Le 12e Forum sur le continuum des ressources et des services du Haut-Saint-François a réuni une quarantaine de participants au Centre communautaire de Johnville.
Le 12e Forum sur le continuum des ressources et des services du Haut-Saint-François a réuni une quarantaine d’intervenants et de représentants des organismes communautaires de la MRC. Le rendez-vous annuel « nous permet de nous questionner sur nos pratiques, d’aller plus loin dans notre travail et de mieux répondre aux besoins de la population », d’exprimer Marilyne Martel, membre du comité organisateur.
Une trentaine d’organismes de la région étaient représentés au Centre communautaire de Johnville. Certains ont toutefois noté l’absence des municipalités et des communautés religieuses du Haut. L’objectif de la rencontre est de produire un changement de culture dans les organisations afin de mieux accueillir et accompagner les personnes en cheminement vers l’inclusion sociale et économique.
Comme l’indiquait Virginie Bernier, intervenante au Centre des femmes La Passerelle, il ne faut pas juste chercher de l’aide lorsqu’on a des problèmes. Ça peut aussi être fait de manière préventive. « Dans chacune des ressources qui aident des gens avec des problématiques, il y a des trucs pour briser l’isolement, des ateliers, de l’accompagnement ou de la formation. »
Une communauté plus unie qu’avant
L’avant-midi de réunion s’ouvrait avec une mise en situation où tout le monde se voyait remettre la fiche fictive d’une personne en cheminement qui faisait un premier pas pour aller chercher de l’aide. Bien souvent, les ressources que l’on connait ne sont pas nécessairement celles toutes indiquées pour nous épauler dans une situation donnée, mais elles peuvent nous guider vers celle qui convient.
Une plénière a permis d’effectuer un retour sur l’activité. Melanie Thompson, d’Eastern Townships School Board, a noté l’amélioration de l’offre de services bilingues dans la région ces dernières années. Lorsqu’elle était plus jeune, elle notait une séparation entre les communautés.
Malgré cet avancement, Mélanie Legault, travailleuse sociale au CIUSSS de l’Estrie – CHUS, considère qu’il demeure un manque de connaissances des ressources anglophones de la part des francophones. Cela peut faire une différence dans les cas urgents, comme des pensées suicidaires, qui nécessitent une intervention rapide.
Un représentant de la population était présent, parmi la foule d’employés d’organismes communautaires. Roger Corriveau s’était déplacé en tant que membre du Comité des usagers du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Il s’est dit content d’avoir assisté à la rencontre parce que, selon lui, une grande méconnaissance persiste au sein du public général en ce qui concerne la panoplie de ressources existantes.
Un aperçu de celles-ci est disponible au www.espritdecontinuum.com. Le Carnet de repères qu’on y trouve recense les besoins pouvant être exprimés par une personne en cheminement en plus de proposer des pistes de suivi, que ce soit pour les initiés ou pas.