Nous apercevons de gauche à droite Marie-Claude Bibeau, députée sortante dans Compton-Stanstead, Chrystia Freeland, également députée sortante dans University—Rosedale et Élisabeth Brière, candidate dans Sherbrooke.
La ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland, s’est jointe aux candidates libérales Marie-Claude Bibeau dans la circonscription Compton-Stanstead et Élisabeth Brière dans Sherbrooke pour rencontrer une quarantaine de femmes engagées de la région. Elles ont échangé sur les enjeux liés à la présence des femmes en politique et au rôle essentiel qu’elles jouent dans l’évolution de la société canadienne.
Plusieurs enjeux ont été abordés au cours de la rencontre, d’expliquer Mme Freeland comme « la démocratie, l’histoire, les relations internationales, ce que le Canada peut faire pour appuyer les démocraties dans le monde. On a discuté aussi de la position des femmes ici au Canada comme la famille, le travail invisible que les femmes font et la position des femmes dans l’agriculture. »
À titre de ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Mme Bibeau mentionne avoir eu l’occasion de rencontrer une multitude d’organisations. Elle constate que « très peu de femmes et de jeunes sont assis autour des tables où les décisions se prennent pour le secteur de l’agriculture. Si j’avais le privilège de revenir dans ces fonctions-là, je pense que l’une des premières choses que je ferais serait d’avoir un conseil jeunesse, avoir un conseil qui aurait autant de femmes que d’hommes parce que définitivement même si ces hommes d’expérience veulent le bien de leurs filles, de leurs enfants, c’est important d’avoir des jeunes et des femmes autour des tables de décision. »
Selon Mme Freeland, « il est évident que notre gouvernement est un gouvernement féministe. Ce n’est pas que des paroles, nous avons démontré dans plusieurs dossiers. Chaque ministre et le premier ministre travaillent pour les femmes, l’égalité des genres. » Mme Bibeau ajoute à titre d’exemple, les programmes d’investissements comme celui de 500 M$ pour les femmes entrepreneures dans le secteur de l’agriculture et autre investissement comme l’innovation visant spécifiquement les femmes. La candidate dans Compton-Stanstead ajoute que « les dossiers qui sont soumis au conseil des ministres doivent démontrer une analyse d’impact sur les femmes et sur les communautés qui sont vulnérables. Alors, on a tous l’obligation, si on veut pouvoir faire une demande au conseil des ministres et ministre des Finances, que cette démarche-là a été faite. »