3 façons de soutenir les anciens combattants du Canada toute l’année

À l’occasion du jour du Souvenir, on commémore partout au pays les braves hommes et femmes ayant péri dans l’exercice de leurs fonctions, en plus de saluer le travail de ceux et celles qui servent actuellement dans les forces armées. Or, pourquoi limiter cette reconnaissance au 11 novembre ? Voici trois façons de soutenir les anciens combattants canadiens tout au long de l’année :

  1. Don à une organisation caritative
    Il existe un certain nombre d’organismes de bienfaisance, dont le Fonds du coquelicot et VETS Canada, qui font un travail essentiel pour soutenir les anciens combattants d’un océan à l’autre. Un don, même minime, peut contribuer à améliorer la situation des personnes qui ont risqué leur vie pour leur pays.
  2. Bénévolat dans une Légion
    Il y a plus de 1300 filiales de la Légion royale canadienne à travers le pays. En tant que plus grande organisation de services aux anciens combattants du Canada, celle-ci offre des programmes de sensibilisation et d’aide aux vétérans et à leur famille ainsi que des services communautaires. Donner du temps à votre filiale locale est une excellente façon d’agir pour le bien de ceux qui ont servi.
  3. Visite à un vétéran de votre collectivité
    Anciens Combattants Canada (ACC), en collaboration avec la Légion royale canadienne, gère une initiative qui facilite les visites auprès de vétérans dans des établissements de retraite et de soins de longue durée. Ces rencontres permettent des interactions sociales à des personnes qui, autrement, ne recevraient pas beaucoup de visiteurs et favorisent leur sentiment d’appartenance à la communauté. Passer du temps avec un ancien combattant peut avoir un impact majeur sur sa vie et la vôtre.
    En ce jour du Souvenir, sachez que nos vétérans ont besoin d’aide tout au long de l’année, et songez à offrir votre soutien.
Démarrer-une-coopérative

5 bonnes raisons de démarrer une coopérative

Les coopératives contribuent à bâtir un monde meilleur de plusieurs manières, notamment grâce aux valeurs qui les guident, à leurs objectifs sociaux et économiques et à leur respect de l’environnement. Voici cinq excellentes raisons de lancer une coopérative !
Proximité avec les clients : les membres d’une coopérative constituent son capital et sont également ceux qui prennent les décisions. La proximité avec ceux-ci permet de mieux répondre à leurs besoins.
Faculté d’entraide : les coopératives œuvrent régulièrement au sein de différentes structures afin d’apporter le meilleur à leurs membres, mais aussi d’encourager les initiatives du mouvement coopératif.
Solution à un problème : les coopératives naissent principalement d’un besoin à combler. Elles permettent, entre autres, de s’unir pour acheter des équipements dispendieux ou pour redonner et investir dans la communauté.
Prises de décisions stratégiques : les décisions d’un modèle coopératif sont prises en tenant compte de nombreux points de vue, ce qui évite ou limite grandement les mauvais choix. Chaque membre ne dispose à cet effet que d’un seul vote lors d’une assemblée générale, et ce, quelle que soit la quantité de parts qu’il détient.
Taux de survie : les coopératives sont particulièrement durables. Après 10 ans d’existence, leur taux de survie est plus du double de celui des autres types d’entreprises. Elles sont donc plus susceptibles de résister aux aléas économiques et de demeurer actives longtemps.
Pour en apprendre plus sur le processus de démarrage d’une coopérative ou pour obtenir un appui financier, visitez le cqcm.coop !

Tâches-extérieur.

10 tâches à réaliser à l’extérieur avant l’hiver

Au Québec, l’hiver a deux visages : celui des jolis flocons et des activités en famille, et celui des violentes tempêtes qui mettent nos nerfs et nos maisons à rude épreuve ! Cet automne, assurez-vous de préparer l’extérieur de votre demeure et votre terrain contre les caprices de dame Nature.

  1. Nettoyez les gouttières : brindilles, feuilles mortes et compagnie peuvent obstruer vos gouttières et empêcher l’écoulement de l’eau. Veillez à bien les vider pour éviter les mauvaises surprises.
  2. Inspectez et réparez la toiture : y a-t-il des bardeaux fendus, manquants ou retroussés ? Présence de mousse végétale ou de parasites ? Absence de gravier dans certaines zones ou déchirures dans la membrane (s’il s’agit d’un toit plat) ? Si oui, voyez-y !
  3. Ramonez la cheminée : des dépôts accumulés sur les parois internes peuvent s’enflammer. Un ramonage en profondeur est de mise pour prévenir un incendie !
  4. Colmatez les fissures des murs et des fondations : vous avez tout à gagner à réparer sans tarder les craquelures dans les fondations et les murs pour protéger votre maison et éviter de coûteuses réparations !
  5. Fermez la piscine : vidanger une partie de l’eau, nettoyer le filtreur, installer une toile… faites le nécessaire pour que votre piscine résiste à l’hiver !
  6. Dégagez les margelles : pour éviter les débordements et d’autres problèmes, retirez les débris et assurez-vous que le drain est fonctionnel.
  7. Installez des grilles sur les évents : si ce n’est déjà fait, posez des grillages robustes sur vos évents. Ainsi, votre demeure ne deviendra pas un abri pour de petites bestioles à la recherche de chaleur.
  8. Protégez les arbustes : enveloppez vos précieux végétaux dans une toile de protection (ex. : en jute ou en géotextile).
  9. Taillez ou élaguez les arbres et les haies : des branches lourdes menacent de tomber sur votre toit ? La haie atteint des sommets vertigineux ? C’est le moment de leur offrir une bonne coupe !
  10. Rangez les meubles et accessoires de jardin : brouette, chaises en rotin, arrosoirs, barbecue… mettez tout cela à l’abri des intempéries !
    Pour des résultats à la hauteur, faites confiance aux professionnels (couvreurs, ramoneurs, élagueurs, etc.) de votre région.
Accueillir-lhiver

L’hiver approche : votre maison est-elle prête à l’accueillir ?

Avec la saison froide qui approche à grands pas, vous devez vous assurer de préparer adéquatement votre propriété pour y faire face ! Voici donc un rappel des principales tâches à inscrire et à cocher sur votre liste cet automne.
Entretenir le système de chauffage : peu importe votre système et vos appareils de chauffage (ex. : plinthes électriques, foyer aux granules, fournaise), il est essentiel de veiller à les inspecter, à les nettoyer et à les entretenir, idéalement en faisant appel à un professionnel.
Assurer l’étanchéité des portes et des fenêtres : enlevez les moustiquaires de vos fenêtres et vérifiez si vos cadrages laissent passer de l’air. Si oui, calfeutrez-les à l’aide d’un produit adéquat ou recouvrez-les d’une pellicule de plastique. Voyez également si les coupe-froid de vos portes sont en bon état; remplacez-les au besoin.
Nettoyer et ranger les climatiseurs : retirez vos climatiseurs portatifs des fenêtres, nettoyez leur filtre et entreposez-les dans un endroit à l’abri de la saleté et des intempéries.
Dépoussiérer les conduits d’aération : ôtez les grilles des conduits d’air et passez l’aspirateur pour éliminer un maximum de débris accumulés.

Vérifier les détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone : que vous chauffiez votre propriété au bois ou non, il est essentiel d’avoir des détecteurs en quantité suffisante et en bonne condition (remplacez les piles au besoin). Profitez également de l’occasion pour examiner vos extincteurs portatifs.
En réalisant ces quelques tâches, non seulement vous réduirez les pertes de chaleur, mais vous respirerez un air plus sain !

Inspectez-votre-véhicule

4 composantes de votre véhicule à faire inspecter en prévision de l’hiver

L’hiver en fera assurément voir de toutes les couleurs à votre voiture. Pour que celle-ci soit prête à affronter le froid et les intempéries et qu’elle ne vous laisse donc pas tomber au pire moment !, quelques vérifications, dont les quatre suivantes, s’imposent l’automne venu.

  1. Les pneus
    Non seulement vos pneus doivent être en bon état afin d’assurer votre sécurité, mais ils doivent être correctement gonflés, sans quoi l’adhérence de votre véhicule en souffrira de même que votre portefeuille et l’environnement, puisqu’une pression inadéquate augmente la consommation d’essence.
  2. Les phares
    Pour maximiser la visibilité au cours d’une tempête ou lorsque les conditions routières sont particulièrement salissantes, par exemple, il est bien sûr essentiel de mi­ser sur des essuie-glaces conçus pour l’hiver. Or, il est tout aussi primordial de pouvoir compter sur des phares pleinement efficaces. Vérifiez les vôtres et faites-les polir au besoin.
  3. Le filtre de l’habitacle
    En hiver, avec les taux d’humidité qui varient rapidement à l’intérieur du véhicule, la qualité de l’air que vous y respirez dépend en grande partie de cette pièce fort utile. Comme tous les filtres, celui-ci finit par s’encrasser et doit ainsi être remplacé environ tous les deux ans.
  4. La batterie
    Rien de plus frustrant qu’une auto qui refuse de démarrer par un glacial matin pressé ! Pour éviter les surprises désagréables, faites donc contrôler votre batterie par un expert avant l’arrivée des grands froids.
    Bougies, suspension, freins, courroies, niveau des divers liquides, thermostat, moteur… pour une inspection préhivernale complète, prenez rendez-vous avec un professionnel de votre région !
Remisage-hivernal

Remisage hivernal : 4 erreurs à ne pas commettre

Vous possédez une voiture de collection ou peu adaptée aux conditions hivernales et souhaitez la remiser pour la saison froide ? Voici quelques-unes des erreurs à éviter au moment de procéder à cette tâche :

  1. Choisir un emplacement inadéquat : si vous voulez retrouver votre véhicule en bon état au printemps et le conserver longtemps !, vous ne pouvez pas l’entreposer n’importe où. En effet, un sol en terre ou un terrain gazonné, par exemple, entraîneront énormément d’humidité, laquelle est très néfaste pour votre précieuse voiture. L’idéal est de stationner celle-ci dans un endroit sec, tempéré et bien ventilé, comme un garage.
  2. Laisser le réservoir d’essence vide : pour éviter la formation de condensation, et donc, l’apparition de rouille, veillez à ce que le réservoir de carburant soit plein au moins aux trois quarts lors du remisage. De plus, pensez à y ajouter un stabilisateur d’essence pour faciliter le démarrage au retour des beaux jours.
  3. Négliger le lavage : un bon nettoyage en profondeur, y compris sous le véhicule, est indispensable pour déloger la poussière et les saletés favorisant la corrosion. N’oubliez toutefois pas de bien assécher le tout, sans quoi l’humidité s’installera. Faites également le ménage de l’habitacle pour prévenir les mauvaises odeurs.
  4. Omettre d’aviser la SAAQ et votre assureur : si vous n’officialisez pas le remisage auprès de la Société d’assurance automobile du Québec, vous paierez inutilement votre certificat d’immatriculation pour les mois durant lesquels vous ne vous servez pas de votre voiture. De même, votre prime d’assurance devrait normalement être revue à la baisse si vous ne roulez pas… à condition que vous pensiez à en informer vo­tre assureur !
Déneigement-101

Automobile : Déneigement efficace 101

Le déneigement complet de votre véhicule est essentiel pour bien voir la route, ses usagers et les divers obstacles qui s’y trouvent. Il permet en outre d’éviter que des plaques de neige ou de glace s’envolent soudainement et soient projetées dans le pare-brise du conducteur derrière vous, par exemple. Si vous n’avez pas la chance de pouvoir vous stationner dans un abri, voici quelques conseils pour vous faciliter la vie !
Outils adéquats
Un balai à neige digne de ce nom est essentiel pour ne pas enrager après chaque tempête. Ainsi, non seulement celui-ci doit être robuste, mais il doit convenir aux dimensions de votre véhicule et à votre grandeur ! Par exemple, un modèle télescopique est tout sauf un luxe si vous conduisez une fourgonnette ou que vous êtes plutôt de petite taille. Portez également attention à la largeur de la brosse si vous possédez une voiture imposante.
Par ailleurs, munissez-vous d’un grattoir offrant une bonne prise en main ainsi que d’une pelle, surtout si vous vous garez en bordure de rue. Pensez aussi à remplir votre réservoir d’un liquide lave-glace conçu pour les températures extrêmes, lequel préviendra la formation de gi­vre dans votre pare-brise pendant vos déplacements.
Technique idéale
Avant de démarrer pour activer le système de dégivrage, dégagez le tuyau d’échappement pour empêcher l’accumulation de monoxyde de carbone dans l’habitacle. Procédez ensuite de haut en bas, soit en commençant par le toit pour finir par les côtés. Ne négligez aucun détail : tout, du pare-brise à la plaque d’immatriculation, en passant par les phares et les rétroviseurs latéraux, doit être déneigé.
En cas de gel dans les vitres, recourez au grattoir, mais n’utilisez jamais celui-ci sur la carrosserie, sans quoi vous pourriez abîmer la peinture. Enfin, pensez à libérer vos pneus de la neige durcie, le cas échéant, afin que celle-ci ne nuise pas à la mobilité des roues. Songez en outre que la friction pourrait entraîner l’usure prématurée de vos pneus.
Un conseil en terminant : dame Nature étant imprévisi­ble, mieux vaut vous laisser une certaine marge de manœuvre dans votre routine matinale pour avoir le temps de déneiger votre véhicule sans sauter d’étapes. Après tout, votre sécurité et celle des autres en dépendent !

Préparez-votre-voiture-pour-lhiver

7 conseils pour préparer sa voiture pour l’hiver

Pour affronter les rigueurs de nos hivers sur la route, mieux vaut être bien préparé. Voici donc quelques conseils pour que votre véhicule soit fin prêt :

  1. Recouvrez les éclats de peinture, même les plus petits, pour prévenir la corrosion. Procurez-vous la peinture de la couleur correspondant à votre véhicule auprès de votre mécanicien ou de votre concessionnaire.
  2. Vérifiez que votre trousse d’urgence est complète (pelle, câbles de démarrage, eau, fusées éclairantes, allumettes, plaques d’adhérence, lampe de poche, tuque et mitaines, couverture de secours, trousse de premiers soins, etc.) afin de parer à toute éventualité. Psitt ! Gardez l’antigel de serrure sur vous, et non dans l’auto !
  3. Faites contrôler votre véhicule (bougies, freins, niveau des différents liquides, chauffe-moteur, etc.) par un professionnel. Vous pourrez ainsi rouler en toute sécurité et l’esprit en paix !
  4. Inspectez votre pare-brise afin de repérer (et de faire réparer, le cas échéant) les éclats dans la vitre, lesquels pourraient se fissurer durant l’hiver en raison du contraste entre les températures à l’extérieur et à l’intérieur de la voiture, notamment.
  5. Installez vos tapis de caoutchouc, non seulement pour protéger ceux en tissu, mais également pour limiter le taux d’humidité dans l’habitacle, lequel « explose » si les tapis en tissu sont imbibés d’eau lorsque la neige fond. Résultat ? De la buée se forme sur les vitres intérieures. Pensez d’ailleurs à bien secouer vos bottes avant de monter à bord.
  6. Prenez rendez-vous, si ce n’est déjà fait, pour un traitement antirouille de qualité qui protégera vo­tre vé­hicule de la corrosion. C’est tout particulièrement important si vous vous stationnez dans un garage chauffé.
  7. Lubrifiez les joints d’étanchéité en caoutchouc des portières à l’aide d’un aérosol de silicone. Cela empêchera les portes de coller lors des grands froids. Du coup, celles-ci s’ouvriront plus facilement, et les joints resteront en bon état plus longtemps.
Pneus d'hiver

Comment choisir ses pneus d’hiver ?

Vous avez besoin de nouveaux pneus d’hiver ? Outre leur dimension, qui doit être adaptée à votre véhicule, les pneus qui vous conviennent dépendent surtout de vos déplacements.
En effet, les pneus à neige sont généralement idéaux pour ceux qui circulent sur des routes où les accumulations de précipitations sont fréquentes et importantes, puisqu’ils offrent une bonne traction dans la neige et évacuent efficacement la gadoue. Pour leur part, les pneus conçus pour la glace sont tout indiqués si vous conduisez abondamment, et notamment sur l’autoroute, où l’asphalte gelé et le verglas sont des conditions courantes.
Vous devez souvent emprunter des chemins secondaires moins bien déneigés, dont certains s’avèrent parfois assez dangereux en hiver ? Vous pourriez envisager l’achat de pneus cloutés. Sachez toutefois que ceux-ci offrent un roulement plutôt bruyant.
Rapport qualité-prix
Le prix donne généralement une bonne indication de la qualité des pneus, laquelle est essentielle pour assurer votre sécurité sur la route. Si vous souhaitez les conserver quelques années, il est donc pertinent de mettre le juste prix pour compter sur un modèle non seulement fiable selon vos besoins, mais aussi durable pensez à surveiller les soldes pour obtenir le meilleur rapport qualité-prix !
Pour dénicher les pneus qu’il vous faut, demandez conseil à un expert de votre région : celui-ci saura répondre à toutes vos questions et vous proposer des produits qui conviennent parfaitement à vos besoins.

Arme à feu

Chasse : 5 critères à considérer pour choisir son arme à feu

Vous souhaitez acquérir votre première arme à feu pour la chasse ou diversifier votre équipement ? Évidemment, pour faire le bon choix, vous devez d’abord définir vos besoins, notamment le type de gibier que vous désirez récolter. Cela fait, gardez en tête ces quelques critères :
Le matériau : règle générale, les armes en bois sont prisées par les chasseurs de gros gibier en raison du contrôle et du confort qu’elles procurent, tandis que les matériaux synthétiques, qui sont durables et se nettoient facilement, font le bonheur des amateurs de sauvagine postés en bordure des cours d’eau, par exemple.
Le poids : selon votre endurance, vous préférerez sans doute une arme légère si vous devez effectuer de longues randonnées en forêt.
La longueur : encore une fois, une arme plus courte peut s’avérer pratique pour marcher. Toutefois, un canon plus long (ex. : 76 cm) est à privilégier pour les tirs à bonne distance.
Le type d’arme et le mécanisme : un fusil semi-automatique est idéal pour la sauvagine, puisqu’il permet de tirer rapidement les trois coups autorisés. Le mécanisme à pompe est quant à lui polyvalent et peut constituer un choix intéressant si vous souhaitez explorer plusieurs avenues.
Le calibre : celui-ci dépend de vos préférences (niveau sonore, disponibilité des munitions, etc.) ainsi que du type de chasse et de gibier. Par exemple, les tirs de longue portée exigent un calibre puissant, mais le chevreuil ne requiert pas un calibre magnum.
Pour prendre une décision éclairée, consultez les conseillers de votre boutique de chasse : ils sauront vous recommander un fusil ou une carabine qui correspond à vos activités, à votre gabarit et à votre expérience, entre autres.

La Cantine d'Ascot Corner HSF

Maude Maher : La nouvelle génération de femmes d’affaires

Maude invite toute la population à commander des mets pour apporter ou savourer sur place sa bonne cuisine.

Dynamique, enthousiaste, débordante d’énergie et pleine d’idées, Maude Maher, propriétaire du restaurant La Cantine, à Ascot Corner, fait partie de la nouvelle génération de femmes d’affaires.

Âgée de 24 ans, la jeune femme a toujours su qu’elle voulait être en affaire et pas dans n’importe quoi, dans la restauration. Cette sphère d’activité, par les temps qui courent, n’est pas le secteur le plus facile et reposant. Pour Maude, cela importe peu, l’occasion s’est présentée et elle l’a saisie. « Au début, j’avais peur, je me disais, je vais m’occuper du restaurant et j’ai 23 ans (au moment de l’acquisition). Dans ma tête, c’était comme je connais rien. Mon père (Serge Maher) m’a aidée et fait comprendre que je l’avais déjà fait en travaillant dans d’autres restaurants. »

« Depuis que je suis jeune, je voulais avoir un restaurant, c’était mon rêve. » Maude s’y préparait puisqu’elle a complété une formation en cuisine. « J’ai travaillé dans de bons restaurants, mais cette idée là est toujours restée dans ma tête. » Sans oublier son rêve, la jeune femme a pris le temps de voyager à deux reprises, de par le monde et au pays. « Quand je suis revenue de voyage et j’ai vu que la cantine Les 2 frères était à vendre, bien là on dirait que ça été comme le déclic. C’est arrivé un peu par hasard. Je me suis dit que mon projet, que j’aimerais peut-être faire, peut se concrétiser. Dans mes plans, je voulais revenir à Ascot Corner, tout était parfait. »
Cette femme d’affaires avoue ne pas avoir suivi de formation spécifique pour gérer son entreprise, mais en revanche, elle profite des conseils de son père qui joue le rôle de mentor, précise-t-elle. « Moi, l’école, ça ne marche pas, je n’aime pas ça. J’ai commencé un cours gestion de commerce au Cégep, j’ai fait un mois. Mais je suis quelqu’un qui est bonne sur le terrain, j’apprends facilement. Je me suis dit si j’ai une entreprise, je vais
apprendre sur le tas parce que je sais que j’apprends mieux comme ça et c’est pas mal ça qu’on fait ici. »

Passionnée de la cuisine, Maude est bien consciente de la réalité du monde de la restauration. « C’est pas une qualité de vie exceptionnelle, des salaires assez bas, des heures de fou. Je fais des heures de fou ici, mais je vois que ça vaut plus la peine parce que c’est ma place. Si j’avais continué de faire ça ailleurs pour les autres, je n’aurais pas eu de vie de famille, de quoi de stable, j’aurais fait des horaires de soir, de fin de semaine tout le temps. Ça n’aurait pas été vraiment une récompense au bout. C’est une des raisons pourquoi je voulais être en affaires. » Ce domaine d’activité pour Maude « c’est bien plus valorisant. C’est tout mon menu, mes idées à moi, pis le monde aime ça. Ce qui me fait capoter, c’est de voir les gens qui aiment ma bouffe, c’est valorisant, ça donne juste le goût de continuer. » Pour l’instant, la propriétaire avoue ne pas avoir beaucoup de temps pour profiter de la vie. « C’est normal, on vient d’ouvrir un restaurant qui roule extrêmement bien. J’ai rarement travaillé dans des restaurants qui roulaient beaucoup comme ça. C’est comme un gros boum. Les gens aiment ça. Je suis confiante que ça va toujours rouler. On a quelque chose de tout de même classique, mais juste revisité. » Elle ajoute avoir un tempérament de leader. « Moi, j’ai toujours été quelqu’un qui aimait leader du monde, je ne suis pas une suiveuse. J’ai toujours été bonne pour parler, donner mes idées et que les gens me suivent dans mes idées. » La propriétaire mentionne ne pas avoir de difficulté à gérer le personnel. « Ce qui a été le plus difficile, c’est d’avoir de la crédibilité envers les personnes qui étaient plus vieilles que moi, mais ça va super bien. Je pense que j’ai une manière de faire qui est peut-être différente, je suis toujours un peu à déconner, mais en restant sérieuse, toujours gentiment. Je ne lève pas le ton. » Maude ajoute que ça fonctionne bien également avec ses fournisseurs. « Je ne sais pas, peut-être parce que je suis jeune, on dirait que je suis leur petite protégée, il n’y a pas de problème, je peux les appeler n’importe quand, ils peuvent me dépanner. »
Parmi ses tâches, Maude s’occupe du personnel, des commandes, des horaires, d’élaborer le menu, faire les recettes en passant par les commandes d’alcool. Elle avoue avoir des semaines bien remplies, mais trouve tout de même le temps de s’accorder deux journées de congé par semaine.
Projets
Pour elle, c’est clair dans sa tête qu’il n’est pas question de changer de domaine. « Moi, mon but, ça serait de délaisser tranquillement la cuisine pour être plus en avant, faire un peu de service, j’aime voir le monde et jaser. Pour le resto, je ne suis pas prête à dire que j’aimerais avoir des franchises, je ne suis pas là pantoute, j’ai quand même la broue dans le toupet. Je suis fonceuse, on ne peut pas dire jamais, mais moi, j’ai toujours voulu avoir un foodtruck et le règlement pour en avoir un, il fallait avoir un restaurant qui a pignon sur rue. Là, j’ai un restaurant, c’est possible, mais pas tout de suite. Mais, plus tard, avoir un foodtruck de la cantine, ça représenterait super bien. »

Ouvert depuis novembre 2020, La Cantine croît rapidement. Elle est passée de 4 à 13 employés en plus d’agrandir de superficie. Ouvert sept jours semaine de 11 h à 20 h, l’établissement peut accueillir 52 clients en temps dit normal. La jeune femme d’affaires est de son temps et mentionne être active sur les réseaux sociaux. « C’est pas juste un restaurant que le monde vient. Il y a eu un wave qui s’est créé sur les réseaux sociaux, les gens ils partagent, ils en parlent, c’est quelque chose. Il y a du monde qui vient de Rock Forest, de Magog, dîner la semaine. Ça, c’est ma fierté, je suis vraiment contente », d’exprimer les yeux pétillants Maude.

entrepreneure accomplie

Comment devenir une entrepreneure accomplie ?

Vous caressez le projet de devenir une femme d’affaires prospère et de diriger votre propre entreprise ? Voici quelques conseils qui feront de vous une entrepreneure épanouie !
Croyez en vous : votre confiance en vos capacités est essentielle pour que les autres puissent croire à leur tour en votre produit ou votre service, qu’il s’agisse de vos investisseurs ou de vos employés. Ceux-ci formeront alors avec vous une excellente équipe.
Ayez une mission : avoir un but, y tenir « mordicus » et en faire votre mission commerciale est un indice de votre future réussite. Sachez également ce qui vous différencie des autres professionnels et, surtout, soyez passionnée !
Préparez-vous mentalement : un bon état d’esprit vous permettra de faire face à de nombreuses épreuves. De même, acceptez les échecs qui parsèmeront vo­tre parcours, puisqu’ils feront partie de votre processus pour atteindre la réussite.
N’hésitez pas à foncer : arrêtez de douter ou de vous éterniser dans les préparatifs et démarrez votre entreprise, et ce, même si vous n’avez pas toutes les ressources en main. Vous obtiendrez les autres en cours de route. Profitez aussi de l’occasion pour parfaire vos connaissances grâce à des livres sur le sujet ou à des formations.
Gérez sainement votre temps : comme il n’est pas aisé de jongler avec vos multiples responsabilités professionnelles et familiales, osez déléguer certaines tâches. Ce n’est qu’en étant bien préparée sur ce plan et en sachant répartir le tout efficacement que vous y parviendrez.
Maintenant, à vous de jouer et de montrer au monde ce dont vous êtes capable !

Communautés

Les aînés : des citoyens essentiels dans nos communautés !

Chaque année, la Journée internationale des aînés a lieu le 1er octobre. Celle-ci marque l’occasion de prendre un temps d’arrêt pour réfléchir à l’importante place qu’occupent nos aînés dans la société. Voici quelques exemples de leurs multiples contributions au quotidien :

Ils effectuent du bénévolat :
nombreux sont les aînés qui s’impliquent bénévolement au sein d’un organisme, et ce, plusieurs heures par semaine. Cela leur permet notamment de continuer à mettre leur savoir-faire au service de la communauté.
Ils agissent en tant que mentors : forts de leur expérience, les aînés sont bien positionnés pour accomplir un transfert de connaissances et de compétences auprès de jeunes ou de recrues au sein d’une entreprise.
Ils contribuent à l’économie : qu’il s’agisse de participer à des activités culturelles, comme les évènements sportifs ou les spectacles, de manger au restaurant ou de magasiner dans les commerces locaux, les aînés contribuent à faire rouler l’économie, même s’ils n’occupent pas d’emploi !
Ils s’impliquent dans les familles : la garde d’enfants, qu’elle soit occasionnelle ou régulière, est d’une grande aide pour les jeunes familles. En plus de rendre service à leurs proches, les aînés se transforment en modèles et participent à l’éducation des futures générations.
Aujourd’hui, pensez à remercier les aînés de votre entourage pour leur apport inestimable à la société !

Ainés

Troubles cognitifs : Les unités prothétiques : des lieux sécuritaires et adaptés

Le nombre d’aînés touchés par l’Alzheimer ou par une autre forme de démence ne fait malheureusement qu’augmenter d’an­­née en année. Au Québec, par exemple, le nombre d’individus atteints d’une telle ma­ladie pourrait s’élever à plus de 187 500 d’ici 2031. Les ré­si­dences dotées d’unités prothétiques sont toutes désignées pour loger ces person­nes nécessitant un environnement adapté.

Qu’est-ce que c’est ?
Une unité prothétique est un espace fermé et contrôlé pouvant accueillir un certain nom­bre de résidents présentant des troubles cognitifs. L’environnement est calme et aménagé pour que ceux qui y évoluent puissent s’y mouvoir librement et en toute sécurité. L’objectif de ces unités est de diminuer les contrariétés des aînés qui y habitent tout en maintenant leur autonomie fonctionnelle et psychosociale.

À qui cela s’adresse-t-il ?

Les unités prothétiques sont spécialement conçues pour les personnes souffrant d’Alzheimer ou d’une autre maladie semblable et qui présentent certains comportements, comme les hallucinations, l’errance, les changements d’humeur, la fugue et l’anxiété. Ces résidents conservent toutefois une assez bonne mobilité et sont donc en mesure de circuler seuls sans importants risques de chute.

L’un de vos proches est à la fois autonome et atteint de troubles cognitifs affectant son comportement ? Informez-vous sur la possibilité d’obtenir une place dans un établissement doté d’une unité prothétique !

Fatigue

6 conseils pour réduire la fatigue chez les aînés

Vous vous sentez de plus en plus fatigué à mesure que vous augmentez en âge ? Voici six conseils à mettre en pratique sans tarder pour rehausser votre vitalité !
Dormez suffisamment : que ce soit une nuit complète ou une plus courte accompagnée de siestes, un nombre adéquat d’heures de sommeil est le premier moyen de faire le plein d’énergie.
Mangez mieux : évitez de consommer des repas lourds et riches ou encore de sauter des repas et de peu vous alimenter. Préférez des mets légers entrecoupés de collations contenant des protéines et des glucides.
Songez aux suppléments alimentaires : si votre alimentation est parfois incomplète, votre fatigue peut être plus importante. Consultez votre médecin pour identifier vos besoins.
Bougez régulièrement : activez-vous modérément chaque jour selon vos capacités pour obtenir un regain d’énergie. Si vous faites beaucoup d’activités assises, pensez à prendre de petites pauses pour vous délier les muscles (marcher, danser, etc.).
Meublez vos journées : trouvez-vous de nouveaux passe-temps ou des projets qui vous garderont occupé et vous empêcheront d’éprouver de l’ennui.
Faites le plein de lumière : la luminothérapie, que ce soit grâce à la lumière du soleil ou à une lampe, vous permet de retrouver votre énergie et vous rend moins vulnérable à la fatigue.
Attention : si votre épuisement vous semble insurmontable, une visite chez votre médecin s’impose !

Santé mentale

Santé mentale : L’importance de recharger ses batteries et de consulter

La pandémie de la COVID-19 a considérablement affecté (et continue d’ébranler) la santé mentale de bon nombre d’individus de tous âges et de tous milieux, et ce, au Québec comme ailleurs. Aînés, professionnels de la santé, parents, enseignants, adolescents, ouvriers… personne n’est à l’abri !
Du 3 au 9 octobre 2021 se déroule la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales. Dans le cadre de cet évènement, le Réseau Avant de Craquer tient une campagne de sensibilisation rappelant à tous l’importance de prendre soin de sa santé psychologique.

Comment recharger ses batteries ?
Prendre soin de sa santé physique, c’est bien manger, dormir suffisamment, cesser de fumer (ou ne jamais commencer), etc. Or, pour garder le moral et protéger sa santé mentale, plusieurs stratégies sont recommandées, par exemple :
•Prendre quelques semaines ou jours de vacances (idéalement dans la nature) lors desquels vous pouvez véritablement «décrocher»;
• Cultiver votre vie sociale en faisant des activités agréables en groupe ou avec des amis;
• Pratiquer des loisirs (écriture, peinture, musique, etc.) qui vous permettent de concentrer votre attention sur autre chose que vos soucis.

Quand doit-on consulter ?
N’attendez pas d’être au bout du rouleau pour consulter un professionnel de la santé mentale. Vous devriez notamment prendre un rendez-vous si vous ressentez des symptômes reliés à vos émotions et à vos pensées :
• Perte d’appétit;
• Difficulté à vous concentrer;
• Sentiment d’être inutile;
• Sensibilité excessive aux critiques;
• Battements cardiaques rapides;
• Maux de dos;
• Céphalées;
• Irritabilité;
• Nuits difficiles (insomnie, réveils fréquents, etc.);
• Consommation abusive (ex. : alcool, médicaments, caféine).
Pour en savoir plus sur la campagne 2021 du Réseau Avant de Craquer et pour obtenir des outils pour vous ou l’un de vos proches, visitez le avantdecraquer.com.

REVETEMENT extérieur

Revêtement extérieur en bois : 4 erreurs à éviter lors de l’installation

Vous craquez pour le revêtement extérieur en bois ? Voici quatre erreurs à éviter lorsque viendra le moment de l’installer !

Omettre de respecter les consignes d’installation : pour demeurer en bon état longtemps, votre revêtement doit être fixé selon des recommandations bien précises. Elles peu­vent concerner le type d’attaches, leur quantité et leur emplacement. Notez que ces informations varient en fonction du matériau que vous aurez sélectionné.

Ne pas tenir compte du dégagement : pour qu’un revêtement en bois soit pleinement performant, il doit y avoir un léger vide derrière celui-ci. C’est ainsi que l’humidité et l’air chaud peuvent circuler et s’évacuer, empêchant les infiltrations d’eau et la formation de moisissures. Le dégagement avec les différentes jonctions de la maison est tout aussi important.
Négliger l’importance de la teinture : il est essentiel de protéger chaque centimètre de votre revêtement pour empêcher une dé­térioration précoce. Assurez-vous de retoucher les extrémités (où la coupe a été effectuée), même si elles ne seront pas visibles une fois fixées. Notez qu’un traitement spécialisé devrait également être réalisé tous les cinq ans environ pour éviter un vieillissement prématuré.

Oublier d’installer des solins : placés au-dessus et en dessous des fenêtres, les solins permettent d’éviter les accumulations d’eau et de neige, qui pourraient fragiliser et endommager le revêtement.
Pour vous assurer que l’installation de votre re­vêtement en bois s’effectue dans les règles de l’art, recourez aux services d’un entrepreneur spécialisé !

IDEES de-rénovation

4 idées de rénovations à faire cet été et des conseils futés pour les réussir!

Comme beaucoup de propriétaires, la pandémie vous a donné envie de réaliser des rénovations pour rendre votre domicile plus agréable? Voici des idées et des conseils pour vous inspirer des projets à succès!
Tendances rénovations en 2021
Transformez votre intérieur pour limiter la propagation des bactéries avec des comptoirs et des planchers en porcelaine ou en installant des robinets sans contact pour une utilisation plus hygiénique.
Créez une pièce de vie extérieure en aménageant un espace de détente sur votre terrasse, en installant une piscine ou un spa pour relaxer et passer d’agréables moments sur votre terrain durant l’été.
Réaménagez une pièce pour la rendre multifonctionnelle. Avec le télétravail et les activités réalisées à domicile, la conception d’une salle qui fait à la fois office de chambre d’amis, de bureau et de gym peut devenir un net avantage au quotidien !

Faites entrer la lumière naturelle dans votre demeure avec de nouvelles fenêtres ou des puits de lumière. Vous ajouterez ainsi à votre espace une touche de gaieté et bénéficierez d’une productivité stimulée.
Conseils en temps de pandémie
Avant de commencer votre projet, demandez des soumissions à plusieurs entrepreneurs. La pénurie de nombreux matériaux ayant entraîné une hausse des prix, vous choisirez ainsi une option qui correspond à votre budget. Vérifiez également les éventuelles clauses d’ajustement de prix.
Par ailleurs, prévoyez les délais et autres mauvaises surprises ! avec une bonne planification de votre projet de rénovation. Faites en sorte d’avoir tous les permis nécessaires et de confirmer que votre entrepreneur détient les licences requises. Celui-ci doit aussi pouvoir vous assurer de son respect des garanties et des délais.

Trouvez en outre le meilleur moment pour effectuer vos travaux ou commencez par ceux qui touchent des secteurs accusant le moins de retard. Vous augmenterez ainsi vos chances de voir vos rénovations se réaliser dans des délais qui vous conviennent davantage, puisque la disponibilité des matériaux et des entrepreneurs pourrait être plus importante.
Le cas échéant, obtenez du soutien financier grâce aux programmes d’aide offerts en matière de rénovation et d’efficacité énergétique. Informez-vous sur les conditions pour faire une demande et profitez de ce coup de pouce financier bienvenu !

agrandissement de ferme

Ferme Girard à Westbury : Un agrandissement de 1,5 M$

Diverses machineries ont été ajoutées pour moderniser le travail des agriculteurs.

Avoir plus de têtes, sans pour autant augmenter la main-d’œuvre. C’était l’objectif de la famille Girard lorsqu’elle a décidé d’investir pas moins de 1,5 M$ dans sa ferme laitière. Alors que la relève s’apprête à prendre la place de l’entreprise de Westbury, les bâtiments s’agrandissent et se modernisent.

Les frères Olivier et Alexis Girard souhaitent prendre la relève et être en mesure de s’occuper de la ferme sans embaucher de main-d’œuvre supplémentaire. L’objectif est d’avoir 112 bovins dans la nouvelle étable et 50 autres dans la vieille. Le travail qu’englobe une étable de cette taille est imposant. « C’est la gestion, de la surveillance, l’ouvrage, le physique aussi. C’est sûr que dans une étable comme ça, si tu gères bien tes affaires, tu vas réduire ta charge de travail à tous les jours », explique Olivier.
C’est pourquoi en plus de l’agrandissement, les propriétaires ont modernisé l’équipement en y intégrant de nouveaux robots. Un s’occupe de nourrir les animaux, un autre de ramasser le fumier et finalement un qui s’attarde à traire les vaches. Toutes les machines ont été choisies dans le but d’avoir un écosystème qui n’affecte pas la routine des vaches. Le robot pour traire fonctionne 24 h sur 24. Les vaches sont autonomes et se rendent d’elles-mêmes au robot. Elles peuvent donc se faire traire plusieurs fois par jour, et ce, peu importe l’heure. « Le robot donne de la moulée. Elles passent en moyenne trois fois par jour », explique Olivier. Certaines d’entre elles peuvent s’y rendre cinq ou six fois dans la journée, mais si ça ne fait pas assez longtemps qu’elles sont passées, le robot va refuser de les brancher et de leur donner de la moulée. Chacune des vaches a un collier doté d’une puce où se trouve toute l’information la concernant. Cette puce est donc numérisée par le robot qui sait à quand remonte sa dernière traite. Malgré ce système, certaines vaches s’essaient jusqu’à une quinzaine de fois par jour. « Admettons, l’autre vache d’avant est allée et elle n’a pas tout mangé sa moulée, là il y en a une qui l’a remarqué, alors elle y va et elle en mange un peu, les quelques secondes avant que le robot la refuse. Après, elle revient jusqu’à temps qu’il n’y ait plus de moulée dans le plat », dit Olivier en riant. Le robot qui nettoie le fumier passe selon un horaire défini et routinier. Les vaches sont maintenant habituées et se déplacent lorsqu’elles l’entendent arriver. Celui qui distribue de la moulée n’a quant à lui, pas d’horaire fixe. « Il détecte s’il y a du stock en avant des vaches et s’il en manque, il en redonne, s’il n’en manque pas, il n’en donne pas », explique l’agriculteur. Pour cette machine, les propriétaires n’ont qu’à la programmer en disant quel type d’alimentaire ils souhaitent pour leurs vaches, selon le pourcentage de protéines. « Il fait un mélange de silos, des balles de foin, des minéraux et des concentrés. Il a tous ses ingrédients, il brasse ça dans un mixeur et après il va le donner », ajoute Olivier.
Toute cette machinerie, la famille Girard l’utilise depuis environ six mois. Tant les agriculteurs que les animaux ont dû s’adapter à ce nouveau système. Pendant environ deux mois, les vaches ont dû être amenées une à une au robot pour les familiariser. « Quand les taures sont à veille de vêler, je peux les entraîner. Dans le fond, elles vont aller dans le robot, il ne la traira pas, mais il va quand même amener son bras en dessous, va faire ses bruits habituels et va lui donner un peu de moulée », explique Olivier. Une fois que le veau est né et prêt à être sevré, la vache sera habituée au robot et saura ce qu’elle a à faire. Selon l’agriculteur, l’adaptation prend deux à trois jours.

Toute la relève animale va se retrouver dans l’ancienne étable. L’aménagement sera le même que la nouvelle étable dans le but d’éviter que les animaux aient un choc lorsque viendra le temps de changer de lieu. Les veaux à bœuf sont pour leur part, presque tous vendus. Certains sont gardés pour la relève pour les vaches. Avec l’insémination artificielle, Olivier explique qu’ils peuvent maintenant décider s’ils veulent des mâles ou des femelles. « Les meilleures vaches, on les garde pour les femelles et les moins bonnes ou celles qui ont plus de misère avec la fertilité, on met du Angus, des vaches de bœuf, ça fait des veaux qui sont meilleurs pour la viande », explique-t-il. Avant, il s’assurait d’avoir plus de femelles que de mâles parce qu’il n’y avait pas assez de place, mais avec l’agrandissement, ça pourra être moitié moitié.

Bien que les frères Olivier et Alexis n’aient pas encore officiellement pris la relève, ce n’est qu’une question de temps. Peu à peu, Jocelyn Girard, présentement propriétaire, souhaite se retirer et laisser toute la place à ses fils.

Ferme Girard

Ferme Josaphat Girard et Fils inc. : La 3e génération prend la relève

La famille Girard prépare la relève de sa ferme laitière en passant le relais à la 3e génération.

La Ferme Josaphat Girard et Fils inc. prépare la relève de la 3e génération. La ferme laitière située à Westbury est dans la famille Girard depuis plus de 60 ans. Les frères Olivier et Alexis Girard se préparent donc à prendre le relais de cette entreprise familiale.

Les bâtiments ont été acquis en 1956 par Josaphat Girard. Celui-ci a transmis l’entreprise à son fils Jocelyn qui s’apprête à en faire de même avec ses deux fils, Olivier et Alexis. « C’est un gros défi qu’ils ont », affirme le père de famille. Malgré tout, les deux frères sont prêts. « C’est encourageant. Il y a de moins en moins de fermes au Québec, alors ça en prend qui continue », exprime Olivier. Présentement, les jeunes hommes affirment être deux et demi à travailler à la ferme, considérant la présence partielle de leur père. Ce dernier explique, en riant, vouloir se retirer tranquillement pour ne devenir qu’un quart et finalement leur laisser toute la place.
Malgré une vision parfois négative des fermes laitières, Olivier et Alexis sont confiants de la place qu’a leur entreprise dans l’économie. Bien qu’un stress puisse être lié à l’image d’un producteur laitier, les deux frères ne s’y arrêtent pas. « Si on s’arrête à ce que le monde pense, on n’avancera jamais dans la direction qu’on veut. C’est sûr qu’on prend des précautions sur certaines choses. On commence à avoir des étables sécurisées », explique Olivier. Pour la famille Girard, prendre soin des animaux demeure une priorité.

bien etre des animaux

Modernisation de la Ferme Girard : Le bien-être animal avant tout

En modernisant leur ferme, la famille Girard s’assure du bien-être animal. Tous les aménagements sont faits dans l’optique de faciliter l’entretien et la santé des vaches. Avec un équipement maintenant très robotisé, les frères Olivier et Alexis Girard, ainsi que leur père Jocelyn, ont maintenant pour principales tâches la gestion des machines et le bien-être animal. « Faut que tout roule ensemble, si l’un ne marche pas, rien ne va marcher », affirme Olivier. Toutes les logettes servant à attacher les vaches sont dorénavant retirées et des parcs de stabilisation libres sont en place pour les génisses. Avec les aménagements, les bêtes sont toutes installées sur des matelas d’eau. « Quand elles sont couchées par terre, elles n’ont aucun contact avec le sol, elles flottent sur l’eau, alors elles n’ont jamais de points de pression sur leurs muscles. Elles sont tout le temps bien », assure le producteur. Le bien-être des vaches est l’élément le plus important à la Ferme Josaphat Girard et Fils Inc.

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