L’ensemble des enseignants et enseignantes de l’école Saint-Camille à Cookshire se retrouvaient sur la ligne de piquetage au matin du 14 avril dernier.
À l’instar des autres centres de services scolaires de la région de Sherbrooke, les enseignants du CSS du Haut-Saint-François ont participé à la grève qui s’est terminée à 9 h 30, le 14 avril dernier. L’objectif était de faire avancer les discussions qui n’ont pas donné de résultats satisfaisants aux tables de négociations, peut-on lire dans un communiqué du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie-CSQ (SEE-CSQ).
« Les enseignants, exaspérés, épuisés et à bout de ressources, veulent exprimer leur ras-le-bol, mais ils ont voulu limiter les conséquences sur les élèves, tout en faisant pression sur les administrations scolaires. Nous voulons maintenant que le gouvernement entende le cri du cœur des enseignantes et des enseignants. Ils ont besoin d’une démonstration claire qu’il les soutient et les reconnaît dans leur tâche, parce qu’ils n’en peuvent plus de tenir l’école à bout de bras. Il faut que le gouvernement passe de la parole aux actes » a fait savoir par voie de communiqué de presse Richard Bergevin, président du SEE-CSQ.
« On est à bout, on donne beaucoup, on est essoufflé et en temps de pandémie, on nous en demande toujours plus, on doit s’adapter rapidement, on a appris de nouvelles technologies en deux, trois mois », d’exprimer Marie-Claude Audet, enseignante de 3e et 4e année à l’école Saint-Camille de Cookshire. L’enseignante ajoute que la charge de travail s’est alourdie au fil des années et que les enseignants ne sont pas reconnus à leur juste valeur par le gouvernement.