Nouvelle station de traitement des eaux à Johnville ouvre la porte au développement domiciliaire

C’est maintenant vrai ! Depuis quelques semaines, les travaux concernant la nouvelle station de traitement des eaux au secteur Johnville, à Cookshire-Eaton, sont en branle. La réalisation du projet de 2 M$ permettra d’augmenter la capacité de traitement des eaux. À cela, le raccordement avec une source d’eau potable située à l’intérieur du parc écoforestier réunira les conditions gagnantes permettant, à la municipalité, d’aller de l’avant avec son projet de développement domiciliaire.

Les travaux de la station de traitement des eaux ont été confiés à Entreprises G. N. P. de Victoriaville. Une aide financière de 1 M$ provient du programme PRIMEAU du MAMOT. La municipalité assume la différence par règlement d’emprunt.

Station
La station sera du type étangs aérés à parois verticales. Ce concept consiste en un énorme bassin compressant divers compartiments appliquant le principe de décantation avec bactéries. La construction d’une cabane abritant les compresseurs pour l’aération est également prévue. Lorsque le processus sera complété, l’eau propre sera déversée dans la rivière. Les nouvelles installations seront en mesure d’accueillir les développements domiciliaires potentiels.

Alimentation d’eau

Simultanément, la municipalité poursuit les démarches pour alimenter le secteur en eau potable. La source d’alimentation proviendra du parc écoforestier de Johnville. Il s’agit de l’endroit même où la municipalité de Lennoxville s’approvisionnait autrefois. Un hydrologue a effectué une étude, l’année dernière, pour s’assurer de la qualité et la quantité d’eau. On prévoit faire un forage directionnel qui se rendra jusqu’au chemin Gendron. Le coût du projet est évalué entre 350 000 $ et 400 000 $. Un montant approximatif de 160 000 $ était prévu pour le barrage et le reste sera affecté à l’aménagement de l’ancienne station et la conduite qui s’étalerait sur une distance de 1 km. Cette solution permettra d’alimenter le développement domiciliaire des secteurs de l’ancien et du nouveau Centre communautaire.

Promoteur
Mentionnons que la municipalité dispose d’une quarantaine de lots répartis dans ces deux secteurs. Bien que la décision ne soit pas encore prise, Mme Lapointe mentionne que les élus songent à mandater un promoteur immobilier pour effectuer la vente des terrains.

Projet de parc plein air à l’étang Cloutier : Les travaux sont en cours

Annoncé l’année dernière, la municipalité de Cookshire-Eaton va de l’avant avec son projet de parc plein air quatre saisons de l’étang Cloutier. L’initiative qui nécessitera un investissement de près de 200 000 $ est en cours et devrait se compléter pour l’automne prochain.

La mairesse, Sylvie Lapointe, attribue le retard à quelques formalités qui ont retardé la subvention de 115 000 $ provenant du Fonds de développement du territoire (FDT) à la MRC du Haut-Saint-François. La municipalité assumera la différence. Il s’agit d’un projet bigénérationnel quatre saisons. La municipalité fournira les infrastructures et équipements tandis que la FADOQ assumera la gestion du parc et la location de canots et kayaks, de laisser entendre Mme Lapointe.

Projet
La municipalité prévoit aménager le parc, installer des tables à pique-nique, construire un chalet quatre saisons et rafraîchir le jeu de galets. On fera également l’acquisition d’équipements comme des pédalos, des kayaks, qui seront en location au cours de la saison estivale. L’aménagement de sentiers pédestres est également prévu. En hiver, on dégagera une partie de l’étang pour y pratiquer le patin. Des vérifications ont été effectuées l’hiver dernier afin de mesurer l’épaisseur de la glace et tout indique qu’il sera possible de pratiquer ce loisir en toute sécurité.

Mentionnons que le parc est situé au bout de la rue MacDonald dans le secteur Cookshire. On y retrouvait le chalet de l’Âge d’or qui a été démoli et sera remplacé par le nouveau bâtiment. La municipalité est propriétaire du lot qui fait 80 acres de superficie dont une partie sera consacrée au développement du parc plein air quatre saisons.

Caserne d’incendie Sawyerville et Johnville : Construction et agrandissement

La caserne d’incendie de Sawyerville sera refaite à neuf alors qu’on agrandira celle de Johnville pour y ajouter une porte additionnelle. Ces deux projets nécessiteront un investissement global de 1,1 M$ pour la municipalité de Cookshire-Eaton.

C’est un secret de polichinelle que la caserne de Sawyerville est désuète depuis plusieurs années. Ce projet devrait nécessiter un investissement de 900 000 $. Selon la mairesse, Sylvie Lapointe, la caserne sera similaire à celle de Cookshire avec quatre portes et une salle de conférence. À l’intérieur, on retrouvera un camion-citerne, un camion d’incendie et un autre véhicule communément appelé cube. Les travaux de construction devraient s’amorcer l’automne prochain. Une quinzaine de pompiers volontaires sont rattachés à la caserne de Sawyerville.

Johnville
La caserne de Johnville passera de deux à trois portes. On profitera de l’occasion pour aménager l’intérieur de façon à rendre le bâtiment plus fonctionnel. Cet agrandissement s’élèvera à 200 000 $. La municipalité a procédé par règlement d’emprunt afin de réaliser les deux projets. Les travaux des casernes sont confiés à Construction Alain Morin de Windsor. Le service de sécurité incendie de l’agglomération de Cookshire-Eaton compte trois postes incendie situés à Cookshire, Sawyerville et Johnville pour desservir un territoire d’environ 572 km2. On dénombre une quarantaine de pompiers volontaires desservant Birchton, Bulwer, Cookshire, Eaton Corner, Johnville, Newport, Randboro, Saint-Mathias-de-Bonneterre et Sawyerville.

Le sentier des marais à Sawyerville complété à l’automne

Amorcé en 2017 et déjà accessible aux randonneurs, le sentier des marais à Sawyerville, réalisé par la municipalité de Cookshire-Eaton avec l’aide financière d’Hydro-Québec, la MRC du Haut-Saint-François et la complicité de Nature Cantons-de-l’Est, sera complété d’ici l’automne, assure la mairesse, Sylvie Lapointe.

Le projet de quelque 400 000 $, dont 175 000 $ investis par la municipalité, vise la protection et la mise en valeur du secteur en accordant un accès à la population aux milieux naturels se trouvant en amont du barrage. Le sentier de presque 4 kilomètres de trottoirs de bois et de terre battue est pratiquement complété. « Récemment, on a eu 90 000 $ d’un programme de la MRC pour construire une passerelle au-dessus de la rivière. On finit ce projet-là avec la passerelle qui devrait être cet automne », de préciser Mme Lapointe.

Il est possible d’accéder au sentier par trois endroits, à partir du barrage, derrière l’église ou encore à partir du Jardin Communautaire. Des panneaux d’interprétation sont installés à divers endroits du sentier, expliquant la flore et la faune. En hiver, il est possible d’y pratiquer la raquette. Rappelons que le secteur avait été identifié comme pôle de développement à l’intérieur du cadre de la stratégie de développement 2013-2033.

Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville : L’église contrainte de fermer les portes

Malgré toutes les tentatives effectuées pour la conserver, l’église Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville ferme définitivement. Lorsque le confinement lié à la COVID-19 sera terminé, les portes de l’endroit resteront closes, annonce la paroisse Notre-Dame-de-l’Unité avec regrets.

Les coûts de fonctionnement annuels sont estimés à 25 000 $. Or, la communauté de Notre-Dame-de-la-Paix a présentement à sa disposition moins de 10 000 $. Ce montant ne permet pas d’assurer l’entretien général du bâtiment et les travaux nécessaires à court terme. « C’est une communauté dynamique, reconnue pour son accueil. Toutefois, sans engagement de la population sur le plan financier, ni relève pastorale, nous ne pouvons conserver le bâtiment », se désole Gérard Leblanc, diacre permanent, animateur paroissial et président de l’Assemblée de fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-l’Unité. La majorité des revenus provenait de la contribution volontaire annuelle (CVA) et des activités de regroupement. Avec la pandémie et toutes les activités suspendues, ça les met dans l’impossibilité de poursuivre, explique le diacre. Outre la problématique financière, le manque de relève est également un élément décisif, autant au niveau clérical que bénévole. Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, se dit désolée de cette fermeture. Pour elle, une église, c’est le cœur d’un village et elle espère que quelqu’un lèvera la main avec une idée pour redonner vie au bâtiment.

Le personnel de la paroisse s’assure que la communauté demeure active. La tenue des célébrations et le parcours catéchétique des enfants et des parents se poursuivront ailleurs dans la municipalité. Selon M. Leblanc, des communications ont été faites avec la ville de Cookshire-Eaton et, possiblement, le Centre communautaire pourrait être l’endroit pour célébrer les messes et rencontres paroissiales. Pour ce qui est des mariages et des baptêmes, la décision de les célébrer dans un local revient aux autorités de l’Église. Les citoyens pourront toutefois se rendre dans les autres lieux de culte de la paroisse.

Aux dires de M. Leblanc, cette fermeture n’est pas vraiment une surprise pour les citoyens. Une rencontre a eu lieu à l’automne avec la communauté pour envisager différentes options. Dans l’idéal, il aimerait que le bâtiment ne soit pas vendu, mais utilisé par un organisme communautaire ou par la ville. Mme Lapointe explique que pour l’instant rien n’est prévu, mais le sujet sera discuté lors de la prochaine rencontre du conseil.

Construite en 1887, l’église Notre-Dame-de-la-Paix était à l’origine pour la communauté méthodiste implantée dans le secteur. Le bâtiment a été acquis en 1920 par la fabrique pour desservir les catholiques. La paroisse Notre-Dame-de-l’Unité regroupe également les communautés Sainte-Edwidge, Saint-Thomas-d’Aquin de Compton, Saint-Malo et Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Waterville.

Fête des semences de Sawyerville : Un record d’achalandage

Près de 325 personnes à la recherche de semences, soucieuses d’échanger avec les artisans et avides d’en apprendre davantage sur leur loisir, ont participé à la Fête des semences, tenue à Sawyerville, établissant un record de participation.

C’est dans une ambiance festive, en février dernier, que les visiteurs regroupés au sous-sol de l’église de Sawyerville à Cookshire-Eaton planifiaient leur saison 2020. L’événement organisé par le Jardin Communautaire de Sawyerville, en collaboration avec SÈME Événements, un total de 27 exposants présentaient leurs produits et 5 conférences abordant divers sujets tels que les engrais verts, la botanique de la semence, le compagnonnage avec la nature, l’effet du café selon une herboriste-thérapeute ainsi que les différentes options pour l’autonomie et les sols vivants. Un coin animé était mis à la disposition des enfants. Les cuisines collectives offraient des smoothies et l’Hôtel Ramana (Hôtel Sawyerville) a servi pas moins de 120 repas.

Chantal Bolduc, responsable du Jardin Communautaire, note une belle participation aux diverses conférences qui misaient sur une approche de développement durable. Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, participait également à l’activité. Elle a pris le temps de rencontrer les exposants et discuter avec les visiteurs.

Mme Bolduc se dit très satisfaite de l’événement. « C’est au-delà de mes espérances », lance-t-elle, tenant à remercier tous les bénévoles impliqués.

Récupérer le verre : Installation d’un conteneur à Cookshire-Eaton

Les citoyens de Cookshire-Eaton ont désormais la possibilité de disposer de leurs contenants de verre en vue de les recycler. Installé dans le stationnement de la salle Guy-Veilleux, le conteneur peut recueillir les bouteilles de vin et autres contenants de verre.

Ayant présenté l’idée il y a quelques années, le conseiller municipal, Roger Thibault, est heureux de voir le projet se concrétiser. Ce nouveau service s’autofinancera. Au départ, le conteneur devait être loué, mais voyant la popularité, la ville a décidé de s’en procurer un. « Au début, on avait fait une approche pour deux mois. Suite à ça, Roger a fait beaucoup de démarches et il a pu en avoir un à 2 800 $ », explique Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton. Une fois rempli, le conteneur sera récupéré par l’entreprise 2M Ressources. Le transport sera subventionné à 95 % et la municipalité recevra 15 $ pour chaque tonne recyclée, ce qui couvrira les frais du 5 % manquant, estime-t-on.

L’Association féminine d’éducation et d’action sociale (AFEAS) tient beaucoup à ce projet. L’organisme avait d’ailleurs approché la MRC, mais n’ayant pas reçu de réponse positive, elle s’est tournée vers Cookshire-Eaton où celui-ci était déjà en branle. Mme Lapointe mentionne que ce service est offert à tous les résidents de la MRC.

Établie à Saint-Jean-sur-Richelieu depuis 1999, l’entreprise 2M Ressources se considère comme un chef de file dans le domaine de la gestion des matières résiduelles pour les entreprises. Une fois recyclé, le verre peut être transformé de plusieurs manières. Outre les bouteilles et autres contenants, l’entreprise fabrique des produits d’isolation, des agrégats utilisés dans la fabrication du béton, comme moyen de filtration ou encore d’abrasifs.

3 options pour le ménage du printemps de votre véhicule

Durant l’hiver, la froideur fait en sorte que l’on nettoie moins souvent ou scrupuleusement son véhicule. C’est pourquoi avec le printemps vient le moment du grand ménage, celui où l’on s’assure que la carrosserie brille et que l’habitacle sent la rose ! Pour ce faire, pensez à l’une de ces trois options.

  1. Le lavage à domicile
    En théorie, le lavage à la main, chez soi, constitue le choix le plus économique. Cela dit, si vous ne possédez pas le matériel nécessaire (ex. : savon pour automobiles), vous devrez vous procurer certains produits au préalable. De plus, le nettoyage sera plus long si vous avez à apprendre, par exemple, comment appliquer la cire pour un résultat optimal.
  2. Le lave-auto
    Certains lave-autos automatiques offrent un nettoyage et un cirage sans contact, tandis que d’autres comportent une machine à rouleaux ou à lanières. Cela dit, ceux-ci ne lavent que l’extérieur du véhicule.

    D’autres établissements laissent le matériel à la disposition des clients pour qu’ils effectuent la corvée eux-mêmes : laveuses à pression, savons, linges, aspirateurs, cires, etc. Vous devez donc mettre la main à la pâte, mais vous n’avez aucun produit à acheter (ni à entreposer !).
  3. Le nettoyeur professionnel
    Confier le nettoyage de son véhicule à des experts consiste en l’option la plus dispendieuse. Cependant, selon votre budget et les différents forfaits offerts, le jeu en vaut assurément la chandelle. Outre le lavage extérieur et intérieur de base, les professionnels proposent couramment les services suivants : cire, shampoing (tapis, sièges, coffre arrière, moteur, etc.), décontamination de la peinture, etc. Pour obtenir un ménage efficace et en profondeur sans vous casser la tête, faites appel à une entreprise spécialisée de votre région !

Comment choisir sa voiture électrique ?

Vous aimeriez vous procurer un véhicule électrique ? Bien entendu, comme c’est le cas pour un modèle à essence, vos goûts personnels et vos exigences concernant diverses fonctionnalités entreront en ligne de compte : catégorie (compacte, utilitaire, etc.), look, nombre de places, capacité de remorquage, espace de chargement, etc. Or, pour choisir la voiture électrique appropriée à vos besoins, vous devez également considérer ces deux critères cruciaux.

  1. Type
    Si la voiture entièrement électrique séduit par son aspect « zéro émission » et ses frais d’entretien hautement réduits, elle possède une autonomie plus ou moins limitée et ne convient donc pas à tout le monde. En général, elle constitue un bon choix pour les ménages ayant deux véhicules ou qui ne font de longs trajets qu’à l’occasion.
    Au contraire, si vous n’avez qu’un véhicule ou si vous parcourez régulièrement de grandes distances, la voiture hybride rechargeable pourrait être mieux adaptée à vos besoins. Permettant des déplacements de proximité 100 % électriques, celle-ci offre en outre une pleine autonomie grâce à son réservoir à essence, qui prend le relais lorsque la batterie est déchargée.
  2. Autonomie
    Plus l’autonomie est grande, plus le coût d’achat est élevé. Ainsi, pour ne pas avoir à payer pour une batterie inutilement trop grosse, évaluez vos besoins réels. Pour ce faire, calculez vos déplacements quotidiens (pour le travail et les courses, par exemple) et ajoutez-y une marge de manœuvre d’environ 30 % pour compenser la surconsommation d’énergie en hiver.

    Vos trajets occasionnels (ex. : aller au chalet les fins de semaine) excèdent votre nombre de kilomètres quotidiens ? Si vous n’avez pas la possibilité de recharger en chemin, misez sur un modèle offrant un peu plus d’autonomie. Par contre, évitez d’opter pour un véhicule uniquement pour combler des sorties exceptionnelles telles les vacances d’été. Au besoin, il s’avérera plus économique de louer une voiture pour votre périple.

    Par ailleurs, tenez compte de vos options de recharge pour évaluer l’autonomie nécessaire. Par exemple, si vous pouvez recharger votre auto à la fois au travail et à la maison, vous pourriez choisir un modèle ayant une autonomie moindre.

Enfin, pour prendre une décision éclairée, n’hésitez pas à poser des questions aux concessionnaires de votre région !

3 indices que le parallélisme de vos roues a besoin d’être ajusté

Pour assurer la stabilité et la maniabilité d’un véhicule, les roues doivent être parallèles. Or, un déréglage peut se produire lorsqu’on roule dans un nid-de-poule particulièrement profond, qu’on accroche un trottoir, qu’on a un accident, etc. Voici quelques indices possibles d’un parallélisme (ou alignement) des roues problématique.

  1. L’usure des pneus
    Le premier élément à vérifier en ce qui concerne le parallélisme constitue les pneus. Sont-ils anormalement usés compte tenu de leur âge ? Cette détérioration est-elle irrégulière ? Si la réponse à l’une de ces questions s’avère positive, il faut investiguer davantage.
  2. La position du volant
    Typiquement, lorsqu’une voiture est stationnée ou roule en ligne droite, le volant se trouve en position centrale. Si ce n’est pas le cas, cela peut signaler un ajustement inadéquat. Il en va de même si votre volant ne se remet en place que difficilement après que vous avez effectué un virage.
  3. La tenue de route
    Des roues non parallèles affectent tout particulièrement le comportement de votre véhicule. Il est alors probable que vous le sentiez tirer sur la gauche ou sur la droite ou que votre conduite vous semble étrange.

    Un parallélisme optimal signifie un confort accru, une consommation d’essence améliorée, une plus grande longévité pour les pneus et, surtout, une meilleure tenue de route. Contactez un garagiste de votre région pour faire contrôler la géométrie de vos roues !

L’érablière Virgin Mady : La qualité avant la quantité

Virgin Mady est une entreprise acéricole familiale située à Bury, offrant des produits d’érable hauts de gamme.

Chez Virgin Mady, entreprise acéricole située à Bury, le mot d’ordre est la qualité avant la quantité. L’érablière familiale offre des produits haut de gamme qui vont chercher une clientèle autre que le québécois typique. Les propriétaires aiment relever de nouveaux défis et offrir une variété qui sort de l’ordinaire.
Leur mission est simple, proposer des produits originaux qui représentent leurs valeurs soit une qualité exceptionnelle tout en restant écologique et biologique. Ils s’assurent d’éliminer le plastique de leurs emballages, les sacs quant à eux, sont biodégradables et d’origine végétale. Ils se considèrent un peu avant-gardistes à ce niveau. « Ça va être un plus pour nous dans le futur parce qu’on a pris de l’avance », affirme Jonathan Barriault, copropriétaire de l’entreprise, ajoutant « tous nos verres viennent de l’Italie et non de la Chine, donc c’est du verre 100 % recyclable. » Pour l’instant, leur principale clientèle est le tourisme. Ils exportent plus à l’international qu’ils ne vendent localement parce que selon eux, il y a déjà plusieurs producteurs acéricoles dans la région et ils ne veulent pas marcher sur les plates-bandes des autres. « Je suis vraiment là pour compléter une gamme que les commerçants ont déjà », explique M. Barriault. Malgré ce fait, l’entreprise tient à rester à l’échelle humaine et ne désire pas trop agrandir pour l’instant. « On croit en l’économie locale, mais aussi à l’économie familiale », exprime-t-il.

Démarrée en 1966 par Lionel et Madeleine (Mady) avec 500 entailles, l’érablière était reconnue pour son beurre d’érable. Avec les années, leur fils, André Perron, et sa conjointe Marielle Quirion ont pris la relève, mais ont gardé l’entreprise simple. C’est en 2017, constatant que la relève familiale n’était pas au rendez-vous pour la ferme laitière, les deux propriétaires se sont tournés vers le volet acéricole voyant que les jeunes étaient intéressés à l’exploiter. C’est à ce moment que Virgin Mady est née. Mady vient du nom de la fondatrice et Virgin fait référence à la pureté du produit. En développant la compagnie, les propriétaires tenaient à faire ressortir autant de qualité qu’ils avaient acquise au niveau des bovins. « On est des personnes de challenge, de qualité, de hauts niveaux. C’est ce qu’on veut transmettre à nos enfants », explique Mme Quirion. Cette qualité, ils l’ont déjà atteint à quelques reprises en remportant divers prix dont les premiers dans toutes les catégories au Québec lors du concours national des produits d’érable à la Royal Winter Fair 2018 de Toronto.

Même s’ils désirent rester une petite entreprise familiale, quelques agrandissements et autres projets sont en préparation. « On essaie toujours d’avoir des nouveautés. En 2019, on a sorti notre sirop d’érable infusé dans les barils de Jack Daniel’s », explique la propriétaire. Le beurre d’érable au sel d’Himalaya a quant à lui été le plus grand vendeur l’année dernière. Plusieurs nouveautés sont à venir. Les entrepreneurs prévoient garder le côté traditionnel en ajoutant une touche d’originalité. « On reste dans l’érable, mais ce sera complètement différent de ce qu’on a actuellement », affirme Mme Quirion. Des agrandissements de bâtiments sont également prévus et la mise en place d’une boutique d’équipement acéricole et d’une petite boutique de produits d’érable. Pour l’instant, l’érablière est ouverte au public à condition de contacter l’entreprise avant de passer.

Une travailleuse de rang au service des agriculteurs : Soutien et accompagnement psychologique

Rachelle Houle tient le rôle de travailleuse de rang dans le Haut-Saint-François.

L’organisme Au coeur des familles agricoles (ACFA) offre, depuis près de deux ans, un service de soutien psychologique auprès des agriculteurs de la MRC du Haut-Saint-François. L’objectif est d’améliorer la santé globale et d’accompagner les agriculteurs pouvant vivre une période de stress.

En janvier dernier, Rachelle Houle a débuté son rôle de travailleuse de rang au sein de l’organisme. Cumulant une vingtaine d’années dans le milieu de la santé, elle remplace Caroline Poulin, en poste depuis un an. « Je suis travailleuse sociale de formation, donc ce que je fais, c’est du suivi psychosocial auprès des agriculteurs, c’est beaucoup d’accompagnement », explique Mme Houle. Les gens du milieu agricole peuvent vivre beaucoup de stress et d’épuisement, selon elle. Ils peuvent éprouver des difficultés avec la relève ou à trouver une main-d’oeuvre qualifiée. Lorsque ce sont des entreprises familiales, il peut parfois y avoir des tensions au travail qui ont des répercussions dans la famille, sans oublier la problématique d’isolement. Le rôle de Mme Houle est donc de répondre aux demandes d’aides qui peuvent survenir en tout temps. « C’est un service qui est vraiment adapté à la réalité des agriculteurs, donc qui va être très flexible sur le lieu et la durée des rencontres. C’est adapté à leurs besoins et leur réalité », explique-t-elle.

Les demandes peuvent venir des agriculteurs ou de leur famille. Même si les gens dans ce domaine sont généralement assez indépendants, l’intervenante note une belle ouverture d’esprit et ceux qui en ressentent le besoin n’hésitent pas à la contacter. « N’importe qui travaillant ou gravitant autour d’un agriculteur peut faire une demande d’aide pour la personne », affirme-t-elle. Il ne semble pas y avoir de distinction au niveau de l’âge ni des secteurs d’activité parmi les gens qui ont besoin d’aide. « L’année dernière a été une année très difficile pour l’agriculture en général avec la température et le problème d’approvisionnement du propane », explique Mme Houle ajoutant que cette année, c’est au niveau financier, surtout dans le secteur laitier que ça n’a pas l’air facile. Ses objectifs pour 2020, outre d’aider le plus possible, sont de faire connaître le service et sensibiliser la population sur les besoins dans le milieu agricole.

L’AFCA est un organisme qui a vu le jour en 2001 et se définit comme un réseau d’entraide qui s’adresse principalement aux familles agricoles. Divers facteurs peuvent se répercuter sur la santé physique et psychologique des producteurs et de leurs proches. Selon l’organisme, plus que jamais, il faut une santé de fer et des nerfs d’acier pour tirer son épingle du jeu. Dans les productions les plus vulnérables, les familles ont l’impression d’être abandonnées à elles-mêmes. Le rôle des agents de l’organisme est multiple tels qu’offrir des services de première ligne pour les demandes d’aide et les urgences, servir d’agent de liaison vers les intervenants spécialisés, sensibiliser la population en général et les intervenants agricoles ou représenter ACFA auprès des autorités et des diverses tribunes. Les personnes désirant plus d’informations peuvent visiter le www.acfareseaux.qc.ca.

Cookshire-Eaton à l’ère du bac brun

Environ 20 personnes participaient à la rencontre d’information sur l’instauration du compost à Cookshire-Eaton.

Suite à l’annonce de l’instauration des collectes de matières résiduelles dans la municipalité de Cookshire-Eaton, les élus ont récemment tenu une rencontre d’information publique afin de donner des trucs, conseils et répondre aux questions des citoyens. Environ 20 personnes assistaient à la réunion qui se déroulait à la salle Guy-Veilleux. Le tiers des participants ont profité du moment pour démontrer leur désaccord face à l’imposition du bac brun en milieu rural.

René Vachon, technicien en environnement à la MRC du Haut-Saint-François, présidait la rencontre. Selon lui, ce que la ville a mis en place est vraiment la recette gagnante pour dévier le plus possible de l’élimination. « Dans les premiers mois, vous aurez peu de changements par rapport à ça. La fréquence du bac de poubelle et des collectes sélectives va rester la même », explique M. Vachon, ajoutant que c’est à partir de novembre que les gens vont noter le changement de fréquence. Pour l’instant, tous les immeubles résidentiels, y compris les logements de deux unités ou plus, recevront un bac de compost. Pour ce qui est des industries et commerces, ce sera sur demande. Pour instaurer ce service, les citoyens ont remarqué sur leur compte de taxes un montant de 105 $, soit 18 $ pour la collecte et 87 $ pour le matériel. Celui-ci sera distribué aux résidents jusqu’au 20 mars et comprend le bac brun, un petit pour la cuisine, un ensemble de sacs compostables et des dépliants informatifs.

Différents trucs et conseils ont été mentionnés pour faciliter l’adaptation des citoyens. Il y a trois règles simples à suivre pour savoir ce qui doit se retrouver dans le bac brun. Ça doit être quelque chose de comestible ou une partie d’un aliment, un résidu de jardin (feuilles, petites branches, etc.) ou du papier et du carton non cirés. Certaines personnes font déjà du compost domestique et ne voient pas l’utilité d’y ajouter un bac municipal. « Il faut vraiment voir le bac brun en complémentarité avec le compostage domestique », explique Daphnée Carmel, stagiaire en environnement à la MRC du HSF. Selon elle, toutes les matières résiduelles ne peuvent pas se retrouver dans un compost domestique puisque ça attirerait la vermine ou ça modifierait sa qualité, c’est là qu’il devient un complément.

Malgré tout, quelques citoyens auraient préféré recevoir une demande d’inclusion plutôt que de se le faire imposer. « Je trouve ça un peu dommage de faire payer à tout le monde, qui comme moi, ne se serviront pas du bac brun », affirme une résidente de milieu rural. Plusieurs raisons ont fait en sorte que la municipalité a décidé d’implanter le programme à tous les résidents, entre autres, parce qu’il y aurait trop d’exceptions à gérer. Depuis l’année dernière, 70 % des portes se doivent d’en avoir un sinon la ville devra payer des pénalités au gouvernement. Selon M. Vachon, ce pourcentage pourrait changer et augmenter à n’importe quel moment. De plus, « le gouvernement a mis en place ce qu’on appelle les redevances à l’élimination. Sur chaque tonne enfouie au Québec, il y a une vingtaine de dollars que le gouvernement garde et les municipalités, si elles mettent en place une collecte, vont ravoir cet argent-là et si elles ne le font pas, elles la perdent », explique le technicien, ajoutant que jusqu’à présent, l’inaction de Cookshire-Eaton a fait perdre des milliers de dollars à la ville.
Pour une tonne de déchets enfouis, il en coûte 260 $ à la ville versus 60 $ pour une tonne de matières résiduelles. Si chacun participe activement, il serait possible de réduire jusqu’à 50 % des déchets enfouis et selon la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, les prédictions d’économie pour 2020 seraient d’environ 100 000 $, considérant qu’actuellement, c’est plus de 2100 tonnes qui sont enfouies annuellement.

Les séances prévues à Johnville et Sawyerville sont annulées en raisons du COVID-19.

Projet de jumelage de l’Arterre : Combler la relève agricole

Yolande Lemire, agente de maillage.

Depuis trois ans, l’Arterre propose un programme de jumelage dans les secteurs agricoles du Haut-Saint-François. L’objectif est de combler le manque de relève chez les agriculteurs et par le fait même attirer de nouvelles familles en région. Malgré les difficultés à assurer une relève, certains projets de jumelage s’avèrent prometteurs.

Yolande Lemire, agente de maillage, explique que la génération des baby-boomers va bientôt partir à la retraite et que les agriculteurs peinent à trouver quelqu’un pour prendre en charge leurs entreprises « Dans les prochaines années, il va y avoir beaucoup de fermes à vendre et le but de l’Arterre est justement d’éviter la vente. Est-ce qu’on ne pourrait pas trouver une belle relève qui est compétente, prête, disponible et qui a le goût de poursuivre l’aventure dans l’agriculture avec quelqu’un qui a le goût de voir sa ferme poursuivre son projet agricole ? », se questionne-t-elle. La problématique se retrouve dans toutes les régions. L’approche de ce programme est de promouvoir un modèle axé sur un accompagnement de qualité. Sa mission est de trouver de la relève en agriculture et de l’accompagner à démarrer ou poursuivre un projet, et ce, de la réflexion jusqu’au notaire. Le public cible est les aspirants-agriculteurs, les producteurs agricoles et les propriétaires fonciers. Plusieurs scénarios sont possibles puisque chaque modèle sera adapté aux différents besoins. Il pourrait y avoir des projets tels que le démarrage de nouvelles entreprises par l’acquisition ou par la location d’actifs, le partenariat d’affaires pour l’acquisition ou pour l’exploitation ou l’identification d’une relève potentielle ou d’un cédant pour le transfert d’une entreprise agricole.

Selon Mme Lemire, le Haut-Saint-François est attirant pour le faible coût des terrains, mais les intéressés ont tout de même quelques réserves. Les craintes qui ressortent, outre le côté technique des terres, sont la langue, certains croient que c’est principalement anglophone, et la distance des grandes villes. Au cours des derniers mois, quelques jumelages ont vu le jour. Toutefois, certaines municipalités ayant le plus de difficultés à trouver des propositions sont Chartierville, La Patrie et Hampden. Certaines municipalités telles que Weedon vont être limitées au niveau de la variété de production en raison de leur démographie qui affecte la qualité du sol.

Malgré tout, Mme Lemire affirme que la région possède de très belles terres et une multitude de possibilités. L’agente explique qu’on y retrouve beaucoup de fermes maraîchères puisque les paniers de légumes biologiques sont très populaires. Toutefois, certaines cultures manquent telles que les fraises et le noisetier, « ce qui est le fun avec le noisetier, c’est qu’on peut faire une double production. Le noisetier se mélange bien avec la truffe et ça, c’est quelque chose qui est demandé », explique Mme Lemire. Elle ajoute que peu importe la production, en agriculture, il faut maintenant penser à la double, voire une triple production afin de diversifier les revenus et exploiter le plein potentiel de la terre.

L’Arterre offre ses services à travers la province afin de faciliter l’accès au monde agricole. Quiconque est intéressé à un partenariat peut trouver l’information sur www.arterre.ca.

Soins palliatifs, Maison La Cinquième Saison : Un service aussi pour le HSF

En service depuis 2013, la Maison La Cinquième Saison accueille les personnes en fin de vie dans une ambiance champêtre et familiale.

Bien qu’elle soit située à Lac-Mégantic, la maison de soins palliatifs, qu’on appelle aussi de fin de vie, Maison La Cinquième Saison, est accessible gratuitement à tous les résidants adultes du Haut-Saint-François.

Les responsables de cette ressource, disponible depuis 2013, effectuent une tournée d’information auprès des communautés de différentes municipalités du territoire pour faire connaître la maison et les services offerts. Lors des rencontres, on expliquera entre autres leur mission et leur fonctionnement. On profitera aussi de l’occasion pour démystifier les mythes de soins palliatifs tout en définissant, c’est quoi une fin de vie. Les intervenants seront de passage le 24 mars au secteur Marbleton à Dudswell, le 26 mars secteur St-Gérard à Weedon et le 9 avril à Chartierville.
Rappelons que la Maison La Cinquième Saison est une résidence de type familial, située dans un décor champêtre. Elle a pour mission d’accueillir et accompagner des personnes qui traversent la dernière étape de fin de vie de la meilleure façon possible, et ce gratuitement. L’endroit dispose de six chambres individuelles avec salle d’eau et toutes sont munies de téléviseur, câble et accès Internet. Une salle de bain thérapeutique est disponible. Les services sont offerts 24 heures sur 24. L’équipe de soins et d’accompagnement est composée de médecins, d’infirmiers, d’infirmiers auxiliaires, de préposés, de professionnels et de bénévoles.

Le style familial de la maison fait en sorte que les proches sont accompagnés et soutenus sur le plan moral, affectif et spirituel avec la possibilité de s’impliquer dans les soins. Deux chambres sont offertes pour l’hébergement des proches. Un espace cuisine avec toutes les commodités est mis à leur disposition. On y retrouve même des espaces de repos et de recueillement, bibliothèque, terrasse extérieure et une aire de jeux pour les enfants.

Critères d’admission
La Maison accueille toute personne de 18 ans et plus dont la volonté est de terminer ses jours à la maison de soins palliatifs sous approbation du comité médical. Peuvent également être admis les adultes ayant un diagnostic d’une maladie incurable et en phase terminale. Sont accueillies les personnes avec un pronostic de trois mois ou moins. La demande d’admission doit être faite par un médecin. Son territoire desservi s’étend aux deux MRC soit le Granit et le Haut-Saint-François, représentant un total de 34 municipalités comprenant approximativement 45 000 personnes. Cependant, depuis peu, la ressource dessert tout le territoire du Centre intégré universitaire de santé et des services sociaux (CIUSSS) – de l’Estrie. De son ouverture jusqu’en 2018, la Maison avait accueilli près de 300 personnes en phase terminale. Outre le personnel, une petite armée de bénévoles y consacre beaucoup de temps.

Financement
La Maison La Cinquième Saison tire la moitié de son financement du ministère de la Santé et des Services sociaux. Le reste provient de dons, d’activités de financement et autres.
Depuis 2016, elle a ajouté une autre corde à son arc soit un centre de jour, l’Arbre de la vie, qui offre des services adaptés, un jour par semaine, à des personnes en phase palliative et encore à la maison ainsi qu’à son proche aidant. Pour obtenir de plus amples informations, composez le 819 554-8129 poste 209, par télécopieur 819 554-8135 ou par courriel à dg@maisoncinquièmesaison.org.

La Journée internationale des droits des femmes : Les femmes au pouvoir

Manon Elisabeth Carrier, copropriétaire de Scies à chaîne Claude Carrier, se sent bien dans cet environnement.

De plus en plus, les femmes s’affirment dans ce qui était des métiers dit non traditionnels. Même si leur pourcentage est bas, elles sont de plus en plus présentes dans les domaines d’ingénierie, de chasse et pêche, de politique, de construction, etc.

C’est notamment le cas de Manon Elisabeth Carrier qui est copropriétaire de Scies à chaîne Claude Carrier et œuvre dans le domaine depuis maintenant près de 20 ans. Celle qui a toujours travaillé avec des hommes affirme toutefois vivre une impression de manque de crédibilité auprès de la clientèle masculine qui recherche souvent une confirmation de ses dires auprès des collègues. « Mais je les laisse faire, c’est pas grave, ça ne me dérange pas », affirme-t-elle ajoutant qu’elle préfère mettre son énergie ailleurs. Elle connaît ses capacités et c’est ce qui lui importe. La clientèle est tout de même partagée puisqu’environ 30 % sont des femmes. « On a des madames qui font leurs affaires. Elles font leur bois de poêle, ouvrent leur cours, vont à la chasse », explique-t-elle. C’est à l’âge de 25 ans, alors qu’elle était conseillère municipale, que Mme Carrier a pris conscience de l’inégalité entre les sexes. Lucette Migneault, mairesse de l’époque, l’avait amené à une rencontre des Pépines (Promotion des Estriennes pour initier une nouvelle équité sociale) et l’entrepreneure y a rencontré des femmes qui s’étaient battues pour obtenir plus de droits.

La Journée internationale des droits des femmes existe depuis maintenant 110 ans. L’idée a été proposée pour la première fois en 1910 par Clara Zetkin, originaire de l’Allemagne, lors de la deuxième conférence des femmes socialistes. Elle y réclame alors une journée pour les revendications de leurs droits. Des femmes de 17 pays adoptent la proposition, mais la date du 8 mars ne sera officialisée que plusieurs années plus tard, soit dans les années 1970. L’objectif de cette journée est de souligner les réalisations des femmes et prendre conscience des obstacles qui restent pour que les femmes accèdent à l’égalité.

Au Canada et au Québec, plusieurs ont eu une influence importante pour l’égalité. Il y a notamment Nellie McClung qui a tenu un rôle déterminant pour que le Manitoba devienne la première province canadienne à accorder le droit de vote aux femmes en 1916. En 1922, plusieurs Québécoises ont suivi le mouvement en créant le Comité provincial pour le suffrage féminin. Toutes les années, elles se sont rendues à l’Assemblée législative à Québec pour réclamer le droit de vote. Toutefois, ce n’est qu’en 1940 qu’elles l’obtiennent. En 1964, les filles ont désormais le droit d’avoir une éducation identique à celle des garçons. Le droit à l’avortement arrive, quant à lui, en 1988.

Avec les années, les femmes sont de plus en plus présentes et s’affirment davantage dans les milieux politiques. Même si elles ont le droit de voter à partir de 1940, ce n’est qu’en 1947 qu’une femme, Mae McConnor, se présente pour la première fois dans une élection. La première femme élue au parlement de Québec fut Claire Kirkland-Casgrain, en 1961. Elle a alors remplacé son père, Charles-Aimé Kirkland, pour le Parti libéral. Réélue aux élections suivantes, elle devient la première femme à accéder au cabinet. Dans la MRC du Haut-Saint-François, 6 municipalités sur 14 sont présentement dirigées par des femmes, soit Ascot Corner, Cookshire-Eaton, Dudswell, East Angus, La Patrie et Lingwick. La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, cumule près de 20 ans dans le domaine politique. « À la mairie, il y a moins de femmes, mais il commence à y avoir un peu d’équité », affirme-t-elle, ajoutant que la relève municipale est intéressante, mais qu’il manque encore de la publicité pour encourager celles-ci à s’impliquer davantage dans le milieu démocratique. La mairesse trouve également intéressant de voir que de plus en plus de femmes occupent des postes de direction. « Je vois l’avenir prometteur. » Malgré l’ascension des femmes, elles vivent régulièrement de l’intimidation et des commentaires désobligeants, mais selon Mme Delage, il faut passer par-dessus ça. Elle ajoute que plusieurs formations se donnent pour les femmes qui veulent aller en politique et que ce sont d’excellents outils pour débuter.

Même si plusieurs droits ont été gagnés au fil des ans, divers enjeux sont encore bien présents. « Les violences conjugales sont assez centrales », affirme Marilyn, du Centre des femmes La Passerelle. En octobre prochain, il y aura la 5e action internationale de la Marche mondiale des femmes où cinq enjeux seront affichés pour sensibiliser la population. Outre les violences faites aux femmes, il sera question de la lutte contre la pauvreté des femmes et des familles, l’environnement et l’impact des changements climatiques, les migrantes, immigrantes et les autochtones. Du côté du Centre des femmes du HSF, c’est la charge mentale qui est mise de l’avant. « Ça a un impact sur la pauvreté, sur l’accès à l’emploi, la retraite et la santé psychologique », explique l’intervenante. Leur objectif est de la rendre visible et de sensibiliser les gens face à cet enjeu. Pour plus de renseignements sur la Marche mondiale, les informations sont sur https://aqoci.qc.ca/.

Une nouvelle approche du leadership au féminin

La Journée internationale des femmes est l’occasion de célébrer les réalisations des femmes et de rappeler le progrès qu’il reste à faire en matière d’égalité. Voici un bref portrait de la situation des femmes au sein des postes de direction.

Montée en entreprise
La sous-représentation des femmes dans les rôles de direction est depuis longtemps attribuée à une sorte de «plafond invisible» qui les empêche de dépasser un certain niveau d’ancienneté. Une récente étude sur les sociétés américaines a cependant positionné la première barrière de l’avancement professionnel des femmes encore plus bas sur l’échelle des entreprises.
Ainsi, les recherches ont mis en lumière une différence marquée dans les taux de progression des hommes et des femmes pour les postes de direction de premier niveau. Les femmes sont souvent limitées aux postes de débutant, ce qui rend la compétition moins féroce aux hommes pour les plus hauts niveaux de direction.

Redéfinition du leadership
Traditionnellement, un leadership fort vient avec l’affirmation de soi, l’ambition et l’autosuffisance, des attributs typiquement associés à la masculinité et qui peuvent dissuader les femmes. L’une des façons d’encourager ces dernières à viser des postes de direction et de favoriser leur sélection est de revoir les caractéristiques d’un dirigeant compétent.
Le leadership inclusif, par exemple, est une forme de gestion collaborative qui englobe la diversité, la responsabilisation et l’inclusion. Les dirigeants sont ouverts d’esprit et souhaitent renforcer les voix marginalisées. Les recherches démontrent d’ailleurs qu’un leadership inclusif élève la qualité de la performance des équipes et du processus décisionnel d’une entreprise.

Diversité des genres
Des études démontrent que les entreprises favorisant la diversité des genres bénéficient d’une productivité plus élevée, de prises de décisions et de produits améliorés ainsi que d’une meilleure satisfaction et rétention des employés.

En résumé, la parité entre hommes et femmes au sein des postes de direction est non seulement souhaitable pour l’égalité des sexes, mais aussi profitable pour les entreprises!

5 signes qu’il est temps de remplacer vos fenêtres

Vous vous demandez si vos fenêtres devraient être changées? Voici cinq signes qui indiquent qu’il est grand temps de les remplacer par de nouveaux modèles.

Vous sentez des courants d’air : vos fenêtres ne devraient laisser passer aucun courant d’air, et ce, même lors de jours froids et venteux.
Vous entendez aisément les bruits extérieurs : si vous pouvez percevoir le moindre véhicule qui circule devant votre domicile et les sons produits par chaque enfant qui joue dans la ruelle, c’est signe que vos fenêtres manq­uent d’insonorisation.

Le cadrage coule ou est abîmé : du bois mou ou ébréché est un bon indicateur de dommages irréversibles causés par l’eau. Dans ce cas, la zone affectée doit être refaite à neuf.

Les fenêtres sont difficiles à ouvrir ou à fermer : le mécanisme d’ouverture et de fermeture des fenêtres ne devrait pas présenter de résistance. Il en va de même pour les verrous.

Vous voyez de la condensation : la buée située entre les deux vitres d’une fenêtre indique que son joint d’étanchéité s’est brisé ou fissuré, laissant ainsi s’échapper son gaz aux propriétés isolantes.

Si vous observez un ou plusieurs de ces signes, c’est qu’il est temps d’investir dans de nouvelles fenêtres pour votre propriété. Pour réaliser des économies d’énergie substantielles, recherchez les modèles certifiés Energy Star !

©2024 Journal Le Haut-Saint-François