Tout baigne dans l’huile pour Bois Ditton à La Patrie

Connue localement sous le nom de Bois Ditton, l’entreprise de planchers huilés de La Patrie se fait de plus en plus connaitre à l’extérieur sous l’enseigne de Unik Parquet.

Bois Ditton a débuté ses activités en 1989. Il y a cinq ans, Philippe Pilon a repris les rênes de l’entreprise des mains de son père et la dirige de concert avec Julie Gosselin. Les deux travaillent chacun pour l’entreprise depuis une dizaine d’années.
À ses débuts, Bois Ditton produisait toutes sortes de composantes en bois, par exemple des manches à balai et à bâton de hockey. La concurrence des produits chinois à moindre coût et un taux de change désavantageux aux États-Unis ont fait en sorte que les ventes baissaient année après année. Lors de son entrée en poste, il y a une douzaine d’années, M. Pilon a donc relancé le projet de fabriquer des planchers. Au fil du temps, l’entreprise s’est peu à peu spécialisée dans la finition intérieure en bois huilé, cela incluant les planchers et les lambris. Les produits en bois huilé se trouvant à être l’alternative aux produits vernis.

Depuis la retraite de son père, Philippe Pilon s’est dirigé vers le sur-mesure pour pouvoir se démarquer dans un domaine compétitif. Là-dessus, Bois Ditton/Unik Parquet se donne pour mission d’essayer de répondre aux désirs des clients plutôt que de leur offrir un choix restreint et prédétermine. Le consommateur se retrouve au final avec un plancher unique. Cela a eu pour effet de transformer la clientèle de l’entreprise. Bois Ditton/Unik Parquet fait de plus en plus affaire avec les architectes-designers, plutôt que les particuliers passant par un intermédiaire en magasin.

Un produit encore peu connu
« En Europe, les planchers huilés, ça existe depuis des centaines d’années. C’est très populaire », mentionne Philippe Pilon. « En Amérique du Nord, ça représente environ 5 à 10 % du marché. Ça demeure un petit marché parce que c’est méconnu. » Néanmoins, le copropriétaire de Bois Ditton/Unik Parquet voit une progression constante de la demande depuis les douze dernières années.

M. Pilon passe une bonne partie de son temps à éduquer les clients potentiels à propos des bienfaits des planchers huilés. Il comprend également pourquoi les planchers vernis se sont imposés et ont représenté historiquement la plus grande part du marché. « Le vernis, c’est simple à vendre à gros volume dans des grandes surfaces. Les planchers huilés sont peut-être plus chers à l’achat, mais ont beaucoup d’avantages. Sur 10-15 ans, c’est pas plus cher qu’un plancher verni, c’est certain. »
Les planchers vernis sont écologiques et 100 % naturels. Ceux-ci vieillissent mieux avec la patine qui se forme au fil du temps. « Et leur entretien est beaucoup plus simple », complète Philippe Pilon. « Resabler et revernir un plancher revient de 3,50 $ à 5 $ du pied carré tandis que le rehuiler revient à 1 $ du pied carré. »
C’est ainsi que de plus en plus d’établissements commerciaux à grande affluence se tournent vers les planchers huilés. La liste des clients de Bois Ditton/Unik Parquet comprend les restaurants St-Hubert et Bâton Rouge, des boutiques Vidéotron, des hôtels, etc.

« Un resto comme St-Hubert, ça peut pas fermer trois jours pour resabler et revernir les planchers. Alors eux, la nuit, ils mettent de l’huile, ils repolissent, puis le lendemain, le resto est ouvert. »

Main-d’œuvre et Internet
Bien qu’elle ait le vent dans les voiles, l’entreprise Bois Ditton peine à recruter de la main-d’œuvre. « On a des postes sur Emploi-Québec à la livraison, dans l’usine et pour un adjoint aux ventes, mais il se passe pas grand-chose », admet Philippe Pilon. « Nos employés viennent de Cookshire, Scotstown, Chartierville. Plus loin que ça, il faut vraiment que tu sois motivé. On en a déjà eu, mais ils restent pas. »

Malgré l’éloignement, Bois Ditton/Unik Parquet continue de se faire connaitre en bonne partie grâce à Internet. « Des architectes-designers nous trouvent en ligne et nous contactent pour obtenir nos produits. Notre marketing et nos ventes passent maintenant beaucoup par Instagram. Chaque fois qu’on développe un nouveau produit, chaque fois qu’on va sur un projet, on prend ça en photo et on met ça sur Instagram. » Philippe Pilon qualifie la présence de l’entreprise sur le réseau social de gros avantage.

« Au lieu de payer de la publicité, on a cette mentalité-là qu’on envoie des échantillons gratuitement aux gens qui nous contactent sur notre site Internet. On vend beaucoup sans nécessairement voir les clients. »

Outre la rareté de la main-d’œuvre, le jeune propriétaire ne voit que des avantages à être établi à La Patrie. « Les coûts sont moins dispendieux au niveau des taxes. Il y a aussi qu’on aime mieux travailler ici qu’à Montréal. On aime la campagne. »

Viandes Giroux vendue

L’entreprise Viandes Giroux passe aux mains de Viandes Riendeau, de Repentigny. Roger Giroux, neveu du fondateur, et sa fille Stéphanie, demeurent en place à l’administration et aux opérations de l’abattoir d’East Angus.

Outre la direction, les 45 employés de l’usine demeurent aussi en poste. Le rachat des actifs par Viandes Riendeau permet même d’envisager plus d’emplois à moyen terme, selon les dires de Roger Giroux. « Présentement, on est 45 employés, mais pas tous à temps plein. Ça va permettre d’en ajouter. »

Les Viandes Giroux et Riendeau sont en relation d’affaires depuis 20 ans. « En mars 2017, Viandes Riendeau nous avait proposé un joint venture », relate M. Giroux. Suite à la perte de deux gros clients confidentiels côté porc en cours d’année, « les discussions sont devenues plus sérieuses ».

Avant la transaction, Viandes Riendeau possédait déjà un abattoir à Racine. Depuis l’annonce, les activités d’abattage ont été mutées à East Angus et le site de Racine a subi un changement de production. « On a sept employés de Racine qui ont été transférés ici et qui sont présentement en période de probation », mentionne Roger Giroux.

Celui qui a été à la tête de Viandes Giroux depuis les 20 dernières années conclut en disant que des détails restent à régler concernant le rachat de l’entreprise et que certains autres projets restent à être dévoilés. Éric Riendeau, président de la compagnie du même nom, étant à l’extérieur du pays au moment d’écrire ces lignes, il ne nous a pas été possible d’obtenir plus d’information pour le moment. Personne à l’interne de l’entreprise de transformation à l’est de Montréal n’était en mesure de nous éclairer.

Viandes Giroux en bref
Viandes Giroux est fondée en 1958, dans le canton de Brompton (maintenant un arrondissement de Sherbrooke), par Léo Giroux. En 1985, l’entreprise devient un établissement sous inspection fédérale, élargissant ainsi son marché. En janvier 1997, un incendie majeur détruit l’usine. Roger Giroux, neveu du fondateur, entreprend la relance de l’entreprise. Une nouvelle usine est inaugurée la même année à East Angus.

Valoris sur la voie de la reconnaissance

Le centre de valorisation des matières résiduelles Valoris, à Bury, pourrait obtenir la reconnaissance du gouvernement du Québec, ce qui lui permettrait d’avoir accès à de l’aide financière et cesser d’accumuler les déficits.
Des rencontres dans ce sens impliquant les représentants de Valoris et le monde politique, dont une à laquelle participait le ministre responsable de l’Estrie, Luc Fortin, ont eu lieu notamment avec le député de Mégantic, Ghislain Bolduc. « On est en train d’essayer de trouver une voie de passage pour reconnaître la valorisation de ce qu’ils (Valoris) font. Dans le projet, ça n’a jamais été établi », d’exprimer en entrevue le député Ghislain Bolduc.

Le député de Mégantic mentionne qu’il a été établi qu’au Québec 20 % des déchets ne seront pas valorisés. « C’est là que Valoris va prendre toute sa façon de faire. L’objectif ultime est de réduire l’enfouissement. Il existe des budgets financiers et Valoris n’a jamais été dans cette ligne de politique. Le deuxième élément sur lequel on travaille, d’ajouter M. Bolduc, est la recherche et développement. » Valoris, précise-t-il, vise à valoriser 100 % des déchets pour en arriver à un enfouissement zéro. « Valoris a été bâti dans cette optique-là, mais ça n’a jamais été intégré avec les recherches du gouvernement et assistances gouvernementales pour cette mission-là. »

« Ce sont les deux points fondamentaux sur lesquels on travaille pour leur amener une aide financière qui va les sortir du déficit chronique et amener à exécuter leur mission de la bonne façon. » M. Bolduc n’a pas évoqué de montant d’argent ni de calendrier quant à l’obtention de la reconnaissance souhaitée par les intervenants de Valoris. Il se limite à dire le plus rapidement possible.

Préfet
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, membre du conseil d’administration de Valoris, mentionne être « satisfait en partie seulement. Je vais être satisfait quand on aura une rencontre avec le ministre de l’Environnement. C’est lui qui donne les orientations. On veut que lui s’approprie le projet, qu’il l’écrive dans les nouvelles orientations du PGMR. » Une demande officielle de rencontre a été acheminée à cet effet le 8 janvier dernier. M. Roy est convaincu que Valoris peut être rentable. « Pas de dettes, Valoris est rentable. C’est faux de prétendre que Valoris c’est tout croche », d’insister le préfet. Ce dernier souhaite évidemment que le dossier soit complété avant les prochaines élections prévues pour l’automne prochain.

Déplacement de 50 élèves à la Source-Vive d’Ascot Corner

Les représentants de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) ont présenté, en début de semaine, leur projet de déplacer une cinquantaine d’enfants fréquentant l’école primaire de la Source-Vive d’Ascot Corner vers celle de Notre-Dame-des-Champs de Stoke, et ce, dès la prochaine rentrée de septembre 2018.
Malheureusement, le journal était déjà imprimé au moment de la soirée d’information tenue à l’école même. Cependant, les personnes désireuses d’apporter leur point de vue ou des pistes des solutions ont jusqu’au 15 janvier pour les soumettre à la CSRS.

Le président de la CSRS, Gilles Normand, mentionnait au moment de l’entretien téléphonique précédant la rencontre qu’il s’agissait d’un projet. « On va écouter les gens, on va analyser s’il a du potentiel à faire quelque chose. » Toutefois, au moment de la discussion, le déplacement d’élèves équivalent à plus ou moins deux classes semblait inévitable. M. Normand mentionnait que l’école était déjà remplie au maximum et que l’on prévoyait une vingtaine d’enfants additionnels pour la rentrée de septembre 2018. Outre le nombre d’écoliers, le président mentionne que le comité doit tenir compte de la qualité de vies des enfants qui sont à l’étroit.


La CSRS songe à déplacer une cinquantaine d’élèves de la Source-Vive d’Ascot Corner ves l’école Notre-Dame-des-Champs de Stoke, dès
septembre prochain.

Les élèves qui seront touchés par le déplacement seront entre autres ceux dans les secteurs du chemin Galipeau, des rues Bernier et Bresse. Faible consolation, M. Normand mentionne que les élèves de ces secteurs présentement en 5e année ne seront pas déplacés l’an prochain et pourront terminer leur primaire à l’école de la Source-Vive. Ce dernier rappelle que la priorité pour la CSRS demeure l’agrandissement de l’école même si d’autres projets d’agrandissement figurent parmi les demandes. M. Normand a rappelé l’intention de la CSRS de rencontrer le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, pour lui faire part de la décision et voir où en est rendue la demande d’agrandissement. Le président de la CSRS mentionne que le ministère devrait rendre une réponse positive ou négative quelque part en mai ou juin prochain. M. Normand précisait qu’une fois l’agrandissement complété, les élèves déplacés retourneraient à leur école d’origine.

La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, n’était pas chaude à l’idée que des élèves soient déplacés dès septembre prochain. « Si le déplacement d’élèves est le plan B, parfait. Mais si c’est dans le sens du déménagement en septembre, ça ne fonctionne pas », laisse-t-elle entendre. Elle mentionnait avoir plusieurs questions à poser et se disait convaincue qu’il pouvait avoir moyen d’éviter le déplacement.

40 000 $ pour la mini-urgence

Le groupe de médecine de famille (GMF) du Haut-Saint-François a récemment tenu une soirée de financement pour le projet de clinique sans rendez-vous en cours de construction au Centre de santé de Cookshire. La soirée débutait par un cocktail dinatoire au château Pope suivi d’un concert de Noël à l’église Trinity United. Un montant de 20 000 $ a été amassé lors de la fin de semaine.

La construction et l’agrandissement du centre de santé ont débuté au mois d’aout dernier. « Ça commence à prendre forme. L’achèvement des travaux est prévu pour le printemps 2018 », mentionne Dre Stéphanie Blais-Boilard. « Après ça, on pourra dire bye bye aux roulottes ! »

Les fonds récoltés lors des diverses activités de financement serviront à l’achat d’équipement médical et de fournitures pour la future clinique sans rendez-vous pour tous. L’objectif est de 250 000 $. Au cours de l’année 2017, 20 000 $ ont été amassés. À ce montant s’ajoute une seconde somme de 20 000 $ résultant de la soirée VIP qui venait clôturer l’année, pour un total de 40 000 $. Le thermomètre de dons installé le long de la route 108 à Cookshire-Eaton continuera d’afficher l’évolution de la collecte. Dre Blais-Boilard prévoit la mise sur pied d’une campagne de sociofinancement en ligne par l’entremise de la plateforme La Ruche. Il sera alors possible pour les gens de se procurer, par exemple, des trousses de secours pour lesquelles les profits iraient au démarrage du service de mini-urgence.

La soirée réunissait une cinquantaine de convives, soit une vingtaine de plus que l’année précédente. Parmi eux, on retrouvait plusieurs élues de la MRC dont les mairesses de Cookshire-Eaton, East Angus, Ascot Corner, Dudswell et La Patrie. Les organisateurs de la soirée faisaient, dans un premier temps, visiter le chantier en cours, à l’arrière du bâtiment. À terme, l’agrandissement offrira un espace de 1000 m2 supplémentaires qui sera partagé par le Centre de santé et l’entreprise Omnimed.


Une cinquantaine de personnes était réunie au Centre de santé Cookshire dans le cadre d’un cocktail dinatoire visant à récolter des fonds et faire le
bilan des travaux d’agrandissement en cours.

Le personnel du GMF a profité de l’occasion pour rendre hommage à deux employées. L’une d’elles est Louise Lemelin, adjointe administrative cumulant 34 années d’ancienneté à la clinique. Elle a vu grandir celle à qui appartient aujourd’hui l’ancienne résidence de John Henry Pope, Dre Stéphanie Blais-Boilard. « C’est si facile de travailler avec eux. Je les aime tous », a témoigné, émue, Mme Lemelin.

L’équipe médicale en place a également présenté la relève, qui espère pouvoir pratiquer dans le nouveau centre de santé. Il s’agit de Mmes Catherine Lapointe et Sophie Routhier, deux résidentes en médecine familiale. La soirée se poursuivait avec un encan-bénéfice. Quatre lots se retrouvaient aux enchères : une toile de Luc Pallegoix, un service de traiteur à domicile de l’Auberge l’Orchidée, un chèque-cadeau chez Bijoux Mousseline et des bouteilles et repas chez Westley. L’entreprise, qui tire son nom du chemin Westleyville entre Ascot Corner et Cookshire-Eaton, produit du sirop d’érable en fût de bourbon et s’apprête à ouvrir de manière imminente un restaurant à Sherbrooke.

Finale sur une bonne note
La soirée se terminait avec la quatrième édition du concert Noël à votre santé à l’église Trinity United. Myriam Genest-Denis, flûtiste de la région, était accompagnée de la soprano Marianne Lambert et du pianiste Julien LeBlanc. Ceux-ci ont interprété près d’une quinzaine de pièces classiques et traditionnelles devant un parterre rempli d’une centaine de personnes. Les recettes recueillies dans le cadre de la prestation étaient remises au GMF HSF.

En bref
Le Centre de santé Cookshire a été fondé en 1979 par les Drs Jean Boilard et Danielle Blais. Ceux-ci ont eu deux enfants, Stéphanie et Xavier. La première, urgentologue, pratique la médecine pour le GMF, alors que le second est à la tête d’Omnimed, entreprise de gestion de dossiers médicaux électroniques. Leur mère est toujours omnipraticienne à la clinique du château Pope. Depuis janvier 2017, le centre de santé a eu 2600 inscriptions. En une année, le pourcentage de patients ayant un médecin de famille est passé de 69 % à 85 %.

Fun in the Park

Marc Bolduc drove his magnificent team of Belgian horses, offering wagon rides. Santa Claus came to town, along with Guinea pigs and rabbits, hot chocolate and doughnuts, Christmas trees and wreaths. There was music, with the Dud’ili’d’Ham Chorale. There were heritage tours, organized by the Eaton Corner Museum. There were stories, there were crafts, there were games, there was snow, and right on cue, there were children.

The scene was in the village of Cookshire, in the Parc des Braves, that outdoor space with the calanish stones, in front of the MRC building. The activities were situated between the Artisans’ Salon in Victoria Hall and the Dew Drop Inn booksigning at St. Peter’s Anglican Church and the Cultural Centre’s art exhibit at the old St. Peter’s presbytery. It was the weekend of December 9 and 10, the opening rounds of the holiday season.

The park was filled with fun and laughter, as visitors strolled back and forth among the various activities. The event was organized by Loisirs Cookshire, in collaboration with the John Henry Pope Cultural Centre, the IGA and other partners.

Plaisir au parc

Marc Bolduc conduisait son splendide attelage de chevaux belges, offrant des tours de chariot. Père Noël était descendu en ville, de même que les cochons d’Inde et les lapins, le chocolat chaud et les beignes, les sapins de Noël et les couronnes. Il y avait de la musique, avec la chorale Dud’ili’d’Ham. Il y avait la visite d’un circuit patrimonial, organisé par le Musée Eaton Corner. Il y avait des contes, de l’artisanat, des jeux gonflables, de la neige, et juste au bon moment, il y avait des enfants.

La scène était visible à Cookshire, au parc des Braves, cet espace extérieur devant le bâtiment de la MRC, avec son calanais de pierres. Les activités se déroulaient entre le Salon des artisans dans le Victoria Hall et le lancement d’un livre à l’église anglicane St-Peter, et la galerie d’art à la Maison de la Culture, située dans le vieux presbytère St-Peter. C’était la fin de semaine du 9 et 10 décembre, au début du congé des fêtes.

Le parc était rempli de joie et de rires, alors que les visiteurs allaient et venaient au milieu des diverses activités. L’événement était organisé par les Loisirs Cookshire, en collaboration avec la Maison de la Culture John-Henry-Pope, le IGA et autres partenaires.


Deux beaux chevaux et leur conducteur, Marc Bolduc, offraient des tours de calèche au parc des Braves à Cookshire.
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Budgets municipaux 2018

Les budgets sont en hausse modérée de 1 à 6 % pour les six municipalités sondées dans la MRC, qui avaient adopté leur budget au moment de mettre sous presse. Le niveau de taxe foncière demeure dans la majorité des cas inchangé. Les différents services de collecte des ordures ont vu leur tarif augmenter, à cause des hausses de prix chez Valoris, mais pas de manière significative. Dans certains cas, ces fluctuations sont même contrebalancées par une diminution du cout des services d’égout et aqueduc.

Ascot Corner
La municipalité d’Ascot Corner a adopté un budget de 4 252 430 $ pour 2018, une augmentation de 6 % avec l’année précédente. Les différents taux de taxe foncière demeurent les mêmes, soit 0,81 $ par 100 $ d’évaluation pour les propriétaires résidentiels. La compensation des frais d’exploitation du réseau d’aqueduc baisse de 200 $ à 187 $ par unité. Pour les résidences non desservies par le réseau d’égout, le tarif de compensation pour la vidange des fosses septiques baisse également et varie en fonction de leur type et capacité. Du côté des dépenses, les postes principaux demeurent en ordre d’importance le transport (22 %), l’administration (17 %) et l’hygiène du milieu (13 %). Pour l’année 2017, la municipalité prévoit un surplus de 150 000 $ provenant des revenus supplémentaires des nouvelles résidences, des mutations et des rénovations résidentielles. La mairesse Nathalie Bresse mentionne avoir comme priorité la relocalisation du garage municipal. « Nous poursuivons également nos démarches pour l’ajout d’un ascenseur au Centre communautaire. […] Nous travaillons toujours en collaboration avec le ministère des Transports pour l’aménagement et la sécurité routière de la route 112. »

Chartierville
La municipalité de Chartierville a adopté un budget de l’ordre de 865 716 $, en augmentation de 1 % avec 2017. Pour les citoyens, le taux de la taxe foncière générale restera à 0,81 $ par 100 $ d’évaluation. On constate une baisse notable du côté de la tarification pour l’entretien du système de traitement des eaux usées et pour le remboursement de sa dette. Les frais respectifs passent de 383,46 $ et 341,65 $, en 2017, à 319,55 $ et 318,80 $ pour la nouvelle année. Une légère hausse est à prévoir pour ce qui est de la collective sélective et des ordures ménagères, qui passent respectivement de 56 $ et 98 $ à 57 $ et 107 $ cette année. Les postes de dépenses les plus importants pour la municipalité sont l’administration générale (37 %), le transport (23 %) et les loisirs, culture et tourisme (14 %).

Canton de Lingwick
La municipalité du Canton de Lingwick a adopté un budget de 1 097 559 $ pour 2018, une augmentation de 1 % avec l’année précédente. Le taux de la taxe foncière générale demeure inchangé à 0,594 $ par 100 $. La taxe Sûreté du Québec demeure également la même à 0,076 $ par 100 $ d’évaluation. Le tarif pour la collecte et l’enfouissement des matières résiduelles connait une hausse cette année. Le service passe de 126 $ par unité résidentielle à 148 $, une augmentation de 17 %. Le tarif de collecte des matières recyclables reste fixe. Une baisse est à noter du côté du traitement des fosses septiques de type puisards, alors que celles de type Bio-Filtre et Bio-Nest doublent en tarif. Les postes de dépenses les plus importants sont, dans l’ordre : le transport et réseau routier (25 %), l’administration générale (21 %) et la sécurité publique (11 %).

Newport
La municipalité de Newport a adopté un budget total de 1 357 443 $ pour l’année 2018. Le taux de taxation foncière générale demeure inchangé par rapport à l’année dernière à 0,44 $ par 100 $ d’évaluation, ce qui représente le plus bas taux dans la MRC. Les postes de dépenses les plus importants sont dans l’ordre les transports (47 %), la sécurité publique (21 %) et l’administration générale (16 %).

Scotstown
La Ville de Scotstown a adopté un budget de l’ordre de 897 576 $, une diminution inférieure à 1 % par rapport à l’année 2017. Le niveau de taxe foncière passe de 1,20 $ à 1,227 $ par 100 $, soit une augmentation de 2,25 %, « une hausse à peu près limitée au taux de l’inflation », mentionne le nouveau maire, Dominique Boisvert. « Comme tous les salaires et les dépenses de la ville sont augmentés en moyenne du taux d’inflation, cela équivaut à un taux de taxes stable si on ne veut pas couper dans les services. » Ce taux est similaire à celui qui était en vigueur en 2013 (1,225 $) alors qu’il a déjà été de 1,38 $ en 2012. La facture totale des citoyens pour les services subit une hausse de 10 $, passant de 667 $ en 2017 à 677 $ pour 2018. Parmi ceux-ci, le taux de la police reste stable (56 $), les services d’aqueduc, de collecte des ordures et de récupération augmentent (respectivement +6 $, +13 $ et +0,50 $), alors que le service d’égout est le seul à connaitre une baisse (-10 $). Les dépenses de la ville pour le service de sécurité civile et incendie passent de 53 427 $ à 65 383 $, en hausse de 11 956 $. Le nouveau conseil a pris la décision « d’augmenter la rémunération des pompiers volontaires pour au moins deux raisons : d’abord pour revaloriser l’importance du service qu’ils rendent à la communauté […], mais aussi pour mieux les protéger financièrement en cas de blessures dans l’exercice de leurs fonctions », précise le maire Boisvert.

Weedon
La municipalité de Weedon a adopté un budget équilibré de 5 435 807 $, en hausse de 6 % par rapport à 2017. Le taux de la taxe foncière est gelé et demeure le même que l’an dernier soit 0,9712 $ par 100 $ d’évaluation. Pour les taxes de services, les résidents de Weedon et du secteur Saint-Gérard payeront en 2018 une taxe spéciale de 55 $ pour la vidange des boues d’étang. Une taxe spéciale de 30 $ pour l’achat d’un bac de compostage sera chargée aux résidents des milieux urbains des secteurs de Weedon, Saint-Gérard et Fontainebleau. Les postes de dépenses les plus importants de la municipalité sont le transport routier (26 %), l’administration (17 %) et l’hygiène du milieu (16 %).

Délai suite aux élections
Les municipalités de Bury, Dudswell, Hampden, La Patrie, Saint-Isidore-de-Clifton et Westbury adopteront leur budget et règlements de taxation au cours du mois, alors qu’elles auront jusqu’au 31 janvier pour le faire, vu les élections municipales de novembre dernier.

Salon des artisans de Cookshire-Eaton

Le Salon des artisans de Cookshire-Eaton a clôturé la saison des marchés de Noël. L’événement, qui était une initiative du réseau Coeur Villageois, a réuni une vingtaine d’exposants. Pour l’occasion, une section de la rue Principale Ouest était dédiée aux différentes activités. Au Victoria Hall, les exposants présentaient des produits variés allant des tricots aux bijoux, en passant par les vitraux et les produits de beauté. Parmi eux se trouvait le Musée Eaton Corner qui présentait quelques artefacts et sa programmation. À l’étage, un échange de livres a permis de récolter 200 $ en dons pour les activités de la Maison de la Culture John-Henry-Pope. À l’extérieur, au parc des Braves, Loisirs Cookshire tenait une fête des enfants. Les tout-petits avaient accès à des jeux gonflables ainsi qu’à des tours de calèche. Beignes, chocolats chauds et soupes, gracieuseté d’IGA Cookshire et du Jardin Communautaire de Sawyerville, étaient offerts. Claudia Racine est l’organisatrice du salon. « C’est un cadre enchanteur et patrimonial. Le Victoria Hall a été construit en 1813, il y avait le personnage d’Elizabeth Pope, fille de John Henry, plus une exposition de photos anciennes à l’église Saint-Peter… On veut encore plus axer sur la thématique l’an prochain. »

Budget 2018 de Cookshire-Eaton

La Ville de Cookshire-Eaton a présenté son budget pour l’année 2018 lors d’une séance spéciale du conseil. D’un montant de 8 551 767 $, ces prévisions budgétaires représentent une augmentation de 1 % par rapport au budget de 2017. Les taxes foncières demeurent au même niveau que l’an dernier alors que, du côté des services, on note une augmentation moyenne d’une trentaine de dollars, selon le secteur de résidence.

« On a une bonne nouvelle », de dire d’entrée de jeu la mairesse, Sylvie Lapointe. « Avec la nouvelle équipe formée de quatre nouveaux élus et de deux anciens, on a travaillé très fort pour avoir un budget équilibré. On en est venus à un niveau de taxe foncière gelé. On en est très fiers. »

Le taux de taxation foncière se maintient donc à 0,7956 $ par 100 $ d’évaluation pour l’année en cours. Les recettes municipales provenant de celles-ci passent de 4 064 242 $, en 2017, à 4 087 523 $ cette année. Le règlement de taxation et ses détails finaux seront adoptés au courant du mois.


La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, se dit satisfaite de l’adoption de son premier budget.

« C’est un constat qui revenait souvent lorsque j’étais en tournée lors de la dernière campagne électorale », relate la mairesse Lapointe. « Les gens étaient souvent inquiets du niveau de taxes et d’une possible hausse. Sans vouloir leur faire de fausses promesses, je disais qu’on verrait ce qu’il serait possible de faire. »

Services
Pour les résidents urbains qui ont accès au service d’aqueduc et d’égout/épuration, 2018 et 2019 constitueront deux années de rattrapage. Un frais annuel de 35 $ est à prévoir. Pour ceux qui vivent en milieu rural, le cout d’installation de numéros d’adresse civique uniformisés se répartira sur trois ans, à un taux annuel variant entre 20 et 27 $. Ce système d’adresse est mis en place pour faciliter le travail des ambulanciers, premiers répondants, policiers et pompiers.

Les trois postes de dépenses principaux demeurent la voirie municipale (avec 30 % du budget), la sécurité publique (18 %) et l’administration générale (14 %). Avec la hausse du cout du service, l’enveloppe dédiée à l’aqueduc passe de 356 450 $ à 397 155 $ (+11 %). On note aussi une bonne hausse du côté de la cueillette et du transport des déchets, attribuable aux difficultés financières chez Valoris, de 326 100 $ à 366 900 $ (+13 %). À l’opposé, deux départements voient leurs dépenses diminuer, soit la vidange des boues de fosses septiques et la collecte sélective (recyclage).

À plus long terme, la Ville a adopté le plan triennal 2018-2020 de l’ordre de 7 800 000 $. Les projets à venir comptent la réfection de rues (entre autres Sawyer au printemps), des rénovations aux casernes des secteurs Johnville et Sawyerville de même que l’ajout de pistes cyclables. « Ce sont là des projets qui sont planifiés, mais qui ne sont pas encore réalisés vu que conditionnels à l’obtention de subventions », tient à rappeler Martin Tremblay, directeur général et secrétaire-trésorier.

Finalement, la séance spéciale du budget s’est ouverte avec l’adoption du budget d’agglomération. Le conseil d’agglomération est composé du conseil municipal de la Ville de Cookshire-Eaton et du maire de la municipalité de Newport. Celui-ci était pour l’occasion représenté par Jeffrey Bowker, conseiller. Ce budget se chiffrait à 1 032 000 $ et comprenait une proposition pour l’achat d’un camion destiné aux premiers répondants du territoire.

Projet de réduction de taxes scolaires

Si le projet de loi 166 de réforme de la taxe scolaire proposé par le gouvernement du Québec prévoyant la réduction des taxes scolaires se concrétise, cela pourrait s’avérer fort intéressant pour les contribuables de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. Bien que les calculs ne soient pas complétés, cela pourrait représenter une économie de 50 % pour plusieurs payeurs de taxes, croit le président de la CSHC, Yves Gilbert.


Le président de la CSHC, Yves Gilbert, est d’autant plus satisfait qu’aucun service aux
élèves ne sera affecté et que les entités conservent leur pouvoir de taxation.

Évidemment satisfait de l’économie pour les contribuables, M. Gilbert se réjouit pour deux éléments en particulier. « Il n’y aura pas de réduction de services aux élèves. Il y aura une subvention d’équilibre qui va compenser la différence du taux de taxation et le conseil des commissaires conserve son pouvoir de taxation. Il n’est pas refilé aux municipalités. »

Le projet de loi 166 stipule que la taxe scolaire sera harmonisée dans chaque région de la province au plus bas taux imposé par une des commissions scolaires du territoire. En Estrie, celle des Sommets applique un taux de 0,18 $ du 100 $ d’évaluation foncière tandis que la CSHC est à 0,31  $. Avec la règle qui serait appliquée, la CSHC réduirait le taux correspondant à l’écart des deux commissions scolaires soit de 0,13 $ pour en arriver à 0,18 $ du 100 $. Le projet de loi prévoit également une exonération sur les premiers 25 000 $ d’évaluation foncière.

Comité régional
M. Gilbert mentionne qu’un comité régional regroupant un élu et un dirigeant de chaque commission scolaire de l’Estrie sera mis sur pied notamment « pour voir comment la taxe sera appliquée. » Ce dernier précise qu’une première rencontre pourrait se dérouler au début de mars. Mentionnons que le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a prévu compenser les commissions scolaires avec une subvention récurrente de 670 M$, financée à même le surplus budgétaire accumulé par le gouvernement.

Augmentation de 2,93 % du fardeau fiscal à East Angus

Après avoir connu un certain répit, les contribuables d’East Angus connaîtront un alourdissement de leur fardeau fiscal de 2,93 % pour l’année 2018 et ce incluant les taxes de services. Pour une propriété unifamiliale moyenne évaluée à 153 265 $, il en coûtera 55,32 $ de plus pour la présente année.

Lyne Boulanger, qui présentait son premier budget à titre de maire, est satisfaite et déçue à la fois. « Je suis satisfaite parce que tout le monde a travaillé fort au budget et tous comprennent les réalités de la Ville. Je suis déçue parce que ça revient à moi l’odieux d’annoncer une hausse. »


Nous apercevons de gauche à droite, Bruno Poulin, trésorier, Lyne Boulanger, mairesse, et David Fournier, directeur général de la municipalité
de East Angus.

Mme Boulanger attribue la majoration à divers facteurs comme l’augmentation des frais au Centre de valorisation des matières résiduelles Valoris représentant 70 000 $, à l’application du plan d’urbanisme, les crédits de taxes pour le développement économique ainsi que les augmentations des quotes-parts pour la MRC et le CLD du Haut-Saint-François. La mairesse mentionne qu’il est important de poursuivre les efforts de développement et maintenir les projets, tout ça afin d’assurer la qualité de vie et rendre la municipalité attrayante pour les futurs résidants.

Budget
Les prévisions budgétaires pour la nouvelle année s’élèvent à la hausse de 194 390 $ passant de 5 935 726 $ en 2017 à 6 130 116 $ pour 2018. Le taux de la taxe foncière résidentielle ainsi qu’agricole grimpe de 0,01 $ se fixant à 0,91 $ du 100 $ d’évaluation. Celui pour les six logements et plus, pour le non résidentiel et l’industriel demeure stable, tandis que celui pour les terrains vagues desservis diminue de 0,10 $ pour s’établir à 1,60 $ du 100 $. Pour les taxes de services, l’aqueduc s’inscrit à la hausse de 5 $ passant de 195 $ à 200 $ pour le résidentiel et de 167 $ à 172 $ pour les 2 à 4 logements. La taxe pour les matières résiduelles fait un bond passant de 150 $ à 180 $ tandis que celle pour le traitement des eaux usées passe de 162 $ à 167 $.

Orientations
Parmi ses orientations 2018, la municipalité entend compléter et mettre en branle divers projets comme celui d’améliorer les services de santé par du sans rendez-vous, assurer l’entretien et la mise à niveau des infrastructures municipales, poursuivre les efforts de développement durable par l’instauration de la troisième voie, en juin prochain, du bac brun. Les autres projets auxquels la municipalité entend s’attaquer sont l’adoption du nouveau plan d’urbanisme et les règlements s’y afférant, la réfection de la rue Warner (entre Angus Sud et Horton) et changer la conduite d’eau potable sous le pont Taschereau. Ce dernier projet devait être complété en 2017, mais en raison des retards d’ingénierie, il sera complété au cours de la présente année. Sur la liste des choses à faire s’inscrivent entre autres un projet de jeux d’eau pour le parc Rive Sud, l’installation de nouvelles enseignes et l’implantation des compteurs d’eau dans tous les immeubles municipaux. Par ailleurs, la municipalité fera l’acquisition de la salle des Chevaliers de Colomb d’East Angus pour la somme de 1 $. L’entente qui devrait être signée au cours des prochains jours prévoit que l’organisme bénéficiera des espaces gratuitement pendant une période de 20 ans.

Station d’épuration
Dans un autre ordre d’idée, la municipalité en est venue à une entente avec la papetière Cascades concernant l’article 25 de l’entente industrielle liant les deux parties envers l’utilisation du site d’épuration des eaux. Rappelons que l’article prévoyait que la papetière défraierait entièrement le coût des transformations des ouvrages d’assainissement et transformations qui pourraient être nécessaires suite à la fermeture de l’usine. Or, le pacte prévoit que la municipalité prend entièrement à sa charge la station d’épuration. En contrepartie, la compagnie accepte de payer les coûts estimés à 361 400 $ en plus d’accorder divers autres avantages comme celui de céder un terrain situé sur la rue Warner, permettant ainsi l’accès et l’agrandissement du parc municipal. La compagnie s’engage également à donner une portion du lot 4 182 071 selon le plan joint à la présente transaction. La papetière s’engage à offrir en premier à la Ville les terrains qu’elle possède sur le territoire de la municipalité au moment où la compagnie s’apprête à se départir des dits terrains. La municipalité utilisera le montant lorsqu’elle en jugera le temps utile.

Mme Boulanger mentionne que la dernière année a surtout servi à finaliser la négociation avec la compagnie Cascades. En 2018, on souhaite travailler sur les façons d’optimiser les revenus de la station tout en réduisant les coûts au maximum.

Les élus ont profité du dépôt du budget pour présenter le programme triennal d’immobilisation. Les projets inscrits sont conditionnels à l’obtention de subventions. Parmi ceux-ci, on remarque pour 2018 l’aqueduc sous le pont Taschereau évalué à 650 000 $ ainsi que l’aqueduc et égout de la rue Warner à 750 000 $. Pour 2019, on prévoit refaire le garage municipal au coût de 1,6 M alors qu’en 2020 figure un projet d’accès au secteur de la polyvalente, l’aréna, le CLSC et le CHSLD par la rue St-Gérard au coût de 1,5 M. Mentionnons que la dette nette approximative de la Ville de East Angus devrait être au 31 décembre dernier à 5 024 800.

Rachel Garber

THE SETTLER

On a roadside hill between Sawyerville and Eaton Corner lies one single grave, apparently, in its own little yard, surrounded by a wire fence. It’s the Sawyer Cemetery, mostly forgotten and mainly invisible, even when not covered by snow. It may contain more than one grave, but it has only one headstone. That headstone identifies the grave’s occupant as Captain Josiah Sawyer, born January 27, 1757, in Lancaster, Massachusetts, and died March 10, 1837, in Sawyerville, Quebec. His special place in history is as the founder of Sawyerville.

Captain Sawyer would be keenly interested, I think, in the upcoming theatrical play that is a fundraiser for the Eaton Corner Museum.

It’s called The Settler Story, and it’s about the early settlers of the Sawyerville area. Act I begins with the original inhabitants of the area, the Abenaki. Then, in the words of the play’s writer, «We watch the adventures of Captain Josiah Sawyer and his 31 associates, along with their wives and children, as they overcome different hardships, while also having a few mishaps during their creation of a new settlement. The characteristics of the first pioneers shine, as they suffer through the devastating times and the happy moments that accompanied their living as the first settlers to a new area.»

The action covers the period of 1792, when the land was proclaimed open to settlers, to 1825. It chronicles some tumultuous times, including 1816, known as the year without a summer.
Once again, the Museum’s production is an amazing feat of local talent, with some well loved actors back on the stage. For example, there’s Don Atkinson, Austin Bailey, Marlene Lowry, and Denis Palmer. Palmer is also responsible for the set and props.

But The Settler Story may be a bit more amazing than usual: It’s written, produced and directed by just one person: Sawyerville resident and Bishop’s University student Kendra Parnell. She is 19 years old, in her first year of university, studying education. Her diploma at Champlain College was in liberal arts, majoring in history.

«I’m having a lot of fun doing it,» she modestly said about the play.

The Settler Story is to be on stage at the Sawyerville Community Centre on Saturday, February 17. As in previous years, an afternoon and an evening show are planned, and if ticket sales warrant, another show will be on Sunday evening. Tickets are not yet on sale. Indeed, the exact price hasn’t been decided on yet, said the Museum’s president, Sharon Moore. «But the price will be reasonable, similar to previous years.»

Then she gave kudos for Kendra for her remarkable undertaking.
So keep your eyes peeled for tickets, and save that date.

TAI CHI
Here’s a chance to see what Tai Chi is all about, that ancient and beautiful form of Chinese exercise that has so many benefits and can be practised by anyone, even someone in a wheelchair. It’s been called «a moving meditation for the body, mind and spirit.»

Taoist Tai Chi teacher Pierre Robitaille invites interested persons to an open house during his weekly bilingual sessions in Sawyerville and Scotstown. In Sawyerville, that’s on Wednesday, January 10, from 6:30 to 8:30 p.m., at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street. In Scotstown, the open house is on Monday, January 15, from 1:30 to 3:30 p.m. at the Town Hall, 101 Victoria West (upstairs). Beginners are welcome, and are invited to attend a first class anytime without obligation or fee. Info: Pierre Robitaille at 819-875-1384.

COLOUR CAFÉ
The first session of the Colour Café in 2018 is Wednesday, January 10, from 6 to 8 p.m. This fun, informal group for English-speaking adults offers a spot of socializing, relaxing, and colouring each month. No special talent is required. Free and open to all. At the Maison de la Culture John Henry Pope, 25 Principale West. in Cookshire. Info: Michelle Lepitre at 819-566-5717 or ml@townshippers.org.

VIACTIVE RESUMES
Fresh from taking a holiday break, the intrepid volunteers leading the bilingual Viactive exercise groups are back. All four of the weekly groups for people aged 50-plus resume on Wednesday, January 17, and are free of charge. Newcomers are welcome to begin anytime.

In Bury, Doris Eryou leads the group at 10 a.m. at the Armoury Community Centre, 563 Main St., Bury. Info: 819-238-8541.
In Cookshire, Serena Wintle and Lyne Maisonneuve welcome you from 10 to 11 a.m. at the Manoir de l’Eau vive, 210 Principale East. Info: 819-875-5210.
In Newport, Ruth Shipman and Christiane Côté invite you to the Viactive group at the Municipal Hall, 1452 Route 212, Island Brook, from 1:30 to 2:30 p.m. Info: 819-889-1340 or 819-560-8565.
And in Sawyerville, Denise Nault and Gérard Nault facilitate the group at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, at 10 to 11 a.m. Info: 819-889-2630.

SEED FESTIVAL
Saturday, February 17, is going to be a jam-packed day. Besides The Settler Story theatrical play, it’s also the date of the annual seed festival organized by the Sawyerville Community Garden. There will be presentations, kiosks, workshops, a seed exchange, and lunch featuring local products. The whole event will be at the Ramana Hotel, 18 Principale North, Sawyerville. Look for more details soon. Info: chantalbolduc99@bell.net.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. In Bury, Sunday services are at 9:30 a.m., and in Cookshire, at 11 a.m. On January 7, the Cookshire service is in the theatre in the Manoir d’eau vive, 210 Principale East, and on January 14 and 21, in the lower level of the Trinity United Church, 190 Principale West. Info: 819-887-6802.
United. Sunday worship services are at 9:30 a.m. in Cookshire, and at 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by January 15 for publication January 24 and by January 29 for February 7.

actualite

Forum agricole et forestier du Haut-Saint-François

Le premier Forum agricole et forestier du Haut-Saint-François se tiendra le 3 février prochain à la polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus. L’événement se veut un lieu d’échanges sur l’agriculture et la foresterie durables dans la MRC.

Comment assurer une relève agricole diversifiée, maintenir la productivité d’une forêt ou encore donner une plus-value à sa production agroforestière ? Voilà des exemples de questions qui seront abordées dans le cadre du Forum agricole et forestier.

Marc-Sylvain Pouliot est conseiller en développement agroforestier pour le CLD du Haut-Saint-François et le responsable de la mise en œuvre du Plan de développement de la zone agricole (PDZA). « Le Forum découle directement des discussions qu’il y a eu suite au PDZA. Ça fait partie des besoins qui ont été exprimés entre autres par le comité de suivi. Ça va être un lieu d’échanges pour diffuser de l’information entre producteurs. Tout ça pour favoriser le développement. Par exemple, comment maximiser un boisé de ferme à son plein potentiel ? »

La programmation préliminaire inclut un mot d’ouverture du préfet Robert Roy. Celui-ci traitera d’identité rurale et d’agriculture en milieu forestier. « Robert suit de très près tout ce qui se rapporte à l’agroforesterie. Avec son introduction, on voulait motiver les troupes et bien commencer la journée », mentionne M. Pouliot.

La journée se partagera entre conférences portant par exemple sur le transfert d’entreprises agricoles, capsules vidéos présentant de nouveaux modèles d’entreprises et portraits de producteur ainsi que la visite des kiosques. Les participants auront le choix entre quatre ateliers en après-midi, deux d’entre eux étant donnés par les organismes Arterre et Cultur’Innov.

« On avait beaucoup de sujets dont on voulait traiter. On s’est demandé au départ si on ne faisait pas un colloque sur deux jours », détaille Marc-Sylvain Pouliot. « Étant donné la réalité des producteurs agricoles, qui sont limités dans le temps, on a opté pour un forum d’une journée. On viendra compléter ça avec d’autres événements qui seront annoncés au courant de l’année 2018. C’est le premier d’une série. Il était important pour nous que l’information demeure accessible au plus grand nombre. »

Il est possible de s’inscrire en tant que participant au Forum agricole et forestier du Haut-Saint-François en ligne au www.forumagro-forestierhsf.com. Pour les entreprises qui le désirent, différentes ententes de commandites et de partenariats sont disponibles sur le site web.

Rue Planche

Le conseil municipal crée un comité pour la rue Planche à Cookshire-Eaton

Suite au dépôt d’une pétition de 119 signatures par deux résidentes de la rue Planche à Cookshire-Eaton, la mairesse Sylvie Lapointe et les conseillers ont décidé d’instaurer un comité qui aura pour tâche de réévaluer la présence de 51 cloches de béton, formant un corridor scolaire.
Le nouveau comité sera composé des deux instigatrices de la pétition, Solange Beaudoin et Nicole Laflamme, de deux conseillers municipaux et de deux parents du conseil d’établissement de l’école primaire St-Camille. Ces quatre derniers sièges seront déterminés prochainement.

Solange Beaudoin et Nicole Laflamme ont démarré une pétition visant le retrait de 51 cloches de béton jaunes formant un corridor scolaire le long de la rue Planche depuis septembre dernier. Les deux résidentes propriétaires étaient accompagnées d’une vingtaine d’autres citoyens lors de la séance du conseil municipal du 4 décembre. Celles-ci ont remis leurs documents lors de la période de questions et ont fait part de leurs inquiétudes de vive voix. S’en est suivie une série d’échanges d’une quarantaine de minutes entre le conseil et l’assistance pendant laquelle la mairesse a dû faire des rappels à l’ordre et au calme à au moins cinq reprises.

D’entrée de jeu, Sylvie Lapointe a admis une part du blâme de la Ville et précisé qu’il s’agissait d’un projet pilote. « C’est pas beau, mais on a le droit de se tromper. […] Pour cet hiver, désolée, mais on ne pourra pas faire grand-chose. » Plusieurs des citoyens présents redoutent l’arrivée de l’hiver et les problèmes de déneigement à prévoir. Le conseiller Roger Thibault, en fonction en 2016 lors des discussions et de l’adoption de la résolution entourant le passage piétonnier, a dans un premier temps proposé la mise sur pied d’un comité de réévaluation du projet au printemps 2018.

Stéphane Couture, qui habite la rue Planche, a fait part de sa difficulté à accéder à sa propriété avec le dix roues qu’il utilise dans le cadre de son travail. Excédé par la situation, il a proposé d’enlever lui-même les blocs de béton, à ses frais.

Le conseiller Mario Gendron, nouvellement élu dans le district 2, s’est alors enquis des autres scénarios qui avaient été envisagés par la Ville et de leur cout. Le directeur général, Martin Tremblay, a affirmé qu’environ cinq ou six scénarios avaient été considérés. Parmi eux, des poteaux de caoutchouc pour bandes cyclables, du marquage au sol, un trottoir et une clôture. L’un d’eux aurait été de transférer la circulation piétonnière vers la rue Sawyer, qui est la rue suivante parallèle à Planche. Cette artère sera entièrement refaite au printemps 2018, donc l’idée demeurait en instance.

Finalement, c’est l’option la moins chère, l’installation des cloches de béton, réutilisables ailleurs, qui aura été retenue au cout de 2 000 $. À titre comparatif, la construction d’un trottoir s’élevait à 20 000 $ alors que la rue Planche sera réfectionnée d’ici deux ans, selon la Ville.
Face à l’inquiétude des instigatrices de la pétition qui redoutaient l’ajout de délai au processus, la mairesse Sylvie Lapointe s’est engagée à former le comité dès cette semaine. Entretemps, le conseiller Marcel Charpentier a demandé à ce que soient prises des mesures supplémentaires afin de fournir un déneigement adéquat de la rue Planche et de son corridor scolaire.

Abattoir Desmarais

Incendie de l’Abattoir Rousseau à Lingwick

Carl Desmarais, propriétaire de l’Abattoir boucherie Desmarais, à Weedon, étudie la possibilité d’agrandir les installations actuelles et obtenir la catégorie «A1» de type multiespèces, celle détenue par l’Abattoir Rousseau à Lingwick, afin de desservir la clientèle du Haut-Saint-François.

L’Abattoir Rousseau a été la proie des flammes en novembre dernier. Avec sa disparition s’envole le seul abattoir de type «A1» multiservice sur le territoire. M. Desmarais mentionne avoir été approché par l’UPA et d’autres organismes dont le CLD du Haut-Saint-François pour offrir le service à la clientèle de ce territoire.

« On étudie le projet. On commence. Le timing est pas trop bon parce qu’on est dans le rush d’automne, mais on est intéressé », d’exprimer M. Desmarais. Présentement, l’Abattoir boucherie Desmarais offre le service multiespèces, mais n’a pas la certification de la catégorie «A1», ce dont il aimerait se procurer.

Le projet en est encore à l’étape embryonnaire, précise-t-il. « J’explore, on va voir avec l’UPA, le MAPAQ et le CLD en quoi ça consiste.  » Présentement, l’entreprise de Weedon procure du travail à huit personnes, plus certaines autres sur une base occasionnelle. Si le projet devait se concrétiser, M. Desmarais se propose d’embaucher de la main-d’œuvre de l’abattoir de Lingwick. Daniel Bérubé, conseiller aux entreprises au CLD du Haut-Saint-François, accompagne M. Desmarais dans ses démarches auprès du MAPAQ et d’autres partenaires.

Riviere Eaton

La rivière Eaton gruge les terres de la Ferme J. Omer Dionne de Cookshire-Eaton

Pierre Dionne, propriétaire de la ferme J. Omer Dionne, lance un cri d’alarme à la municipalité de Cookshire-Eaton ainsi qu’à la MRC du Haut-Saint-François. La rivière Eaton, qui longe ses terres du chemin du Bassin, présente des problèmes d’érosion des berges et d’inondations. « J’ai dû perdre 4 ou 5 acres à date », estime le producteur de pommes de terre.

Le Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF) a publié en 2006 une analyse stipulant que « des inondations répétitives se sont produites à Cookshire, sur la rivière Eaton. On y associe également un risque d’embâcles au même endroit. » Les problèmes qui en découlent incluent l’érosion des berges.

C’est ce que M. Dionne a constaté ces dernières années. « Il y a eu de grosses inondations au printemps, il y a trois ans. J’ai eu des tas de 30 pieds de haut de débris et de blocs de glace qui se sont ramassés sur un de mes champs. Ça a arraché 2 pieds de topsoil. Les arbres étaient plumés sur 7-8 pieds. »

Pierre Dionne a grandi sur les terres de la ferme familiale. Il a pu constater les changements au fil des décennies. « Avant, c’était du terrain planche ici. » On constate aujourd’hui des dénivellations qui s’accentuent en approchant de la rivière Eaton. Des cratères seraient même apparus, l’un d’eux ayant plus de deux mètres de profondeur et cinq de diamètre.

L’environnement avant le rendement
Charles Laforest est aménagiste à la MRC du Haut-Saint-François et l’une des personnes-ressources de la politique de gestion des cours d’eau. Celui-ci confirme que l’érosion est un phénomène naturel normal et que la MRC n’est pas tenue de l’enrayer.
« La rivière Eaton est particulière vu son fond de cailloux. Elle est très dynamique et c’est vrai qu’elle tend à se déplacer. On le voit avec des photos aériennes prises au fil des années. »

Le fond rocailleux de la rivière entraine la formation de berges ou plages de galets au gré des changements de saison. Par le passé, Pierre Dionne enlevait lui-même le gravier du cours d’eau pour le garder creux et étroit. « Aujourd’hui, ça prendrait 3000 à 4000 charges pour enlever ce gravier-là », déplore-t-il. « La rivière élargit et dévie de son parcours à cause de ça. Il faut creuser pour ôter les bancs. Il est temps que le gouvernement fasse quelque chose. »

Charles Laforest confirme qu’il s’agit là d’une ancienne méthode de faire. « Avant, le gouvernement faisait creuser des cours d’eau pour favoriser l’écoulement et le drainage. Pour les agriculteurs de l’époque, ça a donné l’impression qu’il s’agissait de la chose à faire. Mais maintenant, il y a des considérations environnementales. On évite le creusage et les interventions parce que c’est nocif. On privilégie l’environnement avant le rendement des terres. »

Stabiliser les rives
Lors de notre visite des terres de Pierre Dionne, il était possible de voir des arbres pencher au-dessus de la rivière Eaton, alors que leurs racines étaient à demi exposées à l’eau. « C’est dommage parce qu’on perd des terres productives près de la rivière. C’est pollué de gravier ici », conclut l’agriculteur.

Charles Laforest rappelle que des options s’offrent aux riverains qui voient leur terrain modifié par un cours d’eau. Dans un premier temps, il y a l’option végétale qui consiste à planter des arbustes et de la végétation qui viendront renforcer la rive avec leur réseau de racines. « Mais parfois, il faut pas juste des plantes pour régler le problème. Il y a toujours la solution de l’enrochement. » Lorsqu’il s’agit d’une petite intervention, le citoyen est invité à contacter sa municipalité qui procédera alors elle-même aux travaux ou recommandera les services d’un entrepreneur. Dans les cas de plus grande ampleur, la MRC est la seule à pouvoir déposer une demande d’autorisation au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Place aux jeunes

Renouvellement de l’entente pour Place aux jeunes

En place depuis près de 20 ans, le programme Place aux jeunes (PAJ) piloté depuis plusieurs années par le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François sera renouvelé pour une période de trois ans, à raison d’un montant global de 135 000 $ pour la durée de l’entente.

Ce partenariat à long terme, estime-t-on, permettra une meilleure prévisibilité et une gestion plus durable du programme, lequel a pour objectif d’attirer et de garder les jeunes diplômés âgés de 18 à 35 ans en région. L’annonce en a été faite par le premier ministre du Québec et responsable des dossiers jeunesse, Philippe Couillard, et de l’adjointe parlementaire du premier ministre pour les dossiers jeunesse et députée de Richmond, Karine Vallières.

Dans un communiqué de presse, on rappelle que le gouvernement Couillard a dévoilé, en 2016, la Politique québécoise de la jeunesse 2030 ainsi que la Stratégie d’action jeunesse 2016-2021. Cette dernière prévoit un montant de 200 millions $ sur cinq ans pour le financement de 90 organismes partenaires, dont Place aux jeunes en région. On rappelle également la mise sur pied du programme Mobilité jeunesse pour tous les jeunes du Québec, du Créneau carrefour jeunesse et des prix Reconnaisance jeunesse. On souligne également l’obligation pour les sociétés d’État de réserver des sièges pour les jeunes à leur conseil d’administration. « Une représentation moyenne de 10 % de jeunes sera dorénavant demandée pour les missions commerciales du Québec, précise-t-on. »

Évidemment satisfait, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, mentionne « je salue la vision dont montre le gouvernement du Québec en soutenant l’organisme Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François. Je souhaite que vous fassiez fructifier cet actif à l’avantage de tout un chacun. Car tant les jeunes que les régions sortent gagnants de cette initiative. »

Olivier Jean, agent de migration de Place aux jeunes pour le Haut-Saint-François, rappelle que la mission est de faciliter la migration et le maintien des diplômés des 18-35 ans. Parmi sa gamme de services, PAJ offre l’accompagnement individuel, les journées découvertes, le cyberbulletin et les séjours exploratoires. Ce dernier volet permet à des jeunes du territoire et de l’extérieur de se familiariser avec le milieu par des visites et rencontres avec divers intervenants. M. Jean mentionne que depuis 2001, 308 personnes ont participé aux séjours exploratoires. Depuis 2004-2005, où l’on commence à recenser les migrations, 68 personnes ont migré dans le HSF en utilisant les services de PAJ.

actualite

Nouveau Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT)

La Table de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT) de l’Estrie tenait récemment une rencontre d’information en lien avec le nouveau Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP). L’activité a eu lieu au Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke.

Le PAFIT étant présentement en consultation publique jusqu’au 22 décembre, la rencontre visait des échanges entre la population et les intervenants du milieu à propos du contenu du document et des enjeux d’actualité pour la forêt estrienne. Lors de l’après-midi, des tables thématiques sur la forêt publique, la faune et la biodiversité, la culture forestière et les produits du bois étaient présentées pour faciliter les discussions entre les participants et les experts présents. Une salle spécialement aménagée diffusait des capsules vidéo informatives abordant l’aménagement forestier en terre publique et le processus de consultation en cours. Finalement, un poste informatique était disponible pour permettre aux visiteurs de laisser directement leurs commentaires ou recommandations en lien avec le PAFIT sur le portail du MFFP.
Les citoyens ont également accès de leur domicile à ce document, celui-ci étant hébergé jusqu’au 22 décembre au https://tgirt.ca/fr/, afin qu’ils puissent eux aussi émettre questions ou commentaires. Après cette date, le nouveau PAFIT produit pour la région de l’Estrie sera approuvé et couvrira la période 2018-2023. Le plan est revu tous les cinq ans. Il présente les objectifs d’aménagement durable des forêts ainsi que la stratégie d’aménagement forestier retenue pour être réalisée sur les terres publiques. Les solutions retenues permettront de choisir adéquatement les meilleurs scénarios sylvicoles.

Le territoire concerné par le PAFIT est compris à l’intérieur des limites de l’Estrie et couvre une superficie de 425  km2, ce qui représente 4,2 % du territoire de la région administrative. Il est morcelé et réparti dans trois municipalités régionales de comté, soit celles du Granit, du Haut-Saint-François et des Sources. La MRC du Granit est la plus importante en matière de représentativité, avec 81 % de la superficie aménagée. Suivent, en ordre d’importance, les MRC du Haut-Saint-François avec 17 % et des Sources avec 2 %.

À l’échelle locale, les terres publiques visées par l’aménagement représentent 26 km2 à La Patrie, 25 km2 à Hampden, 11 km2 Lingwick et 9 km2 à Chartierville. À titre d’intervenants du milieu présents à la rencontre d’information, nous retrouvions Jean-Paul Gendron, président de la TGIRT, et Jérôme Simard, aménagiste à la MRC du Haut-Saint-François. Au total, 16 personnes se sont présentées entre 12 h 30 et 17 h. Les organisateurs sont très heureux du déroulement de l’après-midi et songent à retenir cette formule conviviale pour le futur, en souhaitant toutefois rejoindre un plus grand nombre de participants.

Les frais de fonctionnement de la TGIRT sont assurés par la MRC du Haut-Saint-François, via le Programme d’aménagement durable des forêts (PADF).

100 ans

Une centenaire bien allumée

Originaire de Fontainebleau et maintenant domiciliée aux Résidences du Haut-Saint-François, Clémence Després-Moisan a souligné son centième anniversaire de naissance. L’œil vif et l’esprit alerte, Mme Després-Moisan a partagé son gâteau d’anniversaire avec les autres résidants et plusieurs membres de sa famille. Outre les gâteries, de la musique a agrémenté ce moment mémorable. Le lendemain, Mme Després-Moisan a célébré de nouveau avec les membres de sa famille.

la Releve

La Relève inaugure un nouveau local familial

La Relève du Haut-Saint-François, organisme offrant un milieu de vie aux familles ainsi que des activités et des ateliers, inaugurait récemment son nouveau local à Scotstown dans le cadre d’un 5 à 7. Le point de service est situé à l’arrière de l’école primaire Saint-Paul.

« Ça faisait un bout qu’on voulait une installation permanente à Scotstown », admet d’emblée David Bouchard, directeur de La Relève. « On remercie la Ville de Scotstown pour son aide dans le projet. Avec le local, on a maintenant des points de service aux quatre coins de la MRC. Et en augmentant les services en région, on espère donner le gout à plus de familles de s’y établir. »

L’inauguration tombe à point avec le nouveau parc-école adjacent. « Notre but est toujours d’offrir un espace pour les familles. On va pouvoir utiliser le local à temps plein pour avoir un beau milieu de vie », se réjouit M. Bouchard. « Quand la halte-garderie était dans les locaux de la commission scolaire, on pouvait donner des disponibilités un jour par semaine. Maintenant, on est déjà à deux par semaine et on souhaite augmenter avec les demandes. » À ce sujet, Claudie, qui est accompagnatrice de milieu, affirme que La Relève est ouverte « aux collaborations avec d’autres organismes. D’ailleurs, des partenariats seront annoncés. »

La présence de La Relève à Scotstown allait de soi pour son directeur. « On est chez nous ici. L’organisme a été fondé ici-même au début des années 90. En plus, ça concorde avec le 125e de la Ville. Vu notre approche d’éducation populaire, on est là où les gens veulent aller. Maintenant, on peut desservir les gens de Hampden, Bury et des alentours. On est dans une période de centralisation des services. Mais à La Relève, on a à coeur le respect de la réalité rurale. On a des gens qui sont éloignés les uns des autres et qui vivent sur de grands territoires. Le transport peut être un défi pour certains. À plus long terme, on aimerait bien avoir une présence dans les coins de Weedon, Saint-Isidore-de-Clifton et Ascot Corner. N’empêche que notre relation avec Scotstown est le meilleur exemple. C’est pas la taille de la ville qui compte, c’est la volonté des gens. On peut être fiers parce qu’on est partis de loin. » Un avis que partageait également le conseiller municipal Iain MacAulay : « Je suis très content. À la ville, on supporte La Relève et son initiative à 100 %. »

La Relève entretient la culture des municipalités en cherchant à employer des citoyens issus de la communauté comme membres de son personnel. L’équipe a d’ailleurs doublé de volume au cours des dernières années. « On n’est pas tant adeptes de la hiérarchie ici », témoigne David Bouchard. « Même si un candidat n’a pas nécessairement de diplôme dans la discipline, on va tenir compte de son savoir-être. C’est ce qui nous permet d’avoir ici une vraie maison pour la famille. Ce sera un pied-à-terre où les gens pourront débarquer n’importe quand. »

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