Un sentier d’ateliers en plein art

Une douzaine d’artistes ouvriront toutes grandes les portes de leur atelier les 13, 14 et 15 juillet prochains dans le cadre du Sentier artistique des Hauts-Boisés. De gauche à droite, on retrouve Tony De Melo, qui fait de la peinture et de la photographie à Bury; Sonia Zalesack, alias Mousseline, qui fait des bijoux à Cookshire-Eaton; Wendy Main, fabrique des vitraux et de la mosaïque sur verre, à Dudswell; Ginette Bertrand, alias Djinn, peint et sculpte à Scotstown; Gwendolyn Rivera de l’herboristerie Artemysia Mystica à Cookshire-Eaton; Gilles et Tammy en arrière de l’atelier Au Bout du chemin, à Cookshire-Eaton; Amélie Lemay-Choquette propose des peintures sur verre sur le site de la ferme La Généreuse (où a été prise la photo); Denis Palmer, pratique le dessin et l’aquarelle à Cookshire-Eaton; et Normand Gladu qui recourt à des techniques mixtes pour ses sculptures environnementales à Saint-Isidore-de-Clifton. Un total de onze arrêts permettront aux visiteurs d’en apprendre plus sur la méthode de travail des artistes. Ceux-ci accueilleront les curieux entre 11 et 17 h, les trois jours de l’événement avec collations et breuvages. Plus de détails au www.sentierartistique.weebly.com. Étaient absentes Charlene Audrey Chouinard (Bury) et Christa Kotiesen (Cookshire-Eaton).

Vernissage de l’artiste Marie Cuerrier-Hébert

La population est invitée ce vendredi 15 juin, à la Maison de la culture John-Henry-Pope, 25, rue Principale Ouest à Cookshire-Eaton, pour le vernissage de l’artiste Marie Cuerrier-Hébert, à compter de 17 h 30.

Une 5e saison qui décoiffe comme une 5e symphonie

L’Atelier Auckland tenait récemment le vernissage de son exposition estivale 2018 qui regroupe quatre artistes locaux. Outre celles des hôtes Sylvain Dodier et Luc Pallegoix, on retrouve les œuvres de Grégoire Ferland, installé à East Angus, et de Robert Péloquin, basé à Cookshire-Eaton. Une trentaine de curieux ont pu visiter les installations du centre d’art et de nature dans le cadre d’un 5 à 7.

Le poète Sylvain Dodier a ouvert la soirée en présentant le thème de la rencontre artistique. « On vous présente une exposition qui se tisse au masculin et où se croisent et s’interpellent les œuvres de quatre artistes qui sont fascinés par le métissage des êtres, de la nature, de la matière et des mots. » La sélection d’œuvres comprend sculptures, tableaux, photographies et poésie.
Luc Pallegoix traite des chamboulements qu’a dû subir l’atelier afin d’accueillir cette cinquième saison. « C’est la révolution. Le loft devient duplex. Ça fait juste trois jours et on n’est pas encore habitués. On ouvre la troisième salle avec des peintures et des sculptures de Grégoire Ferland. Ça, c’est une grosse fierté personnelle. Je le connais depuis même pas un an. Quand même ! Il y a des nouvelles pièces de Robert Péloquin. Je suis assez content parce que ça fait deux ans que je lui demande de faire des petites pièces vendables. Des trucs pour lesquels tu n’as pas besoin de grue », lance-t-il à la blague.

Dans la salle, on croise deux quasi voisines de l’atelier. « On vient d’emménager l’année passée ici à Saint-Isidore-de-Clifton, ça fait que c’est notre première fois », résume Anne-Marie. « On s’est dit : “On va aller voir puis on va découvrir.” Et c’est sur la coche ! » De son côté, Sarah a eu un coup de cœur pour une œuvre de la série Les Petits Mondes de Luc Pallegoix. Le cliché d’un paysage d’hiver est modifié pour être arrondi et isolé au milieu du ciel bleu. Le résultat final rappelle l’image d’une planète au milieu de l’espace.

Quatre artistes aux quatre coins de l’atelier
Outre sa série de photographies de paysages «planétaires», M. Pallegoix présente aussi de nouvelles pièces pour les collections Les Beaux Garçons d’Auckland et la bien connue Cerf ectomorphe/The Queer Deer.
Grégoire Ferland, présent en région depuis une dizaine d’années, produit sculptures et tableaux. Il est installé dans l’ancienne église de la rue Saint-Jacques à East Angus, à l’ombre de l’imposante Saint-Louis-de-France. « J’avais besoin de la place. À Montréal, de la place, je pouvais pas en acheter. À East Angus, c’était possible. On n’a plus besoin de la ville, non plus parce qu’on a internet, on réduit les distances. Les collectionneurs nous suivent et se déplacent. »

Robert Peloquin sculpte des personnages. Certains d’entre eux sont inspirés de la tragédie de Lac-Mégantic. « Ce train-là, il passait devant chez moi. Souvent, je marche sur ces rails de train là. J’y ai ramassé des clous de rails. C’était dans un état épouvantable : les rails étaient lousses, le bois était pourri. Je me disais : “Un jour, il va arriver quelque chose.” J’ai été sur les lieux quelques mois après. Après les clôtures, il y avait des petits bouts de métal fondus. Ça démontrait comment le feu était intense. J’ai fait une œuvre avec ces clous et des morceaux de fer. Je suis resté bien touché par tout ça. Ça symbolise les gens dont la vie a été enlevée par cette tragédie et qui sont partis en vol. »

Sylvain Dodier s’est laissé inspiré par l’équipe d’artistes de l’été 2018 pour créer une douzaine de poèmes-tableaux. « Comme on était quatre gars, j’ai fait des textes au masculin. C’est des souvenirs, une série de taches de vie. C’est vraiment des petits secrets qu’on murmure à l’oreille. C’est écrit main et chacun est unique. Ça marche. Les gens aiment ça, ils achètent. Ça me fascine. »

Le concert classique célèbre son année chanceuse

Le 16 juin prochain se tiendra le 16e concert classique au profit de la Fondation du Centre de santé et de services sociaux du Haut-Saint-François. L’événement se tiendra à l’église Trinity United et mettra en vedette Myriam Genest-Denis, Mariane Patenaude et Jean-Luc Côté.

La responsable et flutiste Myriam Genest-Denis a vu le concert grandir depuis 2003. « On est maintenant un événement important de levée de fonds pour la Fondation. » Plus de 100 000 $ ont été récoltés à ce jour par ces soirées classiques.
Cette année, Mme Genest-Denis sera accompagnée de Mariane Patenaude au piano et Jean-Luc Côté au hautbois. « J’essaie de varier et d’amener des instrumentistes et des instruments différents d’une année à l’autre. C’est sûr qu’on a toujours un ou une pianiste », le piano accompagnant bien la flute. L’ajout pour 2018 réside en la présence du hautboïste Jean-Luc Côté. Celui-ci a joué avec Les Violons du Roy, l’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre Symphonique de Montréal. « Les deux collègues qui viennent, c’est vraiment des super musiciens reconnus à travers la province. On est chanceux de les avoir avec nous à Cookshire », insiste la musicienne.

Les concerts classiques estivaux offrent un répertoire exclusivement instrumental, contrairement à ceux de Noël, qui comportent du chant. Certaines pièces interprétées cette fin de semaine seront des duos, alors que la majeure partie intégrera les talents des trois instrumentistes présents.

La programmation comportera des œuvres de Saint-Saëns et de Schubert, de même que de deux compositrices contemporaines. L’une d’elles est la Britannique Madeleine Dring, dont une des pièces viendra clôturer le concert classique de ce samedi.
Les billets sont en vente au cout de 20 $ pour les adultes. Pour information et réservations, veuillez appeler au 819 875-5697.

RURART 9e édition

La neuvième édition de RURART s’est tenue la dernière fin de semaine d’avril à la ferme La Généreuse de Cookshire-Eaton. Sous le thème Dansons les deux pieds dans le printemps, la rencontre d’art contemporain en milieu rural arrivait à point pour la Journée internationale de la danse, le 29 avril. Outre la danse, huit artistes présentaient au public des propositions alliant sculpture sur bois, arts visuels et sonorités le long d’un parcours extérieur à travers champs et forêt. Parmi eux, on retrouvait David Coquart de Dudswell, qui avait élaboré des compositions sonores, et Amélie Lemay-Choquette, l’instigatrice de l’événement, qui pratique la danse et la peinture sur verre. « On a été vraiment chanceux côté température », souligne celle qui habite le domaine de la ferme La Généreuse. Le vendredi, la pluie s’est arrêtée avant le début du parcours, tandis que le samedi, le beau temps était au rendez-vous avec une pleine lune. Une quarantaine de personnes se sont déplacées lors de chacune des présentations. Celle qui agit également à titre de directrice artistique conclut en disant « qu’il se crée une expérience familiale intimiste avec les artistes et le public, même si les gens ne se connaissent pas. »

Un symposium dans un lieu imposant

Le 11e Symposium des arts se tenait récemment à l’église St-Louis-de-France à East Angus. L’édition 2018 a accueilli un record de 28 exposants et plus de 200 visiteurs lors de la fin de semaine du 14 et 15 avril.

Doris Martineau, organisatrice depuis les six dernières années, se réjouit de l’ampleur prise par l’événement au fil du temps. « C’est notre plus grosse année. Au début, on a commencé avec une quinzaine d’exposants, puis on a monté graduellement. On a même dû ajouter des kiosques au milieu. » Les deux rangées extérieures de bancs étant maintenant occupées sur toute leur longueur, le Symposium a dû commencer à libérer de l’espace dans la double rangée centrale de bancs.

« Au début, il n’y avait seulement que des peintres, mais il y a maintenant de l’artisanat, des articles en bois, des bijoux », poursuit celle qui travaille également à l’église St-Camille de Cookshire-Eaton. « C’est la sixième année que j’organise le Symposium. J’ai pris la relève de l’ancienne marguillière Louise Lagueux. L’an dernier, on a remis 1800 $ à l’église et à la paroisse. »

Les visiteurs couraient la chance de remporter l’une des trois toiles offertes par tirage au sort. Deux d’entre elles ont été créées par Paul-Émile Durand, alors que la troisième est l’œuvre de Thérèse Pelchat. Celle-ci en est à sa troisième participation au Symposium. En offrant gratuitement l’une de ses peintures, l’artiste voyait là un moyen de redonner à la communauté. « Quand tu donnes, ça te revient toujours d’une manière ou d’une autre. En plus, c’est si beau l’intérieur de l’église. C’est un bel endroit pour être exposée. »

Parmi l’assistance se promenait un certain M. Labbé, qui assurait que son patronyme n’avait rien à voir avec le lieu saint dans lequel il se trouvait. Il accompagnait sa conjointe, Ghislaine Fortin Labbé, qui présentait une partie des centaines de toiles qu’elle a peintes au fil des décennies. Elle utilise la peinture à l’huile pour la reproduction de portraits de proches ou de personnalités connues et pour l’élaboration de fresques grand format.

Un des kiosques les plus courus était celui de la cabane à sucre, qui offrait en dégustation plusieurs produits de l’érable. Doris Martineau s’étonne du succès de ce récent ajout à l’événement : « Ça pogne ! » Elle remercie par le fait même les exposants et les visiteurs présents.

La voix

Rebecka Lussier de Fontainebleau retenue à l’émission La Voix

« Tant qu’il y en a un qui se revire, je vais être bien heureuse. » Tel était l’objectif, confie la jeune chanteuse du secteur Fontainebleau à Weedon, Rebecka Lussier, en marge de sa participation à la populaire émission La Voix. Or, la réalité a fait que ce n’est pas un, mais deux coachs Alex Nevsky et Éric Lapointe qui se sont retournés pour s’accaparer de l’artiste de 24 ans.

Rebecka a choisi Éric Lapointe. « On sent que tu as du plaisir à chanter, on sent que c’est sincère, tu racontes une histoire, on se laisse emporter. T’es bonne, pis je te veux », d’exprimer le rocker québécois pour attirer la jeune artiste dans son écurie et ça a marché. Les raisons qui ont motivé ce choix pour Rebecka sont difficiles à définir, « je ne sais pas. J’avais un bon feeling », explique-t-elle. Au lendemain de la diffusion de sa performance, dont elle était satisfaite, Rebecka ne cachait pas qu’elle était très nerveuse. « J’étais nerveuse. Tu te faire dire oui ou non, c’est vraiment stressant. »
Rebecka chante depuis son plus jeune âge. Elle fait partie du groupe de musique traditionnelle Les Bellifontains et souhaite vivre de son art. L’artiste en était pas à sa première tentative de percer à La Voix. La troisième s’est avérée la bonne. Elle a tenté sa chance lors des deux premières éditions sans succès. « Ça été ma mère et mon ami Étienne qui m’ont dit: vas-y donc. J’y ai été la dernière journée d’audition. Ça me tentait, mais je m’accrochais pas à ça. Quand je suis entrée dans la salle, je me suis dit: là vous allez me prendre », mentionne-t-elle avec détermination.

Pour Rebecka, participer à l’émission La Voix « c’est une super vitrine. C’est comme une porte qui s’ouvre.  » Elle avoue que cette visibilité subite est un peu effrayante. « Ça fait peur, c’est tellement gros. Il y a 2,5 millions de personnes qui m’ont vue hier et je suis dans le fond d’un rang. » La jeune femme a déjà commencé à vivre l’effet La Voix. « Dix minutes après avoir passée, mon téléphone voulait exploser. J’ai été au Korvette à Weedon aujourd’hui pour m’acheter de petites choses et ça m’a pris 30 minutes. Tout le monde voulait me parler. Ça fait super plaisir », d’exprimer la jeune femme.
Rebecka avait choisi d’interpréter la chanson La liste de la chanteuse française Rose. « C’est une chanson que je chante depuis l’âge de 15 ans. Je pourrais la chanter à l’envers. C’était rassurant lorsqu’ils m’ont donné le feu vert pour la chanter. » La prochaine étape sera le Duel. Pour s’y préparer, Rebecka ajoute « je vais focuser sur mes choses à faire, me concentrer sur mes trucs pour arriver le plus sur la coche possible. »

Artiste de St-Malo
Krystel Mongeau de Saint-Malo, petite municipalité voisine du Haut-Saint-François, fait également partie des artistes retenues à La Voix. Choisie par la coach Lara Fabian, la jeune femme qui s’est fait connaître comme membre du spectacle Cow-Boys, de Willie à Dolly, présenté à Sherbrooke, entreprend l’aventure qui, souhaite-t-elle, l’amènera jusqu’au bout.

Expo Weedon

Société d’histoire de Weedon présente l’exposition Loisirs, Art et Culture

Fidèle à la tradition qu’elle a instaurée, la Société d’Histoire de Weedon présente en ce début d’année l’exposition annuelle de photos, cette fois sous le thème Loisirs, Art et Culture.

Pour pimenter le lancement qui s’est déroulé au début du mois à la Maison Laplante, on a procédé à la projection du film Soirée de stars, réalisé par Jacqueline Livernoche en 1989. L’événement qui mettait en vedette une foule d’intervenants locaux à travers une quinzaine de numéros visait, à l’époque, à amasser des fonds pour les loisirs. Plus d’une soixantaine de personnes s’étaient présentées pour se rappeler de bons souvenirs.
L’exposition de photos, installée dans la Galerie le Harfang, présente pas moins de 150 photographies. « On a voulu mettre en évidence les activités qui ont animé et donné une qualité de vie à la municipalité tout au long de l’histoire », d’exprimer Yves St-Pierre, président de l’organisme.

L’exposition met en évidence des activités qui se sont déroulées sur les territoires de Fontainebleau, Saint-Gérard et Weedon. Les photos relatent des parties de pêche, de chasse au chevreuil, des compétitions de dards, du tennis, du ski sans oublier les participations des municipalités de Weedon et Saint-Gérard à la populaire émission Soirée canadienne.

Au niveau des arts et de la culture, on y retrouve entre autres, le théâtre de la Vieille crèmerie, le Koliba des arts, la salle de danse Palardy, le cinéma théâtre Tardif, les soirées de danse, spectacles et bien d’autres. De quoi raviver de beaux souvenirs. Des textes accompagnent les photos. Une dizaine de personnes ont travaillé à la mise sur pied de l’exposition.

actualite

Chaleur humaine au cœur de l’hiver

La huitième édition de RURART se tiendra les 16 et 17 février prochains sur le site de la ferme La Généreuse. Sous la thématique de la chaleur humaine au cœur de l’hiver, l’événement présentera un total de huit artistes en plein air.

Au fil d’un sentier, le public découvrira les talents d’Allan Hurd (musique), Annie Lévesque (textile), Claude-Andrée Rocheleau (danse-musique), Hélène Routhier (peinture sous zéro), Nadia Cicurel et Salim Hammad (théâtre d’ombre et marionnettes), Marie-Noëlle Doucet-Paquin (conte) et Amélie Lemay-Choquette (peinture sur verre). La majorité des artistes sont établis à Montréal, outre Mme Rocheleau, qui vit à Sherbrooke, et les deux femmes derrière Rurart, Mmes Lemay-Choquette et Doucet-Paquin, qui vivent à Cookshire-Eaton.
L’événement se déroulant beau temps, mauvais temps, le public est invité à se vêtir en fonction des aléas de Dame nature. Il sera aussi possible de se réchauffer auprès d’un feu de joie autour duquel seront servis breuvages et collations. La première présentation débute le vendredi 16 février à 17 h, tandis que la seconde sera le lendemain, samedi 17, à 17 h. Le cout d’entrée est de 20 $ par adulte et 12 $ par enfant. Il est possible de se procurer des billets le soir même de l’événement ou en ligne au www.rurart.ca. La ferme La Généreuse est située au 540, chemin Labonté à Cookshire-Eaton. Pour les amateurs de plein air, plus de 4 km de sentiers aménagés et accessibles au ski de fond et à la raquette. Il s’agira de la seconde édition hivernale de RURART après celle de 2016.

Chantons Noël en famille

Dans le cadre des activités de financement du Centre de santé Cookshire, le concert Chantons Noël en famille était présenté gratuitement à l’église Trinity United. Une dizaine de familles s’étaient déplacées pour la prestation musicale qui a duré une cinquantaine de minutes. En fin de spectacle, le père Noël est venu rencontrer les enfants et leur distribuer des cannes de bonbon. La formule de l’événement différait quelque peu de la prestation de la veille, alors que le public était invité à chanter en chœur avec les musiciens à l’aide d’un écran qui projetait les paroles des chansons traditionnelles du temps des fêtes, comme Petit Papa Noël. Le trio sur scène était composé de Myriam Genest-Denis, à la flûte traversière, Julien LeBlanc, au piano, et Marianne Lambert, qui souffrait d’une extinction de voix suite à sa performance le soir précédent. Celle-ci a donc agi en tant que directrice de la chorale, constituée de l’assistance de la salle.

salle Guy-Veilleux

Les spectacles à la salle Guy-Veilleux annulés, on souhaite revenir en 2018

Après trois années complètes et à l’aube de sa quatrième saison, Sylvie Lapointe, directrice de la programmation des spectacles présentés à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton, met un terme aux représentations, du moins pour 2017. Avec sa petite équipe, elle souhaite mettre sur pied un nouvel organisme sans but lucratif dans le but d’offrir à nouveau des spectacles au cours de 2018.

La récente présentation du spectacle Les deux frères aura été la seule de la nouvelle saison. Les quatre autres prévus soit Dominique et Martin, Les soeurs Boulay, Anthony Cavanah et Le bal à l’huile, qui devait marquer la fin d’année le 31 décembre, sont tous annulés. « Les pénalités, c’est moi, Sylvie Lapointe et Isabelle Bresse qui les payent de nos poches », précise Mme Lapointe.

Permis d’alcool

Selon Mme Lapointe, le tout serait lié au permis d’alcool. « Pour faire un spectacle, on a besoin des profits de la vente de billets et des profits de la vente de boissons. » Selon la directrice de la programmation et Mme Bresse, habituellement « la vente de billets paye l’artiste, mais pas les techniciens du son et autres dépenses. » Les spectacles ne sont pas tous rentables et les profits du bar venaient renflouer la caisse, précisent-elles. « Le but, ce n’est pas de faire de l’argent, mais faire nos frais. Isabelle et moi n’étant plus dans le comité des loisirs, on n’a plus accès à la vente de boissons parce qu’il n’y a pas d’entente entre eux et nous. Nous, qui sommes des individus à faire des spectacles et non un organisme. Après discussion, Isabelle et moi, on s’est dit: on ne peut pas faire de spectacle juste en ayant les profits de la vente de billets.

Mme Lapointe mentionne que le permis d’alcool permanent est au nom de Loisirs Cookshire. « On a essayé de négocier à deux ou trois reprises, pis y en était pas question. Le dernier show qu’on a fait Les deux frères, j’ai réessayé pis la présidente m’a dit: il n’en est pas question. » Mme Lapointe mentionne avoir offert de partager les profits. « Je lui ai dit: le show est booké tête, tu vas faire de l’argent et moi aussi je vais en faire pour les prochains show. Elle a dit non, il n’en est pas question, c’est tout à nous autres. » Les responsables du spectacle se sont résolues à vendre de la boisson gazeuse et des bouteilles d’eau. Mentionnons que des agents de la Sûreté du Québec se sont présentés sur place le soir de la représentation répondant à une plainte à l’effet qu’il y aurait de la boisson vendue sur les lieux. Les agents ont rebroussé chemin, constatant que tout était conforme.

Josée Gauthier, présidente de Loisirs Cookshire, confirme que Mme Lapointe a tenté de conclure une entente pour que l’organisme utilise le permis d’alcool aux fins du spectacle. Mme Gauthier mentionne que l’offre a été refusée par les membres du conseil d’administration de l’organisme. Selon la présidente, la répartition des revenus de la caisse du bar à deux tiers et un tiers pour Loisirs Cookshire était insuffisante, compte tenu des frais encourus. D’autre part, la présidente mentionne qu’un permis de vente d’alcool « ne se prête pas. » Toutefois, l’organisme peut autoriser une demande de permis de réunion, « mais on n’a jamais eu de demande », précise Mme Gauthier. D’autre part, il est peu probable qu’une entente intervienne entre les parties. Mme Gauthier laisse entendre que Loisirs Cookshire traînerait une dette attribuable, en partie, aux spectacles déficitaires. « Faudrait statuer sur les anciennes dettes contractées par les spectacles avant de faire un partage », précise la présidente de l’organisme.

Mme Lapointe, qui occupait le poste de présidente de Loisirs Cookshire, et Mme Bresse ont été remplacées lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme, tenue en avril dernier. Les membres se sont prévalus d’une clause dans la charte précisant qu’aucun membre du conseil municipal ne pouvait siéger au sein du conseil d’administration. Étant conseillère, Mme Lapointe devait se retirer, même si elle occupait le poste de présidente de Loisirs Cookshire depuis trois ans. Le nouveau conseil d’administration avait mentionné, soutient Mme Lapointe, de ne plus s’occuper du volet spectacle préférant se concentrer sur les activités pour les enfants et la famille.

Concerts classiques du type pique-nique

Des spectacles appréciés

La première édition de trois concerts classiques du type pique-nique, présentés dans la cour arrière de la Maison de la Culture John-Henry-Pope à Cookshire-Eaton, a suscité suffisamment d’intérêt de la part du public pour que l’on songe à une deuxième édition. « C’est un bon départ. Je suis heureuse que les gens répondent, que les familles répondent. C’est une autre façon de présenter des artistes », d’exprimer Myriam Genest-Denis, responsable de la programmation musicale de la Maison de la Culture. Plus de 150 personnes ont savouré les prestations à commencer par celle du trio Boréas, composé de Robin Doyon, trompette, Martin Ringuette, trombone, et Christian Beaucher au cor, suivi du duo Myriam Genest-Denis, flûte et Karine Breton, basson et le dernier mettant en vedette Anne-Marie Leblanc, violoncelle et Marie-Michelle Raby au piano. Mentionnons que les spectacles étaient offerts gratuitement grâce à la participation de IGA Cookshire. Toutefois, la saison n’est pas terminée pour les amateurs d’art. Il est possible de visiter gratuitement la galerie d’art pour y admirer les œuvres de l’artiste Louis-Pierre Bougie.

Gare de East Angus

Concerts de la Gare

Encore cette année, les Concerts de la Gare ont attiré plusieurs centaines de personnes tout au long de l’été. Dès 19 h 30, tous les jeudis, la scène aménagée sur le site de la Vieille Gare à East Angus s’est mise à vibrer au rythme des divers groupes. Un total de 10 représentations aussi variées les unes que les autres en passant par du populaire, du rétro, du rock, du country et autres ont diverti les personnes. Que ce soit avec leurs chaises pliantes ou tout simplement debout à échanger, les adeptes attendaient le jeudi soir. Certains se sont même dégourdis en dansant sur place. Lancés à l’été 2012 à l’occasion du centenaire à East Angus, les Concerts de la Gare maintiennent leur erre d’aller depuis. La municipalité s’implique financièrement pour que cette activité soit accessible gratuitement à toute la population. La majorité des artistes à monter sur la scène provenaient d’East Angus ou de la région.

Musique aux sommets

Musique aux Sommets à Chartierville

Le festival Musique aux Sommets à Chartierville poursuit sur sa lancée amorcée l’année dernière. L’engouement de la population et des visiteurs se maintient et s’est même accru au cours de la deuxième édition, avec une évaluation de 3 000 personnes.
Jean Bellehumeur, membre du comité organisateur, est fort satisfait, particulièrement des nouveautés qui ont bien fonctionné. La deuxième édition présentait, entre autres, trois spectacles différents sur autant de soirées avec l’artiste Kim Richardson, l’Orchestre symphonique de Sherbrooke (OSS) avec les artistes Rick Hughes et Sylvain Cossette ainsi que Marie-Onile, participante à La Voix. « On a réussi à attirer plus de monde pour les spectacles », de préciser M. Bellehumeur. Les organisateurs avaient installé un chapiteau plus grand que l’année dernière et rempli au maximum soit 1 000 personnes pour la représentation du samedi soir avec l’OSS et les deux artistes invités sur la musique thématique des Beatles.
Cette prestation a été appréciée de plusieurs. « J’ai adoré, j’ai pleuré sur Hey Jude. Pour moi, c’est la plus belle époque », d’exprimer Ginette Djinn Bertrand, de Scotstown. « J’ai trouvé ça original, entraînant. C’est de la musique pour tout le monde », de dire en cœur Jeanne D’Arc Simard et Robert Boudreau de Sherbrooke. « C’est super excellent, très tien », de lancer Gisèle Martin de Brossard, mais originaire de Chartierville, qui était accompagnée pour l’occasion d’une amie de Cannes, en France, Thauh Mai Giovannetti. Outre les spectacles, le méchoui a affiché complet avec 225 personnes tandis que la danse sous l’abri-bois a attiré plusieurs amateurs.
Parade
Autre volet, la parade a attiré son lot de visiteurs. Bien que le nombre de municipalités participantes ait diminué, le défilé s’est allongé. « On a eu moins de municipalités, mais on a eu des chars allégoriques de privés, de fermes. On a eu un forgeron sur un char allégorique et des autos antiques. La parade était une fois et demie plus longue que l’an passé », d’exprimer avec fierté M. Bellehumeur. Ce dernier ajoute que les organisateurs ont centralisé l’ensemble des activités, jeux gonflables, jeux forains, le village allemand avec une douzaine d’exposants et autres sur la rue Principale ou dans le stationnement de l’église, facilitant ainsi l’accès aux visiteurs.
Satisfait de l’achalandage, M. Bellehumeur croit que les responsables atteindront les objectifs financiers prévus. Les prévisions budgétaires frôlent les 100 000 $. Les intervenants ont récolté davantage de commanditaires et plus de revenus dans l’ensemble, de mentionner le membre du comité organisateur. La municipalité pour sa part injecte 25 000 $ dans l’aventure. Le maire Denis Dion est d’avis que c’est de l’argent bien investi. « Oui, je suis satisfait. Ç’a été à la hauteur de nos attentes. Je pense que les gens croient au festival. L’an passé, ça nous a amené un promoteur de Sherbrooke qui a acheté 600 acres dans la montagne pour faire «Lauz Altitude». Il a engagé trois personnes. Un autre promoteur de Chartierville qui avait des terres veut faire des lots. Le Domaine des sentiers frontaliers ça pourrait créer 20 résidences. La volonté pour la municipalité c’est d’amener plus de résidents. On a un beau coin de pays à couper le souffle. Un investissement, c’est rare que ça paye la première année », précise le maire Dion.
En ajoutant que la décision de faire une troisième édition incombait aux membres du conseil municipal et des bénévoles disponibles, le maire se montre confiant en l’avenir. « Si c’était juste de moi, il y aurait une troisième édition. La troisième année va ouvrir la porte aux nouveaux commanditaires qui attendent après la deuxième année pour s’impliquer. » Effectivement, M. Bellehumeur mentionne que des géants comme Loto-Québec attendent quelques années avant d’appuyer un festival.
Magie
Pour le maire Dion et M. Bellehumeur, la magie était encore là cette année. Les citoyens de Chartierville se sont impliqués à fond. « Les sous, c’est important, mais les bénévoles, c’est l’huile de bras et c’est important ça aussi », de souligner le maire. Outre tout cet aspect, M. Bellehumeur mentionne que le festival permet de développer « une belle camaraderie dans le village et ça, ça ne s’achète pas. »

Musique aux sommets
Musique aux sommets
Le Kirkin’ o’

Le Kirkin’ o’ des Tartans à Scotstown

«Ceud mìle fàilte», disait la bannière. Ce qui signifie «cent mille bienvenues» en Gaidhlig (gaélique écossais). C’était pour la cérémonie du Kirkin′ o′ des Tartans, qui se déroulait sous le grand abri-bois du Parc Walter MacKenzie le 6 août dernier, avec Roderick MacIver, présidant le rassemblement devant une foule de plus de 200 personnes.
L’événement venait boucler le Festival écossais, célébrant le 125e anniversaire d’incorporation de Scotstown. « Scotstown a été colonisé par les Écossais, et c’était là un hommage respectueux envers eux », disait Madeline Irving, présidente de la Société Ceilidh de Scotstown.
Kirking veut dire bénir en Gaidhlig, et les tartans sont les traditionnelles étoffes écossaises en laine tissée qui identifiaient les différents clans écossais. Il y avait le tartan du Québec, porté par la mairesse de Scotstown, Chantal Ouellet. Ensuite le Lion Luxuriant. Le drapeau de St-Andrews de l’Écosse. Le nouveau tartan de Scotstown, dessiné et tissé à la main par James MacAulay, et nouvellement enregistré au Registre des Tartans. Le tartan des Cantons de l’Est. Et quelque 45 autres tartans représentant des clans variés dont les descendants vivent dans cette région. En tout, 51 tartans ont été transportés à l’avant et exhibés durant la bénédiction.
M. MacIver a parlé des origines de la cérémonie de bénédiction. Elle aurait débuté en 1746, en Écosse, après la défaite du prince Bonnie Charlie, alors que gaélique, musique, danse, cornemuses et tartans furent interdits. « Ils plaçaient leurs mains sur une pièce de tartan dissimulée sous leurs vêtements près de leur cœur, et le ministre pouvait les bénir », racontait-il. « C’était la façon des Highlanders de démontrer leur loyauté ardente à leur culture et leur patrimoine. Nous pouvons être fiers de ce que nous faisons aujourd’hui. »

Centre culturel weedon

Une programmation diversifiée et surprenante

Les amateurs de spectacles seront servis à souhait au Centre culturel de Weedon. Il y en aura pour tous les goûts. De l’avis de son directeur général, Robert Scalabrini, la programmation 2017-2018 est très diversifiée, jonglant avec humour, musique et chansons. Des artistes connus comme Michel Rivard, Kevin Parent, Dominic et Martin, Steeve Diamond et d’autres défileront sur les planches au cours des prochains mois.
À l’aube de la nouvelle saison, M. Scalabrini mentionne « on a toujours hâte, c’est comme un nouveau bébé qu’on aime. » Cette saison présentera 16 spectacles sans compter les présentations comprises à l’intérieur du volet Aventuriers voyageurs. Les séries Trad, Aventuriers voyageurs, Découverte, Étoilée et Hors série sont maintenues.
Le coup d’envoi se fera le 9 septembre avec le trio de guitaristes MG3, suivi du groupe traditionnel Artifaille et du spectacle Comme dans un film. En octobre, ça sera au tour de la chanteuse Gabriella et le duo humoristique Dominic et Martin de dérider la foule. Le mois de novembre débutera avec Michel Rivard pour se terminer avec le groupe Blanc de mémoire. En décembre, le spectacle de Noël pour les petits avec la visite du père Noël et distribution de présents revient à nouveau.
L’humoriste Katherine Levac viendra réjouir les spectateurs le 20 janvier en présentant son spectacle Velours. Kevin Parent sera à son tour sur les planches la semaine suivante. Février s’amorcera avec le groupe Homebrew Dixieland Band alors que l’humoriste Steeve Diamond complétera ce mois. Le Trio Boussac se produira en mars ainsi que l’artiste Alexe Gaudreault. Le mois d’avril sera intense avec les prestations de Geneviève Leclerc, Soulwood et Francine Lareau avec 100 ans d’humour au féminin.
Aventuriers voyageurs
Cinq présentations soit en octobre, novembre, janvier, mars et avril s’inscrivent dans la série Aventuriers voyageurs. Les parcs de l’Ouest, la République tchèque, le Pérou, la Nouvelle-Zélande, îles du Nord et îles du Sud sont au programme.
Maison Laplante
Le volet exposition se poursuit à la Galerie Le Harfang de la Maison Laplante. L’artiste-peintre Humberto Pinochet y présentera quelques-unes de ses œuvres dès septembre. D’autre part, le populaire concours de photo revient en octobre suivi en novembre de la peintre naïf Christine Genest. En janvier, la Société d’Histoire de Weedon sera de retour avec son exposition annuelle. Suivra en février le photographe Jonathan Poirier qui nous montrera la vie des femmes africaines. L’aquarelliste Louise Larouche présentera des œuvres en mars. Le peintre animalier Alain Roy peindra son savoir-faire en avril. M. Scalabrini mentionne que des sculpteurs pourraient s’ajouter à la liste des exposants. Le directeur général du Centre culturel est particulier fier de la programmation 2017-2018.

Ateliers Petits comiques

Ateliers Petits comiques

Cet automne, des ateliers d’humour seront offerts au Centre culturel d’East Angus. Les cours seront donnés par l’artiste Célia Gaudreau, une jeune femme originaire de Scotstown. Diplômée de l’École nationale de l’humour, elle se spécialise dans l’enseignement de l’humour aux enfants et adolescents.
Offrant un concept unique, Célia possède un grand bagage d’expérience. Également diplômée en récréologie, elle est structurée et organisée. Sa formule a déjà fait ses preuves et ses ateliers sont rodés. Au cours de l’été, Célia a effectué une quinzaine de contrats dans des camps de jour en région.
Les ateliers d’humour destinés aux enfants et aux adolescents sont une nouvelle façon d’explorer la créativité des enfants, mentionne Célia Gaudreau. Celle-ci explique qu’à l’aide d’ateliers humoristiques, les enfants feront de l’improvisation, de la création de personnages, auront des notions clownesques ainsi que des notions de scène. « Il y a une belle complicité avec les enfants, fous rires, émotions et sens de l’humour garantis », témoigne l’artiste. Ayant une conscience pédagogique, Célia ajoute « c’est une belle façon de se connaître, d’explorer l’imaginaire, de s’exprimer librement tout en développement des habiletés sociales, d’apprendre à écouter et à attendre. Il y a beaucoup de choses qui sont travaillées indirectement. »
Les cours débutent le mardi 19 septembre pour se poursuivre sur 10 semaines consécutives entre 17 h 30 à 21 h, à raison d’une heure par atelier, selon le groupe d’âge. La période d’inscription est ouverte et se termine le 15 septembre 2017. Pour s’inscrire ou pour en savoir davantage, profitez des portes ouvertes, le jeudi 7 septembre, de 17 h à 19 h 30, au Centre culturel d’East Angus, 288 rue Maple ou communiquez avec Célia Gaudreau des Ateliers Petits comiques au 819 349-6872, celia_gl23@hotmail.com. Vous pouvez également consulter la page Facebook https://www.facebook.com/celia.gaudreau/.

Bury Church Heritage Tour

Bury Church Heritage Tour: A Glorious Day

The Church Heritage Tour in Bury on July 30th had just one drawback, said Ed Pederson: Not enough time to get around to all the churches. Pederson is president of the Bury Historical and Heritage Society which organized the all-day event showcasing six heritage churches and their cemeteries.
The day began with breakfast, antique cars and art at the Christchurch Canterbury on Route 214, showing off its unique flying buttresses. More than 20 kms northwest of Canterbury, the Grace United Church on Brookbury Road offered a show of quilts, arts and crafts. Also on Brookbury Road, the St. John’s Anglican Church had a special 175th anniversary Holy Eucharist celebration with Bishop the Right Reverend Bruce Meyers of the Diocese of Quebec.
In downtown Bury, The St. Raphael Catholic Church offered a new museum of historical religious objects, and hosted a mechoui at the Armoury Community Centre that was attended by some 140 persons. Environmentally friendly activities and a historical pulpit built by George Cowan and John Pope were featured at the United Cultural Centre, the erstwhile Bury Methodist Church which was established in 1868 and became the Bury United Church in 1925.
Also on Main Street, the St. Paul’s Anglican Church hosted a bilingual ecumenical service officiated jointly by Bishop Meyers, Rev. Tami Spires (United Church), and Father Donald Thompson (Roman Catholic), with music by the St. Laurent Choir from East Angus.
It was a glorious sunny day, and Pederson was pleased with the turnout. « I’d guesstimate about 100 people visited the various churches, and there were maybe 35 volunteers, overall », he said.
Looking ahead, he’s thinking about organizing a weekend event, and even expanding the tour to include churches throughout the Haut-Saint-François. « People have no idea what beautiful little churches we have in the MRC », he said.

ART-Symposium

10e Symposium des arts à East Angus

Directement à même l’église Saint-Louis-de-France d’East Angus, vingt-six artistes et artisans pour la plupart de la région ont présenté des œuvres en tout genre à l’occasion du 10e Symposium des arts.

L’immensité de l’église imposant le respect offrait une perception et une image à la fois gigantesque et fascinante de la galerie, rendant le tout majestueux. Les artistes sur place ont présenté une exposition de beaux-arts aux multiples talents, de la création de toiles portraitiste, picturale et paysagiste, passant par l’art naïf et abstrait. Les peintres ont exhibé des œuvres aux techniques variées telles à l’huile, l’aquarelle, l’acrylique et l’encre ainsi qu’au pastel sec. Nous retrouvions également des sculptures et articles sur bois, des photographies et de la sérigraphie. Diverses créations de tous les styles allant de la conception de bijoux, de l’artisanat et des accessoires de couture, le tout offrant des créations pour tous les goûts.

La rencontre permettait au public et aux passionnés une accessibilité appréciée auprès des différents peintres et artistes sur place, qui prenaient plaisir à vulgariser leur œuvre et leur technique. Pour l’amateur autant que pour le professionnel, tous y ont trouvé leur compte.

Théâtre HSF

La Troupe Oh La La remplit la salle

La pièce Méli-Mélo ralliant des comédiens amateurs du territoire, présentée par la Troupe Oh La La, dont Luc Brière en est l’auteur, a connu un grand succès. La représentation avait lieu au Centre communautaire de St-Gérard. Le public a bondé la salle où près d’une centaine de personnes se sont entassées.

Une pièce qu’on peut comparer au style de l’humoriste et comédien, Gilles Latulippe, explique Luc Brière, également président de l’organisation. La pièce comprenait huit sketches, tous enchainés un après l’autre et combien divertissants ! La pièce aux allures burlesques interprétée avec aise par les comédiens parodiait nos mœurs québécoises. Le public s’est dilaté la rate un bon coup. Parmi le public présent, Joanne Leblanc, conseillère à la municipalité de Weedon, trouvait important d’y participer afin d’encourager le volet culturel.

Des comédiens, le plus remarquable étant sans contredit le jeune Mickael Tardif, 12 ans, aucunement nerveux et bien à l’aise. La troupe se prépare en vue de prochaines représentations qui se tiendront à Weedon en mai 2017.

Jean-Pierre Patry

Pour Jean-Pierre Patry la vie, c’est sexy, mais plus encore

par Pierre HÉBERT

C’est dans une ambiance chaleureuse, entouré de ses proches, enfants, petits-enfants, amis, connaissances et autres que l’écrivain Jean-Pierre Patry a procédé au lancement de son huitième recueil de pensées et de poésies Sexy la vie.

Plusieurs fidèles lecteurs ont pris place au Centre culturel de Weedon pour se procurer l’ouvrage, voir et entendre l’écrivain se dénuder littérairement de quelques poèmes. En guise d’introduction, sa sœur Hélène Patry s’est montrée aguichante en effectuant un streaptese littéraire, présentant succinctement les sept ouvrages précédents Sexy la vie. L’écrivain a poursuivi par la lecture de quelques poèmes en les mettant en contexte. Le tout était soigneusement orchestré par une petite mise en scène sobre, mais bien chaleureuse. Le musicien, Jean-François Demers, a bien enrobé le tout avec une musique chaude de circonstance. Petite surprise, la petite-fille de l’auteur, Éléonord Patry, accompagnée de Saskia Demers, ont interprété une chanson qui a visiblement touché le cœur de l’auteur.

Sexy la vie

Sexy la vie est le «flash» qu’attendait l’auteur pour sélectionner ses textes et produire le livre après une pause d’un peu plus de deux ans. « J’avais beaucoup de textes d’écrit et cinq titres en tête, mais aucun ne faisait mon affaire. J’écrivais et je mettais ça sur la pile. En juillet dernier, je mangeais dans un restaurant et la serveuse que je connaissais était très joyeuse. Elle travaillait avec le sourire et avait un petit air sexy. Je me suis dit c’est ça la vie, c’est sexy. La vie c’est beau, c’est attachant, ce n’est pas juste sexuel. La vie, tu vas la déshabiller à ton goût, mais c’est la vie qui te montre ce qu’elle veut bien te montrer. »

« La vie est sexy et belle. Mon livre est axé plus sur la vie. Il est moins personnel que les autres. Il y a des textes qui parlent de moi, mais des textes qui s’adressent à tout le monde. Il y a des exemples de vie, des épreuves qu’on subit. C’est un livre très optimiste, j’ai beaucoup foi dans la vie. Je démontre que la vie vaut la peine d’être vécue. Des fois quand tu as des épreuves, on les trouve dures, des fois on se demande ce que la vie veut de nous, notre rôle dans le monde. » Mais ça vaut la peine d’être vécu, d’exprimer l’auteur qui a eu ses moments difficiles.

Quant à son rythme de production, Jean-Pierre Patry ne s’en formalise pas. « Pour moi, ça reste un loisir. Je ne me donne pas d’échéancier. » Maintenant que le livre est sorti, l’auteur s’impose une période de quatre à six mois sans écrire une ligne. « Je veux me vider le cerveau avant de recommencer. » Producteur agricole, fabricant et distributeur de l’annuaire téléphonique Le p’tit Bottin, écrivain, sans compter le reste, tout ça laisse bien peu de temps libre pour celui qui caresse le rêve d’écrire un roman. « J’y pense, mais c’est le temps qui manque », lance-t-il sans fermer la porte à ce projet.

Ayant vendu 50 livres, ce qui est considéré comme un succès, à sa dernière participation au Salon du livre à Sherbrooke, Jean-Pierre Patry a déjà ses fidèles lecteurs. Les habitués retrouveront dans Sexy la vie son style habituel, passionné, chaleureux, doux, rugueux et critique à la fois selon les sujets qui le font vibrer. Les personnes intéressées à se procurer le livre peuvent communiquer avec l’auteur en composant le 819 877-2450 ou se présenter à la Biblairie GGC à Sherbrooke.

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