Ascotcorner

« Ça bouge à Ascot Corner ! »

L’équipe dynamique d’Ascot Corner, à commencer par la mairesse Nathalie Bresse, assise à l’avant, et de gauche à droite, Gabrielle Thériault, Jonathan Piché, directeur général, et Christophe Duret.

« Ça bouge à Ascot Corner, dans tous les sens : développement, urbanisme, loisirs, voirie, bibliothèque, etc. », a affirmé Nathalie Bresse, mairesse, avec cœur et enthousiasme, avant de bombarder le journaliste de nombreuses informations concernant les grands dossiers et défis qu’elle rencontre durant son mandat. Elle convenait ainsi que, positivement, des projets, ça en prend plusieurs dans le monde municipal, malgré toute la pression qu’ils créent.
« Notre plus grand défi, c’est de gérer la croissance ! L’augmentation rapide du nombre des citoyens nous apporte plein de défis à gérer : gestion d’entreprises, du réseau d’aqueduc et d’égouts pour répondre aux besoins, de logement avec l’ajout de 200 unités qui vont se construire à court et moyen terme au Cœur villageois. Nous sommes en étude de faisabilité, nous procédons à des tests sur un deuxième puits pour l’approvisionnement en eau potable », révèle-t-elle par cette énumération qui constitue déjà un programme considérable.
«  Déjà, le long de la route 112, il n’y a pas de service d’aqueduc pour les commerces, ce qui est un problème qui devient un irritant pour l’ajout de nouveaux commerces », déplore-t-elle.
« Souvent, les compagnies d’assurances exigent des gicleurs. C’est pourquoi nous avons aussi de très petits commerces reliés, entre autres, à l’automobile. L’offre ne peut pas se diversifier pour nos citoyens. De plus, au ministère des Transports, nous n’avons pas le plein pouvoir pour faire ce qu’on veut. Ça devient compliqué parfois  », indique Mme Bresse.
« Par ailleurs, nous avons deux projets de piste cyclable, une depuis 2008 pour relier deux parcs, le parc Pomerleau au village avec le parc Goddard, où il y a une concentration de familles, cela afin que les jeunes puissent venir à la piscine. Le défi, c’est le droit de passage à cause de la tour de communication Rogers, et les terrains de propriété privée des résidences. La deuxième piste cyclable, c’est celle de la voie ferrée qui relie Sherbrooke, où nous sommes limités à circuler sur l’emprise avec les rails qui y sont encore, mais que fait-on avec le viaduc où il n’y a pas d’emprise, ce qui nous amène à circuler entre les rails ? La subvention de 500 000 $ a été prolongée pendant sept ans, mais la solution tarde à surgir », raconte la mairesse.
Elle parle ensuite des 200 unités de logements déjà évoqués, importants à cause de la crise du logement qu’elle souhaiterait amoindrir. « Un premier développement implique quatre blocs de 30 logements chacun, pour 120 unités au total. D’autres blocs appartements pour 80 unités devraient être construits sur nos propres terrains municipaux, avec plusieurs exigences et responsabilités, ce développement portant le nom Darche-Dubé », décrit Nathalie Bresse.
D’autres projets ont aussi été évoqués, soit le réaménagement de l’Hôtel de Ville où des bureaux devraient être ajoutés parce que le nombre d’employés augmente; au parc Goddard, un projet d’agrandissement du bâtiment pour abriter la mécanique afin de pouvoir ajouter un jeu d’eau, puis un chapiteau et changer les modules de jeux pour les enfants; tous les projets avancent à vitesse grand V à Ascot Corner, ce dont la mairesse s’avoue très fière, mais avec une pointe de préoccupation bien légitime.
La directrice des loisirs, des sports, de la culture et de la vie communautaire, Gabrielle Thériault, prend ensuite la relève pour les projets sous son autorité. Avec sa maîtrise en histoire, elle s’intéresse beaucoup au patrimoine et à la culture. « Un de nos gros défis est de rejoindre nos adolescents qui sont dispersés, dans plusieurs écoles à Sherbrooke. C’est difficile de créer un sentiment d’appartenance, nous sommes une petite communauté, mais c’est la relève de demain », signale-t-elle.
« Il y a aussi le gros projet du 125e anniversaire d’Ascot Corner, en 2026, où nous sommes déjà en planification et en rédaction d’un premier jet pour un livre que nous voulons publier à cette occasion. Heureusement, nous pouvons compter sur les nombreux écrits, dans le passé, de Colette Pomerleau, dans le journal municipal local Aux quatre coins, se réjouit Mme Thériault.
Ensuite, un autre projet déjà réalisé se peaufine, par les soins de Christophe Duret, agent aux communications et bibliothèque, soit celui des Parcours actifs, en lien avec Ascot Corner Municipalité Amie des Aînés (MADA), par la construction de modules d’entraînement, des infrastructures pour faire bouger les personnes aînées. « Nous préparons la Semaine En octobre, les Aînées bougent en gang ! Avec le concours de kinésiologues, des cours d’initiation aux Parcours actifs, de danse country, de Tai Chi et de yoga seront offerts », annonce M. Duret.

Pour terminer, le directeur général, Jonathan Piché, rappelle plusieurs bons coups vécus à Ascot Corner : « Sur le plan environnement, le traitement des eaux usées Écofixe, sans produits chimiques, un projet pilote au début, nous étions les premiers au Québec, pour lequel nous avons reçu un prix d’excellence en 2022; la construction d’un écocentre, en 2023, avec un abri ouvert où les gens pouvaient livrer des matières dans trois bacs, 7 jours sur 7, 24 h sur 24; puis nous avons étendu partout la collecte du compost, à la grandeur de la municipalité, en 2008, les premiers dans la MRC. C’était payant grâce aux redevances sur le tonnage du compost ainsi produit ! Nous avons débuté d’électrifier notre flotte de véhicules, par un premier au service de la voirie, et un deuxième pour l’inspection effectuée par l’urbaniste; enfin, nous sommes heureux d’avoir effectué des embauches importantes pour compléter l’équipe des employés de voirie », a conclu M. Piché.

Scotstown

Scotstown, ville de collaboration avec ses voisins

Élisabeth Boil, conseillère à la Ville de Scotstown et bénévole à ses heures, une personne très impliquée dans sa communauté, à plusieurs niveaux : la Bibliothèque municipale Scotstown-Hampden, où elle se trouve pour la photo dans le coin des petits, le journal local L’Événement Scotstown/Hampden, le Camp de jour et le Cœur villageois de Scotstown, entre autres.

L’union fait la force. Scotstown a adopté il y a longtemps cette maxime bien connue, comme devise avec son voisin, le Canton de Hampden, ce qui permet toutes sortes de collaborations à plusieurs niveaux, dans plusieurs projets qui plaisent aux citoyens des deux municipalités.
Pour cet objectif louable, on a créé des structures municipales conjointes, comme les Loisirs Hampden-Scotstown, Hampden cité en premier dans le nom de l’organisme parce que le Canton a créé une structure de loisirs en premier, la Bibliothèque Scotstown-Hampden, parce qu’elle est gérée par Scotstown et qu’elle s’y trouve physiquement, la Société de développement Scotstown-Hampden pour la même raison, etc.
« Nous maintenons une très bonne relation entre nos deux municipalités voisines, comme avec toutes les autres d’ailleurs. Un bon exemple de cette bonne entente, c’est l’initiative lancée par Scotstown de création du service de la Collecte sélective des déchets, dans nos cinq municipalités pour la récupération, les compostables et les déchets, qui fonctionne très bien. C’est notre directrice générale, Monique Polard, qui gère ce projet depuis le début. Il implique, outre Scotstown, Hampden, Lingwick, La Patrie et Chartierville », indique la conseillère municipale Élisabeth Boil, une Française originaire de la région de l’Alsace, en France.
« Scotstown a choisi une mission thématique qui détermine ses actions, soit celle des enfants, en devenant Municipalité Amie des Enfants (MAE). Cela reflète bien Scotstown. Nous faisons des efforts pour favoriser et protéger les enfants. L’école a été sauvée, beaucoup de gens se sont mobilisés pour sa survie. Maintenant l’école fonctionne très bien, avec un plus grand nombre d’enfants. Ceux de Bury se sont ajoutés aux nôtres », révèle Mme Boil.
« Le parc de balle-molle qui se trouvait à l’arrière de l’école a été transformé en parc de jeux. Nous y avons construit une dalle de béton, pour servir de patinoire durant l’hiver, pour servir également l’été, avec un terrain de soccer, une dalle pour mini-skate-park pour les jeunes qui se finalise, les structures ont été acquises et sont en train d’être montées, et un autre terrain de balle conjoint avec Hampden. L’école profite aussi de tout ceci, surtout pour les cours d’éducation physique », énumère-t-elle.
Elle parle ensuite du journal L’Événement Scotstown-Hampden, de l’aide aux familles qu’apporte La Relève du HSF, qui a un local au sous-sol de l’Hôtel de Ville, offrant des services de garde des petits, entre autres, un café-rencontre pour les mamans, et de la Bibliothèque Scotstown-Hampden, avec sa belle section pour les enfants, dont la responsable est Lynne Provençal. « Mme Provençal vient d’ailleurs de créer le Sentier des contes, qui fonctionne très bien, qui part de chez elle, où elle a un très grand jardin », décrit Mme Boil. (Voir autre texte au sujet du Sentier des contes.)
« Un projet à venir, c’est de renouveler le Conseil des jeunes à court terme, en collaboration avec la Maison des Jeunes. Puis pour l’été 2025, des projections sur l’histoire de Scotstown, qui s’intitulent Murmures, seront ajoutées au parc Walter-MacKenzie. Il y a aussi un autre beau projet, très intéressant, soit celui du circuit des Sheds panoramiques, la dernière du circuit du Haut-Saint-François. C’est le choix de l’emplacement qui a retardé sa réalisation ! Elle sera à la sortie de la ville, sur la route 214, juste après le passage à niveau du chemin de fer. Nous y incorporerons des éléments de l’histoire et de la culture locales, entre autres, sur le peintre Frédérick, notre héros local, avec des informations sur des artistes, peintres et un écrivain qui demeurent tous à Scotstown, nous espérons que ce sera possible ! »
Mme Boil termine en élaborant sur un « projet de lotissement qui va se développer, par des promoteurs qui font actuellement le découpage des lots, qui prévoient des constructions qui valoriseront la région, dans un boisé, avec des arbres qui seront bien préservés. C’est un projet qui devrait se finaliser bientôt, lui aussi, pour créer de la vitalité et attirer de nouvelles familles à Scotstown, grâce aussi à la thématique Municipalité Amie des Enfants », révèle-t-elle avec optimisme.
« À cet égard, je veux souligner que nous avons un conseil municipal assez dynamique, avec des membres assez jeunes, axés sur le futur, qui aiment tous leur ville. On s’entend bien sur la préservation de l’histoire, de la nature, c’est très agréable d’y œuvrer. Et nous avons un jeune maire, Marc-Olivier Désilets qui, avec son épouse, sont de bons exemples pour l’implication des jeunes. Ce sont deux bénévoles qui œuvrent eux-mêmes pour plusieurs causes, qui ont deux jeunes enfants et qui s’investissent avec beaucoup d’énergie et de fierté. Ils sont toujours actifs, impliqués dans leur entreprise, leur vie de famille et le conseil municipal pour M. le maire, qui travaille par amour de sa ville », conclut-elle.

MunScotstown

La Société de développement Scotstown-Hampden a le vent dans les voiles !

Charles Chrétien, responsable du Camping de la Rivière-Étoilée, situé au parc Walter-MacKenzie, à Scotstown. Il pose fièrement devant le tout nouveau pavillon d’accueil du camping, qu’il a aidé à finaliser, en plus de l’aménagement intérieur toujours en cours.

La Société de dévelo-ppement Scotstown-Hampden se tire très bien d’affaire. Sa présidente, Lisa Irving, qui est conseillère à la Municipalité de Hampden, n’a aucune hésitation à jaser des grands enjeux et projets de son organisme, de même que des bons coups réalisés pour le développement de Scotstown.
« C’est quand même important de spécifier que la Société que je préside n’est pas juste reliée à Scotstown, mais également à Hampden. Nous avons deux municipalités qui se développent ensemble, avec beaucoup de projets pour le développement, reliés entre autres à la main-d’œuvre. Nous avons plusieurs bénévoles dévoués qui œuvrent à des projets d’envergure. On vit de très belles choses, pour un organisme complètement bénévole, c’est impressionnant et ça devient même un peu étouffant ! Enfin, quand c’est majeur, c’est comme ça ! », lance-t-elle d’emblée.
« Actuellement, nous en sommes à la construction d’un pavillon d’accueil pour le Camping de la Rivière-Étoilée, situé au parc Walter-MacKenzie, qui a commencé en 2023. C’est un projet de près de 100 000 $, subventionné à 95 pour cent par le Fonds régions et ruralité (FRR) volet 2, du gouvernement du Québec. C’est rendu possible justement parce que nous travaillons ensemble, deux municipalités voisines ! », se réjouit Mme Irving.
Ce camping s’est d’ailleurs agrandi de cinq sites pour les roulottes et les véhicules récréatifs (VR), portant le total à 10 pour cette catégorie de campeurs. En 2023, un abri pour l’entreposage du bois de camping avait aussi été ajouté. Et grâce à la collaboration de la SADC du Haut-Saint-François, par une subvention de 20 000 $, la flotte des équipements de location de kayaks, canots et paddle boards a pu être renouvelée. L’enseigne d’identification du camping et du parc Walter-MacKenzie, à l’entrée, devrait être remplacée à court terme.
« Puis nous finalisons le projet de halte pour les marcheurs et les cyclistes de la route 257, sur le territoire de Hampden, un projet d’environ 27 000 $, en collaboration toujours avec le volet 2 du FRR, qui nous permet une subvention de 95 pour cent. Si une seule municipalité était impliquée, il ne subventionnerait que 80 pour cent ! C’est important de le mentionner ! », spécifie-t-elle.
« Un autre bon coup, c’est un investissement réalisé pour un jeu de pickleball intérieur, pour un prix modique, dans l’Église catholique, qui a été achetée par un promoteur privé qui loue à la municipalité ce service pour la population. Nous avons donc des projets à court, moyen et long termes », termine Lisa Irving, qui se dévoue avec cœur pour Scotstown-Hampden.

Hampden

Dans son territoire du Canton de Hampden, exclusivement rural… : Le maire Bertrand Prévost favorise le travail en équipe

Le maire Bertrand Prévost, du Canton de Hampden, pose fièrement dans le Pavillon des loisirs qui porte le nom de son père, Emmanuel Prévost, avec ses deux complices du bureau municipal, Manon Roy, directrice générale, et Anne-Marie Lacourse, adjointe administrative.

Le premier commentaire du maire Bertrand Prévost, du Canton de Hampden, il l’a exprimé par une boutade qui transmettait sans équivoque son goût pour le travail en équipe : « Derrière chaque maire se cache une grande DG ! » Car il s’agissait, en même temps, d’un compliment pour la directrice générale, Manon Roy, qui participait avec le maire à l’entrevue servant à préparer cette thématique municipale.
Mme Roy s’est rapidement dépêchée de partager la louange avec l’adjointe administrative, et grande complice Anne-Marie Lacourse, au nom de famille prédestiné pour travailler dans un bureau municipal ! Ceci dit sur le même ton de boutade. La logistique était ainsi bien lancée pour une municipalité du Canton de Hampden sans zone urbaine ! Sa devise, fièrement endossée par le maire, fut à la base d’une déclaration marquante de celui-ci : « Le Canton de Hampden, fier de sa nature et de ses gens ! »
Il s’agit du quatrième mandat qu’il remplit comme maire, après un mandat de conseiller en 2005, dans sa 20e année à la tête de la plus petite municipalité du Haut-Saint-François, avec ses 198 citoyens.
Bertrand Prévost continue sur l’élan magistral de son père Emmanuel, qui a beaucoup réalisé pour la prospérité de son coin de pays, durant les 32 années de son règne à la mairie, de 1972 à 2004. Le nom de Pavillon Emmanuel-Prévost a d’ailleurs été donné, en grande pompe le 9 septembre 2023, à l’édifice des loisirs construit à proximité du bureau municipal, à l’angle de la route 257 et du chemin du Quatre Milles. Cette construction répondait à une recommandation du gouvernement québécois, afin qu’Hampden ait la capacité d’accueillir et d’abriter ses citoyens… pendant la pandémie !
Le maire semble bien fier de sa belle équipe municipale, qui se compose, outre de mesdames Roy et Lacourse, du directeur de la voirie, Bruce St-Laurent, du directeur du Service des incendies et chef pompier, Daniel Beauchesne, de tous les pompiers à temps partiel, du journalier de la voirie et des infrastructures, Patrick Delage, et de l’inspecteur municipal et bâtiments, Fernando Rosas.
« Même si notre municipalité est la plus petite du HSF, elle s’est quand même dotée de tous les services, voirie, protection incendie, loisirs et plus », a fièrement lancé M. Prévost. « Nous avons nos propres camions pour certains travaux de voirie et la protection incendie, et nous effectuons même des travaux d’entretien des routes pour les municipalités voisines, en collaboration avec elles, comme Scotstown et La Patrie. Nous sommes très ouverts à la coopération intermunicipale », a-t-il ajouté.
À ce chapitre, il donne des exemples, comme la collecte des déchets qui regroupe cinq municipalités limitrophes, le projet de mise à niveau de la route 257, fruit d’une belle coopération, incluant la gestion de l’entretien de cette route névralgique, et la nouvelle Régie incendie, toute récente, qui unit Hampden à Chartierville et La Patrie. « Cette dernière, c’est vraiment un de nos bons coups, car nous avons monté le projet et nous en sommes gestionnaires ! », se réjouit-il, visiblement, de pouvoir compter ainsi sur de très bons voisins. Il parle même de Notre-Dame-des-Bois, dans la MRC du Granit, à l’est du territoire. Il enchaîne en évoquant les comités communs avec Scotstown, soit pour les loisirs Hampden-Scotstown et la Société de développement Scotstown-Hampden, dont les noms dénotent une belle réciprocité !
« Nous sommes chanceux aussi de compter sur un très bon conseil municipal, où tous les élus s’impliquent, qui ont de l’expérience, ce qui assure une bonne stabilité et un excellent travail en équipe », renchérit Manon Roy, qui se joint à la conversation.
Questionné sur les projets à venir, il partage : « On veut surtout mener à terme les projets qui sont embryonnaires et s’ajuster aux besoins. L’agrandissement de la caserne des pompiers, où nous voulons ajouter deux portes de garage pour abriter le matériel à venir et les équipements nécessaires aux pompiers, sera un projet ayant besoin d’une aide financière pour être réalisé », suggère-t-il.
« Il y a aussi un développement domiciliaire, qui nous amène à suivre ça de près quant aux règlements qu’il faut surveiller. La gestion de l’eau, de même qu’un projet de jeux extérieurs pour les enfants, avec exerciseurs, un jardin communautaire dans des bacs en bois et plantation d’arbres fruitiers, une aire avec des bancs pour l’observation des étoiles, l’offre de cours de yoga, nous avons plusieurs projets à mener à bien, pour offrir à nos citoyens un bon milieu de vie, agréable pour y rester et y vivre, sans être trop surtaxés », évoque M. Prévost.

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À propos de la Bibliothèque Scotstown-Hampden

À la Bibliothèque municipale Scotstown-Hampden, sous la responsabilité de Lynne Provençal, une enseignante à la retraite depuis cinq ans, une douzaine de bénévoles y travaillent avec passion. Un local a été très bien aménagé pour une belle présentation des nombreux livres, avec un coin lecture confortable pour les lecteurs et un autre pour les tout-petits, qui leur offre une certaine intimité pour y jouer avec des jeux à leur aise.
« La bibliothèque est inscrite au Réseau BIBLIO de l’Estrie, ce qui nous permet un changement des livres aux quatre mois, des prêts avec d’autres bibliothèques et l’accès aux nouveautés, pour répondre aux goûts des usagers », décrit Mme Provençal. « Des élèves des écoles viennent aussi nous visiter durant l’année », décrit-elle.
« La bibliothèque organise aussi un spectacle avant l’Halloween, une animation gratuite pour l’école et les jeunes. Nous avons également un club de lecture pour les adultes des deux municipalités. Nous présentons occasionnellement des expositions de peintures, de photographies, de courtepointes. Ce sont toutes des activités qui exposent des talents de la communauté. Par exemple, nous avons présenté des photos de chasseurs et de pêcheurs, une photo des montagnes visitées lors de randonnées par une personne, une exposition de points de croix, etc. », énumère-t-elle.
« Et il ne faut pas oublier notre Sentier des contes, qui a déjà quatre ans d’existence, qui se passe chez moi (NDLR : au 80 rue Argyle, à Scotstown). J’ai un très grand jardin, avec plein de vivaces, où j’organise une chasse aux fleurs ! Je commence par fournir une photo de certaines fleurs et il faut les retrouver dans mon jardin », décrit-elle, amusée, faisant preuve de créativité dans son quotidien.
La population peut participer au Sentier des contes, du 24 juin au 4 septembre, tous les jours de 9 h à 19 h. « Et les poussettes sont les bienvenues. C’est une invitation et c’est gratuit ! », conclut-elle avec enthousiasme.
La bibliothèque fera une vente de livres usagés les 17 et 18 août, au local du Capharnaüm sur la rue Victoria, qui collabore aussi au projet.

st jean

Pour la Fête nationale du Québec : Le Haut-Saint-François célèbre dans les réjouissances !

La Fête nationale des Québécois, ça se fête un peu partout dans le Haut-Saint-François et ça intéresse toute la population, ou presque ! Votre journal a à cœur de bien vous informer à ce sujet.

Ascot Corner
Le vendredi 21 juin dès 14 h, au parc Pomerleau, 5688, rue Principale, des jeux gonflables, des mascottes et un mur d’escalade s’offrent aux intéressés. À 15 h 30, maquillage et sculpture de ballons. À 16 h, ouverture de la cantine (avec frais $), 18 h, tournoi de poches par la Corporation des loisirs et danse en ligne. 19 h, partie de hockey-balle, 20 h, discours patriotique et hommage au drapeau, feu de joie, groupe de musique Les générations. Finalement, vers 21 h 30, feux d’artifice, commandité par Distributions Payeur.

Canton de Lingwick
Le dimanche 23 juin, à 16 h, à l’abri permanent, au cœur du village, accueil des participants, musique d’ambiance. Apportez vos jeux, il y a de l’espace sur le terrain. Jeux gonflables pour les enfants et maquillage. 16 h à 23 h : Boissons gazeuses, bières et vin vendus au P’tit Pub, par les bénévoles du comité de la Fête nationale. 17 h 30, souper sur place par la Bouffalyne. 19 h 30, Mot de bienvenue, déclaration patriotique et levée du drapeau. 19 h 45, présentation du thème de la Fête nationale. 20 h à 22 h, duo de chansonnier Jessica Charland et Frédérick Lalancette. 22 h à 23 h, par temps clair, observation du ciel étoilé pour ceux qui le désirent, sur le terrain derrière l’église. Stationnement : si possible à l’édifice municipal ou sur le bord du chemin Fontainebleau.

Chartierville
Le samedi 22 juin, entre 11 h le matin et minuit le soir : jeux gonflables, mini-putt gratuit pour tous, terrain de jeux municipaux, musique d’ambiance toute la journée (musique du Québec), orchestre de 6 musiciens (musique québécoise et danse), feux d’artifice, tournoi de Dek hockey et danse toute la soirée après les feux d’artifice. Service de bouffe sur place (avec le Chartier-burger, préparé avec du filet mignon de bœuf, hot-dog, poutine, frites, etc.), service de bar, inscription pour le tournoi de dek hockey, il faut contacter lise@chartierville.ca

Cookshire-Eaton
Au Plateau sportif Castonguay, le samedi 22 juin, ouverture du site à 14 h et fermeture à minuit. Activités prévues : jeux gonflables, olympiade, zone splash, course de poissons rouges, feux d’artifice, feu de joie, et plus… Possible tournoi de poche, musique, service de cantine et de bar. Organisé par Loisirs Cookshire, commandite d’Hydro-Québec. Au Centre communautaire de Johnville, le dimanche 23 juin, ouverture du site à 16 h, activités prévues : jeux gonflables, maquillage et tatouage, jeux de poches, popcorn et barbe à papa, bar à bonbons. 17 h, service de cantine (hot-dogs, chips) et de bar. 20 h, musique. 22 h, feux d’artifice. 22 h 20 : feu de joie. Organisé par Loisirs Johnville. Au terrain de balle de Sawyerville, le dimanche 23 juin, ouverture du site à 15 h et fermeture à minuit. Activités prévues : jeux gonflables, service de cantine et de bar, musique festive, feu de joie. 21 h 30, feux d’artifice. Organisé par Loisirs Sawyerville.

Dudswell
À la Plage P.-E.-Perreault (secteur de Marbleton), 927a, rue du Lac, le dimanche 23 juin : 13 h 30, Ouverture du site, 14 h à 16 h, Taxi lune, manège interactif pour enfants, 15 h 30, Maquillages de fantaisie par Janick Lussier, 17 h : pause, 18 h, École de cirque de Sherbrooke, 19 h, discours patriotique par Mariane Paré, mairesse, 19 h 30, groupe de musique Les Sherboys, 21 h, spectacle Illumina (chorégraphies, effets lumineux), 21 h 30 Les Sherboys, Feu de joie dès la noirceur, 23 h, fin des festivités. Sur place : jeux gonflables, module d’hébertisme, balançoires,

volleyball, baignade, service de bar et repas (avec frais $). Organisé par le Comité loisirs/événements de Dudswell. Plus de détails : www.municipalitededudswell.ca/evenements/

East Angus
Le dimanche 23 juin de 18 h à 1 h du matin, à l’aréna Robert-Fournier, 190, rue Kennedy, East Angus, 18 h à 22 h, maquillage sur place et jeux gonflables, 18 h, rassemblement et souper familial avec vente sur place de hot-dogs et breuvages par le Club Lions East Angus, 19 h 30, groupe musical à confirmer, 20 h 50, discours patriotique et hommage au drapeau, 21 h, groupe musical à confirmer, 22 h 15 feu d’artifice, 22 h 30, feu de joie, 22 h 30 à 1 h du matin, spectacle du groupe musical à confirmer, 1 h du matin, fermeture du site.

Hampden – Scotstown
Le dimanche 23 juin, dès 14 h au parc Walter-Mackenzie à Scotstown, plusieurs activités variées sur place, dont DJ Fred Fisher, visite des pompiers, jeux gonflables et coin enfants, feux d’artifice, Feu de joie, barbe à papa et pop-corn, cantine et boissons.

La Patrie
À l’Abri-bois, le vendredi 21 juin, plusieurs activités attendent la population à partir de 15 h, ouverture du site, 15 h à 18 h, petits jeux de la fête foraine, 17 h, hommage au drapeau et discours de la mairesse, 17 h, buffet froid (quantités limitées) à 10 $ par adulte et gratuit pour les enfants de 5 ans et moins, 18 h à 20 h, animation par la maquilleuse Kiwi, 19 h, musique par Les frères Leclair, 22 h, feux d’artifice et feu de joie.

Saint-Isidore-de-Clifton
Le vendredi 21 juin, on souligne le début de l’été en grand ! Activité spéciale pour la Fête nationale : Cinéma en plein air, projection du film La Formule Magique – le secret pour devenir populaire, sur écran géant gonflable, au terrain extérieur de l’école des Trois-Cantons. En cas de pluie : la projection aura lieu dans le gymnase de l’école. Arrivée dès 20 h 30, début du film à 21 h. Durée du film : 1 h 28. Apportez vos chaises de camping; pop-corn et jus seront offerts aux enfants, vous pouvez apporter vos breuvages et grignotines.

Weedon
Le dimanche 23 juin, 17 h, ouverture de la cantine de l’aréna, 18 h, zone familiale, jeux gonflables, kiosques de maquillage, pop-corn, barbe à papa et colliers lumineux. 20 h, discours patriotique et hommage au drapeau. 21 h, soirée musicale avec le chansonnier CARBO. 22 h 15, feux d’artifice, 22 h 30, feu de joie.

Party St Jean

Comment organiser son party de la Saint-Jean-Baptiste?

La Fête nationale du Québec, affectueusement surnommée la « Saint-Jean », constitue l’occasion de se rassembler et de célébrer son appartenance à la nation québécoise. Depuis 1834, les Québécoises et les Québécois se réunissent le 24 juin en petits ou en grands groupes et pratiquent diverses activités festives. Voici quelques conseils pour organiser votre propre party!

La nourriture
Comblez l’appétit de vos invités avec un délicieux repas. Si la météo le permet, optez pour le barbecue : brochettes, hamburgers, hot-dogs, etc., sont toujours appréciés. Laissez à la disposition de tous des grignotines (crudités, croustilles, etc.) pour les fringales. Pas envie de cuisiner? Encouragez un restaurant ou un traiteur de votre région!
Pour les boissons, misez sur des produits d’ici — ce n’est pas le choix qui manque! C’est l’occasion de découvrir des moûts de pomme, des vins, des cidres, des bières et des spiritueux locaux.

Les activités
Occupez vos invités avec diverses activités extérieures estivales : volley-ball, jeu de fers ou de poches, baignade, etc. Accompagnez le tout d’une liste de lecture comprenant vos chansons québécoises préférées!

Si vous le souhaitez, terminez la soirée avec un feu de joie. Veillez toutefois à respecter les lois et les règlements de votre municipalité à ce sujet (en période de sécheresse, les feux sont généralement interdits).

La sécurité
La Fête nationale s’éternise souvent jusque tard dans la nuit, et ce, d’autant plus si elle est bien « arrosée ». Prévoyez le coup et abonnez-vous à un service de raccompagnement pour que vos invités ayant consommé de l’alcool (ou du cannabis) puissent retourner à leur domicile en toute sécurité. Le transport en commun et les taxis constituent également de bonnes options. Sinon, pensez à installer des lits de camp dans votre salon ou des tentes dans votre cour arrière.

Enfin, n’hésitez pas à demander l’aide de vos proches. Après tout, la Fête nationale du Québec est aussi une fête d’union!

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Célébrons la Belle Province sous la voûte céleste!

Chaque année, le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) et ses Sociétés membres mettent en lumière l’une des particularités de notre nation les 23 et 24 juin. Ainsi, en 2024, la Fête nationale du Québec se déroule sur le thème rassembleur :
« Retrouvons-nous à la belle étoile ».

Souligner fièrement notre éclat
Pour cette 190e édition, la population est invitée à reconnaître l’immense privilège qu’elle a de faire partie de la plus belle des constellations : celle composée par toutes les Québécoises et tous les Québécois. Aux quatre coins de la province, célébrons en chœur l’éclat de notre nation!

Depuis les balbutiements de la Fête nationale, les étoiles ont fait partie intégrante des festivités. Elles ont vu des familles, des amis, des voisins et des amoureux se rassembler à travers le territoire pour danser, chanter, écouter des discours inspirants et émouvants, s’émerveiller et crier leurs aspirations.

Suivre le mouvement des étoiles
Par ailleurs, le déplacement des étoiles est étroitement lié aux savoirs ancestraux des premiers peuples. Au fil des années, leur lumière a accompagné des personnes de toutes les origines vers les terres que tous peuvent aujourd’hui appeler leur maison.

Enfin, un ciel étoilé évoque les souvenirs du passé et nous remémore les gens marquants qui nous ont quittés et qui continuent de briller dans nos souvenirs.

Les 23 et 24 juin, venez festoyer en grand en assistant aux célébrations et aux spectacles des nombreux sites de la Fête nationale.
Pour en savoir plus : fetenationale.quebec

Plains of Abraham park in Quebec City

Connaissez-vous le Québec un peu, moyennement ou énormément?

Pour célébrer la Fête nationale du Québec, on peut chanter, danser, manger, boire… et tester ses connaissances générales! Saurez-vous répondre à ces cinq questions assez simples ou très pointues? À vous de jouer!

  1. Qui fut la première femme élue à l’Assemblée nationale du Québec?
    a) Pauline Marois
    b) Françoise David
    c) Lise Payette
    d) Claire Kirkland-Casgrain
  2. Combien d’habitants
    le Québec compte-t-il?
    a) Environ 7 560 000
    b) Environ 8 650 000
    c) Environ 9 450 000
    d) Environ 10 125 000
  3. À quelle date a eu lieu la célèbre bataille des plaines d’Abraham?
    a) 31 octobre 1534
    b) 11 février 1636
    c) 13 septembre 1759
    d) 29 mars 1899
  4. Quel insecte est en voie de devenir le nouvel emblème du Québec?
    a) Le papillon amiral
    b) Le scarabée japonais
    c) La fourmi charpentière
    d) Le maringouin
  5. À quel artiste attribue-t-on le surnom de « Mozart québécois »?
    a) Gregory Charles
    b) André Mathieu
    c) Jean-Michel Blais
    d) François Morel

Réponses : 1. d), 2. b), 3. c), 4. a), 5. b)

FeteDuCanada

À Bury, où les gens sont déterminés ! : La fête du Canada revient cette année…

Melissa Chapman a pris la responsabilité, sur ses épaules, d’organiser la fête du Canada, à Bury, cette année encore. Une véritable tradition à Bury depuis des décennies… Mais habituellement, dans le passé, elle avait de l’aide d’une complice dynamique. Melissa se sent plus souvent seule, en position moins confortable pour fournir les efforts que demande cette organisation.
Car elle souhaite évidemment que la programmation de la fête ne souffre pas trop de manques, faute de main-d’œuvre. Cependant, l’an prochain, ce sera peut-être une autre histoire.
Donc, toute la population des environs de Bury et d’ailleurs est invitée aux festivités de la fête du Canada, le samedi 29 juin seulement – car il n’y aura pas de deuxième journée cette année. Notez bien, samedi 29 juin !
Dès midi samedi s’organise une grande parade, comme à tous les ans, sur la rue Principale de Bury.
« À 13 h, les jeux gonflables au parc Memorial, du maquillage pour les enfants, le jeu de trampoline, une exposition de machineries variées et une mini-ferme sauront divertir les jeunes et même les moins jeunes. À 13 h 30, les Olympiques pour les enfants et de la musique sous le chapiteau, avec de la danse, pour les adultes, se mettront en branle », énumère Mme Chapman.
« De 13 h à 16 h, un premier groupe de musique fera les frais de l’animation, le groupe Movin’ On. De 16 h à 18 h, la compétition de talents, et de 18 h à 21 h, les Winslow Dancers, bien populaires, prendront la relève. De 21 h à minuit, ce sera au tour du groupe musical Smokin’ Whiskey. À 22 h débutera le feu d’artifice. Important : Fermeture du site à minuit. Il serait urgent que nous ayons plus de bénévoles pour le futur de la fête du Canada, dès la préparation de l’an prochain. Ne vous gênez pas pour vous faire connaître et vous joindre à nous ! », lance la responsable 2024, Melissa Chapman, pour l’Association Athlétique de Bury, organisme promoteur de cette fête du Canada.

FeteDuCanada

In Bury, where people are determined! : Canada Day is back this year…

Old beauties at the 2023 parade.

Melissa Chapman has taken on the responsibility of organizing Canada Day in Bury again this year. It’s been a true tradition in Bury for decades… But usually, in the past, she had the help of a dynamic accomplice. Melissa feels alone more often, in a less comfortable position to undertake the efforts required by this project.
Or course, she wants the festivities program not to suffer too many lacks due to a dearth of manpower. However, next year it may be a different story.
So everyone in the Bury area and beyond is invited to the Canada Day festivities on Saturday, June 29, only – there will be no second day this year. Take note, Saturday, June 29!
Starting at noon on Saturday, a big parade is planned, like every year, on the rue Principale de Bury.
“At 1 p.m., inflatable games in the Memorial Park, face painting for children, the trampoline, an exhibition of various machines, and a mini farm will entertain young and young at heart. At 1:30 p.m., the Olympics for children and music under the big top, with dancing, for adults, will get underway,” said Ms. Chapman.
“From 1 to 4 p.m., a first music group will provide entertainment, the group Movin’ On. From 4 to 6 p.m., the talent competition, and from 6 to 9 p.m., the popular Winslow Dancers will take over. From 9 p.m. to midnight, it will be the turn of the music group Smokin’ Whiskey. At 10 p.m. the fireworks will begin. Important: The site closes at midnight.
“It will be urgent that we have more volunteers for the future of Canada Day festivities, starting with preparations for next year. Don’t hesitate to make yourself known and join us!” said the 2024 manager, Melissa Chapman, for the Bury Athletic Association, the organization promoting the annual Canada Day.

Bury-MaireDSavage

Buryen pure laine et très fier de l’être, le maire Denis Savage a à cœur sa municipalité

Le maire, Denis Savage, pose devant le beau bureau municipal de Bury, acheté quand la Caisse Desjardins locale a fermé ses portes.

C’est ce qu’il dit de ses 1252 citoyens et citoyennes : « Les gens de Bury ont à cœur leur municipalité et ils ont une fierté incroyable ! », a-t-il déclaré au fil de la grande entrevue qu’il a animée lors de sa rencontre avec le journaliste. Mais ce dernier s’est aperçu que cela s’appliquait exactement à lui aussi…
Il s’était d’ailleurs très bien préparé, n’apportant qu’un tout petit bout de papier, qui lui rappelait simplement les sujets qu’il voulait développer, grâce à sa mémoire phénoménale, jusque dans les plus petits détails !
« Je carbure aux défis. Ce sont mon seul carburant. J’ai toujours beaucoup de projets, je peux en avoir 40 ! Ça m’est arrivé de brasser le village, dans le passé, car je trouvais parfois que ça ne bougeait pas assez vite ! Je rénove, je m’implique dans la vie de Bury, j’aime travailler en équipe », lance-t-il dans une seule tirade, en très bon locuteur qu’il est !
Il n’hésite pas à dire les choses comme elles sont, faisant preuve de transparence et de sincérité, dans tous les sujets qu’il aborde. Avec une authenticité fort appréciable.
« Parmi nos projets, nous attendons une subvention du Fonds régions et ruralité (FRR) pour une belle amélioration dans notre parc Mémorial, soit l’ajout d’un chapiteau permanent, une structure en acier avec des remises pour l’entreposage. Nous avons essayé avec un vieux chapiteau en toile, mais nous avons adopté une meilleure idée. Pour faciliter les activités, nous allons ajouter des balançoires, un terrain de soccer, un cube aménagé en cuisine, un «food truck» qui sera utilisé à plusieurs sauces », révèle-t-il.
« Nous avons réalisé aussi une réfection totale des égouts, de l’asphaltage, du trottoir, un projet majeur pour notre budget, d’un montant de 1,7 million $, grâce à une subvention de 1,4 million $ », évoque-t-il ensuite, avec l’achat d’un camion muni d’un équipement de déneigement, impliquant un investissement de sa municipalité, de 420 000 $.
Il soulève aussi la collaboration municipale avec différents organismes de Bury, pour leurs activités qu’il est très fier d’appuyer.
« C’est le cas de notre marché public, présenté six fois durant l’été. Chaque organisme prépare des activités différentes, en partenariat avec nous, il y a beaucoup d’organismes à Bury qui ont chacun leur place, leur rôle. Nous organisons une soirée des bénévoles, chaque année, ce qui est pour nous très important d’exprimer une reconnaissance pour nos bénévoles, ce sont eux qui maintiennent la vie communautaire. Je pense entre autres à l’Association Athlétique de Bury, maître d’œuvre année après année de la fête du Canada, très important chez nous. Il y a aussi la Société d’histoire et du patrimoine de Bury, qui fait connaître aux citoyens l’histoire de Bury », raconte-t-il.
« Il y a un projet embryonnaire d’un musée militaire des Cantons-de-l’Est, dans lequel la municipalité s’implique, en remettant la caserne incendie actuelle pour y démarrer ce musée, en collaboration avec les Hussars de Sherbrooke », révèle-t-il. « Nous avons acheté un bâtiment, pour 325 000 $ pour la nouvelle caserne, sur la rue McIver, où nous pourrons abriter nos trois camions, un véritable coup de chance. Nous avons bénéficié d’une subvention de 200 000 $, du Fonds de la taxe sur l’essence. C’est le meilleur coup de notre mandat, pour avoir une caserne aux normes », se réjouit-il.
Il parle ensuite de la nouvelle convention signée avec les employés municipaux, un gros rattrapage salarial, « pour être compétitif avec les autres municipalités. Puis nous avons fait face à une grosse problématique, ce printemps, avec beaucoup de problèmes sur nos routes, pour lesquelles nous devons revoir nos façons de faire, car nous n’avions pas de plan de match », admet-il.
« Une entreprise, Maxxum, a élaboré une étude sur le réseau routier de chaque municipalité, commandée par la MRC du HSF. Y seront rattachées des subventions dans le futur. C’est un sujet «hot», en lien avec les changements climatiques. Nos infrastructures ne sont pas conçues pour les intempéries qui ont changé. Et nous n’avons qu’un budget annuel de 2,4 millions $. Pour remettre en état convenable nos chemins, il faudrait dépenser 35 millions $, selon Maxxum ! », déplore-t-il. « Ce que je regrette aussi, c’est que les critères de priorisation des chemins soient déficients, car des chemins très passants sur la route 214 sont classés secondaires, ce qui rabaisse les subventions possibles à 40 pour cent, au lieu de 60. »
Concernant les projets, Bury se prépare à la construction de deux édifices qui fourniront six logements, pour contrer la crise qui sévit en ce domaine, après avoir vendu deux terrains vacants municipaux, à un promoteur qui s’y est engagé par contrat. « Et éventuellement, trois autres terrains seront à vendre, plus tard. Nous sommes fiers également d’avoir pu conserver notre terrain de golf, avec un nouveau concessionnaire qui connaît son affaire. C’était une volonté des citoyens de le maintenir, pour la qualité de vie à Bury », reconnaît le maire.

resserrer les liens

Le 16 juin, posez des questions à votre père pour resserrer les liens!

La fête des Pères est un moment privilégié pour célébrer l’homme le plus important de votre vie. Au-delà des cadeaux, le fait d’établir un lien plus profond avec votre père peut créer des souvenirs durables et renforcer votre relation. Voici quelques idées de questions à lui poser lors d’une promenade ou d’un repas :

• Peux-tu me raconter quelques-uns de tes plus beaux souvenirs d’enfance?

• T’es-tu déjà mis les pieds dans les plats quand tu étais jeune? Et comment t’en es-tu tiré?

• Quelles valeurs de ton propre père m’as-tu transmises?

• Y a-t-il une chose que tu espères encore accomplir dans la vie, comme un voyage ou un autre type de projet?
• Quel a été pour toi l’aspect le plus gratifiant de la paternité?

• Qu’as-tu toujours souhaité m’apprendre, mais que tu n’as pas encore eu l’occasion de faire?

• Comment penses-tu que le fait d’être père a façonné la personne que tu es aujourd’hui?

• Quelle est la chose dont tu voudrais que je me souvienne toujours de toi?

À l’occasion de la fête des Pères, prenez le temps de vous rapprocher de votre père et de chérir la relation spéciale que vous entretenez avec lui!

Père et fille

Lien père-fille fort = femme forte

La recherche suggère que des liens solides entre un père et sa fille jouent un rôle essentiel dans le développement d’adultes confiantes et autonomes — autrement dit, de femmes fortes! Voici pourquoi.

Sentiment de sécurité
Un père qui soutient sa fille au quotidien lui apporte un sentiment de sécurité. En participant activement à la vie de leurs filles et en leur démontrant l’importance de leurs opinions et de leurs capacités, les pères leur inculquent en outre la conviction de leur valeur et de leur potentiel.

Rejet des stéréotypes
Les pères qui considèrent leurs filles comme des égales les pous­sent à donner le meilleur d’elles-mêmes. Cela les aide à ignorer les commentaires négatifs des autres. Des recherches ont aussi démontré que les femmes qui bénéficient de relations solides avec leur père obtiennent des notes plus élevées, sont plus souvent diplômées et œuvrent davantage dans les domaines des sciences, des technologies et de l’ingénierie.

Développement de relations saines
Un père qui exprime ouvertement son affection envers sa fille favorise un développement émotionnel sain. Il lui apprend à fixer des limites et à cultiver des relations significatives fondées sur le respect et la confiance réciproques.

En cette fête des Pères, célébrons et reconnaissons le rôle essentiel des pères dans la construction d’un avenir meilleur pour leurs filles!

Dudswell-MairessePare

La Municipalité de Dudswell,
« un petit bijou » dans un écrin rural

L’entrevue a réuni autour de la table du bureau municipal la mairesse, Mariane Paré, la directrice générale, Solange Masson, et l’agente aux communications, Mélina Proulx.

Un secret bien gardé. Lors de notre rencontre, les premiers mots de la mairesse Mariane Paré ont été : « Dudwell, c’est un petit bijou ! » Voilà ce qui décrit très bien la Municipalité de Dudswell, dans son territoire de ruralité, un écrin en pleine nature.
Le qualificatif petit qu’elle a employé ne s’applique seulement qu’au bijou, car le territoire de Dudswell correspond plutôt à une grande partie de la MRC du Haut-Saint-François, avec ses 223,5 kilomètres carrés. Il s’y trouve deux lacs d’importance, le lac Miroir et le lac d’Argent, et le passage de la rivière Saint-François. Un territoire rural, majoritairement agricole.
« Les enjeux principaux de notre municipalité sont financiers. Nous devons respecter la capacité de payer de nos 1873 habitants, c’est notre réalité, avec la hausse du coût de la vie. Nous nous devons de créer une certaine lenteur, de freiner certaines actions, de nous retenir faute de moyens », explique la mairesse.
« Les nombreux transferts de responsabilités que les gouvernements effectuent, sans que suive l’argent pour les réaliser, nous donnent une lenteur supplémentaire », déplore-t-elle. « Mais nous sommes passés maîtres dans la mise en œuvre des contraintes gouvernementales. Nous sommes chanceux de compenser par les élus municipaux qui s’investissent de cœur et d’énergie. La parité hommes-femmes au sein du conseil municipal, avec des élus inclusifs, nous assure une rapidité d’exécution. Nous ne manquons pas de volonté et nous savons où nous nous en allons », rassure-t-elle.
« Entre autres, nous avons fait l’exercice d’une planification stratégique 2018-2028, sur 10 ans, à la suite d’une consultation publique. Il y a une synergie au sein du conseil, formé d’une équipe du milieu diversifiée, venant du monde agricole, de retraités, même un jeune ingénieur. Au municipal, nous avons créé de nouveaux postes, un agent de développement qui va chercher des subventions, puis aux communications, en récréotouristique, une voirie… Dudswell, ce n’est pas seulement une mairesse, cela forme une bonne équipe, avec les élus, les employés et les citoyens. Ces derniers sont au centre de l’organigramme », précise Mme Paré.
Puis l’agente aux communications, Mélina Proulx, prend la parole. « Nous avons voulu adopter une vision plus globale du développement municipal. Aux communications, nous voulions positionner Dudswell stratégiquement, le mieux possible, mais il nous manquait un visuel. Nous venons de créer une carte des attraits, un outil visuel qui va nous aider, mais qui n’est pas encore dévoilée publiquement. Cela va se faire incessamment. Elle sera utile autant pour les citoyens de Dudswell que pour les visiteurs », révèle Mme Proulx.
La directrice générale, Solange Masson, acquiesce de la tête, montrant son accord et son soutien.
Côté points d’attractions touristiques, Mme Proulx les survole ensuite, à commencer par la Forêt habitée, un joyau qui n’est pas assez utilisé, d’après elle, le magnifique lac d’Argent qui constitue un atout pour une municipalité comme la sienne, un sentier qui sinue en milieu naturel et urbain, avec une signalisation adéquate, ce qui était jugé important.
« Nous avons également un gros projet de sentiers de vélo de montagne, qui faisait partie des demandes des citoyens et qui se répercutera ensuite aux visiteurs et touristes », souligne Mme Proulx. « Nous avons d’autres attraits et des activités que nous allons également exploiter : la Collection Louis-Émile-Beauregard, qui présente des sculptures de la vie d’antan, de toute beauté qu’il faut à tout prix conserver; la Fête de la pêche, en juin prochain, une distribution d’arbres aux citoyens, la politique des aînés et des familles, etc. », complète la communicatrice Mélina Proulx.

OuvertureMarchePublicDudswell

Marché public printanier à Dudswell : L’ouverture officielle aussi tôt que le 11 mai !

Marjolaine Larocque est entourée par Loup Hébert-Chartrand et Ève Bossé, propriétaires de la Ferme des deux courants, de Bury, sur laquelle passent deux ruisseaux et où les serres sont toutes alimentées à l’électricité.

Le dynamisme des gens de Dudswell a fait en sorte que les bénévoles du Marché public sont rapides et prêts de façon précoce ! « Nous visions la mi-mai pour cette ouverture de notre marché que nous voulions printanier… », a indiqué la responsable, Marjolaine Larocque, qui est aussi conseillère municipale à Dudswell. « Nous allons ainsi étirer la saison, pour la rentabilité de nos producteurs, du 12 mai au 14 septembre 2024, tous les samedis de 9 h à 11 h 30, au jardin patrimonial situé en face de l’Hôtel de Ville. Nous comptons sur le bénévolat, qui est la couleur du marché. Les bénévoles s’occupent du montage du site, de l’accueil des producteurs, avec leurs sourires ! », ajoute-t-elle. Entre 20 et 25 producteurs y participent régulièrement, mais de façon sporadique pour d’aucuns. « L’autofinancement de l’activité s’assure par la revente de pains et de fromages, avec des commanditaires qui nous accordent un escompte. Une envolée de colombes marque l’ouverture du marché, effectuée par la Ferme Clodel, un rituel devenu tradition, également pour la fermeture à l’automne, la colombe étant un oiseau d’espoir », affirme Mme Larocque. « À cette occasion, on demande aux gens présents de faire un vœu. Nous avons ajouté une nouveauté, cette année, soit la Buvette du marché, perpétuant notre cocktail signature créé l’an dernier, avec thé et café. Nous avons aussi un projet, soit l’aménagement spécial d’un arrière-marché ou d’un bas-côté, avec tables de pique-nique. Le comité organisateur compte trois producteurs, trois bénévoles et trois représentants de la Municipalité de Dudswell. Nous avons un beau marché ! », jubilait la responsable.

actualite

Camionneur ou camionneuse : une profession aux multiples avantages!

Le métier de camionneur ou de camionneuse comporte plusieurs attraits, dont certains insoupçonnés. Vous rêvez d’une carrière passionnante? Voici quelques-uns des bienfaits du métier qui vous donneront envie de gagner votre vie sur la route tout en combattant la pénurie de main-d’œuvre dans un domaine essentiel!

3 avantages de taille
Voici trois avantages majeurs lorsque vous vous orientez vers une carrière de camionneur ou de camionneuse :

  1. Vous profiterez d’un salaire généreux : un camionneur ou une camionneuse gagne bien sa vie dès le début de sa carrière. Vous pourriez avoir un salaire avoisinant les 800 $ par semaine à l’embauche et gagner jusqu’à 80 000 $ par année.
  2. Vous voyagerez tout en travaillant : si vous aimez voir de nouveaux endroits, ce métier vous comblera! Vous visiterez des coins de pays auxquels vous n’auriez pas pensé pour vos plans de vacances.
  3. Vous savourerez la tranquillité de la route : la conduite de longs trajets incite souvent le chauffeur ou la chauffeuse à la détente (tout en gardant sa concentration au maximum, bien sûr!). Vous pourrez profiter pleinement des paysages entre deux chargements.

De plus, vous aurez une grande autonomie au travail et un métier qui vous permettra de vous éloigner de la routine.

MaireGagne

Une municipalité de plus en plus prospère !

Le maire de Weedon, Eugène Gagné, se félicite d’avoir réussi à mettre sur pied une équipe municipale à l’opération bien huilée, où chacun de ses collaborateurs joue un rôle précis et efficace.

La municipalité de Weedon est située en périphérie, à l’extrémité est de la MRC du HSF, limitrophe des MRC du Granit et de Chaudière-Appalaches.
Il y a quelques années seulement, Weedon était qualifiée de dévitalisée, à partir de certains critères bien pointus, avec cinq autres agglomérations du Haut-Saint-François (HSF), et pouvait alors bénéficier d’un fonds spécial pour sa revitalisation. Elle en a profité… Cette ère semble révolue quand on s’aperçoit du chemin parcouru depuis.
Le maire de Weedon, Eugène Gagné, se révèle une personne très bien organisée, pragmatique et d’une efficacité qui laisse très peu de place à l’improvisation. Et cela se répercute sur le chemin qu’a emprunté Weedon, celui de la prospérité.
« Depuis trois ans à la mairie, Weedon est gérée comme une entreprise privée, avec de la rigueur dans l’administration qui est vraiment exemplaire. Et cela paye en retour les citoyens ! Nous avons maintenu le niveau de taxes sans augmentation », déclare d’emblée le premier magistrat de Weedon, très fier de ses résultats et réalisations.
« Je dois admettre que j’ai une équipe formidable, qui livre la marchandise ! », exprime avec enthousiasme M. Gagné, qui convient facilement qu’il n’est pas seul à faire le succès de Weedon. Il n’hésite d’ailleurs pas à présenter chacun de ses collaborateurs aux postes-clés de son administration municipale. Au niveau des bons coups, il évoque la Régie Incendie des Rivières, qui a été établie en 2017 par la fusion des services d’incendies de Weedon, Dudswell et Lingwick, et ceux de Stratford et Beaulac-Garthby qui les ont rejoints en 2021, projet qui vient d’être renouvelé par une entente valide pour les 15 prochaines années. Cette régie assure, en plus de la protection incendie, des services de premiers répondants, désincarcération en cas d’accident routier, sauvetage nautique et sauvetage d’urgence en milieu isolé.
Autre bon coup par un projet subventionné, évidemment, Weedon s’est dotée d’une nouvelle caserne de protection incendie construite à la sortie de la municipalité, sur la route 112, direction Sherbrooke.
M. Gagné parle ensuite « d’un gros projet de l’été 2024, soit la mise sur pied d’un système de stations de lavage des bateaux, avec barrières de protection, une collaboration regroupant cinq municipalités riveraines du lac Aylmer », précise-t-il, croyant visiblement et à bon escient que l’union fait la force.
« Je suis très fier également de l’entretien de la route 112 jusqu’à Dudswell, que nous avons pris en mains pour les cinq prochaines années, une entente avec le gouvernement du Québec qui se réalise avec nos employés et nos équipements municipaux. La route est mieux entretenue et les citoyens sont contents », jubile M. Gagné.
Et que dire du très grand succès des deux phases du projet de développement domiciliaire rue Ferry. « Personne n’y croyait. La première phase s’est vendue en quatre mois, ce qui a attiré des entrepreneurs. Après trois ans à la mairie, nous avons récupéré d’un seul coup 10 ans de décroissance. Un autre exemple dont je suis très fier, c’est le virage à 180 degrés pour l’économie d’énergie, que nous avons effectué en sortant l’huile à chauffage dans tous les bâtiments municipaux. Tout a été viré à l’électricité, grâce à des subventions. Nous avons sauvé plus de 80 % des factures reliées à ce changement, ce qui est bon pour l’économie de Weedon et pour la planète ! », se réjouit le maire. Pas étonnant qu’un nouveau projet de développement domiciliaire soit dans l’air de Weedon, pour un futur pas très éloigné.
Il termine avec un autre bon coup, au sujet de la piscine municipale qui a été fermée pendant un an, faute de trouver des surveillants-sauveteurs pour l’opérer. « Tous les efforts ont été investis pour régler certains problèmes de main-d’œuvre. Nous avons changé certains principes de base de gestion, ce qui a été salutaire », affirme Eugène Gagné en souriant.
Après toutes ces démonstrations d’efficacité, il n’est pas surprenant que l’avenir de Weedon, pour ce maire gestionnaire, s’appelle « Priorité Taxes foncières » !

Weedon-Equipe

Weedon a beaucoup à offrir : Dynamisme et qualité de vie au rendez-vous !

L’équipe municipale du maire Gagné, de g. à d., Billy Filion-Gagné, coordonnateur service des loisirs et de la vie communautaire, Alexandra Fortin-Lizotte, commis aux comptes payables, Nicolas Blouin, inspecteur municipal et à l’environnement, le maire Eugène Gagné, Chantal Dumas, technicienne comptable, Maryse Grenier et Nathalie Giguère, toutes deux commis à la taxation, et Josée Bolduc, directrice générale. Absente sur la photo : Anne-Marie Blais, adjointe à la direction.

Weedon a beaucoup d’attraits secrets que même ses citoyens ne connaissent pas ! Lors d’une visite dans le voisinage de son périmètre urbain, accompagné par le maire Eugène Gagné, le journaliste a découvert des attraits certains, mais moins connus, comme le très beau parc du Vieux Moulin, et des petits coins très naturels comme les milieux humides du lac Vaseux et son couple de huards, situé à proximité du lac Fer à Cheval. Des éléments tout près de la ville, aptes à alimenter une qualité de vie pour tous les résidents de Weedon, anciens et nouveaux.
Et que dire des développements domiciliaires du chemin Ferry, phases 1 et 2, dont les terrains se sont vendus rapidement, celui du nouveau quartier W qui est en voie de se réaliser aussi et un autre sur la rue Dumas, au centre de Weedon, avec ses terrains abordables desservis en aqueduc et égouts, un projet subventionné de près d’un million de dollars, qui va amener de nouvelles familles à s’y établir, avec l’aide d’un promoteur.
Le maire Gagné est lui-même emballé par ce que devient sa ville. Mais il a su bien s’entourer, il ne jure que par son équipe municipale qui assure un équilibre et de l’assiduité, avec une qualité des services et des activités visant à combler les attentes de ses citoyens et assurer la qualité de vie de chacun.
À commencer par les loisirs… « Nous n’avons pas hésité à nous adjoindre une ressource supplémentaire pour aider le responsable, Billy Filion-Gagné, notre coordonnateur service des loisirs et de la vie communautaire », révèle M. Gagné. « Il s’agit d’Alexandra Bonin dont les services seront partagés entre trois municipalités, Weedon, Scotstown et Hampden. »
Billy se montre assez dynamique dans son rôle, voyant au succès de chaque activité qui garnit la programmation assez considérable durant l’année : « Il y a des activités récurrentes. La croissance de Weedon amène plus de gens et aussi des nouveautés. Comme la randonnée nocturne du 27 janvier dernier et les Plaisirs d’hiver, en février. Nous nous préparons pour un souper aux homards, le 10 mai prochain, où 80 places seulement sont déjà comblées, à guichet fermé. Et ensuite un gros party à la Fête nationale, le 23 juin, tout comme Weedon en Fête, par la suite au mois d’août 2024 », précise Billy Filion-Gagné, en entrevue.
Il signale ensuite un bon coup de 2023, soit la construction de la dalle de ciment multisports qui peut servir toute l’année et le projet à venir d’un abri permanent, qui serait en opération vers la mi-juin…
L’inspecteur municipal, Nicolas Blouin, pour sa part, en avait beaucoup à dire au sujet de projets de construction privés très nombreux à Weedon, dans le domaine commercial. « Nous avons plusieurs projets importants à venir, comme l’établissement qui est en cours d’un Dollarama sur le site d’Ameublement Sévigny, qui a fermé », relate-t-il. « L’émission de permis de construction a explosé à Weedon. Nous avons un nouveau développement domiciliaire rue Dumas, où les terrains vont se vendre très bien, à un prix abordable. Il y a de 15 à 20 nouvelles constructions par année, ce qui augure l’arrivée de nouveaux résidants à court terme, de pair avec le gel des taxes foncières, en 2024, et anticipé pour 2025 ! », se réjouit-il.
Du côté administratif, la directrice générale, Josée Bolduc, qualifiée de courroie de transmission par le maire Gagné, rappelle l’investissement d’un million $ pour les infrastructures du chemin de la Mine (Fontainebleau), l’installation de compteurs d’eau pour les industries et les commerces, de même que le défi de l’eau potable, dans le secteur Saint-Gérard. « À ce sujet, nous sommes présentement en appel de soumissions pour moderniser les installations », précise-t-elle.
« Comme changement important, nous avons implanté la semaine de travail de quatre jours, en ajoutant deux employés afin de préparer une relève. La stratégie implique le travail habituel, du lundi au jeudi, alors qu’une adjointe prend la suite du mardi au vendredi », explique-t-elle. « Nous avons aussi obtenu l’accréditation Municipalité amie des Aînés, qui implique des projets de loisirs pour les personnes âgées. Par ailleurs, nous réussissons à remplir toutes les exigences gouvernementales », exulte la d. g.
Sur le plan culturel, la technicienne comptable Chantal Dumas, également trésorière sur le c. a. du Centre culturel Doris-Lussier de Weedon, s’est félicitée du fait que sa municipalité a reconnu des gens extraordinaires, durant les deux dernières années, soit Doris Lussier, André Pee-Wee Tardif et Thérèse Denis Lavertu, en rebaptisant des édifices municipaux pour leur rendre hommage. « Les gens de Weedon sont fiers ! La saison 2024 sera incroyable. C’est à surveiller ! »

Thérèse Lavertu

À l’occasion de la Semaine de l’action bénévole : Weedon baptise son centre communautaire du nom de Thérèse Denis Lavertu

Le maire de Weedon, Eugène Gagné, à gauche, pose fièrement devant le panneau officialisant le nouveau nom de son centre communautaire, accompagné de g à d par Jocelyn Lavertu, fils de Thérèse, son mari Gilles Lavertu, Thérèse Lavertu, assise, et ses deux autres fils, Marc et Yves.

Profitant de la Semaine de l’action bénévole, célébrée du 14 au 20 avril, le conseil municipal de Weedon a officialisé le nouveau nom du centre communautaire rénové en 2023, l’ancienne école située rue des Érables, s’appelant désormais Centre communautaire Thérèse Denis Lavertu, lors d’une cérémonie qui a réuni plus d’une centaine de participants.
À cette occasion du 21 avril dernier, le maire de Weedon, Eugène Gagné, a livré un vibrant hommage s’adressant à Mme Thérèse Denis Lavertu, cette grande bénévole ayant marqué l’histoire de sa municipalité, en présence de plusieurs membres de sa famille, dont son mari Gilles Lavertu et ses trois fils, Jocelyn, Yves et Marc.
« La petite Thérèse Denis du 1er Rang de Weedon, qui a grandi auprès de sa maman Yvonne, son papa Henri, de sa sœur Esther et de son frère Laval ne le savait peut-être pas à son jeune âge, mais cette petite fille allait apporter beaucoup à la population de Weedon », a-t-il déclaré sur un ton solennel.
Il a évoqué successivement son métier d’enseignante débuté à un jeune âge, qu’elle a continué après son mariage avec Gilles Lavertu, son passage à l’éducation des adultes, au cours d’histoire 101, à la suppléance, son implication bénévole et communautaire, sa participation à la fondation de la Société d’histoire de Weedon, à la création du journal local mensuel L’Éveil du Citoyen, à la mise sur pied de la bibliothèque municipale et à tellement d’autres projets.
« N’oublions pas de mentionner qu’en 2015, le conseil municipal a recommandé la candidature de Mme Denis Lavertu au gouvernement du Québec, pour les Prix Hommage bénévolat-Québec. Bien entendu, le 14 avril de cette même année-là, elle recevait la statuette Tara de même qu’un certificat d’honneur calligraphié et signé par le premier ministre… C’était tout indiqué pour notre citoyenne ! Madame Thérèse Denis Lavertu, nous sommes heureux que vous ayez accepté que notre centre communautaire “revampé” porte votre nom… Un immense merci aussi pour votre grand apport à notre communauté », a-t-il émis par la suite.
D’autres personnes ont également pris la parole pour féliciter et saluer cette grande bénévole, qui a donné son nom au centre communautaire, invitant la population à imiter sa générosité et son dévouement. Le député de Mégantic François-Jacques, la directrice générale du Centre d’action bénévole du HSF, France Lebrun, et le fils de Mme Denis Lavertu, Jocelyn, se sont ainsi adressés à l’assistance nombreuse réunie dans la grande salle du centre communautaire.

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Le Club Lions de Weedon menacé de disparaître : Sa présidente lance un cri du cœur pour une relève

Colette Plante Groleau s’adressant aux participants de la cérémonie officialisant le nouveau nom du centre communautaire Thérèse Denis Lavertu, à l’occasion de la Semaine de l’action bénévole, le dimanche 21 avril dernier, en présence du maire de Weedon, Eugène Gagné. Elle tient la plaque honorifique qu’elle a reçue de ses mains, pour ses nombreuses années de bénévolat à Weedon.

Ironie du sort alors qu’elle était honorée à l’occasion de la Semaine de l’action bénévole, la présidente du Club Lions de Weedon, Colette Plante Groleau, en a profité pour lancer un cri du cœur pour la survie de son organisme, menacé de fermeture, faute de relève adéquate.
L’organisme célèbre pourtant ses 50 ans d’existence, en 2024, ayant été parrainé par le Club Lions de Disraeli en 1974.
« Notre Club Lions a donné lieu à beaucoup de belles choses, à commencer par le Festival du blé d’Inde et le Horse Show, pendant 17 ans, deux activités présentées en collaboration avec les Loisirs de Weedon pendant tout ce temps », a rappelé Mme Plante Groleau, âgée de 83 ans. Elle est active dans cet organisme depuis 49 ans, par le biais de son mari au début, mais comme membre depuis 31 ans officiellement. En effet, les femmes n’avaient pas le droit d’en faire partie à l’époque où il a été créé.
« Que de bénévolat ont effectué les présidents, secrétaires, trésoriers et les membres Lions qui se succédaient en faisant de leur mieux pour conduire tout cela à bon port », s’est exclamée Mme Plante Groleau. « Nous avons travaillé pour les causes de la vue, du diabète et les Fondations des Lions Internationales. Nous avons payé des chiens guides et des appareils spécialisés pour l’examen des yeux à l’Hôpital de Lac-Mégantic et d’Arthabaska, soit au-delà de 160 000 $, et la fondation d’une école de braille à Sherbrooke… », a-t-elle rappelé dans son allocution qui avait lieu au centre communautaire Thérèse Denis Lavertu de Weedon, le dimanche 21 avril dernier.
« Nous avons aussi donné 10 000 $ pour la nouvelle résidence du Ruisseau, à Weedon. Sans compter toutes les tournées des Lions dans les foyers pour Noël, avec un orchestre mettant en vedette les Jules Fortin, Raynald et Suzanne Breton, Gilles Rancourt et Jocelyn Lachance, prévoyant des petits cadeaux pour tout le monde. Tout cela s’est terminé à cause de la pandémie », s’est-elle désolée.
« Nous étions responsables de la collecte de sang de Héma-Québec, ici à Weedon, pendant plusieurs années. J’ai vraiment le cœur gros en vous disant que tout cela se termine par un manque de bénévoles plus jeunes. Merci à tous ceux qui se sont donnés sans compter… Cela fait douze ans que j’assume la présidence. J’ai été trésorière quatre ans et présidente de zone un an. Je suis obligée de vous dire que le Club agonise, si nous ne trouvons pas de relève », laisse-t-elle tomber, visiblement très déçue.
Elle a tenu à remercier ses complices dans le Club Lions : Marie-Lise Bernier Fillion, Yvon Blais, Jean-Noël Denis, Léo Barolet, Donald Rousseau, Michel Croteau, Louise Tardif, Charles Rodrigue, Irène Roy, Jean-Louis Bouffard, Yvon Prévost et Serge Roy.
Les personnes pouvant s’investir à suivre les traces de ces bénévoles peuvent contacter la présidente au 819 877-2044.

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