Le brunch des élus offre aux participants un moment privilégié pour échanger.
L’environnement et le plan de redressement de Valoris étaient au cœur des discussions lors du brunch des élus qui se déroulait récemment au Centre culturel de East Angus. Des représentants de 10 municipalités, les députés, ainsi que plusieurs citoyens participaient à l’activité annuelle, organisée par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François.
La députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, première à prendre la parole, rappelle entre autres l’aide du gouvernement fédéral apportée à plusieurs organismes de la MRC du Haut-Saint-François au cours de la dernière année. L’aéroport de Sherbrooke, le plan de redressement de Valoris, MYM et le centre sportif à East Angus s’inscrivent sur la liste des projets pour 2020.
Concernant l’aéroport, Mme Bibeau rappelle l’importance d’une entente commerciale avec une compagnie aérienne. Au sujet de Valoris, elle affirme que « le gouvernement fédéral investit beaucoup dans les infrastructures, mais à peu près jamais dans le fonctionnement. Quand on parlera d’infrastructure verte, là, la porte est ouverte et on va travailler ensemble. » Le centre sportif à East Angus sera à son avis un projet très rassembleur et excellent pour la qualité de la région et pour la santé des jeunes. Elle a ensuite abordé un sujet qui lui tient beaucoup à cœur, soit la protection des lacs. Son objectif est de faire en sorte que les municipalités qui souhaitent implanter une réglementation pour la navigation sur leurs lacs puissent y avoir accès plus facilement. La ministre poursuit son travail quant aux compensations pour les producteurs agricoles en lien avec le partenariat transatlantique.
François Jacques, député de Mégantic, a également fait un retour sur 2019 en abordant les différents travaux qui ont été effectués sur les routes dans la MRC. L’aéroport est également un enjeu important pour lui et souligne le projet Ecofixe d’Ascot Corner qui permettra de réduire les gaz à effet de serre. Concernant Valoris, il fait un suivi mensuel du projet, dit-il. Pour 2020, M. Jacques souhaite travailler sur les dossiers de l’industrie forestière, notamment l’acériculture. Son objectif est de faire bonifier l’offre de base dans la région. Il explique qu’il y a 13 % des érablières qui sont entaillées présentement et il estime que le potentiel de la région est beaucoup plus grand. Avec l’arrivée de nouvelles familles, le manque de places en garderie devient criant. « Je pense que tous les maires, mairesses et gens qui sont ici, vous allez devoir vous mobiliser pour faire un projet prochainement pour qu’on puisse attribuer plusieurs nouvelles places en garderie », exprime-t-il. Finalement, au niveau de la problématique d’Internet, il expliquait qu’il y a récemment eu deux dépôts pour la MRC et il espère de bonnes nouvelles bientôt.
Le mot d’ordre pour le préfet Robert Roy était « avenir ». Il a parlé d’environnement et de la mission de Valoris en présentant plusieurs chiffres expliquant l’avancement. Il tient à ce que la MRC du Haut-Saint-François prenne un virage vert. Il a présenté son plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) qui comprend entre autres une amélioration des écocentres mobiles et régionaux, une augmentation de leur fréquence et une bonification de l’horaire. Il affirmait fièrement qu’une septième municipalité intégrerait le bac brun en 2020.
Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner, a fait une légère introduction sur Valoris, expliquant que selon elle, ça reste quelque chose de positif. Au final, un citoyen de sa municipalité se retrouve à ne payer que 5 $ de plus par porte pour un service de valorisation versus une municipalité qui enfouit tout. Elle a rappelé les différents investissements de la ville au niveau du garage et de la caserne municipale, mais également de l’augmentation de la capacité des étangs aérés. Pour 2020, les projets sont l’aménagement de nouveaux locaux pour le Service d’animation estivale (SAE) qui sera dans l’ancienne Caisse Desjardins. Une étude pour prolonger le service d’aqueduc municipal sur la 112 jusqu’au niveau du chemin Galipeau sera mise de l’avant. L’objectif est d’attirer de nouveaux commerces. Finalement, tous les éclairages des bâtiments municipaux seront mis à niveau pour être conformes à la réglementation de la réserve du ciel étoilé.
Le maire de Bury, Walter Dougherty, mentionnait qu’en 2019, la municipalité a mis à jour son équipement informatique, acheté deux nouvelles génératrices et les contrats avec les syndicats ont été renégociés. Un nouveau camion d’ordure a été commandé et devrait être disponible au courant de l’année 2020. Pour les projets, s’inscrit la phase II de drainage du Centre communautaire ainsi qu’une nouvelle caserne de pompiers.
Claude Sévigny, conseiller municipal, représentait Chartierville et expliquait qu’à l’occasion du 150e anniversaire de fondation de la ville, plusieurs activités sont prévues pour 2020. La programmation n’est toutefois pas terminée. Le mini-golf situé derrière le Centre communautaire aura son ouverture officielle en mai.
À Cookshire-Eaton, plusieurs nouveautés sont prévues pour l’année, expliquait la mairesse, Sylvie Lapointe. Conjointement avec la Fadoq, il y aura un chalet d’accueil à l’étang Cloutier, situé au bout de la rue Macdonald où il sera possible d’y faire des activités telles que pédalo, kayak et patin. Une piste cyclable sera aménagée et le sentier des barrages à Sawyerville devrait se terminer. Un développement résidentiel comprenant 40 terrains verra le jour à Johnville. Concernant Valoris, Mme Lapointe mentionne avoir confiance au nouveau président, soit Robert Roy. Elle affirme qu’elle va tout de même suivre le dossier de très près, mais entrevoit une lueur d’espoir.
La mairesse de Dudswell, Marianne Paré, était fière d’annoncer une diminution de 17 % d’enfouissement sur son territoire. Plusieurs projets sont prévus pour 2020. L’église anglicane sera transformée en café historique, il y aura un nouvel aménagement de la salle du conseil ainsi que l’instauration du marché public et du jardin communautaire. De plus, la municipalité aimerait améliorer l’offre de plein air. Mme Paré affirme que tous ces projets sont en collaboration avec les citoyens.
Pour Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, le projet de Valoris a permis de sensibiliser la population sur le tri à la source. Plusieurs projets ont été faits en 2019, entre autres la mise à niveau de la réfrigération à l’aréna, l’achat d’une surfaceuse électrique et la rénovation de la salle communautaire. Pour 2020, la municipalité prévoit de nouvelles habitations Han-Logement et faire la conversion des lumières de rue en DEL pour se conformer à la réserve du ciel étoilé.
Jean-Pierre Comtois, conseiller municipal de La Patrie, annonçait qu’une nouvelle directrice générale entrerait en poste en février. La municipalité est également fière d’avoir un nouveau médecin au CLSC et de pouvoir bénéficier de l’arrivée prochaine d’un cabinet de dentiste à raison de trois jours par semaine.
À Lingwick, la mairesse Céline Gagné présentait plusieurs nouveaux projets pour 2020. Entre autres, terminer le sentier pédestre, développer le secteur de l’agriculture biologique, bonifier le marché public et augmenter la fréquence des écocentres mobiles pour diminuer l’enfouissement.
Le maire de Westbury, Gray Forster, abordait différents travaux au niveau du garage municipal et des routes de son territoire. De plus, il souligne l’installation de quelques entreprises au courant de l’année.
Finalement, Richard Tanguay, maire de Weedon, conscient de la problématique du réseau Internet sur son territoire, affirmait être en discussion avec des entreprises intéressées. Il soulignait également divers projets accomplis en 2019, soit la fin de la restructuration globale de la municipalité et un virage vert pour l’ensemble de la communauté. Pour 2020, les projets sont l’installation d’un deck-hockey, un quartier durable, le Moulin des cèdres, la mise en valeur du marais et mettre la municipalité aux normes des exigences de la réserve du ciel étoilé.