Journée nationale du travail invisible : L’AFEAS de Cookshire-Eaton marchera à Sherbrooke

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L’Association féminine d’éducation et d’action sociale (AFEAS) de Cookshire-Eaton participera à la marche qui se tiendra au lac des Nations, le 7 avril prochain. L’objectif est d’emboîter le pas au mouvement provincial, réclamant de la part des gouvernements du Canada et du Québec qu’ils reconnaissent du premier mardi d’avril, la Journée nationale du travail invisible.
Ça fait 20 ans que le mouvement souligne l’apport du travail invisible et souhaite que les deux paliers de gouvernement la reconnaissent à sa juste valeur. L’apport du travail invisible contribue pour plusieurs centaines de millions de dollars dans l’économie du pays et de la province, soutient le mouvement. Bien que la reconnaissance touche principalement les femmes, plusieurs hommes sont également concernés. Ce qui est considéré comme du travail invisible consiste en du travail non rémunéré souvent offert par amour auprès d’un proche ou par devoir. À l’intérieur de ce concept, on inclut notamment un des parents qui met son travail en parenthèse pour s’occuper des enfants à la maison, un parent qui interviendra comme premier aidant pour un enfant handicapé ou un proche en fin de vie. Cela englobe également tout le travail bénévole effectué au sein d’une communauté.

L’AFEAS souhaite que les gouvernements reconnaissent l’apport social et économique de ces nombreuses personnes. « Dans notre organisme, il y a beaucoup de membres qui sont des aidants naturels », d’exprimer Lucille Chabot, présidente de l’AFEAS de Cookshire-Eaton. Membre du comité organisateur pour la marche, Mme Chabot invite également les hommes à y participer. Selon les informations obtenues, des membres des trois autres AFEAS du Haut-Saint-François participeront à la marche de Sherbrooke, le 7 avril prochain.

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