Les écoles du Haut-Saint-François respectent les normes de qualité de l’air selon les rapports remis au ministère.
Aucun correctif n’a besoin d’être apporté dans les écoles du Haut-Saint-François concernant la qualité de l’air dans les établissements scolaires. C’est ce qui est ressorti du rapport envoyé au gouvernement par le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC).
En janvier dernier, le ministère demandait à l’ensemble du réseau scolaire de fournir les résultats de qualité de l’air. L’exercice consistait à mesurer la concentration de dioxyde de carbone dans l’air et dans les locaux de classes. Les résultats devaient être remis au plus tard le 22 mars. La norme demandée est de 1000 ppm, mais ne doit pas dépasser 2000 ppm, explique Martial Gaudreau, directeur général du CSSHC. « Les tests ont été effectués, on respecte les normes qui sont fixées par le ministère avec le protocole du ministère aussi », affirme-t-il. Ce protocole consiste à prendre trois mesures, une avant l’arrivée du groupe, une seconde environ au 2/3 du cours et finalement, une après avoir ouvert une fenêtre ou une porte pour faire circuler l’air. Dans le CSSHC, les tests ont également été poussés jusqu’à prendre les mesures extérieures afin d’avoir un meilleur échantillonnage. Selon M. Gaudreau, lors de la seconde mesure, quelques classes avaient un taux autour de 1300 ppm, mais celui-ci redescendait à la troisième mesure. Tous les autres locaux respectaient le seuil de 1000 ppm.
Le directeur explique que de bonnes pratiques pour le maintien de la qualité de l’air dans les écoles des Hauts-Cantons sont mises en place depuis plusieurs années. « Ce sont des mesures qu’on avait mises en place en 2013-2014, qu’on avait travaillées avec la santé publique », ajoute-t-il. Puisqu’une forte concentration de CO2 peut apporter des problèmes de santé tels que des maux de tête, le CSSHC s’assure de conscientiser le personnel enseignant aux bonnes pratiques, soit de laisser les portes ou une fenêtre entrouverte pour laisser l’air circuler.
Le rapport qui est remis au ministère sera vulgarisé et rendu public vers la mi-avril sur le site internet du CSSHC pour que les citoyens puissent en prendre connaissance.