures. Tu rencontres des gens autant dans l’équipe de production que les filles. » À la base peu friand de télé et de téléréalité, Julien avait malgré tout un intérêt pour l’émission.

« Je l’écoutais parce que je trouvais que le concept était bon. C’est vrai qu’il y a une problématique pour les jeunes agriculteurs. On travaille beaucoup d’heures, on a un mode de vie qui est exigeant, qui est pas pour tout le monde. C’est pas toutes les filles qui sont prêtes à ça. »

L’Amour est dans le pré est de retour le 31 janvier sur les ondes de V et Noovo.

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Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
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