Finalement, la rencontre impliquant le président de Valoris, Steve Lussier, le vice-président et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, avec la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, les conseillers Louise Gosselin, Mario Gendron et du directeur général de la municipalité, Martin Tremblay, a eu lieu. Les deux parties semblent satisfaites des échanges et ont qualifié la rencontre de productive et constructive.
Rappelons que la mairesse de Cookshire-Eaton était montée aux barricades en août dernier, dénonçant une rencontre prévue avec le président de Valoris et qui avait été annulée à la dernière minute. Cette fois semble avoir été la bonne.
M. Lussier a rassuré les représentants de Cookshire-Eaton qu’il comprenait très bien les inquiétudes des élus et qu’il recevait leurs demandes. Il en a profité pour réitérer que le tarif du traitement des matières chez Valoris pour les municipalités membres ne changerait pas de l’indexation de 2 % qui avait déjà été annoncée. Il sera donc fixe pour 12 mois à 241 $ la tonne à compter du 1er janvier 2020. M. Lussier a profité de l’occasion pour préciser que le budget et le plan de redressement de Valoris seront présentés aux élus le 6 novembre.
« Valoris continue de faire du travail rigoureux pour permettre aux municipalités de planifier la gestion de leurs matières résiduelles de manière responsable. L’équipe en place éclaire le conseil d’administration sur les actions à poser à court, moyen et long terme. C’est fini l’ère de l’improvisation et de la culture de dernière minute. Nous savons à quel point il est important pour les municipalités d’avoir la bonne information pou la préparation de leurs budgets », de préciser M. Lussier.
Il ajoute que « Valoris a souvent été accusée d’avoir été trop vite dans certains dossiers; nous ne ferons pas la même erreur deux fois. Les gens en place chez Valoris font un travail remarquable pour nous permettre d’avoir un maximum d’informations pour prendre des décisions éclairées. De plus, Valoris n’a jamais donné autant d’informations sur ses opérations, mais il faut être prudent, car Valoris évolue dans un monde industriel. »
Du côté de Cookshire-Eaton, on était satisfait de la rencontre. Ils trouvaient important de faire le point avec le président, le vice-président et la direction générale afin d’avoir davantage d’informations. Mme Lapointe s’est dite consciente qu’il restait du travail à faire du côté de Valoris et ne cachait pas sa hâte d’en apprendre davantage le 6 novembre.