La ferme Élégante se paie la traite

Grâce au Programme d’investissement pour fermes laitières (PIFL) du gouvernement canadien, la ferme Élégante située à Dudswell a reçu une subvention de 194 000 $ qu’elle a investie dans l’achat de trois nouveaux robots de traite. La députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, s’est rendue sur place mercredi dernier le 14 mars afin d’observer cette nouvelle technologie à l’œuvre.

Envolé comme des petits pains chauds
« Le PIFL est un programme de subventions pour aider les fermes laitières à se moderniser », explique Mme Bibeau. « Ça fait suite entre autres à la signature de l’Accord de libre-échange avec l’Europe » entré en vigueur le 21 septembre 2017. Ce sont des sommes de 250 M$ qui seront mises à disposition des producteurs laitiers et de 100 M$ pour les transformateurs.

La ferme Élégante, détenue par Pierre-Paul Boulet et Chantal Fortier, a donc sauté sur l’occasion et a présenté sa demande de projet. Elle est l’une des rares à avoir obtenu du financement dans le cadre de la première phase du plan quinquennal qui s’étirera jusqu’en 2022.
« C’est allé vraiment vite parce qu’il y a eu tellement de demandes de la part des producteurs qu’il a fallu fermer l’appel de propositions rapidement », relate la députée-ministre. « Mais c’est le premier appel d’une série. Les 250 M$ n’ont pas encore été tous octroyés. On a dit : attendez. On ferme. On va gérer et analyser ces projets-là qui ont été reçus. On a été victimes de notre succès, je dirais. Mais c’est une bonne nouvelle. »

Des robots intelligents
Avec les nouveaux robots, les vaches se rendent elles-mêmes se faire traire trois fois par jour. Ceux-ci transmettent par la suite les données individuelles des vaches à un système central contrôlé par le producteur.

Julien Deladurantaye est le neveu de M. Boulet et employé de la ferme. « Avec les anciens robots, on avait sensiblement le même logiciel, mais on n’avait pas toute la gamme de données qui sont maintenant incluses dans le nouveau. Là, je peux avoir accès à toutes les vaches de l’étable individuellement en quelques clics, puis aller voir tout leur historique autant sanitaire, que productif. Combien elle a eu de veaux, à quelle date ? Les vaches portent un collier. Sur chaque collier, j’ai une puce émettrice qui est détectée par le robot. Chaque fois que la vache passe dans le robot, il collecte les données. Si mettons, elle a une baisse d’activité puis une baisse de rumination, il nous dit : “Celle-là est peut-être malade.” Si à l’inverse, elle a une hausse d’activités puis une baisse de la rumination, là elle a une chaleur. »

Marie-Claude Bibeau ajoute que « le secteur laitier s’est rendu tellement spécialisé. Ce sont maintenant des entrepreneurs puis c’est des gens qui sont super compétents dans les technologies. » M. Deladurantaye complète : « Je pense que, de plus en plus, l’agriculture est appelée à être “intelligente”. Pour pouvoir être de bons gestionnaires, il faut avoir de l’information sur notre troupeau pour pouvoir agir rapidement. La gestion va être simplifiée, puis avec une gestion simplifiée, on est capables d’avoir une meilleure production. »

Une ferme centenaire
La ferme Élégante possède un cheptel de 110 vaches. Pierre-Paul Boulet représente la quatrième génération à exploiter le site depuis 1908. À ses débuts, l’exploitation agricole avait une superficie de 80 acres, alors qu’elle est aujourd’hui de 1600 acres. Il s’agit maintenant d’une ferme diversifiée avec, entre autres, une cabane à sucre familiale.

En plus de la députée-ministre Bibeau, on retrouvait parmi les visiteurs Mariane Paré, mairesse de Dudswell, ainsi que la directrice générale de la municipalité, Marie-Ève Gagnon.

Avez-vous votre fermier de famille?

Alors que la période des semis est déjà bien entamée, l’arrivée du printemps constitue également le moment d’inscription aux paniers de légumes bio. Dans la région, ils sont une douzaine de producteurs à offrir cette formule citoyenne qui gagne en popularité.

Le concept des paniers bio vient d’une initiative de l’organisme environnemental québécois Équiterre, implanté en 1995. Le fonctionnement est des plus simples : en s’abonnant auprès d’un producteur maraicher participant, le client reçoit chaque semaine en cours de saison un panier de produits frais et locaux déposé à un point de chute prédéterminé. Cette façon de faire s’inscrit dans le cadre du réseau d’Agriculture soutenue par la communauté (ASC).

« C’est pour ça que c’est soutenu par la communauté, parce que les gens prennent une part du risque avec le producteur », explique Marc-Sylvain Pouliot, conseiller en développement agroforestier au CLD du Haut-Saint-François. « En s’abonnant, ils payent le producteur, ce qui fait qu’il a de l’argent dès le début de la saison pour acheter des semences, chauffer les serres, payer des employés. » Le paiement à l’avance constitue une forme de partenariat avec le client, qui donne alors au producteur le mandat de lui produire des légumes frais et locaux.

Beaucoup de nouveaux joueurs sont venus s’ajouter à l’offre, ces dernières années, face au succès de la recette. « Il y a un engouement depuis quelque temps.Voilà cinq ans, il y en avait peut-être juste deux ou trois fermes qui offraient des paniers », relate M. Pouliot. « C’est là pour rester parce que le phénomène de savoir d’où viennent les aliments va en augmentant. Les gens deviennent plus sensibles à ça. »
On n’a qu’à se rappeler la publication d’un bilan de la santé publique en février dernier qui dévoilait que des framboises contaminées en provenance de Chine avaient rendus malades des centaines de Québécois en 2017.

« Au Québec, même ce qui est bio est souvent importé », déplore le conseiller agroforestier. « C’est dur de trouver des légumes bio du Québec dans les épiceries. Souvent les producteurs bio ne sont pas à gros volume, ce qui fait qu’ils ne sont pas capables de fournir les Sobeys de ce monde. »

M. Pouliot rappelle que l’agriculture de proximité est un mode de vie et que les producteurs ne vivent pas dans l’abondance. Plusieurs d’entre eux doivent occuper d’autres emplois en parallèle. « Ceux qui ont réussi, souvent c’est parce qu’ils ont soit pas eu à acheter une grande terre, qu’ils ont été chanceux et qu’ils en ont trouvé une petite ou qu’ils ont loué assez longtemps pour atténuer les coûts fixes et être capables de se monter une clientèle. »

Au fil des ans, la formule des paniers bio a évolué pour devenir un produit flexible et avantageux pour le client. Si, au début, leur contenu était plutôt fixe et figé, une diversification du choix et des possibilités s’est ajoutée depuis. « Il y a vraiment encore beaucoup de place pour ça. On est loin d’avoir couvert le marché », termine Marc-Sylvain Pouliot.

Producteurs de paniers de légumes et fruits en ASC
Dans le Haut-Saint-François, ils sont 13 producteurs à offrir la formule des paniers bio. Les Jardins de Bury, Champéfruit et la ferme du Coq à l’Âne sont situés à Bury. La ferme La Base est à La Patrie, tandis que Croque-Saisons se trouve à Lingwick et Les Jardins de Sébastien, à St-Isidore-de-Clifton. Finalement, Cookshire-Eaton a son lot de producteurs bio avec Le Bastion vert, Le Jardinier déchainé, Les Hôtes épinettes, Les Jardins des Bocages, La JoualVert, Les Légumes Korzina et Les Maraîchers de l’or vert.

Le PDZA passe en phase 2

Dix-huit mois après son adoption, le Plan de développement de la zone agricole (PDZA) vient de compléter sa première phase d’une série de trois. D’ici 2021, le plan d’action en prévoit deux autres qui engloberont, par exemple, le soutien aux marchés publics et aux abattoirs régionaux. Marc-Sylvain Pouliot, qui est responsable de la mise en œuvre du Plan, nous éclaire sur ce qui a été accompli et ce qui reste à faire.
Phase 1
Une des premières actions complétées fut la mise en place du comité de suivi du PDZA, qui veille à son application. En bonne partie, ceux qui se retrouvent aujourd’hui à siéger sur ce comité furent les mêmes qui ont veillé à son élaboration pendant plus de 18 mois, en 2015-2016. M. Pouliot se réjouit de cette continuité. « Ils veulent que ça avance. C’est un comité qui est impliqué et qui amène des bonnes idées. Ils n’ont pas peur de discuter. »

Dans un désir de développer les capacités entrepreneuriales, le PDZA a tenu le Forum agricole et forestier du Haut-Saint-François. L’événement avait réuni une centaine de personnes à East Angus au début du mois de février. La formule du forum, plus conviviale, avait été privilégiée à celle des formations régulières.

C’est également au cours de la phase 1 que le site internet du CLD fut mis à jour pour inclure un nouvel onglet Agriculture et foresterie, le tout dans le but d’avoir un guichet unique d’accompagnement. Cette ressource en ligne répertorie par exemple les programmes de subventions ou, encore, des cartes de potentiel agricole des sols de la région.

Nouveauté
Le lancement officiel de la plate-forme L’ARTERRE a eu lieu le 9 mars dernier dans le cadre du congrès de la Fédération de la relève agricole (FRAQ). Il s’agit d’un service de maillage axé sur l’accompagnement et le jumelage entre aspirants-agriculteurs et propriétaires. Le service privilégie l’établissement de la relève par la reprise de fermes, l’acquisition ou la location d’actifs. Le conseiller en développement agroforestier au CLD donne un exemple. « Il peut y avoir des jeunes qui aimeraient se lancer en production laitière, mais qui ne veulent pas acheter tout de suite. Ils pourraient alors être partenaires sur une ferme, le temps d’acquérir l’expérience. »

Une visite sur le site permet, entre autres, de visualiser une banque de terres disponibles présentées sous forme de fiches. Le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ) assume la coordination provinciale du service, auquel la MRC adhère. Un agent de maillage local devrait d’ailleurs être en fonction dès le mois d’avril.

« Ça, je pense que ça répond à un besoin », admet Marc-Sylvain Pouliot. « Depuis que je suis là, j’ai répondu tant bien que mal aux demandes que j’ai eues. J’étais un peu mal pris parce que je n’avais pas nécessairement de choix d’un bord [producteurs] ou de l’autre [relève]. Plus la banque sera bien garnie, plus ça va être facile de faire des jumelages. Beaucoup de gens attendaient après ça. Ça va être une bonne chose. »

Complémentaire à L’ARTERRE, sera la banque d’opportunités. « Ça va être un peu un gros Kijiji, mais spécifique à l’agricole en Estrie. Ça aussi ça va être intéressant » complète le conseiller.

Une aide commune
Le Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) vient d’annoncer la quinzaine de projets retenus pour la région de l’Estrie. Comme les différentes MRC estriennes ont également eu à développer un PDZA qui leur était propre, celles-ci ont mis en commun leurs ressources financières et techniques pour former une entente sectorielle de développement (ESD) bioalimentaire. Les signataires de cette entente comprennent les MRC de Coaticook, Memphrémagog, des Sources, du Granit, du Haut-Saint-François et du Val-Saint-François, en plus de la Ville de Sherbrooke, du MAPAQ et de l’UPA Estrie. L’aide financière accordée est de 673 907 $ jusqu’en 2021.

Prochains dossiers
Ce jeudi 22 mars, le Syndicat des Producteurs forestiers du Québec présentera les résultats du potentiel économique de récolte et de culture de produits forestiers non ligneux (PFNL) sur le territoire du Haut-Saint-François. L’inventaire terrain a été réalisé à l’été 2017 par la coopérative de solidarité Cultur’Innov. Marc-Sylvain Pouliot précise « qu’il y avait déjà des cartes théoriques des endroits où il pouvait y avoir des PFNL. Cultur’Innov est allé sur le terrain faire des virées pour valider concrètement les croisements avec les banques de données. »

Dans sa mission de soutenir les marchés publics locaux, le PDZA a organisé une rencontre des quatre marchés de la MRC, soit ceux de Lingwick, Westbury, Sawyerville et Scotstown. L’expérience sera répétée à la fin de la saison 2018. « On est quand même chanceux d’avoir quatre marchés publics », estime M. Pouliot. « Ils sont aussi bien répartis sur le territoire. Un producteur local a accès à un marché proche. Ça reste des jeunes marchés, donc c’est normal qu’il y ait moins d’affluence pour le moment. »

Le soutien du développement et de la diversification des abattoirs régionaux demeure un dossier prioritaire, particulièrement suite à l’incendie de l’Abattoir Rousseau à Lingwick. « Disons que ça a accéléré le processus », admet le conseiller en développement agroforestier. « On continue d’étudier différentes options et de mettre beaucoup d’énergie là-dessus. » L’Abattoir boucherie Desmarais à Weedon demeure le site le plus intéressant et celui avec le plus de potentiel dans la région pour une conversion d’abattoir de proximité en un de certification A1. « Ça mérite plus d’analyse approfondie. C’est des gros sous tout ça », résume M. Pouliot.

Dans la foulée du projet de cannabis médical et de chanvre industriel à Weedon, le PDZA souhaite voir le développement de la filière des productions émergentes. Celui qui est responsable de la mise en œuvre du Plan termine en disant que « beaucoup de choses ont été entamées et ont mijoté en 2017. Ça va venir à aboutir cette année. 2018 sera une bonne année de réalisation. »

L’art de bien préparer sa production horticole

Émilie Turcotte-Côté pratique l’horticulture biologique sur la ferme familiale à Bury, depuis à peine trois ans. La jeune femme, agronome de formation, s’est montrée stratégique dans la préparation de son projet de telle sorte que sa production est pratiquement toute vendue avant même de planter les premiers semis.

Mme Turcotte-Côté produit principalement quatre sortes de courges ; spaghetti, butternut, délicata et poivrée. Le gros vendeur, admet-elle, est la courge spaghetti. Mais la production ne se limite pas à ce légume, il y a aussi les fraises d’été et d’automne, les melons d’eau et de miel, les cantaloups, les pommes de terre et sa passion, les fleurs. L’appellation Les Jardins d’etc reflète bien l’esprit dans lequel œuvre cette productrice à temps partiel. Au départ, explique-t-elle « je ne savais pas exactement ce que j’allais faire ; le nom Les Jardins d’etc me donne de la latitude. »

Mme Turcotte-Côté s’est portée acquéreuse de la ferme familiale en 2015. « Chez nous, la ferme familiale c’est de mère en fille », lance-t-elle en souriant. Si Mme Turcotte-Côté ne savait pas quoi produire au départ, elle savait néanmoins comment s’y prendre pour choisir un ou des produits qui trouveraient preneurs. Notre productrice a contacté une coopérative américaine qui vend des produits biologiques Deep Root Organic Co-op, direction Whole Food USA pour vérifier qu’elles étaient leurs besoins. « Je me suis vraiment adaptée selon leur demande et c’était les courges, il n’en avait pas beaucoup. » La productrice entame la production de courges en 2016. À sa deuxième année de production, l’année dernière, Les Jardins d’etc ont vendu 600 boîtes de 40 livres l’unité pour un total de 24 000 livres soit 12 tonnes.

Émilie Turcotte-Côté applique la même approche pour l’ensemble de sa production fort variée. Bien que ça ne soit pas des contrats fermes, explique-t-elle, plusieurs ententes avec des producteurs et distributeurs sont établies. De fait, plusieurs produits des Jardins d’etc peuvent se retrouver dans les paniers biologiques offerts par des producteurs du Haut-Saint-François. « En horticulture, c’est la mise en marché qui est le nerf de la guerre. C’est important de bien se positionner. Les cultures que j’ai développées sont celles qui avaient une place », précise-t-elle.

Fleurs
Passionnée des fleurs, Mme Turcotte-Côté a voulu partager cette passion en développant le concept d’abonnement floral. « Je suis passionnée des fleurs. Ma grand-mère a toujours eu de grands jardins de fleurs et ma mère aussi. » La productrice a trouvé un coin pour développer une quarantaine de variétés de fleurs qu’elle vend en abonnement floral. « J’ai pensé à faire des abonnements pour des entreprises. » Pendant huit semaines consécutives, de la mi-juillet à septembre, elle livre tous les lundis un bouquet de fleurs à l’entreprise qui aura payé son abonnement. « Je vais porter le bouquet de fleurs tout arrangé avec le vase et je reprends l’autre. » À sa première tentative, l’an dernier, la productrice a obtenu une quinzaine d’abonnements soit dans des pharmacies, des bureaux d’avocats, de notaires, principalement des professionnels. « J’ai vendu des fleurs à deux fleuristes », ajoute-t-elle. Cette année, Mme Turcotte-Côté aimerait augmenter le nombre d’abonnements et dénicher un point de chute pour la vente de ses fleurs biologiques. L’ensemble de la production des Jardins d’etc est certifié biologique. Les personnes désireuses d’obtenir un abonnement floral peuvent composer le 819 832-3090.

Aide
Comment cette jeune mère de famille arrive-t-elle à conjuguer son travail d’agronome avec celui de productrice horticole ? Mais avec de l’aide. De son propre avis, elle est chanceuse. Son entourage lui donne un coup de main ; conjoint, père, mère, sœur, beau-père, belle-mère, beau-frère et autres contribuent au succès de l’entreprise. Il y a même quatre élèves de Formation en insertion sociale (FIS) qui mettent la main à la pâte à raison d’un avant-midi semaine en mai-juin et septembre-octobre. Un employé à temps partiel, en saison, contribue également à la bonne marche des opérations.

Tout ce beau monde se partage les tâches que ce soit entre autres les semis, le désherbage, la récolte qui peut se faire quotidiennement ou aux deux jours selon le type de production et bien entendu la grande récolte de courges. À l’aube de sa troisième année de production, Émilie Turcotte-Côté estime que l’entreprise va bien. Présentement en congé de maternité, l’agricultrice ne cache pas qu’elle aimerait, un jour, pouvoir y consacrer tout son temps, mais pour l’instant elle se plait à faire son travail d’agronome.

Quand dois-je récolter mon ail ?

L’ail est un légume bulbe particulièrement savoureux et facile à cultiver. Or, comme les légumes racines, il peut être difficile de savoir quand le récolter. Heureusement, certains indices peuvent vous aider !

Le feuillage
Le meilleur moyen de savoir si votre ail est prêt à être récolté est d’en observer le feuillage. Lorsque celui-ci se dessèche et jaunit, c’est que les bulbes sont bien formés et prêts à être déterrés. Calculez en moyenne de huit à dix mois entre la plantation et la récolte.

Les tiges
Si vous êtes de ceux qui consomment la fleur d’ail, vous aurez deux récoltes à prévoir. D’abord, attendez que les tiges des fleurs se soient quelque peu enroulées. Lorsqu’elles auront fait environ un tour, récoltez les fleurs d’ail. Attendez de quatre à cinq semaines, puis déterrez les bulbes. N’oubliez pas de faire sécher votre ail après l’avoir récolté !

Pour obtenir une foule de conseils pratiques qui vous assureront une récolte abondante, visitez un centre de jardin ou une pépinière près de chez vous !

2 bricolages de Pâques amusants à faire avec vos enfants !

Besoin d’inspiration pour occuper vos petits cocos à l’approche de Pâques ? S’ils aiment bricoler, essayez vite avec eux ces deux projets simples et rigolos !

1. Œufs colorés
Qui dit Pâques dit aussi œufs à décorer ! Pour ce bricolage facile, il vous faut :
• Des œufs préalablement vidés, lavés et séchés;
• De la peinture non toxique de différentes couleurs;
• Des pinceaux;
• Des autocollants thématiques (au choix);
• Des crayons-feutres.

Commencez par placer des feuilles de papier journal ou une vieille nappe en plastique sur la surface de bricolage pour limiter autant que possible les dégâts. Par la suite, laissez vos enfants peindre leurs œufs de Pâques comme bon leur semble. Selon leur inspiration, ils peuvent également utiliser des autocollants thématiques de Pâques ou des crayons-feutres pour créer des motifs variés. Après l’atelier brico, laissez sécher les chefs-d’œuvre de vos chéris pendant quelques heures, et le tour est joué !

2. Lapins coquins
Vos enfants adoreront à coup sûr ce bricolage original. Pour confectionner ces mignons lapins, vous avez besoin :
• De gobelets en carton blanc;
• De papier de bricolage blanc et rose;
• D’une paire de ciseaux;
• D’un bâtonnet de colle;
• D’un crayon à mine;
• D’un marqueur noir.

Laissez vos enfants tracer au crayon à mine deux ovales assez grands (pour les oreilles), deux ronds (pour les yeux) et six rectangles minces (pour les moustaches) sur le papier de bricolage blanc. Ensuite, sur le papier de bricolage rose, demandez-leur de dessiner deux ovales un peu plus petits que les blancs (pour l’intérieur des oreilles) et un triangle aux coins arrondis (pour le museau).

Découpez toutes les formes ou laissez vos enfants le faire s’ils ont une bonne motricité fine. Pour l’assemblage, il suffit de coller les éléments sur le gobelet en carton de façon à créer un charmant lapin. Pour la touche finale, laissez vos enfants dessiner les yeux et la bouche de leur sympathique animal en utilisant un marqueur noir.

Conseils futés pour brunch de Pâques bien organisé !

Vous recevez votre famille ou vos amis pour le traditionnel brunch de Pâques ? Voici quelques conseils pratiques pour que votre réception soit une véritable réussite !

Formule
D’entrée de jeu, déterminez quelle formule de repas vous souhaitez adopter. Voulez-vous que le dîner soit du style «buffet», c’est-à-dire que vous installez plusieurs stations de nourriture et que vos invités se servent eux-mêmes ? Ou préférez-vous plutôt un brunch plus classique, où les hôtes sont tous conviés à table pour la durée du repas ? À vous de décider !

Menu
Après avoir choisi votre formule gagnante, planifiez votre menu pascal. Viennoiseries en tous genres, jambon à l’érable, œufs farcis ainsi que plateaux de fruits et de fromages sont assurément des incontournables pour un brunch des plus délicieux. Psitt ! En élaborant votre menu, pensez notamment à sélectionner des recettes qui ne vous «piégeront» pas dans la cuisine pendant que vos convives s’amuseront au salon, par exemple. Pour vous faciliter la tâche lors de votre réception, cuisinez autant que possible vos plats à l’avance ou choisissez des options qui ne nécessitent pas de longs temps de préparation.

Décor
Finalement, rien ne vaut une décoration thématique pour créer une ambiance de fête ! Égayez votre demeure avec de jolies fleurs, suspendez des guirlandes aux couleurs pastel et agrémentez votre table de serviettes colorées et de confettis en forme de lapin ou d’œuf de Pâques; pourquoi pas ? Vos invités seront vite conquis par votre belle déco qui respire le printemps !

Besoin de tablettes ? Suivez le guide !

Des classiques tablettes droites aux cubes, en passant par les tablettes modulaires, invisibles ou même à tiroirs, les étagères murales, à la fois décoratives et utilitaires, offrent 1001 possibilités. Comment faire le bon choix ? Voici quelques conseils !

Avant tout, vous devez tenir compte de la vocation de la pièce où seront installées les tablettes et déterminer précisément l’utilisation que vous ferez de celles-ci. Le choix du matériau, notamment, en dépendra. Par exemple, mieux vaut privilégier un matériau résistant à l’humidité dans la salle de bain et une surface facile à nettoyer dans la cuisine.

De même, les objets que vous poserez sur vos étagères influenceront le choix du matériau (bois et bouteilles de shampoing, par exemple, ne font pas bon ménage) et du modèle. En effet, une tablette conçue pour accueillir des peluches ou des bibelots délicats ne supportera pas le poids de livres volumineux. À ce propos, gardez en tête que les tablettes à montants (munies de rainures dans lesquelles on insère des équerres) sont généralement plus robustes que celles à équerres intégrées et que, si vous surchargez vos étagères, vous risquez d’abîmer vos murs.

Par ailleurs, les tablettes doivent évidemment s’harmoniser à la déco de la pièce : une étagère en bois dans un décor rustique, des tablettes de plastique colorées pour une salle de jeux, une tablette en métal dans un loft industriel, etc. Un conseil : évitez les étagères travaillées, car elles accumulent énormément la poussière.

Enfin, assurez-vous qu’une fois installées, les tablettes ne nuiront pas à l’ouverture des portes ou des fenêtres et que vous ne risquez pas de vous cogner dessus ou d’en renverser le contenu à tout moment. Autrement dit, positionnez-les judicieusement !

Robinetterie : comment faire le bon choix ?

Magasiner une robinetterie peut s’avérer plus complexe qu’on ne le pense. Avant de vous lancer tête première dans une course à la «champlure», vous devez considérer certains éléments.

La compatibilité du robinet
Assurez-vous que votre robinetterie est compatible avec votre lavabo ou votre évier. Pour ce faire, vérifiez le nombre de trous sur celui-ci. Mesurez aussi l’entraxe, soit l’espace entre ces trous. Par ailleurs, un robinet muni d’un distributeur à savon, c’est intéressant, mais pas si vous devez percer votre lavabo pour l’installer !

La profondeur de l’évier
Votre évier est très profond et vous profitez d’un fort débit d’eau ? Dans ce cas, évitez les modèles en hauteur, car vous serez constamment aspergé d’eau, et vous passerez votre temps à essuyer vos comptoirs ! Si vous avez installé une vasque peu profonde dans la salle de bain, assurez-vous d’avoir suffisamment d’espace sous le robinet pour que le lavage des mains soit confortable.

Le look de la pièce
Déterminez le style que vous souhaitez donner à votre pièce, puis agencez-y votre robinetterie. Si votre cuisine est moderne, optez pour l’acier inoxydable. Au contraire, si votre salle de lavage est plutôt de style champêtre, un fini en bronze peut être intéressant.
Bon magasinage !

Quelles poignées choisir pour rafraîchir ma cuisine ?

Une façon simple et abordable de «relooker» votre cuisine consiste à changer les poignées des portes d’armoires et des tiroirs. Celles-ci peuvent en effet procurer une allure totalement différente à votre pièce. Comment faire le bon choix parmi la panoplie de modèles proposés ?

L’aspect pratique
Avant d’acheter des poignées, vérifiez d’abord la distance entre les trous afin de choisir un modèle qui vous évitera d’en percer de nouveaux. Vos por­tes s’ouvrent «dos à dos» ? Assurez-vous de choisir des poignées qui ne risquent pas de s’entrechoquer si vous ouvrez simultanément deux armoires. Prenez aussi le temps de tester les différentes poignées : certaines se manipulent moins aisément que d’autres, surtout si vous avez de grandes mains.

L’aspect esthétique
Un fini cuivré pour un décor campagnard, des poignées effilées pour un style shaker, de longues poignées pour une cuisine moderne… les poignées doivent se marier au style et aux couleurs de votre cuisine. Veillez donc à harmoniser leur teinte et leur fini à ceux de la robinetterie, des électroménagers et des charnières des portes (si elles sont apparentes), par exemple. Vous pouvez ainsi faire en sorte que les poignées se fondent totalement dans le décor ou le rehausse.

3 conseils futés pour une cuisine bien éclairée

Vous rénovez votre cuisine ? Pour concevoir un espace à la fois fonctionnel et convivial, un bon éclairage est certainement primordial ! Voici trois conseils lumineux pour vous aider à y voir plus clair !

1. Prévoyez un éclairage général suffisant : installez une source principale de lumière (plafonnier, encastrés, etc.) qui permet d’éclairer efficacement l’ensemble de la pièce. Assurez-vous que l’éclairage choisi est suffisamment puissant sans pour autant être trop intense pour répartir uniformément la lumière et éliminer autant que possible les zones d’ombre.

2. Ciblez les endroits stratégiques : pour faciliter la réalisation des différentes tâches dans la cuisine et pour réduire les risques d’accident ménagers, prenez soin de bien éclairer le plan de travail, la cuisinière ainsi que l’évier. Optez pour des sources de lumière qui fournissent un éclairage localisé, comme des spots, des suspensions ou des réglettes placées sous les armoires.

3. Ne négligez pas l’aspect esthétique : l’éclairage de votre cuisine se doit d’être bien pensé, certes, mais il ne faut pas oublier que des luminaires attrayants et au goût du jour permettent de décorer la pièce de belle façon. Visitez donc les magasins spécialisés de votre région pour dénicher des modèles stylés et originaux qui contribueront à donner de la personnalité à votre cuisine !

7 astuces déco pour agrandir visuellement un petit espace

Une petite pièce à aménager ? Pour éviter un effet «étouffant», mettez en application ces sept judicieux conseils : ils vous permettront de créer une impression de grandeur.

1. Misez sur un sol clair : un revêtement de sol clair est parfait pour agrandir la pièce, évitez toutefois la moquette, qui rapetisse l’espace. Choisissez de larges carreaux ou de longues lattes, puis posez-les en diagonale, de façon à «faire oublier» les murs. Pensez aussi à installer le même revêtement dans toutes les pièces pour que le regard se perde à l’infini.

2. Optez pour des surfaces réfléchissantes : des carreaux lustrés, un plafond au fini brillant ou du papier peint à reflets métalliques, notamment, sont idéaux pour réfléchir la lumière et ainsi agrandir une pièce.

3. Ajoutez de la perspective : un miroir placé près de la fenêtre modifiera la perception de la pièce, tout en maximisant la lumière. Une jolie murale avec un point de fuite représente aussi une option des plus intéressantes.

4. Choisissez des matières légères : habillez les fenêtres de matières sobres et légères, comme un voilage vaporeux ou une fine cotonnade, afin de ne pas alourdir le décor.

5. Multipliez les sources d’éclairage : éclairez tous les coins et les recoins en multipliant les lampes décoratives et les spots, par exemple. La luminosité est le mot d’ordre lorsqu’il s’agit d’agrandir visuellement une pièce !

6. Évitez de surcharger la pièce : épurez le décor en installant les accessoires de rangement appropriés, en misant sur quelques meubles transparents, en privilégiant les meubles aux multiples fonctions (un coffre qui sert aussi de table basse, par exemple), etc.

7. Privilégiez les teintes claires et froides : peindre les murs dans des couleurs claires et froides permet de faire paraître la pièce plus grande qu’elle ne l’est.

Faut-il peindre les moulures de la même couleur que les murs ?

Lorsque vient le temps de peindre ou de repeindre une pièce, les diverses moulures (cimaises, plinthes, cadres des portes et des fenêtres, etc.) sont souvent un point d’interrogation : devraient-elles, oui ou non, être de la même couleur que les murs ?

Tout dépend de l’effet recherché et de l’allure des moulures ! En effet, des cadres de porte sans intérêt gagnent généralement à se fondre dans le décor. Pour ce faire, appliquer une couleur unique sur les murs et les cadrages est tout indiqué. De même, si vous souhaitez faire oublier une porte mal située ou nuisant visuellement au design de la pièce, choisissez la même teinte pour la porte, le cadrage et le mur.

Si vos moulures sont simples, vous pouvez tout de même les faire ressortir subtilement en appliquant la même couleur que sur les murs, mais dans un fini plus lustré, qui accroche davantage la lumière.

Vos moulures sont très décoratives ? N’hésitez pas à les mettre en valeur ! Vous pouvez notamment créer des contrastes en utilisant le blanc, le gris ou le noir. Si vous optez pour le blanc, assurez-vous de choisir une teinte qui se marie bien à la couleur des murs, un blanc froid, par exemple, jurera avec une couleur chaude.

Enfin, notez que lorsque les moulures arborent une couleur différente de celle des murs, il est préférable, surtout dans un logement à aire ouverte, de peindre toutes les moulures de la même teinte afin d’unifier le décor.

Quelles sont les couleurs tendance en 2018 ?

Comme le veut la tradition annuelle, la société Pantone propose huit nouvelles palettes de couleurs qui inspireront les décorateurs et les designers d’intérieur du monde entier !

1. Resourceful (régénération) : cette palette audacieuse mise sur les contrastes. Aussi, pour accrocher les regards, elle n’hésite pas à combiner les tons chauds et froids, soit les couleurs opposées sur le cercle chromatique (le bleu et l’orange, par exemple).

2. Verdure (verdure) : cette palette rafraîchissante et apaisante se caractérise par des couleurs naturelles et végétales, comme celles des feuillages et des petites baies.

3. Playful (ludique) : cette palette éclatée s’écarte allègrement des sentiers battus. Avec ses couleurs pop (son jaune Minions, notamment), cette sélection a pour objectif de faire sourire les gens, petits et grands !

4. Discretion (discrétion) : cette palette est pour ainsi dire le contraire de la palette précédente. Délicieusement subtile, elle présente des couleurs douces et nostalgiques, dont un doux lilas tirant sur le brun.

5. Far-fetched (farfelue) : cette palette est un joyeux méli-mélo d’influences de différentes cultures. On y trouve des tons chaleureux de rose, de café et de terre.

6. Intricacy (intrication) : cette palette complexe présente les «nouveaux neutres», c’est-à-dire des tons métallisés, lesquels sont accompagnés d’un rouge sophistiqué et d’un jaune sulfureux.

7. Intensity (intensité) : cette palette éclectique mise sur la puissance et l’élégance des teintes froides de prune et des teintes chaudes de feu, agrémentées de noir et d’or.

8. TECH-nique (TECH-nique) : cette palette fait un clin d’œil aux nouvelles technologies en proposant des couleurs holographiques subtilement iridescentes telles que le turquoise et le fuchsia.

Visitez les détaillants de meubles, de peinture et d’accessoires de décoration de votre région pour vous procurer des produits inspirés de vos palettes Pantone préférées !

Osez le revêtement mural au plafond !

C’est un fait : le plafond est une surface trop souvent négligée dans le monde de la décoration, deux couches de peinture neutre au rouleau et hop !, on passe à autre chose ! Pourtant, avec un peu d’audace, il est possible de faire du plafond de votre cuisine, de votre chambre à coucher ou de votre salon la grande vedette de votre maison. Le secret (plus si bien gardé) des spécialistes du design d’intérieur ? La pose de revêtement mural !

Possibilités illimitées
Panneaux texturés simulant le plâtre, lambris de bois, tuiles de PVC, panneaux de fibres de bois recyclé… les revêtements muraux sont offerts en plusieurs formats, styles et matériaux, dont certains peuvent être peints selon vos préférences. Vous aimeriez créer un effet «wow» ? Installez des panneaux décoratifs muraux richement ouvragés au plafond et suspendez un lustre spectaculaire en son centre. Vos visiteurs en resteront bouche bée !

Installation simplifiée
Pour faciliter leur installation au plafond, choisissez des produits légers ne nécessitant que quelques manipulations, certains s’emboîtent facilement les uns dans les autres, par exemple.
Que vous souhaitiez un plafond au style prestigieux, rustique, classique ou totalement excentrique, vous trouverez des revêtements muraux inspirants dans les commerces de votre région. Bonnes découvertes !

Laissez-vous séduire par les pommes de douche dernier cri !

Vous rénovez votre salle de bain ? Profitez-en pour changer votre pomme de douche ! À l’heure actuelle, les fabricants d’accessoires de plomberie rivalisent d’ingéniosité pour créer des produits qui transforment littéralement vos séances de nettoyage quotidiennes en des moments de pure détente !

Voici quelques caractéristiques et options qui pourraient vous intéresser lors de votre magasinage :
• Choix de modes d’aspersion (jet puissant, jet de massage, jet de pluie, jet de bruine, etc.);
• Connectivité (application mobile qui calcule la consommation d’eau et la durée moyenne des douches);
• Diamètre de la pomme de douche (3 po, 8 po, 12 po, 20 po, etc.);
• Dispositif de réduction de la consommation d’eau (utilise 2 litres d’eau de moins par minute qu’une douche standard, par exemple);
• Filtre à chlore (à remplacer après 6 mois environ);
• Forme ronde, carrée ou rectangulaire;
• Gicleurs empêchant l’accumulation de calcaire;
• Lumières à DEL colorées;
• Système d’injection d’air (pour économiser l’eau et créer un effet de pluie réaliste).

Comme vous pouvez le constater, il existe des pommes de douche pour tous les goûts. Maintenant, déterminez les éléments qui sont les plus importants pour vous, achetez la pomme de douche de vos rêves et, pour un résultat irréprochable, faites-la installer par un professionnel de votre région !

Comment bien choisir sa toilette ?

Vous rénovez votre salle de bain, en aménagez une nouvelle ou remplacez tout simplement votre toilette ? Sachez que cet appareil essentiel ne doit pas être choisi au hasard. En effet, pour faire le meilleur achat possible, vous devriez considérer, outre le prix, les cinq critères suivants :

1. La forme du siège
Les toilettes de forme allongée sont plus ergonomiques et confortables que les toilettes rondes. Ces dernières conviennent toutefois davantage aux petites salles de bain.

2. La hauteur de la lunette
Pour les personnes de grande taille ou dont la mobilité est réduite, mieux vaut opter pour une toilette ayant une hauteur d’au moins 42 cm (16,5 po), ce qui permet de se relever plus aisément. À noter : pour les personnes âgées, il est souvent préférable d’installer une barre d’appui plutôt qu’une toilette haute, car la position plus relevée ainsi induite est moins naturelle pour faire ses besoins.

3. Le débit d’eau
Les réservoirs contiennent normalement 6 litres d’eau. Choisir un modèle doté d’un réservoir de 4,8 litres permet de réduire la consommation d’eau sans compromettre l’efficacité de la chasse. Pour une économie d’eau maximale, tournez-vous vers les toilettes offrant une double chasse, soit une chasse « normale » et une chasse réduite suffisante pour éliminer les liquides.

4. Le type de toilette
Il existe divers types de toilettes :
• Les toilettes deux-pièces (cuvette et réservoir séparés) sont les plus abordables;
• Les toilettes monobloc sont plus faciles à nettoyer et offrent généralement un look plus contemporain. La cuvette et le réservoir formant un tout, les risques de fuites sont par ailleurs pratiquement éliminés;
• Les toilettes murales, également faciles à entretenir, ont un aspect épuré et donnent une impression de grandeur. Elles sont toutefois plus dispendieuses, et il peut être difficile de remplacer une toilette au sol par une toilette murale (en raison du raccordement);
• La toilette-bidet comprend des systèmes de jets et de séchage permettant d’éliminer l’utilisation du papier de toilette. Summum du luxe, elle est cependant très coûteuse.

5. Le dégagement
La distance standard entre le mur et la toilette est de 30,48 cm (12 po), mais certains modèles nécessitent un dégagement différent. Prenez vos mesures avant de vous rendre en magasin !

Drains bouchés : connaissez-vous l’inspection par caméra ?

Un problème de drains ? L’inspection par caméra est un moyen sûr de déterminer l’état exact de votre drain de fondation : une caméra insérée à l’intérieur du drain enregistre tous les détails visibles, ce qui permet de détecter précisément le problème. Ainsi, il est possible d’effectuer des travaux localisés et de minimiser les dommages sur votre terrain.

Refoulement d’égouts, perforation des tuyaux, ralentissement de l’évacuation de l’eau… pour remédier à vos problèmes de drains, faites sans tarder appel à des experts de votre région !

 

Et si vous agrandissiez par le grenier ?

Bureau, atelier, salle de jeux, chambre d’amis, salle familiale, walé in… l’aménagement du grenier, véritable refuge à l’écart des activités de la maisonnée, offre tout un éventail de possibilités ! Le plus beau dans tout ça ? Il vous permet d’agrandir la surface habitable de votre maison sans empiéter davantage sur votre terrain ! Or, des travaux d’une telle envergure nécessitent une bonne préparation. Voici quelques points importants à considérer avant de vous lancer.

• La structure des combles : le grenier s’aménage plus aisément s’il est doté d’une structure à chevrons que si le toit s’appuie sur des fermes, lesquelles peuvent difficilement être retirées. La pente du toit et la superficie habitable sont aussi à prendre en compte. Par exemple, il faut généralement respecter une certaine hauteur. Bref, avant toute chose, faites évaluer la faisabilité de votre projet par un expert.

• L’état de la toiture : traces de moisissures, indices de la présence de parasites, taches d’humidité… avant d’amorcer des travaux d’aménagement, une inspection de la toiture et du revêtement s’impose, notamment afin d’en vérifier l’étanchéité.

• L’isolation et la ventilation : pour que le grenier soit confortable en toute saison, l’ajout de matériaux isolants performants et d’un système de ventilation efficace sera probablement nécessaire. L’isolation peut se faire par l’intérieur ou, si vous voulez que les poutres demeurent apparentes, par l’extérieur, auquel cas les travaux seront plus coûteux.

• Le plancher : dans la plupart des cas, le plancher doit être solidifié pour permettre l’ajout de poids occasionné par le mobilier et par les déplacements fréquents dans toute la pièce.

• L’escalier : aménager un escalier sécuritaire pour accéder à votre nouvel espace de vie représente un investissement important à ne pas négliger.

• L’éclairage : l’ajout de lucarnes ou de fenêtres de toit sera sans doute indispensable pour que le grenier aménagé bénéficie d’un bon éclairage naturel. Prévoyez aussi des sources d’éclairage en fonction des différentes activités qui seront pratiquées au grenier.

• La règlementation : les exigences de construction peuvent varier selon les municipalités (largeur de l’escalier, épaisseur de l’isolant, permis de construction, etc.), renseignez-vous ! Assurez-vous également de respecter les normes en matière de sécurité incendie.
Enfin, côté déco, pensez à utiliser des couleurs claires ou vives, des peintures brillantes ou des effets de miroirs, par exemple, pour égayer et agrandir la pièce. Par ailleurs, cloisons, paravents et tapis, entre autres, sont idéaux pour diviser efficacement une grande pièce. Les tablettes sur les murs nains et les portes coulissantes sont aussi de bonnes façons de maximiser l’espace disponible au grenier.

Pour le reste, donnez libre cours à votre créativité en misant sur les particularités de la structure du grenier. À vous de jouer !

4 astuces déco pour un couloir stylé

L’aménagement d’un couloir peut se révéler un véritable casse-tête, surtout si celui-ci est long et étroit. Vous aimeriez donner un peu de caractère à cet espace de votre maison qui manque d’éclat ? Voici quatre conseils déco pour transformer votre couloir en un endroit où il fait bon circuler !

1. Osez la couleur et les motifs : pour dynamiser votre couloir, jouez avec les teintes et les textures en peignant vos murs ou en posant du papier peint. Retenez que les couleurs claires comme le rose pâle, le bleu ciel et le vert d’eau donnent un aspect lumineux, alors que les tons plus foncés comme l’aubergine, le bleu marine et le vert sapin créent davantage une ambiance cosy.

2. Exposez des œuvres : pourquoi ne pas transformer votre couloir en une petite galerie d’art ? Pour ce faire, personnalisez votre espace en créant un mur de photos ou procurez-vous des cimaises pour y fixer des cadres avec de jolis portraits ou des tableaux inspirants, par exemple.

3. Misez sur le rangement : tablettes, crochets, étagères murales avec ou sans tiroirs… optimisez l’espace inutilisé en y installant des systèmes de rangement variés. Faites attention toutefois à ne pas entraver la circulation dans le couloir avec des meubles ou des articles déco trop massifs.

4. Ne lésinez pas sur l’éclairage : si votre couloir est constamment plongé dans l’ombre, rendez-le plus invitant en multipliant les sources de lumière. Optez pour des appliques classiques ou un plafonnier original pour créer une atmosphère chaleureuse, ou installez une guirlande lumineuse le long du mur pour obtenir un effet féérique.

La scie mécanique a-t-elle un avenir ? (2 de 2)

Non ! Comprenons-nous bien, il s’agit ici d’opérations forestières d’envergure axées sur le volume récolté dans un contexte d’aménagement forestier, donc de coupes commerciales effectuées par des machines forestières dotées des derniers raffinements mécaniques et informatiques. L’entrepreneur désigné par le propriétaire ou le conseiller forestier cherchera à maximiser le rendement de ses machines – la multi et le porteur – tout en limitant les déplacements de ses «réguines» d’un chantier à l’autre… dans une forêt privée fragmentée.

Multi : volume et sécurité
Une multi (celle habituellement utilisée en petite forêt privée), ça opère ! Ses manettes aux mains d’un habile opérateur, elle peut récolter de 45 à 50 cordes 4 x 4 x 8 par jour, environ 110 m3s, dépassant même la charge de deux camions-remorques et, informatique aidant, livrer immédiatement des résultats de performance, des indicateurs utiles à l’évaluation et à la planification des chantiers. Et considérant les designs adaptés aux divers types de terrains forestiers et l’évolution fulgurante des technos cybernétiques (référence au titre de cet article), les opérations forestières deviennent de plus en plus une «affaire cérébrale» plutôt qu’un enjeu d’endurance physique. S’ajoute à cette tendance forte, la sécurité des travailleurs forestiers, motif no 1 de Domtar pour les récoltes sur ses terres forestières (160 000 ha en Estrie et Beauce).

Réduction des coûts de récolte
Voyons ce qu’en dit un forestier estrien à la réputation et crédibilité établies de longue date : « … les coûts de supervision sont passés de 2 $/m3s… à 0,75 $/m3s et risque de descendre à 0,65 $/m3s l’an prochain (2018) », dixit Sylvain Rajotte, DG, Groupement Sommets. Ça promet ! Surtout si l’on considère que le métier d’abatteur manuel manque de recrutement. Et à moins d’indications autres de la part du propriétaire et de certaines conditions de terrain, 100 % des travaux commerciaux sont mécanisés. C’est maintenant une tendance généralisée en forêt privée.

Trente entrepreneurs mécanisés en Estrie
Selon une étude de l’Agence de mise en valeur des forêts privées de l’Estrie (AMFE) menée en 2017, l’Estrie compte plus d’une trentaine d’entrepreneurs forestiers équipés du «tandem» multiporteur. Et tous, aux dernières nouvelles, avaient un carnet de commandes bien rempli. Pour la durabilité de leur entreprise, ils ont quand même manifesté deux préoccupations : le financement de leurs machines et le recrutement d’opérateurs qualifiés. Mentionnons ici que l’entrepreneur est à forfait alors que l’opérateur (si non-propriétaire) est à salaire; une équation qui doit s’équilibrer. Pareilles machines achetées usagées ou neuves, en état opérationnel, se conjuguent en un investissement, selon la capacité et les technologies mécaniques et informatiques, entre 600 000 $ et 1 500 000 $, et exigent un entretien méticuleux. À ces colonnes de factures, s’ajoutent les coûts de transport d’un chantier à l’autre dans une forêt privée, avons-nous dit, très fragmentée.

Des gros chiffres certes ! Mais qui doivent être considérés objectivement en fonction des résultats obtenus vs les efforts personnels physiques et financiers du propriétaire surtout quand le lot à bois moyen de 40 ha (100 acres) est une affaire minimale de 100 000 $ à l’acquisition. Si la plus-value de votre boisé comme investissement et l’aménagement forestier vous interpellent, la récolte par travaux mécanisés – si les volumes sont au rendez-vous – devrait être une option.

Des espaces pour la multi
Rassurons-nous, présentement en petite forêt privée estrienne, la récolte annuelle de bois commerciaux dépasse à peine les 50 % de la possibilité officiellement établie à 1 800 000 m3s. Pour la grande forêt privée (800 ha et plus d’un seul tenant; 123 000 ha pour cinq propriétaires), une forêt sous aménagement, à l’exception de quelques îlots de conservation, la possibilité selon prescriptions est récoltée mécaniquement. Amplement d’espaces forestiers pour la multi !
Pas trop convaincu ! Allez visiter FORESTERIE 4.0 ; FP Innovation y fait mention d’une multi avec opérateur à distance branché à sa machine via la connectivité.

Donc la mécanisation des travaux forestiers (aménagement, récoltes, voirie) est d’abord une affaire de fins calculs d’opérations et d’investissements qui visent à pérenniser un avantage économique, social, environnemental et culturel au fort potentiel identitaire. Qu’il soit manuel ou mécanisé, le bûcheron estrien est plus que jamais conscient de la préservation de « sa » ressource.

Jean-Paul Gendron

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