Chambre

Conseils pour créer une chambre apaisante pour un enfant neurodivergent

Pour les enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme, les stimuli sensoriels comme les odeurs, les sons et les couleurs vives peuvent être perçus intensément. Les experts recommandent de leur offrir un espace où ils peuvent se retirer à l’abri des stimulations de la vie quotidienne. Voici quelques idées pour créer une chambre apaisante.
Éclairage
Au lieu de puissants plafonniers, installez des lampes à l’éclairage doux près des zones de travail, puis réduisez les reflets sur le sol en misant sur la moquette plutôt que sur le bois ou le carrelage. Pour favoriser le sommeil, des rideaux opaques occultant toute lumière extérieure sont un must.
Couleurs
Chez les enfants neurodivergents, le jaune peut causer de l’épuisement et de la fatigue oculaire, et le rouge peut provoquer une forte émotion. Favorisez la tranquillité avec des nuances de gris, de violet, de bleu ou de vert doux.
Literie
Considérez les éléments visuels et tactiles lorsque vous choisissez des draps et des couvertures. Préférez les couleurs apaisantes et évitez les motifs trop chargés. Les couvertures lestées, les couettes épaisses et les draps de compression procurent une sensation comparable à celle d’un câlin réconfortant.
Petits plus
Faites de la pièce un endroit agréable pour votre enfant en y incorporant des éléments spéciaux : une balançoire sensorielle où s’asseoir en toute sécurité, une tente pour s’isoler, une machine à bruit blanc pour compenser les sons perturbants, un réveille-matin imitant le lever du soleil pour commencer la journée en douceur, etc.
Que votre enfant soit neurodivergent ou non, il est toujours bon de lui offrir une chambre qui favorise la paix et le calme. Consultez un décorateur d’intérieur afin de trouver d’autres idées pour créer un espace reposant.

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Remplacez votre comptoir de cuisine en 3 étapes

Règle générale, changer un comptoir de cuisine peut se faire en une fin de semaine. Vous possédez tout le matériel et les habiletés nécessaires ? Dans ce cas, voici comment vous y prendre en trois étapes !

  1. Retirez
    Fermez d’abord l’approvisionnement en eau, puis enlevez ou non l’évier selon vos besoins avant de procéder au retrait du comptoir à remplacer.
  2. Coupez
    Mesurez deux fois plutôt qu’une les dimensions requises pour votre nouveau comptoir afin de déterminer la longueur à couper. Conservez environ un pouce supplémentaire pour un îlot ou un comptoir en surplomb. Utilisez un traceur pour couper avec précision les côtés qui touchent à un mur dont la surface est inégale.
  3. Installez
    Selon le matériau de votre comptoir, vous pourriez avoir à ajouter un produit d’étanchéité et à utiliser tantôt de l’adhésif, tantôt des vis. Dans tous les cas, vérifiez que l’installation est bien fixée et stable avant de vous occuper de la plomberie et de replacer l’évier, le cas échéant.
    Vous préférez confier cette tâche à un expert ? Informez-vous sur les professionnels de votre région pouvant exécuter cette mission lorsque vous choisirez votre nouveau comptoir !
Armoires de cuisine

Remplacement des armoires de cuisine : quels sont les éléments à considérer?

Vos armoires de cuisine étaient au goût du jour il y a 20 ou 30 ans, ou elles montrent des signes de détérioration évidents? Puisque leur remplacement représente un projet important, il s’avère judicieux de planifier les travaux soigneusement! Pour obtenir un résultat à la hauteur et éviter les erreurs, considérez ces éléments clés.
Le choix
Les cuisinistes et autres professionnels de l’aménagement de cuisines fonctionnelles et esthétiques sont de précieux alliés pour s’assurer que vos nouvelles armoires s’intègrent harmonieusement à votre pièce. Grâce à leur savoir-faire et à leurs logiciels de design 3D, ils pourront vous présenter des projets en fonction de votre espace, de vos goûts et de votre budget.
MDF, bois franc, mélamine, acrylique, etc. : il existe une foule de matériaux ayant leurs qualités propres. Regardez et touchez! plusieurs échantillons afin de cibler vos préférences. En plus du look, tenez compte de leur entretien et de leur mécanisme d’ouverture, notamment.
Lorsque vous saurez quelles armoires vous procurer, vous pourrez passer votre commande (à un ébéniste ou à une entreprise spécialisée) et élaborer l’échéancier des travaux selon que vous poserez vous-même vos armoires ou non.
Le retrait
En choisissant de changer vos armoires de A à Z, vous devrez évidemment vider vos vieilles armoires (profitez de l’occasion pour trier et épurer leur contenu) et les retirer. Pour éviter de vous blesser en les arrachant, confiez cette tâche à des professionnels qui, autant que possi­ble, se débarrasseront des matériaux inutilisables de façon responsable.
L’installation
Avant d’installer vos nouvelles armoires de cuisine ou d’accueillir les ouvriers qui s’en chargeront, vous devrez préparer la pièce (dégager et protéger le sol, retirer les électroménagers, débrancher la plomberie, etc.). Selon la complexité des travaux, vous pourriez devoir trouver une solution de rechange temporaire pour préparer vos repas.
Remplacer vos armoires est un moyen sûr de donner fière allure à votre cuisine et d’augmenter la valeur de vo­tre maison!

Couts rénovations

Rénovations : 3 stratégies pour réduire le coût de vos travaux

Le budget alloué pour des travaux de rénovation a un impact déterminant sur la réalisation de ceux-ci. Voici donc trois conseils pour vous aider à obtenir le meilleur prix !
Choisissez le moment de leur exécution : certaines périodes de l’année sont moins occupées pour les entrepreneurs. En réalisant votre projet durant celles-ci, vous pourriez profiter de coûts moins élevés ou avoir un meilleur pouvoir de négociation, notamment.
Multipliez les soumissions : vous disposerez ainsi de points de repère et en saurez plus sur les prix moyens de projets comparables, ce qui vous permettra d’obtenir un tarif intéressant ou d’autres avantages, le cas échéant.
Faites preuve de précision : clarifiez vos besoins dès le début, qu’ils soient pratiques ou esthétiques, afin d’éviter de faire grimper inutilement la facture avec de petits « extras » ici et là.
Avant de sélectionner une offre pour vos travaux, vérifiez que l’entrepreneur possède l’expertise et les certifications requises !

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Comment réussir ses rénovations malgré les pénuries de matériaux ?

Vous souhaitez rénover, mais craignez des ruptures sur la chaîne d’approvisionnement ? Si vous adoptez une stratégie proactive, réussir votre projet n’est pas impossible. Voici quelques conseils pour bien gérer votre budget et garder votre calme !
Approche par étapes : divisez vos rénovations en une série de petits projets. Les mener à bien vous procurera un sentiment de satisfaction et vous permettra de garder le contrôle sur le chaos engendré par les travaux.
Calendrier flexible : planifiez l’échéancier de votre projet avant de l’entamer en vous assurant de prévoir plus de temps pour les étapes qui dépendent de l’arrivée de fournitures et de matériaux essentiels. Vous aurez ainsi une certaine marge de manœuvre.
Entreposage temporaire : libérez de l’espace sur vo­tre propriété ou louez une unité de stockage afin de disposer d’un endroit où conserver les matériaux reçus en attendant que les autres arrivent.
Fonds de prévoyance : allouez un montant aux im­prévus dans votre budget. Les coûts de transport étant en constante évolution, il est possible que le prix des matériaux augmente soudainement. Vous devrez peut-être aussi assumer des frais supplémentaires pour la main-d’œuvre.
Pour mieux planifier votre projet, discutez avec un entrepreneur local. Celui-ci est bien au fait des retards sur les chaînes d’approvisionnement et pourra vous suggérer des solutions de rechange créatives, le cas échéant.

Gilles Denis Foret

La forêt, un havre de paix pour Gilles Denis

Gilles Denis est en voie d’aménager un sentier dans son boisé qui sera parsemé de sculptures.

La majorité des personnes ont une occupation quelconque qui permet de faire le vide, se changer les idées. Pour l’homme d’affaires Gilles Denis, de Cookshire-Eaton, se promener dans son boisé lui apporte toute la quiétude nécessaire. Les effets apaisants et bénéfiques sont encore plus forts, dit-il, lorsqu’il est accompagné de ses petits-enfants.
Domicilié en plein centre-ville de Cookshire, M. Denis a fait l’acquisition, il y a maintenant trois ans, d’un terrain de 47 acres dont 25 sont en forêt et 22 en prairie, à la sortie du secteur urbain. « Je suis en train de réaliser un rêve tardif. J’ai hésité, juste pour savoir si j’étais trop vieux pour réaliser un autre rêve et l’avenir nous le dira. » Amant de la nature et d’art, M. Denis caresse un rêve particulier. « Ce que je trouvais le fun, c’était faire un boisé avec des sentiers pis des sculptures tranquillement. On a fait un sentier, il y a deux ans, mais la maladie m’a rattrapé. Je n’ai pas été marcher bien gros. Mais là, je suis en train de me reprendre, me remettre en forme pour continuer ça. » M. Denis insiste pour dire que son boisé ne servira pas à faire de la production forestière ou de la spéculation. « C’est un beau boisé pour marcher, pour accueillir la nature, les animaux », précise-t-il. Le but est d’utiliser le boisé comme havre de paix.
M. Denis entend faire profiter son boisé aux membres de sa famille. « Mes petits-enfants adorent ça, c’est sûr. C’est grand, ils peuvent aller se promener. Ils cherchent à voir les chevreuils, renards. Pis il y a de petits fruits. » Pour lui, la forêt représente l’oxygène. La forêt est reproductrice d’insectes, de la faune et de la flore. Originaire de Montréal, M. Denis n’hésite pas à dire « pour un urbain comme moi, je suis impressionné par ça. On respire du bon air et on est encore capable de voir les étoiles. Ça permet de décanter et moi, je suis un petit nerveux. »
Le boisé de M. Denis s’étend sur deux kilomètres. « J’ai fait faire ça par des travailleurs forestiers et là je suis capable d’aller me promener là-dedans. » L’homme d’affaires a déjà disposé des sculptures sur son terrain à proximité de la résidence, mais désire en installer à l’intérieur du sentier. Fidèle à lui-même, Gilles Denis aménagera des sculptures fabriquées par des artistes de la région. L’objectif, explique-t-il, est d’encourager les sculpteurs et animer la forêt, pour le plaisir. « Je n’ai rien inventé parce que ça existe à Saint-Venant et dans la Beauce et à Sutton, je pense. Il y a des gens qui se font de petits boisés. »
Travaillant sur sa mise en forme physique, M. Denis avoue avoir hâte de retourner marcher dans son boisé au printemps prochain. Le boisé pour lui est un joyau, « si tu fais attention, les chevreuils veulent avoir de l’eau, de petits fruits pis les petites bibittes autour d’eux autres. Si l’harmonie de la nature est là, c’est formidable. Quand on fait attention à nos prairies et nos forêts, on a des oiseaux, on a des hirondelles qui mangent des quantités innombrables de bibittes. » Pour M. Denis, se promener dans la forêt « ça me permet de m’isoler complètement. De faire le vide. Tu t’en vas là, tu regardes, tu observes tout ce qui se passe. Tu découvres la forêt. Quand tu y vas avec tes petits-enfants, c’est la même chose pour eux, ils sont émerveillés. Je pense que ce côté-là c’est fantastique, l’émerveillement de la nature. » Il ajoute avoir lu des textes sur la forêt. « Il y a des gens autour ici qui font des sentiers et écrivent de petits mots, des fois wow, c’est très inspirant. Je pense que ça vaut bien des antidépresseurs. » L’homme d’affaires insiste sur la nécessité de garder la région verte. « Moi je suis un développeur, mais pas un développeur à tout prix. Je veux développer pour que ça reste vert, agréable et écologique. Faut penser à nos petits-enfants. »

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7 applications étonnantes du bois

Le bois est bien loin de ne servir qu’à construire des meubles et des maisons et à faire griller de délicieuses guimauves autour d’un feu ! En effet, le bois fait partie intégrante de notre quotidien pour de multiples autres raisons. Voici sept utilisations surprenantes de ce matériau durable !

  1. Comme carburant : grâce à la pyrolyse, le bois peut être transformé en biocarburant, notamment le mazout renouvelable et le biodiésel.
  2. En lave-glace : le biométhanol, un dérivé du bois, se transforme en nettoyant lorsqu’il est mélangé avec de l’eau et de l’éthylène glycol. Il peut se dissoudre rapidement et est idéal contre le gel.
  3. En serviettes de bain : la rayonne est un textile fabriqué à partir de cellulose de bois, traitée et transformée en viscose. Douce et absorbante, elle fait concurrence à la soie depuis environ 100 ans !
  4. Dans l’impression 3D : la lignine, la colle naturelle qui lie les fibres de bois, peut substituer divers constituants de pétrole afin de réaliser des impressions 3D.
  5. En déglaçant pour les routes : les copeaux de bois, lorsqu’imprégnés de chlorure de magnésium, peuvent remplacer le sel, très corrosif, répandu sur les routes pour faire fondre la glace. Au printemps, ceux-ci peuvent même être réutilisés pour faire du compost, par exemple.
  6. Pour le dessert : la lignine du bois donne sa consistance crémeuse et onctueuse à la crème glacée, mais sert également à produire la vanilline, une solution moins coûteuse que la vanille naturelle pour aromatiser vos recettes.
  7. Comme sucre naturel : le xylitol, un sucre contenu dans l’une des composantes principales du bois, goûte pratiquement aussi sucré que le sucre de table, et ce, tout en étant moins calorique. Il est notamment employé dans les gommes sans sucre.
    Visitez les commerces de votre région pour intégrer les différents produits issus de dérivés du bois dans votre quotidien. En plus d’encourager vos marchands locaux, vous contribuerez au bien-être de l’environnement !
Sylva Plus

Aménagement forestier : Une façon différente d’intervenir avec Groupe Sylva Plus des Sommets

La machinerie de Groupe Sylva Plus des Sommets permet d’effectuer des travaux particuliers et minimiser les dégâts dans la forêt.

Groupe Sylva Plus des Sommets, cette compagnie d’aménagement forestier, se distingue des autres par sa petite machinerie. Elle peut se rendre à des endroits difficilement accessibles. La petite taille de ses équipements permet également de minimiser les dégâts dans la forêt.
Alexandre Lussier, technicien et ingénieur forestier, coordonnateur de l’entreprise regroupée au sein du Groupement Forestier des Cantons inc, stipule « on a une petite machinerie qui se démarque des autres parce qu’on va limiter les dommages au sol. On peut circuler à travers la forêt de façon à ce que nos sentiers ne soient pas apparents et aller à des endroits peu accessibles que les grosses machineries ne peuvent aller comme des dessus de montagnes. »
L’entreprise offre principalement un service de coupe d’arbres manuelle avec des scies à chaîne. « Il n’y a pas de machines hydrauliques qui vont couper les arbres, c’est un bûcheron qui va faire l’abattage manuel et par la suite, le bois va être récolté avec les tracteurs et les chargeuses », d’expliquer M. Lussier. L’entreprise, ajoute le coordonnateur, peut offrir un service clé en main incluant le bûchage et la mise en marché du bois. « On peut faire du déchiquetage. S’il y a du monde qui veut avoir des copeaux de bois dans leur sentier, on peut prendre le bois mort en bordure, le déchiqueter et le mettre dans leur sentier. » Groupe Sylva Plus des Sommets offre également des services-conseils, elle peut faire des sentiers pas trop larges, selon le désir des propriétaires forestiers, la plantation d’arbres que ce soit de gros calibres ou de petits pour le reboisement standard, des chemins forestiers et du martelage. L’entreprise fait également de la stabilisation de berges, notamment de terres qui se font éroder par l’eau au printemps. L’expertise développée est en mesure de répondre aux divers clients. « Ça peut être un propriétaire qui veut faire enlever 5 à 6 arbres sur son terrain, ou un propriétaire forestier qui a une terre de 200 acres, mais il ne veut pas faire entrer de grosses machines parce qu’il a peur qu’on massacre le terrain. Ils vont nous contacter pour faire la job que les grosses machines auraient faite, mais nous, on va la faire de façon différente. On va minimiser la compaction du sol, on va pas faire de gros sentiers déboisés, on va zigzaguer à travers les arbres. »
Groupe Sylva Plus des Sommets compte sur une équipe de six employés, bientôt huit. Elle dispose de quatre tracteurs forestiers avec déchiqueteuse à bois et autant de chargeuses. À titre de coordonnateur technicien et ingénieur forestier, M. Lussier rencontre les clients afin de bien comprendre leurs besoins, expliquer la nature des diverses interventions et de superviser les travaux. Il peut faire des prescriptions sylvicoles, faire des demandes de permis pour l’abattage d’arbres auprès des municipalités ainsi que la supervision des travaux. « Par la suite, s’il y a du bois qui doit être mis en marché, la valeur de ce bois-là va être créditée lors de la facturation du client », d’expliquer le coordonnateur.
Parmi les divers services offerts, l’entreprise est également en mesure de faire de la clôture de perche ou de cèdre pour clarifier des lignes de terrain de propriétés identifiées par un arpenteur.

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Bien entourés, les jeunes peuvent tous persévérer !

R3USSIR – Éducation Emploi Estrie est heureux de lancer cette toute nouvelle édition des Journées de la persévérance scolaire (JPS) en Estrie. Du 13 au 17 février, l’ensemble de la collectivité estrienne est invitée à prendre part à cette grande campagne nationale et régionale de mobilisation.
La persévérance scolaire, c’est l’affaire de tous
Le thème de cette année Bien entourés, les jeunes peuvent tous persévérer !, est l’occasion de rappeler que chaque adulte peut allumer une étincelle dans les yeux des jeunes, du plus petit au plus grand, en posant des gestes favorisant leur persévérance scolaire. Derrière chaque jeune qui fournit des efforts dans son parcours scolaire, il y a des adultes qui jouent un rôle essentiel.
« Que l’on soit un parent, un ami, un enseignant, un intervenant ou même un employeur, notre apport est primordial dans la motivation, la résilience et la confiance en soi des jeunes », mentionne Josiane Bergeron, directrice de R3USSIR. « Tous les gestes que nous posons au quotidien, tous nos encouragements, nos félicitations, nos explications et notre écoute contribuent à renforcer leur engagement et leur réussite. À plus long terme, c’est toute notre société qui en bénéficiera. »
La conciliation études-travail, un enjeu de plus en plus préoccupant
Le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre, accrue par la pandémie, nous appelle à rester vigilants et à intensifier les interventions pour favoriser une bonne conciliation entre les études et le travail chez les jeunes.
En ce sens, le Réseau québécois pour la réussite éducative (RQRÉ) dévoilait les résultats d’un sondage réalisé en collaboration avec Léger, auprès de la population québécoise, afin de comprendre leur perception de la conciliation école-travail à la suite de la pandémie.
Premier constat : Les Québécois sont préoccupés quant à la persévérance scolaire dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre. Une majorité de la population (71 %) est, en effet, préoccupée par le fait que dans une période où les entreprises recherchent activement des employés pour pourvoir des postes vacants, les jeunes pourraient être incités à travailler plutôt que de terminer leurs études. D’ailleurs, plus du deux tiers des Québécois (68 %) affirment que la conciliation études-travail des jeunes est un sujet qui les préoccupe.
« C’est une réalité qui nous préoccupe tous. Avec l’attrait de meilleurs salaires, les jeunes sont appelés à travailler de plus longues heures, et dès un plus jeune âge », commente Éric Gagné, coprésident de R3USSIR et directeur général du Cégep de Sherbrooke. « Bien sûr, il existe de nombreux avantages à occuper un emploi pendant les études, notamment le sens des responsabilités et l’autonomie des jeunes. Plusieurs d’entre eux réussissent à garder un bon équilibre entre le temps accordé au travail et aux études, mais d’autres risquent de compromettre leur réussite scolaire. »
Des actions concrètes pour agir sur la conciliation études-travail
Dans le cadre des JPS, R3USSIR, en collaboration avec le mouvement Employeurs engagés pour la réussite éducative en Estrie, met en œuvre différentes actions afin de sensibiliser les jeunes et les employeurs aux bonnes pratiques en termes de conciliation études-travail. Parmi celles-ci, des capsules vidéo mettant en vedette les employeurs engagés pour la réussite éducative proclamés « meilleurs boss », lors des éditions précédentes du concours Mon boss c’est le meilleur, ont été réalisées à l’attention des employeurs :
« Nous souhaitions démontrer que lorsqu’un employeur est conciliant avec son étudiant-employé ou son stagiaire, par exemple en étant flexible avec les horaires et en restant à l’écoute de ses besoins, c’est aussi payant pour le jeune, qui gardera le cap sur ses études, que pour l’employeur lui-même, qui, de son côté, profitera d’un meilleur rendement de la part de son employé et d’une meilleure rétention. C’est gagnant-gagnant. », ajoute Mme Bergeron.
Les adultes côtoyant des jeunes qui occupent un emploi durant leurs études sont invités à rester à l’écoute et à discuter avec eux de conciliation études-travail et de l’importance d’établir leurs limites au travail. À cet effet, une trousse de sensibilisation a été conçue afin d’outiller les acteurs de tous les milieux. Dans ce même contexte, R3USSIR lance également la 4e édition du concours Mon Boss c’est le meilleur. Du 13 février au 5 mars, les jeunes sont invités à mentionner de quelle manière leur patron ou leur patronne les appuie dans leur conciliation études-travail, en se rendant sur le site MonBossEstrie.ca.
Des activités phares pour célébrer les JPS
Les JPS 2023 bouillonnent d’activités dans tous les milieux en Estrie : campagne médiatique et médias sociaux, plusieurs activités dans les écoles et les organismes du milieu, levée du drapeau vert et blanc dans différentes municipalités et MRC, remise de certificats de persévérance et de cartes d’encouragement aux jeunes pour souligner leurs efforts, etc. Le 16 février, dans le cadre du Jeudi PerséVERT, toute la population est d’ailleurs invitée à porter un vêtement ou un accessoire vert, symbole de la jeunesse et de l’espérance, en signe d’adhésion à l’importance de la persévérance scolaire.
Pour plus d’information sur les activités phares et sur la campagne des JPS 2023 en Estrie, visitez le site JourneesPerseveranceScolaire.com/Estrie.

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Encourager la réussite scolaire de son enfant, c’est important !

Les mots et les gestes d’encouragement ont le pouvoir de motiver les enfants à réussir. Ceux-ci peuvent faire la distinction entre les élèves qui terminent leurs études et ceux qui les abandonnent. Voici de quelle manière les encouragements scolaires peuvent contribuer au développement global de votre enfant.
Ils favorisent l’épanouissement personnel : grâce aux paroles encourageantes, votre enfant est moins enclin à douter de ses capacités et se sent plus à l’aise de résoudre lui-même les problèmes qu’il rencontre.
Ils améliorent la confiance en soi : quand votre enfant est soutenu par son entourage, il est plus susceptible d’avoir la motivation nécessaire pour surmonter ses difficultés. Lorsqu’il réussit une tâche, il ressent un plus grand sentiment d’appartenance au sein de son groupe, ce qui accroît son estime personnelle.
Ils favorisent la motivation : votre enfant doit parfois apprendre à considérer un échec comme une expérience d’apprentissage positive. Faire des erreurs est un processus naturel et peut renforcer sa détermination à réussir. Vous pouvez lui enseigner comment transformer ses échecs en repères pour progresser.
Ils stimulent l’indépendance : féliciter votre enfant, même pour les plus petites réalisations ou les améliorations de ses efforts, l’aide à avoir plus confiance en ses capacités. Il sent davantage qu’il a le contrôle sur sa vie et qu’il dispose des compétences nécessaires pour réussir.
Enfin, encourager votre enfant tout en lui créant un environnement où il se sent écouté et respecté peut le rendre plus désireux d’apprendre, non seulement à l’école, mais dans toutes les sphères de sa vie !

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Familles en affaires : Un plus pour tout le monde

Avoir la boss des affaires comme on dit, ce n’est pas donné à tout le monde. Certaines personnes sont douées et l’on dirait même qu’elles portent ça dans leurs gènes puisqu’il n’est pas rare de voir leur progéniture marcher dans les traces de leurs parents.
Nombreuses sont les entreprises dans le Haut-Saint-François où le père, la mère et un membre de la famille, si ce n’est davantage, travaillent tous ensemble sous un même toit. À une certaine époque, Scies à Chaîne Claude Carrier à Cookshire-Eaton regroupait parents et enfants au sein de l’entreprise. Il en était de même avec Weedon Auto. Combien d’entreprises peut-on compter à l’appellation du nom du propriétaire et fils ! Même si elles sont en diminution, les exploitations agricoles familiales sont encore bien présentes sur le territoire.
D’autres familles sont en affaires et l’on constate que les enfants ont préféré voler de leurs propres ailes en lançant leur entreprise. C’est le cas de Maude Maher avec La Cantine à Ascot Corner, un créneau totalement différent de celui de ses parents. Il arrive même, dans certains cas, où le couple dispose de leur entreprise respective comme un propriétaire de garage et sa conjointe, propriétaire d’un salon de coiffure. Ces personnes carburent au rythme de l’entrepreneuriat et jouent un rôle important dans le développement économique de leur communauté respective et de la MRC du Haut-Saint-François.

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Saint-Valentin : offrez des cadeaux adaptés au langage amoureux de votre partenaire

Avez-vous déjà discuté avec votre partenaire de vos langages amoureux, c’est-à-dire de la façon dont vous aimez recevoir et exprimer l’amour ? Pour la Saint-Valentin, essayez d’offrir un cadeau qui correspond au langage amoureux de l’être cher. Voici quelques idées !
Temps de qualité : si votre douce moitié est sensible aux moments à deux, accordez-lui toute votre attention. Pensez entre autres à organiser un road trip vers une destination qui lui plaira, ou encore à réserver une fin de semaine dans un hôtel ou un chalet dans les bois.
Actes de gentillesse : si votre âme sœur réagit à la gentillesse, concentrez-vous sur les gestes attentionnés qui lui faciliteront la vie. Par exemple, préparez un repas spécial ou servez-lui le déjeuner au lit. Votre partenaire a des tâches à accomplir à la maison ? Vous pouvez peut-être les terminer discrètement pour lui faire une surprise.
Mots doux : son langage amoureux correspond aux mots doux ? Il est essentiel que vous exprimiez votre amour et votre appréciation avec… des mots ! Écrivez une belle lettre d’amour ou créez une liste de lecture de chansons significatives. Rédiger de longs messages n’est pas votre fort ? Misez sur une courte note pour chaque jour de février !
Contacts physiques : si votre tendre moitié est du genre tactile, il y a de fortes chances que son langage amoureux soit le contact physique. Pour la Saint-Valentin, cherchez des activités qui lui donneront du plaisir sensuel. Réservez un massage en couple ou prévoyez un bain moussant romantique à la maison. Pour quelque chose de plus audacieux, suivez un cours de danse ensemble.
Cadeaux : votre partenaire considère les marques d’affection matérielles comme l’ultime moyen de lui communiquer votre amour ? Cette forme d’expression peut sembler évidente, mais ne passez pas en pilote automatique. En effet, la Saint-Valentin est l’occasion de mettre le paquet et de faire un effort supplémentaire pour choisir LE cadeau idéal et le présenter de ma­nière significative.
Alors, comment allez-vous exprimer votre amour pour la Saint-Valentin ? Psitt ! Si vous prévoyez de vous rendre dans un spa, un restaurant ou un hôtel, par exemple, réservez longtemps à l’avance !

Primeau

Faire du bénévolat : C’est enrichissant pour tout le monde

Martine Primeau considère que le bénévolat est enrichissant pour tout le monde. On la retrouve devant un certificat témoignant de son implication de comédienne dans le court métrage traitant de la maltraitance aux aînés L’automne où le bonheur sombra.

« Moi, j’aime être occupée. Je suis bien dans l’action. Le bénévolat, je trouve ça trop enrichissant pour arrêter. » C’est pour cette raison que Martine Primeau, du secteur Saint-Gérard, à Weedon, est impliquée dans quatre organismes et y consacre en moyenne une vingtaine d’heures par semaine.
Membre du conseil d’administration du Centre culturel de Weedon, du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, secrétaire pour Les Rayons de chaleur, membre du comité du Centre communautaire de Saint-Gérard et présidente de l’Âge d’or de Saint-Gérard sont les regroupements qui demandent en moyenne une bonne partie de son temps. Cela est sans compter les à côtés, comme participer au comité de lecture pour la pièce de la troupe de théâtre amateur Oh La La de Weedon et autres. « Quand je fais une vingtaine d’heures de bénévolat, c’est une petite semaine », lance-t-elle en riant.
« Quand on commence à faire du bénévolat, c’est tout le temps la même chose, on s’implique, on se dit : on va garder une ou deux causes, pis là, on a des demandes et on dit oui. Cette année, même mon conjoint et moi, il a fallu qu’on fasse un choix. Comme les loisirs de St-Gérard, il a fallu les laisser tomber pour 2023. Parce que vraiment ça n’avait plus de sens. Quand tu es retraitée et que tu as hâte aux vacances de Noël, c’est qu’il y a quelque chose qui ne marche pas. Moi, j’ai eu des semaines avant les Fêtes que c’était des 30 heures semaine de bénévolat.  C’est sûr que ce n’est pas facile d’en laisser, on a fait des choix déchirants un petit peu. Les loisirs à Saint-Gérard, ça faisait huit ans qu’on s’en occupait », d’exprimer Mme Primeau avec regret.
Tous deux retraités, le couple s’implique bénévolement depuis leur arrivée de Montréal, il y a maintenant 11 ans. M. Bergeron est également conseiller municipal de Weedon.
Ce couple montréalais s’est retrouvé par hasard à Saint-Gérard. Ils y ont trouvé leur maison de rêve. Selon Mme Primeau, il n’y a rien de tel que le bénévolat pour se former un cercle de vie sociale. Elle mentionne avoir participé, elle et son conjoint, lors de leur arrivée, à un repas organisé par l’association Weedon accueille, auquel participaient les personnes impliquées au niveau du bénévolat et d’autres expliquant ce qu’on retrouvait comme services et organismes au sein de la municipalité.
Mme Primeau dit avoir a fait ses premiers pas en bénévolat en répondant à une demande de Thérèse Lavertu qui cherchait, à l’époque, une secrétaire pour la Société d’Histoire. « C’est elle, qui m’a donné le goût. J’ai commencé de faire du bénévolat pour elle et j’ai trouvé ça tellement agréable de côtoyer des gens qui t’amènent à fréquenter d’autres comités et à un moment donné, ça devient des amis. Ici, tu entres dans un comité, tu travailles bénévolement pour que quelque chose réussisse. Ça, je trouvais ça super bien, c’est comme ça que mon conjoint et moi, on a commencé à s’impliquer. Ça fait une vie sociale qui est tellement agréable. C’est sûr qu’au début, on nous appelait un peu les étranges parce qu’on venait de la grande ville. Vu qu’on faisait du bénévolat, les gens nous ont acceptés hyper rapidement et on s’est impliqué hyper rapidement aussi. On s’est fait des amis, pis là un ami nous disait : moi, je suis dans tel comité, il nous manque une personne. Viendrais-tu nous aider ? Quand tu viens de Montréal, tu peux tomber dans la rue et ils peuvent passer par-dessus toi. On retrouve ici le côté humain. Tu parles toujours à quelqu’un. La vie communautaire ici fait que tu es toujours à jaser avec quelqu’un. »
L’implication de Mme Primeau est multiple, en participant au sein de divers organismes, elle a repeint des salles comme le Centre culturel et la salle communautaire de Saint-Gérard. Elle participe à faire des repas pour les dîners organisés par les Rayons de chaleur, travailler à préparer la programmation de spectacles pour le Centre culturel, organiser des activités pour l’Âge d’or et bien d’autres.
« Moi, ce que j’aime du bénévolat, c’est ma satisfaction ! Si on fait un bingo, il y a des dames qui sont un peu dans la solitude et qui viennent nous dire qu’elles ont passé un bel après-midi, qui ont pris un café, ont jasé. Ça l’air cliché de dire ça, mais moi, c’est mon salaire. Quant on fait des repas, on ne fait pas juste un repas, on décore, on s’arrange que ce soit agréable, que les gens aient le goût de revenir. Je trouve ça bien le fun. » Pour Mme Primeau, il n’y a pas juste le sentiment de faire du bien, mais de collaborer avec les bénévoles. « Ce sont des gens extraordinaires qui travaillent dans le même sens que toi. Ils veulent que ça réussisse, que ça fonctionne. Je trouve ça super le fun d’avoir cet échange avec ces gens-là, de ramer dans le même sens. Ça aussi, c’est extrêmement enrichissant pour moi. »

Frechette

Pour le plaisir d’aider les jeunes et moins jeunes

Lise Fréchette n’a pas besoin d’être payée ni félicitée pour son implication. Ce dont elle a besoin, c’est de donner.

Lise Fréchette de Weedon s’implique bénévolement au sein de sa communauté depuis de nombreuses années. Ça fait tellement longtemps qu’elle n’est pas en mesure de dire quand cela a débuté. Elle comptabilise encore moins les heures consacrées à faire du bien autour d’elle. Mme Fréchette a même sourcillé par la question s’interrogeant sans doute sur la pertinence. Pour elle, le bénévolat ne se quantifie pas en heure, en jour ou semaine, mais par les effets bénéfiques que cela apporte autant pour celui qui offre que celui qui reçoit.
Cette retraitée de l’enseignement s’implique auprès de la communauté sans distinction d’âge que ce soit auprès de jeunes élèves du primaire ou des personnes aînées. Son implication est multiple. Enseignante retraitée, elle avoue son amour pour les jeunes et participe au projet du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François Lire et faire lire et de correspondance.
Lire et faire lire est un projet dans lequel Mme Fréchette s’implique sur une période de six semaines. Pendant une heure, elle fait la lecture à un petit groupe de quatre élèves de 4e et 5e année et ceux-ci en font autant. En découle un échange permettant aux participants de bien comprendre les lectures. Notre bénévole participe également dans un projet de correspondance. Elle correspond, par lettre, de façon anonyme, avec quatre élèves de 5e et 6e année d’une école primaire du Haut-Saint-François. « Parfois, certains enfants s’ouvrent un peu. Certains, ajoute Mme Fréchette, ont demandé qu’on poursuive la correspondance occasionnellement. Je suis impliquée, mon amour pour les enfants est grand. J’ai été enseignante pendant 30 ans, c’est aussi mon amour du métier, c’est un peu une continuité de ce que j’ai déjà fait pis c’est mettre certaines compétences en place pour aider les jeunes. C’est ça, le grand but, vivre quelque chose avec eux autres et les aider. »
Mme Fréchette écrit également dans le journal communautaire L’Éveil du citoyen. Elle y a une chronique qui s’intitule Le billet de Lise  portant sur les grandes valeurs humaines. « J’aime communiquer, c’est ma façon d’aider. Faire sortir ce que j’ai en dedans, partager ce que j’ai comme préoccupation au niveau de l’amour, la bonté, la gentillesse, du respect et le partage. Toutes ces valeurs-là, je les ai, mais je veux les redonner. » Mme Fréchette se voit comme un messager pour faire prendre conscience qu’il y a de la beauté dans le monde et semer de l’espoir. Cette dernière a pris la relève d’Alvine Rousseau, décédée à l’âge vénérable de 105 ans.
L’engagement de Mme Fréchette se poursuit au sein de la Société d’Histoire de Weedon. Membre du conseil d’administration et trésorière, Mme Fréchette y joue un rôle administratif et participe à la préparation de diverses expositions. Elle et des membres de son groupe travaillent sur la prochaine qui s’intitulera Photos Cécile. Il s’agit de mettre en évidence d’anciennes photos prises par cette photographe bien connue du milieu. La bénévole fait également de la généalogie et répond à diverses demandes de personnes désirant en savoir davantage sur leurs racines.
Bénévole de longue date, Mme Fréchette n’a pas l’intention de s’arrêter. « Je n’ai pas pensé à ça encore. Je sens que j’ai encore le goût de travailler, de bouger et être en communication avec les gens, quel que soit l’âge. J’aime les humains, j’aime communiquer, c’est ma façon d’aider. La fraternité des humains, c’est quelque chose qui me touche. J’arrêterai un jour par la force des choses, mais le feu est là. Ce que je trouve fort dans le bénévolat, c’est que je n’ai pas besoin qu’on me paye, je n’ai pas besoin d’avoir plein de félicitations, j’ai besoin de me donner, c’est comme ça », complète-t-elle.

Robitaille

Faire du bénévolat : L’histoire d’une vie pour Roger Robitaille

Bien qu’il ait réduit le rythme, Roger Robitaille n’a pas l’intention d’arrêter de faire du bénévolat.

Roger Robitaille d’East Angus fait du bénévolat pour aider les gens. Il ne compte plus, depuis longtemps, les années qu’il s’implique auprès de la communauté. « Moi, le bénévolat, ça fait partie de ma vie depuis longtemps. J’ai fait toutes sortes de choses bénévolement », lance-t-il en riant.
Depuis plus de 30 ans, il fait bénévolement des rapports d’impôts pour les plus démunis. Bien qu’il ait réduit le rythme, il poursuit son implication au sein de ce service offert par le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François et n’a pas l’intention de s’arrêter. « Tant que je serai en santé, je vais continuer », lance-t-il le plus sérieusement du monde.
« Le bénévolat, ça remplit ma vie. Plutôt que d’être à ne rien faire assis à regarder la TV, ça me tient occupé. Le bénévolat, ça m’apporte une certaine satisfaction de pouvoir aider les gens et faire une bonne action. Ça me fait sentir utile. » Pour M. Robitaille, son implication n’a pas de date d’expiration. « Tant que je vais être capable et que les gens auront besoin, je suis là, si la santé me le permet. »
Le retraité rappelle avoir eu une vie bénévole bien remplie. Il s’est impliqué au sein de la pastorale, la préparation au baptême, le service aux messes, les repas paroissiaux. Il s’est impliqué pendant plusieurs années au sein de la Maison des jeunes Actimaje sans compter sa participation auprès du Club Lions. Lui et sa conjointe ont même accueilli, un certain temps, une famille cambodgienne.
M. Robitaille a réduit ses activités en conservant exclusivement le service d’impôt. Cependant, ç’a été plus fort que lui, il offre un service d’accompagnement. « Je fais de l’accompagnement pour les gens de la résidence qui n’ont pas d’auto, qui ont des rendez-vous. Ça a commencé, par un ami ici que je connais depuis longtemps, qui m’a demandé pour un rendez-vous, pis là ça s’est parlé dans la résidence. Quand quelqu’un a besoin, ils savent que j’en fais. Je n’ai pas fait d’annonce. » Ce petit service occupe quand même M. Robitaille pour au moins deux à trois accompagnements par semaine. « J’aime ça me promener en auto pis voyager. C’est plus un plaisir pour moi. » M. Robitaille ne compte pas les heures ou les services qu’il rend. Ce qu’il retient, c’est la satisfaction de faire du bien autour de lui.

Lachance

Faire du raccompagnement pour le plaisir

Le couple Lachance fait du raccompagnement pour le plaisir de rendre service et d’échanger avec les usagers.

Que ce soit pour se rendre à des rendez-vous médicaux à l’hôpital, à Sherbrooke, ou ailleurs dans Weedon, accompagner les personnes pour aller faire l’épicerie, de petites commissions ou même pour prendre un repas au restaurant, Pierrette et Claude Lachance, de Weedon, sont toujours là, au bout du fil, et prêts à faire le transport avec plaisir en bonus.
Ce couple de retraités fait du transport depuis sept ans et éprouve du bonheur à le faire. « Lorsqu’on a arrêté de travailler, on s’est dit : faut trouver quelque chose à faire pour s’occuper », d’exprimer M. Lachance. Sa conjointe travaillait comme livreuse pour la pharmacie locale. « On s’est dit, on va donner notre nom au Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François pour faire des transports. Ça nous fait sortir de la maison et ça accommodait les personnes », d’expliquer M. Lachance. « On est tous les deux qui en fait et on prend tous les transports », ajoute-t-il. Lors d’un accompagnement à l’hôpital, M. et Mme Lachance escortent la personne jusque dans l’hôpital et s’installent dans la salle d’attente avec le patient. « On ne les laisse pas aller tout seul. Il y a des personnes qui aiment être accompagnées dans le bureau, elles nous le demandent, plus moi que Claude, surtout les femmes. S’ils veulent, je les accompagne, c’est beau, s’ils ne veulent pas, c’est beau et on les attend dans la salle d’attente », de préciser Mme Lachance.
Il arrive parfois que le couple fasse deux accompagnements simultanément et prenne chacun leur véhicule respectif. Ils font les transports de façon individuelle et Mme Lachance en fait davantage que son conjoint. Ils effectuent, en moyenne, trois à quatre accompagnements par semaine, parfois même le samedi. « C’est jamais pareil », précisent-ils. Outre ce volet avec le CAB, ils font également de l’accompagnement pour dépanner les gens que ce soit pour faire des commissions dans la municipalité, aller à l’épicerie, se rendre au CLSC, au restaurant. « Des fois, c’est juste pour aller chez la coiffeuse », d’ajouter Mme Lachance. « On a fait un accompagnement à Québec, mais c’était spécial », de préciser le couple. Leur horaire est éclaté. Ils peuvent être appelés pour accompagner tôt le matin, en soirée, mais généralement leurs services sont sollicités de jour. « Ça nous fait plaisir d’accompagner les gens, on aime ça », disent-ils en souriant.
Présente lors de la rencontre, Lucie Bougie fait appel régulièrement au service du couple. « Ils sont très disponibles. J’ai développé des liens d’amitié avec eux. Je les ai déjà appelés à 6 h du matin pour qu’ils viennent me chercher à l’hôpital. Pour moi, ce sont des amis », exprime-t-elle.
Le couple retire une grande satisfaction de leur implication. « C’est pour notre moral. On est à notre retraite, moi, si je ne faisais pas ça, je suis habituée de voir du monde. J’ai travaillé 15 ans à la pharmacie pour livrer les médicaments. J’ai appelé au CAB, je leur ai dit : j’embarque pour faire du transport. J’adore ça, j’ai beaucoup de jasette avec mes personnes. » Pour M. Lachance, c’est de rendre service. « Ça nous fait du bien de sortir. On aime ça et on va continuer tant qu’on va être capable », de compléter le couple.

Ferme

Une ferme éducative pourrait voir le jour à Cookshire-Eaton

Jean Maher, l’initiateur du projet de ferme éducative à Cookshire-Eaton.

Une nouvelle ferme éducative en milieu rural devrait voir le jour dans la municipalité de Cookshire-Eaton. Les installations seraient directement sur les terres de Jean Maher et ce projet vise l’initiation des jeunes élèves de niveau primaire au monde agricole par le biais de formation, valorisation et participation active de ces derniers.
Les huit objectifs de départ de cette ferme éducative sont d’initier les élèves à la production végétale et animale, de leur donner des connaissances sur l’entomologie, la mycologie et la foresterie. De leur offrir une expérience enrichissante et les introduire à l’acériculture et à tout ce qui touche aux sols et cours d’eau. De plus, dans cette optique, les jeunes fréquentant la ferme éducative seront amenés à respecter l’environnement et comprendre les enjeux liés à la protection de ce dernier. « Le but optimal n’est pas nécessairement de former de futurs producteurs agricoles, mais bien de faire en sorte de fournir de l’éducation à ces jeunes et leur permettre de créer un lien avec la terre, avec la base », d’expliquer M. Maher.
« Premièrement, mon projet aura un fort impact social et deuxièmement, c’est un incubateur à projets », de dire M. Maher. Ce dernier voit l’initiative de ferme éducative avec de multiples partenariats afin de bonifier le choix d’activités et d’offres éducatives pour les jeunes. « Ce genre de projet est illimité. Le champ de possibilité est infini. On veut aussi faire des partenariats connexes en coopération avec d’autres acteurs du milieu, comme l’implantation d’un vignoble ou travailler de pair avec des acériculteurs et des apiculteurs », d’expliquer Jean Maher.
Ce dernier est actuellement propriétaire d’une terre agricole et d’un troupeau de 100 brebis F1 Dorset-Romanov ainsi que d’un acre agricole situé juste à côté de sa terre. Sur cette superficie, il bâtira, avec son fils Jérémy, un atelier qui pourrait servir de classe ainsi qu’une serre qui permettrait aux jeunes de travailler avec de petites productions en horticulture et en mycologie en plus de toucher à l’univers des insectes. Son garçon prendra part au projet de différentes façons. Avec une formation de charpentier-menuisier, Jérémy Maher s’investit déjà depuis plusieurs années, avec son père, à l’élaboration de projets sur le terrain familial.
Le procédé serait assez simple, selon M. Maher, advenant un partenariat avec les centres de services scolaires ou d’autres acteurs connexes. « On fait venir ces jeunes-là, environ une trentaine d’heures par année. Au bout des six années que représente le primaire, chaque jeune recevrait un diplôme qui attesterait qu’il aurait complété 180 heures de formation au total. Évidemment, d’une année à l’autre, les élèves seront amenés à faire des activités différentes et acquérir de nouveaux apprentissages. Ce genre de projet vient donner aux étudiants un sentiment d’appartenance incroyable. »
L’ébauche, la planification et la réalisation de ce projet sont intrinsèquement liées à la participation de Mme Vincent, directrice régionale Estrie et Montérégie à la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ) qui supporte et appuie M. Maher dans la création de cette ferme éducative.
Pour l’initiateur du projet, la société en général en profitera. « Tout le monde en bénéficiera. Que ce soient les jeunes participants qui grandiront avec nous, leurs parents qui écouteront leurs histoires le soir venu, mais aussi la société qui verra, éventuellement, de jeunes adultes plus sensibilisés entrer sur le marché du travail. »

rotation

Rotation des cultures : ce qu’il faut savoir

La rotation des cultures est une prati­que qui consiste à effectuer une succession organisée de différentes cultures dans un même champ, et ce, d’une année à l’autre. Bien qu’elle soit planifiée, cette rotation demeure dynamique et peut être modifiée selon l’environnement et divers autres facteurs. Elle doit être réalisée en tenant compte de plusieurs caractéristiques, telles que la période de semis, la compétitivité et les besoins de fertilisation.
Quels sont les avantages ?
La rotation des cultures a des effets positifs sur la diversité du système agricole et sa durabilité. Elle permet notamment de lutter contre les mauvaises herbes en limitant les risques que ces dernières s’adaptent à leur espace et deviennent source de problèmes (ce qui est fréquent dans des systèmes de culture annuelle).
Elle a également un impact favorable sur le type et la quantité d’engrais épandus, la date des semis, l’application d’her­bicides, etc. La rotation des cultu­res rend possible la préparation d’une culture sans l’usage de pesticides. Elle permet aussi d’augmenter la fertilité et la structure du sol, de bonifier l’utilisation de l’azote, de prévenir l’érosion et d’accroître le rendement des cultures.
Quels sont les types de rotation ?
Les agriculteurs peuvent pratiquer de nombreux types de rotation des cultures. Les rotations simples, avec culture pé­renne, et complexes en sont quelques exemples. Chacune présente des avantages et des inconvénients qui lui sont propres, et leur choix dépend des capacités de l’agriculteur, de son espace et des produits qu’il souhaite et peut commercialiser.
La rotation des cultures est pertinente tant pour l’agriculture que pour l’environnement dans son ensemble. Encouragez les entreprises qui la pratiquent !

Emballages Hood

Emballages Hood d’East Angus se munit d’une nouvelle ligne de production : Un investissement de 20 M$

La nouvelle ligne de production sera installée à même la surface actuelle de l’usine.

Emballages Hood d’East Angus se dotera d’une nouvelle ligne de production dans son usine d’emballage de papier multicouches. L’investissement de Hood Packaging Corporation de 20 millions viendra bonifier le rendement sans toutefois mettre en danger les emplois actuels.
« La dernière fois que nous avions eu un investissement aussi important, c’était dans les années 2000. Notre équipement vieillissait et nous demandions cette aide depuis longtemps. Cela fait plus de 15 ans que nous n’avions pas eu d’investissements de cette ampleur », d’exprimer le directeur général d’Emballages Hood, Michel Bédard.
« L’objectif est d’augmenter la production de sacs en conservant le même nombre de personnel. Dans l’ensemble de l’Amérique du Nord, pour nos entreprises et nos filiales, la difficulté de trouver de la main-d’œuvre qualifiée, elle est là. Donc, quand nous réussissons à avoir de la main-d’œuvre, tu veux t’assurer de la garder et d’aller chercher l’équipement qui va te permettre d’augmenter la production et d’améliorer la qualité de vie sur le milieu de travail », explique M. Bédard.
Actuellement, Emballages Hood produit entre 50 et 100 millions de sacs par année. Cette ligne provenant d’Allemagne permettrait d’augmenter la production d’environ 50 % et l’installation devrait commencer dès septembre prochain. Les premières livraisons de sacs venant de cette ligne devraient se faire dès le début de l’année 2024.
L’entreprise, située sur la rue David Swan, à East Angus, compte approximativement une centaine d’employés et son marché de sacs d’emballage multicouches s’étend partout en Amérique du Nord. Leurs clients sont principalement situés au Québec, en Ontario, dans les provinces maritimes et dans le Nord-Est américain. Cette nouvelle ligne permettra de fabriquer des sacs destinés à contenir des mélanges pour bétons, de la farine, du sucre, les produits d’amidons et chimiques. Les sacs confectionnés sont destinés à contenir des produits en poudre allant de 10 à 50 kilogrammes.
« C’est une nouvelle ligne, presque entièrement automatisée. On reçoit des rouleaux de papier de différentes grandeurs et de différents types d’épaisseurs. On prend ces rouleaux-là, on les imprime et ensuite de ça, on les assemble pour en faire des tubes. Une fois le tube assemblé, on a une autre machine qui s’occupe de faire les fonds. Par la suite, on les palettise et on les envoie chez les clients », d’expliquer M. Bédard.
L’entreprise profitera du délai de réception de la nouvelle ligne pour permettre aux employés présents de suivre des formations afin d’être en mesure de bien utiliser les nouvelles technologies.

Élévaction

Élévaction en pleine croissance

Lyne Parent et toute l’équipe sont conscientes des besoins de la clientèle et visent à la satisfaire dans la mesure du possible.

Élévaction, cette entreprise d’Ascot Corner spécialisée dans la vente, l’installation et la réparation de produits élévateurs de personnes handicapées, a le vent dans les voiles. Les deux années de pandémie n’ont pas freiné sa croissance, au contraire ; elle a développé son créneau résidentiel et commercial faisant en sorte que l’entreprise dispose déjà d’un carnet de commandes bien rempli pour 2023 et on prépare 2024.
Cette croissance fulgurante survient à la septième année d’existence de cette jeune entreprise dont les propriétaires sont le couple Ghyslain Grondin et Lyne Parent. « Nous sommes chanceux, on est arrivé avec les bons produits au bon moment. » Le service offert part d’une réalité, d’expliquer Mme Parent. Elle-même, en fauteuil roulant, connaît bien la réalité que vivent les personnes à mobilité réduite. « Nous deux ensemble, mon conjoint, mécanicien d’ascenseur et moi, on a les compétences », exprime-t-elle.
Au moment du lancement de l’entreprise, au printemps 2016, le couple était conscient qu’il répondait à un besoin. « On a été chanceux, on n’a jamais attendu après le téléphone. » De deux employés, Élévaction est passé à dix et un autre devrait s’ajouter au cours des prochaines semaines. « Cette année, on a dépassé le million de charges salariales », d’exprimer avec une certaine fierté Mme Parent. Élévaction offre ses produits et services aux secteurs résidentiel, commercial et institutionnel. Elle dispose de tous les permis nécessaires pour œuvrer dans ces sphères d’activités.
Croissance
Mme Parent ne s’en cache pas et mentionne que plusieurs idées de diversification, entraînant la croissance de l’entreprise, proviennent des employés. Ces derniers sur le terrain sont à même de constater les besoins de la clientèle, explique-t-elle. Dans cet esprit, un employé a suggéré d’offrir les services de gros ascenseurs au secteur commercial et institutionnel. Cet ajout a permis de décrocher, entre autres, un contrat pour deux ascenseurs à l’hôpital Fleurimont (CHUS). « Ça, c’est grâce à l’expertise de Sylvain (un employé) », de lancer la copropriétaire. « Dans le fond, c’est l’équipe qui nous a amenés à nous diversifier. On a beaucoup de connaissances toute l’équipe ensemble. Il n’y a à peu près rien qu’on ne peut pas faire. » L’entreprise installe également des plates-formes élévatrices dans les écoles, organismes communautaires et autres.
Heureuse du nouveau volet, Mme Parent mentionne que le secteur résidentiel s’est considérablement développé au cours des années. « Particulièrement depuis la pandémie, on a eu beaucoup de demandes au privé. On a eu un boum et c’était essentiel de répondre. La demande est trop là et trop essentielle. On s’est ramassé avec un boum effrayant et humainement très difficile à vivre, de besoins essentiels à répondre. » Elle ajoute que plusieurs personnes peuvent bénéficier du programme d’adaptation à domicile (PAD) et font des demandes. L’entreprise a donc élargi son mandat et en plus d’offrir et installer des chaises d’escalier, des élévateurs, des leviers, ouvre-portes automatiques et lève-personnes, elle exécute certains travaux d’entrepreneur général comme celui d’installer des balcons adaptés, des rampes d’accès ainsi qu’une dalle de béton. Même si cela semble sortir de la mission première de l’entreprise, Mme parent en explique la raison en soutenant « Je vois des clients qui sont tellement mal pris et c’est difficile de trouver un entrepreneur général. »
Partie de rien, l’entreprise Élévaction est en bonne santé et l’avenir s’annonce prometteur. Outre le siège social situé à Ascot Corner, elle dispose de deux autres bureaux situés à Coaticook et Québec. Elle offre particulièrement les services pour les gros ascenseurs du côté des Rive-Sud de Montréal et Québec et bien entendu en Estrie. Quant au volet résidentiel, il est accessible pour l’Estrie et divers endroits au Québec. Les personnes intéressées à en savoir davantage peuvent contacter l’entreprise en composant le 819 658-2222 ou par courriel info@elevaction.ca.

Rémi Vachon

Le secteur manufacturier en relative bonne santé

Rémi Vachon, directeur adjoint au CLD du Haut-Saint-François, estime que les entreprises du territoire se sont relativement bien tirées d’affaire.

Les deux années de pandémie n’ont pas été faciles, mais il semblerait que le Haut-Saint-François tire relativement bien son épingle du jeu. Rémi Vachon, directeur adjoint au CLD, mentionne qu’aucune entreprise manufacturière n’a été contrainte de fermer. Au secteur du commerce et service, la situation n’a pas été facile et un restaurant a fermé ses portes. Cependant, la raison n’est aucunement liée à la pandémie.
M. Vachon admet que la situation s’est révélée particulièrement difficile pour le secteur des commerces et services incluant notamment la restauration. Les restaurateurs ont fait preuve d’ingéniosité avec des plats à emporter et réussi tant bien que mal à s’en tirer, exprime-t-il. À ce chapitre, il croit que l’année 2023 sera déterminante pour ce secteur qui a dû déployer beaucoup d’efforts pour garder la tête hors de l’eau.
Quant au secteur manufacturier, la situation n’a pas été plus rose, éprouvant entre autres des problèmes d’approvisionnement, mais tout indique que les entreprises ont traversé la tempête. Le CLD, précise M. Vachon, a été présent pour venir en aide aux entreprises qui en manifestaient le besoin. Plus d’une quarantaine ont bénéficié de l’aide financière provenant du fonds d’aide d’urgence et une centaine ont contacté l’organisme d’aide pour obtenir différentes informations et des conseils.
L’année 2022 marque une certaine reprise, indique M. Vachon. 2022 s’est avérée une bonne année au niveau du financement. On note quelques démarrages d’entreprises, surtout dans le commerce et service, mais également dans le secteur de la transformation alimentaire. M. Vachon croit qu’il s’agit d’une avenue intéressante pour plusieurs producteurs. Ce dernier est d’avis que 2023 sera intéressant, mais ajoute que les défis comme la pénurie de main-d’œuvre seront encore présents et pour plusieurs années. Dans cette optique, précise-t-il, le CLD avec le projet AmbassadeuRHSF, a donné un coup de main aux divers entrepreneurs dans la gestion des ressources humaines. « L’objectif, à partir de diagnostic, était de leur (entrepreneurs) donner un plan de match, une feuille de route, voici tes priorités: qu’est-ce que tu dois faire. » Plus d’une trentaine se sont prévalus de l’aide et ont établi une démarche pour leur entreprise. Par ailleurs, près de 70 entreprises ont également répondu au sondage diagnostic. Le CLD poursuivra son aide à ce chapitre, d’assurer M. Vachon.
Défis
Le directeur adjoint précise que la pénurie de main-d’œuvre demeure un défi de taille et nécessitera un effort des employeurs que ce soit au domaine salarial, avantages, conditions de travail, disponibilité et autres. M. Vachon entrevoit la nouvelle année avec optimiste d’autant plus qu’il compte, dit-il, sur une équipe complète de quatre conseillers aux entreprises. D’ailleurs, il invite les gens d’affaires à communiquer avec l’organisme pour obtenir de l’aide.

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