Installé depuis plusieurs années à l’intérieur de l’Hôtel de Ville de Cookshire-Eaton, le bureau satellite du député de Mégantic, François Jacques, devra déménager ses pénates au cours des prochains mois.
L’équipe du député de Mégantic, François Jacques, est à la recherche d’un nouveau local pour remplacer le bureau satellite présentement situé à l’Hôtel de Ville de Cookshire-Eaton. Selon la commissaire à l’éthique et à la déontologie, le bureau ne serait pas conforme aux règles et présenterait un potentiel de conflit d’intérêts, d’expliquer Cyndia Lacasse, directrice du bureau de circonscription du député.
La problématique à Cookshire-Eaton découle du fait que les personnes se présentant au bureau du député doivent circuler à l’intérieur des couloirs de l’Hôtel de Ville, devant les bureaux d’employés municipaux. La situation aurait été différente si la porte donnant accès au bureau du député était indépendante de ceux de la municipalité, de préciser Mme Lacasse.
Le député dispose d’une période d’un an pour trouver un local, soit jusqu’à la fin avril 2020. Toutefois, une clause au présent bail lui permet de quitter le bureau actuel en raison d’un préavis de 30 jours.
Déception
La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, est évidemment déçue de la nouvelle règle, d’autant plus que le bureau du député est situé à l’intérieur de l’Hôtel de Ville depuis plusieurs années déjà. Mme Lapointe ne voit pas comment il serait possible d’aménager l’édifice municipal afin de répondre aux exigences. « C’est un édifice patrimonial. On ne peut pas faire ce qu’on veut. On va essayer de chercher ce qu’on pourrait offrir ici. On aimerait bien garder le bureau ici à Cookshire. »
Visites
Mme Lacasse confirme que des membres de l’équipe ont déjà visité des locaux à Cookshire-Eaton et East Angus sans succès, pour l’instant. « On a des contraintes budgétaires et certaines normes à respecter. » Sans cibler d’endroit, elle mentionne que l’équipe recherche un lieu relativement central, Cookshire-Eaton, East Angus voire même Ascot Corner pourrait faire l’affaire. « Nous allons prendre en considération les opportunités, on va les analyser d’un point de vue éthique et sécurité », complète-t-elle.