Aide humanitaire en Haïti

Dixième visite annuelle à l’orphelinat de la congrégation des Petites Sœurs de Sainte-Thérèse en Haïti et les religieuses ainsi que les orphelines sont toujours heureuses de voir arriver Carmen Simard et sa petite délégation qui l’accompagne. Encore cette année, un projet a été réalisé, celui d’installer de la céramique dans les trois toilettes aménagées l’année dernière.

L’apport du groupe de trois femmes composé de Carmen Simard du secteur Johnville à Cookshire-Eaton, Hélène Brassard de Sherbrooke et Rachel Gaulin du secteur Bishopton à Dudswell, dépasse de beaucoup la réalisation d’un projet. Elles ont apporté, comme chaque année, du matériel scolaire et sanitaire, des livres, du linge, bijoux et bien d’autres. « Nos valises sont pleines quand on va en Haïti. Air Transat nous permet d’avoir 100 livres par valise et on en avait chacune deux bien pleines », d’exprimer Mme Simard.

La délégation locale est arrivée en Haïti avec 3 146 $ US en poches. Une partie de cette somme permettait aux travailleurs locaux d’acheter et installer la céramique alors que le reste servait à l’achat de nourriture, objets utiles comme des bols, médicaments et autres. « Avec ce qu’on a acheté, elles vont être bonnes pour trois à quatre mois », d’exprimer Mme Simard. Mentionnons que le montant provenait principalement de la Fraternité Haïti des Trois-Lacs, de Caritas Estrie et diverses activités de financement. Les élèves de l’école de Waterville ont également participé en donnant divers articles ainsi qu’une lettre personnalisée à laquelle les élèves de l’orphelinat ont répondu.

Outre l’aspect matériel et monétaire, nos ambassadrices apportent une richesse qui demeure longtemps dans le cœur des orphelines et religieuses, soit de l’attention et de l’amour qu’elles donnent sans compter aux jeunes orphelines. Mme Gaulin admet avoir trouvé l’expérience éprouvante, mais fort enrichissante sur le plan personnel. « J’ai vraiment eu un choc culturel. Ç’a été dur sur mon moral de voir les gens dans la pauvreté dans les petits villages. On ne voit plus la vie de la même manière après. Ici, on a tout et c’est vite. Là-bas, c’est plus lent, c’est simple, c’est très touchant. Elles (orphelines) sont très affectueuses, elles forment une famille et elles s’entraident. J’ai passé beaucoup de temps avec elles. On a joué au bingo. Elles aimaient beaucoup écouter la musique dans mon téléphone. » Mme Gaulin qui parraine une orpheline a profité de l’occasion pour rencontrer sa filleule âgée de 6 ans. En plus de passer du temps de qualité avec les orphelines, Mmes Gaulin, Simard et Brassard ont fait les ongles de mains et de pieds aux personnes âgées.

Après quatre journées bien remplies à l’orphelinat, notre délégation a fait un saut de deux jours à Papaye, le noviciat des religieuses regroupant l’Université Sainte-Thérèse. Comme pour le premier arrêt, on a distribué divers articles aux élèves, mais surtout prendre des photos pour remettre aux parrains-marraines d’établir un contact avec leur filleule. Mentionnons que ces derniers défraient notamment les études de leur orpheline. En fait, 132 étudiantes incluant l’orphelinat et celle de Papaye sont parrainées par des personnes de l’Estrie. Quant à nos ambassadrices, elles parrainent déjà une filleule alors que Mme Brassard en compte deux.

Pleinement satisfaite, Mme Gaulin se promet de répéter l’expérience que ce soit à Haïti ou ailleurs, mais cette fois avec sa fille. « C’est vraiment spécial ce que j’ai vécu. Lorsque je donnais de l’argent à diverses causes, j’avais toujours peur de savoir : est-ce que l’argent se rend vraiment. Là, je sais que ça se rend. Je l’ai vu de mes yeux et je sais ce que les jeunes en font. » Mme Simard se fait un devoir de s’assurer que l’argent se rend à bon port et soit remis aux bonnes personnes. De son propre aveu, la dame du secteur Johnville mentionne que les projets peuvent sembler relativement modestes pris individuellement, mais ils font une grande différence pour la qualité de vie des orphelines. Au cours des dernières années, l’implication de Mme Simard accompagnée de diverses personnes, avec la générosité des gens et organismes, a contribué entre autres à faire une bibliothèque, la fenestration et la toiture de la salle à manger, refaire une partie du dortoir, rafraîchir la salle d’études et faire des tables de chevet. Pour l’an prochain, on songe à refaire des chaises de classes et aménager un passage cimenté reliant l’école à la résidence des religieuses. « C’est de voir tout ce qui a été fait qui est encourageant », d’exprimer Mme Simard qui n’a pas l’intention de s’arrêter. D’ailleurs, elle invite les personnes désireuses de s’impliquer sous une forme ou une autre à communiquer avec elle en composant le 819 837-2259. La délégation a profité de l’occasion pour rencontrer l’évêque de Hinche, Mgr Désinord Jean.

 

Rachel

Unceded

The context within which the settlement of the Eastern Townships was initiated was touched on only briefly in the recent play, Settler Story. Those were tumultuous times, the late 1700s. Just a decade or two after the Anglo-French wars around the world, France had decamped from North America, and many of their Abenaki allies had fled north.

The traditional lands of the Abenaki had encompassed what is now New England, Quebec and New Brunswick. By 1792 most of those who were still alive had settled near Quebec City or other points north. That is the year the Lieutenant Governor of Lower Canada proclaimed that the crown lands of the province were to be surveyed and granted to settlers.
Enter Josiah Sawyer and his associates. «Where were the Abenaki who had previously lived here?» I asked playwright Kendra Parnell. «Most of them had already left the area and gone north,» she said. «Some stayed, but they didn’t interfere in the Sawyerville settlement.»
Wikipedia says a tiny bit more about the relations between the Abenaki people and English-speaking settlers in New England: «Much of the trapping was done by the people, and traded to the English colonists for durable goods. These contributions by Native American Abenaki peoples went largely unreported.»

But in general, Wikipedia says, the English settlements in New England had already forced the Abenaki people north in the late 1600s. That doesn’t mean they left willingly. It means that the land was taken from them by force or trickery. That’s what it means, the phrase «unceded territory.» Land that was taken, not given. And that’s where we live, on the unceded territory of the Abenaki First Nation.

What does it mean, to acknowledge we live on the unceded territory of a First Nation? To one man in Alberta, it means he has a moral imperative to share his land with a First Nation family. CBC News reported that Joel Holmberg has put a call out on Facebook for an Aboriginal family to cohabit his neck of the woods. He promises a traditional lifestyle with lots of moose around, and space to grow foods.

Why? «Seeing as how my five acres, though it constitutes my life’s work and I’ll be paying for it another 20 years, in reality it is stolen land and I know that,» he said.

IRISH NIGHT
The Eaton Corner Museum is organizing an Irish Night on Friday, March 9, at 7 p.m. Wanted: musicians, skits, or other talents for a variety show. Interested participants are invited to contact Serena Wintle. The event is at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road, Bulwer. Admission: $8. Info: Serena Wintle, 819-875-5210.

COLOUR CAFÉ, COOKSHIRE
Adults and others who enjoy combining colouring with conversation and snacks can now attend the Colour Café at two venues in Cookshire. Participants may bring their own colouring supplies or use what is available. A resource table at the events will offer information about services in English in the area. The two events are planned for Wednesday, March 14. At 2-4 p.m., the Café is at La Passerelle Women’s Centre, 275 Principale East, and at 6-8 p.m., it is at La Maison de la Culture John Henry Pope, 25 Principale West.

COLOUR CAFÉ, BURY
And now a new Colour Café is starting in Bury on Friday, March 23, from 10 a.m. to 12 noon., at the Eaton Valley Community Learning Centre (CLC) at the Pope Memorial Elementary School, 523 Stokes. It works just like the Colour Cafés in Cookshire.

COLOUR CAFÉ, EAST ANGUS
In the works is a special edition Colour Café in East Angus on Wednesday, March 28. Stand by for details.

I STAND UP FOR MYSELF
Standing up for oneself in the face of bullying is the topic of an interactive intergenerational workshop in Bury on Wednesday, March 21. If bullying is directed at someone age 55 and older, it’s called elder abuse. And that’s what this workshop is about: recognizing the signs of bullying and learning ways to address it when you see it happening to yourself or someone else.

Facilitating the workshop will be Marie-Philippe Dubuc from DIRA-Estrie, a regional community organization that works to prevent and counter elder abuse and mistreatment of individuals age 55 and older, as well as their families and those who work closely with them. Here’s one case where the acronym in French works in English, too. DIRA stands for Denouncing mistreatment, Informing, Referring, and Accompanying elderly persons, which sums up the organization’s strategy vis à vis elder abuse.

I Stand Up for Myself begins with a lunch at 11:30 a.m., followed by the workshop, ending at 2 p.m. Reservations for lunch: Call Kim Fessenden at 819-872-3771 x 2. Those wishing to share the meal are requested to donate $5 to help cover the cost of the meal. The meal is optional.

The event is at the Armoury Community Centre, 563 Main Street, Bury. It is a Health Link presentation. Health Link is a collaboration between The Eaton Valley Community Learning Centre, the CIUSSS de l’Estrie – CHUS’s Haut-Saint-François RLS, the Centre d’Action Bénévole du Haut-Saint-François, and Townshippers’ Association.

FLEA MARKET
The Bury Women’s Institute is organizing a Flea Market/Craft Sale on Saturday, April 28, at the Armoury Community Centre in Bury. To rent a table for $10, contact Frances Goodwin at 819-872-3318 or Irma Chapman at 819-872-3600.

CHURCH SERVICES
United. Sunday worship services are at 9:30 a.m. in Cookshire, and at 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are in Bury at 9:30 a.m., and in Cookshire, at 11 a.m., in the Trinity United Church hall, 190 Principale West. Info: 819-887-6802.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by March 12 for publication March 21 and by March 26 for April 4.

Richard Boisvert acquiert les installations du club de golf East Angus

Moins de trois ans après avoir cédé le terrain à la Ville par Cascades, les installations du Club de golf East Angus passent aux mains d’intérêt privé, un individu qui connaît bien le site pour y avoir œuvré pendant 15 ans au sein du conseil d’administration, Richard Boisvert. Mentionnons que le terrain demeure une propriété municipale.

Pendant les deux saisons où il aura été une coopérative de solidarité, le terrain de golf était dirigé par un conseil d’administration. Yves Laflotte en était le président. Au début du mois, un contrat préliminaire a été signé entre les actionnaires actuels et le futur propriétaire. « Il reste à le faire adopter par les actionnaires, qui devront endosser la proposition », précise M. Laflotte. Peu avant, la coopérative a été dissoute lors d’une assemblée, les actions étant alors transformées en parts. Les procédures étaient temporairement en suspens, alors que le nouveau propriétaire était en séjour à l’extérieur du pays.

Le club de golf accumulait les déficits depuis plusieurs années. « En 2017, on s’est tournés vers les banques. Elles n’ont pas voulu nous aider », relate Yves Laflotte. « C’est à ce moment-là qu’on a fait appel à un bailleur de fonds (Richard Boisvert). C’est une acquisition pour défaut de paiement. » Le nouvel acquéreur se porte donc responsable de la balance du prêt et des dettes résiduelles.

Huit membres de l’ancien conseil d’administration assureront la transition auprès de Richard Boisvert. « On était pas en désaccord personne, puis il y a pas de chicane », poursuit M. Laflotte. « C’est notre décision d’aider M. Boisvert. On va le rencontrer à son retour pour que ça aille le plus vite avant le début de la saison. Si le club n’avait pas été vendu, j’ai bien peur que ce serait devenu un éléphant blanc au beau milieu de la ville. »
Bien que le montant de la transaction soit confidentiel, Richard Boisvert a déjà annoncé que les prix des abonnements demeurent inchangés cette année. Celui-ci sera aidé de sa conjointe, Pauline Mercier, dans ses nouvelles tâches.

Investissement
Amateur de golf et domicilié à East Angus pendant plusieurs années, M. Boisvert souhaite donner un nouveau souffle au club de golf. Pour se faire, il projette investir plus de 100 000 $ pour la rénovation du bâtiment et du restaurant. Il souhaite entre autres d’y aménager une chambre froide et un four à pizza pour le restaurant. « Depuis les deux dernières années, l’établissement était devenu une cantine pour dépanner les golfeurs. Avec la réouverture du restaurant, les heures d’ouverture seront étendues », précise-t-il. Par ailleurs, deux personnes bien connues dans le milieu de la restauration en région feront un retour et veilleront à l’exploitation du restaurant. Il s’agit de Yves et Dany Beaudoin. À cela, M. Boisvert désire effectuer des améliorations au bâtiment que ce soit par du recouvrement de plancher en passant par l’isolation de la vieille partie du chalet. Un rafraîchissement est également prévu.

M. Boisvert admet que l’acquisition du club de golf ne figurait pas dans ses plans, mais les circonstances font que c’est devenu possible. « Pour moi, c’était un rêve qui était irréaliste que de penser avoir un jour un club de golf. » Ce dernier souhaite le garder accessible au plus grand nombre de golfeurs possible à moindre coût. Résidant à Magog, M. Boisvert compte bien être présent au club à East Angus et échanger avec les golfeurs afin de connaître leur appréciation et leurs problèmes.

Si tout va bien, la nouvelle administration prévoit l’ouverture du parcours lors de la première semaine de mai. Yves Laflotte reconnait que les dernières années ont été dures pour le club. Outre la baisse d’affluence, celui-ci pointe également une météo décevante et l’ouverture de nouveaux terrains de golf comme responsable. « Dans un premier temps, on va essayer de ramener les anciens membres qui sont partis ailleurs. C’est pour ça que les prix n’ont pas augmenté. Après, ce serait d’essayer d’attirer de nouveaux membres. On a un très beau terrain ici. Le club de golf, c’est un vrai attrait touristique. C’est rare que tu vas voir un terrain comme celui-là au milieu de la ville. Avec le dernier CA, on a fait tous les efforts pour attirer les gens. Puis même en mettant toute la gomme, on avait des déficits. »

M. Laflotte reconnait toutefois que les ventes en ligne sont un secteur qui allait bien. « On proposait des forfaits sur le site de ventes en ligne Tuango. Ça, on va continuer de le faire. »

Le Club de golf East Angus a été inauguré en 1935. Au cours de ses 82 années d’existence, il a été la propriété de l’entreprise Cascades pendant plus de 30 ans et qui s’en est départi en mai 2015. Le nouveau propriétaire, Richard Boisvert, est natif d’East Angus et vit maintenant à Magog.

Journée internationale des femmes 2018

C’est sous le thème Féministes tant qu’il le faudra, même dans la chambre à coucher ! que le Centre des Femmes La Passerelle célébrera la Journée internationale des femmes, le 7 mars prochain. La soirée aura lieu au Centre communautaire de Weedon.

L’accueil à l’activité se fera dès 17 h 30 pour l’ensemble des adolescentes et femmes du Haut-Saint-François. Suite au souper, une pièce de théâtre sur le thème de la chambre à coucher sera présentée. Andrée Larrivée, coordonnatrice à La Passerelle, explique : « Ce sont des femmes du Haut-Saint-François qui se réunissent et qui sont en train de pratiquer des scènes quotidiennes qui se passent dans une chambre à coucher. » Virginie Bernier, sa collègue, complète : « C’est humoristique. Ça parle des vraies choses de la vie qui arrivent dans une chambre et qui ne sont pas toujours drôles. C’est écrit et joué par les femmes de la région. » Cette dernière agit en tant que metteure en scène pour la pièce.
« La Journée internationale des femmes, c’est le moment privilégié pour se rappeler nos luttes, se rappeler les gains qu’on a faits à travers les années et c’est aussi un temps où l’on s’arrête puis qu’on regarde les inégalités qui sont encore présentes et quels sont nos moyens d’action pour poursuivre ces luttes », met en perspective Mme Larrivée. « C’est là qu’on voit le Haut-Saint-François, réunies entre femmes. C’est vraiment un beau moment de solidarité. »

Plus tard en soirée, une action collective regroupant toutes les femmes présentes sera instiguée dans la foulée des dénonciations et de la mobilisation ayant débuté l’automne dernier. On attend environ 120 convives.

Les femmes intéressées à se mobiliser pour la Journée internationale des femmes peuvent se procurer des billets pour l’événement au CAB de Beaulac-Garthby, au Ultramar de Cookshire-Eaton, aux Sonic de Dudswell et Weedon, au CJE d’East Angus, chez Lise Gosselin Vézina à La Patrie ou bien directement à La Passerelle. Ceux-ci sont en vente au cout individuel de 10 $ ou de 15 $ par solidarité. Il est possible de réserver des tables et d’apporter ses propres consommations.

Pour obtenir de plus amples informations sur l’événement, il suffit de consulter la page Facebook du Centre des Femmes du HSF La Passerelle ou de consulter le site Internet de l’organisme. Féministes tant qu’il le faudra, même dans la chambre à coucher ! est rendu possible grâce à l’implication de plusieurs femmes bénévoles.

Plus de retombées que prévu pour le projet de serres de cannabis à Weedon

MYM Nutraceuticals, l’entreprise derrière le projet de serres de cannabis à Weedon, dévoilait récemment les résultats d’une étude d’impact économique commandée au cabinet Deloitte, de Sherbrooke. Si les 400 emplois directs prévus au terme du projet demeurent, environ 300 indirects et induits viennent s’ajouter aux 800 déjà annoncés, portant le total à 1500 emplois. Pour l’ensemble du Canada, ce chiffre monte à 1900.
Daniel Nadeau, porte-parole de MYM pour le Québec, vient préciser : « Le nombre d’emplois à temps plein ne varie pas. C’est-à-dire les 400 emplois qui sont dans nos serres, on en reste là. C’est juste que ça crée beaucoup plus d’emplois ou ça a plus d’effets dans la région de l’Estrie qu’on l’avait supposé. »

Ces emplois supplémentaires sont les répercussions indirectes et induites du projet. Par indirectes, l’étude entend « la production, l’emploi et le revenu survenant dans d’autres entreprises et industries de la collectivité », tandis que les emplois induits englobent les effets entrainés par les dépenses des ménages des employés qui travaillent au projet dans l’économie locale.

Trois phases de développement
Les chiffres avancés lors de la conférence de presse ne seront valides qu’une fois la pleine capacité atteinte, soit pour 2020. Entretemps, le projet de Weedon, qui porte le nom de CannaCanada, amorcera graduellement ses activités.

Pour cette année, la phase 1 prévoit déjà une aire de production de 27 870 m2 pour une production d’environ 28 500 kg de cannabis médical. Toutefois, aucune infrastructure n’est encore en place. « Nous pensons que d’ici la fin de l’été, on va commencer à construire nos serres de cannabis à Weedon », prévoit Daniel Nadeau.
La phase 2 de 2019 viendra doubler l’aire et la capacité de production avec 55 740 m2 d’aire et environ 57 000 kg. La troisième phase, prévue pour 2020, verrait une stabilisation de sa production avec 139 355 m2 répartis en 15 serres et environ 145 000 kg de cannabis médical mis en vente. D’ici 2021, CannaCanada générerait alors des ventes de 1,275 G$, un bénéfice de 650  M$ en plus d’être l’un des plus importants centres du genre au Canada.

Un projet porteur d’espoir
Le maire de Weedon a déclaré que « ce projet est une occasion privilégiée pour Weedon et la MRC du Haut-Saint-François de renouer avec une vitalité économique renouvelée et de freiner la dévitalisation qui gagne ce coin de la région. Je suis heureux de la présence de ce projet chez nous et notre population est totalement derrière les promoteurs de ce dernier. »

Pour Francis Bouchard, coauteur de l’étude d’impact économique du projet Weedon, la prévision des 1900 emplois directs et indirects à l’échelle du Canada « vient démontrer non seulement la fiabilité, mais le conservatisme des chiffres avancés par les promoteurs » au départ.

Le projet CannaCanada consiste à construire 15 serres de cannabis à des fins médicinales à Weedon ainsi qu’un bâtiment multifonctionnel comprenant des centres de recherche, de formation et d’interprétation du cannabis et du chanvre. La construction des installations s’élèvera à 208 M$.

Quelques ombres au tableau
Malgré ces bonnes nouvelles, MYM Nutraceuticals n’a toujours pas reçu l’autorisation de la part de Santé Canada pour mener ses opérations. Une demande officielle a été déposée en juin 2017. Depuis, le processus suit son cours. Là-dessus, Daniel Nadeau se montre confiant : « Il y a trois phases. On arrive à la troisième. Mais ça, ça ne nous préoccupe pas vraiment. Ça s’en vient. »

De même, quelques questions furent soulevées lorsqu’il fut dévoilé que l’agent de développement de Weedon, Fabian Garcia, était à la fois employé de MYM Nutraceuticals et de la Corporation de développement économique de Weedon. M. Garcia dit occuper ces deux fonctions parce que la municipalité et la partie privée ont établi un « partenariat inédit », comme le rapportait récemment un article paru dans Le Devoir.

Journée Natalie Champigny, un événement qui va en grandissant

La huitième édition de la Journée Natalie Champigny se tiendra le 3 mars prochain. Pour l’occasion, Michel Champigny, frère de la disparue et organisateur, espère passer le cap des 100 000 $ amassés depuis le début de l’événement caritatif.

« Quand ma sœur était malade, on a voulu compléter ce qu’elle n’avait pas eu le temps de terminer à son école », explique M. Champigny. « Son rêve, sa passion, c’était d’aider les jeunes élèves en difficulté. » C’est ainsi qu’a débuté dès 2010 l’implication du conseiller municipal d’East Angus dans ce qui allait devenir la Journée Natalie Champigny.
Alors qu’elle était hospitalisée, Natalie Champigny répétait à ses proches que lorsqu’elle recevrait son congé, elle irait terminer le projet de renouvellement de la bibliothèque de l’école Princess Elizabeth à Magog, où elle était enseignante. Le printemps suivant son décès, son frère Michel s’est allié à son ami Yves Vachon, de Céramique Vachon à Ascot Corner, afin d’amasser des dons une première fois. « Cette année-là, on s’était dit : “Si on ramasse 1000 $, on va être contents.” » Ceux-ci ont donc sollicité dix donateurs à 100 $ et tenu un souper ayant réuni 28 convives. Cette année, l’objectif est de 200 personnes. Au final, la première année, Michel Champigny et ses proches ont récolté 3500 $.
Face au succès grandissant des collectes de fonds, la Journée Natalie Champigny s’associe à la Fondation Christian Vachon, dont les valeurs sont très près de celles de la défunte, par son implication dans les écoles. C’est aussi à ce moment que Michel Champigny fait le choix de redistribuer les sommes amassées au niveau local.

L’édition 2018
Dans le Haut-Saint-François, ce sont huit établissements primaires qui bénéficieront des retombées de la journée : Saint-Camille et Cookshire Elementary à Cookshire-Eaton, des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton, du Parchemin à East Angus, Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie, Pope Memorial à Bury, Saint-Paul à Scotstown et Sawyerville Elementary. L’aide offerte aux élèves défavorisés de ces écoles inclut des déjeuners, du matériel scolaire et des activités gratuites.

La Journée Natalie Champigny 2018 débutera avec des activités plein air entre 11 et 16 h à la jonction des routes 214 et 108, à Bury. Il sera possible d’y faire de la randonnée en sentiers (à pieds ou en raquettes), de tester deux fat bikes (gracieuseté de Bicyclettes Claude Chabot) et de se promener en calèche. Pour se remplir la panse, les gens présents pourront déguster poisson fumé, soupe et tire sur la neige.

Sur l’heure du souper, les activités se déplacent à la salle Guy-Veilleux, à Cookshire-Eaton, pour un souper spaghetti. Le repas sera suivi d’une soirée dansante au cours de laquelle on assistera au retour du chansonnier Guy Poirier. Tout au long de cette soirée, plusieurs tirages auront lieu. Le grand prix est une paire de billets pour un match des Canadiens de Montréal. Autrement, une trentaine de certificats-cadeaux utilisables dans les commerces de la région seront distribués. Il est possible de n’assister qu’à la danse suivant le souper. Un service de bar sera tenu par le Club Lions East Angus. Comme près de 200 personnes sont attendues, il faut réserver sa place en communiquant avec M. Champigny en composant le 819 832-4948.

Outre la journée comme telle, l’équipe derrière l’événement Natalie Champigny ramasse également les dons par le biais d’une loterie, dont les quelque 1500 billets au cout de 2 $ sont présentement en circulation. Des reçus d’impôt sont remis pour les dons supérieurs à 20 $.

« L’activité est toujours grandissante. Notre sœur serait vraiment fière de voir que son rêve continue », conclut Michel Champigny.

Brunch Weedon

Projet Weedon de la compagnie MYM Nutraceuticals invite les entrepreneurs locaux à un partenariat

Le projet Weedon de la compagnie canadienne MYM Nutraceuticals, incluant la culture de cannabis médicinal et le développement de chanvre à des fins industrielles, suscite évidemment l’intérêt auprès des entrepreneurs du territoire. Le consultant de la compagnie, Antonio Bramante, a profité du récent brunch de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François pour inviter les gens d’affaires à saisir l’opportunité et développer des partenariats.

Ils étaient près de 80 personnes réunies au Club de golf East Angus, dont une forte proportion d’entrepreneurs, à écouter attentivement l’invitation du consultant de l’entreprise. Les paroles de ce dernier n’étaient pas en l’air puisque les représentants de la compagnie étaient également sur place pour l’occasion.

M. Bramante était clair dans ses propos, « qu’est-ce que vous pouvez offrir avec votre réseau, votre expérience, vos compagnies. Comment vous pouvez profiter de ce projet-là ? Ça commence avec le cannabis médicinal, c’est sûr », mais il y a autre chose, dont le chanvre qu’entend développer l’entreprise, d’exprimer M. Bramante. Le conférencier a invité les producteurs potentiels à cultiver le chanvre. La compagnie pourrait acheter leur production dans la mesure qu’elle soit significative.

Déjà, des entreprises se sont pointées pour les deux volets que ce soit pour la marijuana médicinale ou le chanvre. « Nous avons une compagnie de transport qui nous a approchés, une compagnie de capsules pharmaceutiques, une autre pour la confection de vêtements. Si vous avez déjà un réseau de la business et qu’on peut incorporer le chanvre, venez nous voir », de lancer M. Bramante.

Son message a visiblement suscité l’intérêt des gens de la salle. Luc Fortin, directeur de Léo Désilets, maître herboriste, Façoteck, à Scotstown, confirme avoir déjà effectué des contacts avec MYM. « Ils ont démontré un intérêt », précise M. Fortin. L’entreprise de Scotstown dispose déjà d’une expertise dans la transformation de produits et l’encapsulage. « Si l’application médicinale peut être mise en capsule », on serait prêts à procéder, de laisser entendre M. Fortin. Il ajoute que le site de Scotstown pourrait intervenir sur deux volets, celui médicinal, mais également de la transformation que ce soit pour des crèmes, du sirop « c’est dans la continuité de ce qu’on fait. Notre chimiste peut travailler avec leur chimiste pour développer une formule si ce n’est pas déjà fait. » L’entreprise locale pourrait également faire de la transformation à partir d’une formule et mettre en tube, explique M. Fortin. Quoi qu’il en soit, les intervenants voient l’opportunité d’affaires et sont prêts à y donner suite.

Anthony Néron, entrepreneur en construction depuis 2009, spécialisé avec les produits de chanvre, faisait partie des spectateurs attentifs. Il ne cache pas son intérêt pour la construction des bâtiments. « On a développé des matériaux préfabriqués de bloc de chanvre. On est spécialisés dans l’isolation au chanvre. » M. Néron y voit une opportunité d’affaires. Diverses personnes dans la salle ont également effectué des interventions démontrant un intérêt pour la culture du chanvre.

Préfet
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, mentionnait au terme de la rencontre « je suis heureux que la compagnie reconnaisse notre savoir-faire et qu’elle ait choisi notre région au lieu d’une autre. MYM Nutraceuticals peut compter sur notre appui inconditionnel. Les entrepreneurs devront s’ajuster. » Le préfet a rappelé que les organismes régionaux comme la SADC et CLD entre autres peuvent apporter une aide.

Maire
Le maire de Weedon, Richard Tanguay, est d’avis que le projet « va changer la dynamique de tout le territoire. » Conscient de la complexité de la démarche et des retombées, M. Tanguay mentionne « c’est gros, mais on va s’ajuster. »
Mentionnons que MYM Nutraceuticals occupe un bureau temporaire une demie-journée par semaine, le vendredi, à Weedon. M. Bramante souligne qu’un bureau permanent ouvrira d’ici un mois à Weedon et les gens pourront s’y présenter. L’entreprise attend toujours le feu vert de Santé Canada pour procéder, mais prévoit entamer la construction de la première serre au début de l’été prochain.

Voirie

Programme d’aide à la voirie locale

Les maires et directeurs généraux des municipalités du Haut-Saint-François ont récemment rencontré le député de Chapleau, Marc Carrière, dans le cadre de sa tournée des MRC de l’ouest du Québec. Ce dernier est mandaté par le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, André Fortin, afin d’obtenir la perception du monde municipal à l’égard du fonctionnement et de l’évolution des programmes d’aide financière à la voirie locale. Il y a sept programmes dans la voirie locale pour 175 M$, de mentionner M. Carrière. La démarche, ajoute-t-il, est de voir « comment on peut faire mieux, c’est quoi le niveau de satisfaction des municipalités, c’est quoi les embûches que les municipalités rencontrent, est-ce qu’il y a trop de programmes, est-ce que ça prend plus de flexibilité. À partir de là, on va soumettre un rapport au ministre pour qu’il prenne des décisions rapidement, pour que ce soit plus simple pour les municipalités. » À la lumière des échanges avec les gens du milieu, M. Carrière mentionne qu’elles ne sont pas bien différentes que celles des autres régions. La lourdeur des programmes, le manque de flexibilité, les délais d’autorisation et la reddition de compte sont les principaux arguments apportés par les élus et directeurs généraux. Présent à la rencontre, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, mentionnait « je suis très heureux parce que les maires ont été entendus. Ce qu’on vit depuis un bout de temps, c’est qu’on veut établir une nouvelle méthode de communication avec les municipalités. Bien la voici la nouvelle méthode : c’est qu’on demande aux gens qu’est-ce qui vous embarrasse, qu’est-ce qui vous empêche d’être fonctionnel et comment peut-on faire mieux. » L’ensemble des maires et directeurs généraux des municipalités participait à la rencontre qui se déroulait à la salle des maires de la MRC du Haut-Saint-François.

Judo

Encore une belle performance pour le club de judo de Johnville

Une fois de plus, le Club de judo de Johnville a démontré qu’il n’était pas nécessaire d’être un gros club pour faire de grandes performances. De fait, une dizaine d’athlètes de l’organisation locale ont grimpé sur le podium lors d’une récente compétition qui se déroulait en janvier dernier, à l’école Le Triolet à Sherbrooke. Parmi les athlètes, Elsa Girondier (U14), Carl Bilodeau (U14), Jake Thompson (U12) et Sean Robidas (U10) ont remporté l’or dans leur catégorie respective. Loïc Girondier (U14) et Anthony Couture Laliberté (U12) ont décroché l’argent alors que Dylan Robidas (U14), Antoine Campagna (U10) et Alexis Couture Laliberté (U10) ont obtenu la médaille de bronze.

Réseaut'elles

Ateliers notariés pour elles

Le Centre des Femmes du Haut-Saint-François La Passerelle tient jusqu’à la fin mai une série d’ateliers mensuels présentés par les notaires Patricia Fontaine, Julie Roberge et Mélissa Morin de Grondin Guilbeault Fontaine, à Cookshire-Eaton. Les thématiques abordées toucheront le testament, le mandat d’inaptitude, les différences entre l’union de fait et le mariage ainsi que la séparation.

« On a mis en place une activité qui s’appelle Réseaut’elles et dans le cadre du Réseaut’elles, on a décidé de faire des thématiques. Donc, les femmes viennent à un diner-causerie avec nous », explique Virginie Bernier, intervenante à La Passerelle.
Sa collègue Andrée Larrivée acquiesce : « Avec la mise en place du milieu de vie, on trouvait ça important de favoriser le réseau des femmes du Haut-Saint-François. Mélissa et Patricia nous ont offert de traiter de thèmes qui touchent les femmes. Donc les jeudis, une fois par mois, de façon très conviviale, on aborde différents thèmes. »

Le testament
La prochaine rencontre prévue se déroulera ce jeudi midi dès 11 h 45 et traitera du testament. « C’est un thème qui touche les femmes parce que c’est se protéger soi, mais aussi nos proches dans le cadre d’un décès », relate Andrée Larrivée.
En cours d’atelier, « on voulait peut-être essayer une formule vrai ou faux pour lancer la discussion », envisage Me Patricia Fontaine. « De cette manière, on voudrait essayer de cibler les questions qui reviennent le plus souvent. Au lieu de seulement donner de l’information, il y aurait une interaction. »

Les intervenantes présentes admettent que beaucoup de gens repoussent leur testament, soit par déni, peur ou faux sentiment de sécurité. « Mais quand on leur dit ce que ça donne s’ils n’en font pas, ils ont plus peur de la réalité ! », ajoute Me Mélissa Morin.

Le mandat d’inaptitude
Le thème abordé lors de l’atelier du jeudi 29 mars sera celui du mandat d’inaptitude. « Il y en a beaucoup qui savent que c’est un document important, mais qui ne savent pas ce que ça amène », précise Me Morin. « Quand on leur dit, elles voient plus l’importance. »
« Donc, on va démystifier ça et faire une parenthèse sur ce qui se passe quand on n’en a pas, c’est quoi les régimes publics, la curatelle », explique Me Fontaine. « Et on va surement être amenées à discuter des nouvelles dispositions sur la fin de vie, les directives médicales anticipées et tout. Personnellement, je dis toujours aux gens qu’un mandat en cas d’inaptitude, c’est plus important qu’un testament. »

Union libre ou mariage ?
Les différences entre l’union libre et le mariage seront expliquées lors du diner du jeudi 26 avril. « Certaines personnes vont croire que, parce que ça fait 30 ans qu’elles sont avec quelqu’un ou qu’elles ont des enfants ensemble, c’est comme si elles étaient mariées », donne en exemple Me Mélissa Morin. « Il y a des gens qui se marient à l’église, sans aller voir un conseiller juridique. Ils ne savent pas ce que ça a comme implications. L’implication légale de se marier, il y a quand même quelque chose rattaché à ça. Le patrimoine familial, il n’est pas là quand on n’est pas mariés. »
En 13 ans de pratique, Me Patricia Fontaine dit pouvoir compter sur les doigts d’une main le nombre de contrats de mariage qu’elle a faits. Dans un tel cas, c’est la loi qui tranchera en cas de séparation.

La séparation
Le dernier atelier, prévu le jeudi 24 mai, portera sur la séparation. « Ça va être très orienté sur la séparation à l’amiable », précise Me Fontaine. « Depuis un an, la loi a changé et les notaires peuvent faire des divorces conjoints. Donc, si ce n’est pas contesté, le notaire peut le faire. »

Les Réseaut’elles sont ouvertes à toutes les femmes du Haut-Saint-François, de même qu’aux représentantes des organismes communautaires et partenaires. Nul besoin d’être membres. L’accès est gratuit et un repas de pizza sera offert. Il est donc préférable de s’inscrire au préalable. Comme La Passerelle offre une présence en milieu de vie de 10 h à midi les jeudis, il est possible d’arriver avant le début des ateliers, prévu à 11 h 45.
Comme il s’agit de rencontres conviviales et non rigides, celles-ci n’ont pas de durée déterminée. Si des questions demeurent en suspens, les notaires restent sur place pour éclairer l’assistance.

La première thématique Réseaut’elles portait sur l’achat d’une propriété et s’est déroulée le 25 janvier dernier. L’activité avait réuni une douzaine de femmes. Selon la réception de ces diners-causeries, d’autres ateliers thématiques pourraient être développés, peut-être en soirée pour accommoder les travailleuses.

Moisson Cookshire

Des activités qui rapportent à Moisson Cookshire-Eaton

La guignolée organisée en décembre dernier et à laquelle ont participé plusieurs bénévoles a permis d’amasser 1 891 $ au profit de l’organisme Moisson Cookshire-Eaton. La présidente, Thérèse Soucy, est heureuse du succès remporté par l’initiative, qui s’est déroulée de 7 h à 10 h le matin. Plusieurs bénévoles se sont relayés à l’angle de la rue Principale et de la 253 à Cookshire. Récemment, l’organisme a tenu un brunch-bénéfice. Une autre activité de financement est également prévue pour le printemps prochain. Moisson Cookshire-Eaton vient en aide à quelque 55 familles par semaine, d’exprimer Mme Soucy. D’ailleurs, elle tient à remercier les nombreux bénévoles et donateurs qui font de ces activités des succès.

La voix

Rebecka Lussier de Fontainebleau retenue à l’émission La Voix

« Tant qu’il y en a un qui se revire, je vais être bien heureuse. » Tel était l’objectif, confie la jeune chanteuse du secteur Fontainebleau à Weedon, Rebecka Lussier, en marge de sa participation à la populaire émission La Voix. Or, la réalité a fait que ce n’est pas un, mais deux coachs Alex Nevsky et Éric Lapointe qui se sont retournés pour s’accaparer de l’artiste de 24 ans.

Rebecka a choisi Éric Lapointe. « On sent que tu as du plaisir à chanter, on sent que c’est sincère, tu racontes une histoire, on se laisse emporter. T’es bonne, pis je te veux », d’exprimer le rocker québécois pour attirer la jeune artiste dans son écurie et ça a marché. Les raisons qui ont motivé ce choix pour Rebecka sont difficiles à définir, « je ne sais pas. J’avais un bon feeling », explique-t-elle. Au lendemain de la diffusion de sa performance, dont elle était satisfaite, Rebecka ne cachait pas qu’elle était très nerveuse. « J’étais nerveuse. Tu te faire dire oui ou non, c’est vraiment stressant. »
Rebecka chante depuis son plus jeune âge. Elle fait partie du groupe de musique traditionnelle Les Bellifontains et souhaite vivre de son art. L’artiste en était pas à sa première tentative de percer à La Voix. La troisième s’est avérée la bonne. Elle a tenté sa chance lors des deux premières éditions sans succès. « Ça été ma mère et mon ami Étienne qui m’ont dit: vas-y donc. J’y ai été la dernière journée d’audition. Ça me tentait, mais je m’accrochais pas à ça. Quand je suis entrée dans la salle, je me suis dit: là vous allez me prendre », mentionne-t-elle avec détermination.

Pour Rebecka, participer à l’émission La Voix « c’est une super vitrine. C’est comme une porte qui s’ouvre.  » Elle avoue que cette visibilité subite est un peu effrayante. « Ça fait peur, c’est tellement gros. Il y a 2,5 millions de personnes qui m’ont vue hier et je suis dans le fond d’un rang. » La jeune femme a déjà commencé à vivre l’effet La Voix. « Dix minutes après avoir passée, mon téléphone voulait exploser. J’ai été au Korvette à Weedon aujourd’hui pour m’acheter de petites choses et ça m’a pris 30 minutes. Tout le monde voulait me parler. Ça fait super plaisir », d’exprimer la jeune femme.
Rebecka avait choisi d’interpréter la chanson La liste de la chanteuse française Rose. « C’est une chanson que je chante depuis l’âge de 15 ans. Je pourrais la chanter à l’envers. C’était rassurant lorsqu’ils m’ont donné le feu vert pour la chanter. » La prochaine étape sera le Duel. Pour s’y préparer, Rebecka ajoute « je vais focuser sur mes choses à faire, me concentrer sur mes trucs pour arriver le plus sur la coche possible. »

Artiste de St-Malo
Krystel Mongeau de Saint-Malo, petite municipalité voisine du Haut-Saint-François, fait également partie des artistes retenues à La Voix. Choisie par la coach Lara Fabian, la jeune femme qui s’est fait connaître comme membre du spectacle Cow-Boys, de Willie à Dolly, présenté à Sherbrooke, entreprend l’aventure qui, souhaite-t-elle, l’amènera jusqu’au bout.

Expo Weedon

Société d’histoire de Weedon présente l’exposition Loisirs, Art et Culture

Fidèle à la tradition qu’elle a instaurée, la Société d’Histoire de Weedon présente en ce début d’année l’exposition annuelle de photos, cette fois sous le thème Loisirs, Art et Culture.

Pour pimenter le lancement qui s’est déroulé au début du mois à la Maison Laplante, on a procédé à la projection du film Soirée de stars, réalisé par Jacqueline Livernoche en 1989. L’événement qui mettait en vedette une foule d’intervenants locaux à travers une quinzaine de numéros visait, à l’époque, à amasser des fonds pour les loisirs. Plus d’une soixantaine de personnes s’étaient présentées pour se rappeler de bons souvenirs.
L’exposition de photos, installée dans la Galerie le Harfang, présente pas moins de 150 photographies. « On a voulu mettre en évidence les activités qui ont animé et donné une qualité de vie à la municipalité tout au long de l’histoire », d’exprimer Yves St-Pierre, président de l’organisme.

L’exposition met en évidence des activités qui se sont déroulées sur les territoires de Fontainebleau, Saint-Gérard et Weedon. Les photos relatent des parties de pêche, de chasse au chevreuil, des compétitions de dards, du tennis, du ski sans oublier les participations des municipalités de Weedon et Saint-Gérard à la populaire émission Soirée canadienne.

Au niveau des arts et de la culture, on y retrouve entre autres, le théâtre de la Vieille crèmerie, le Koliba des arts, la salle de danse Palardy, le cinéma théâtre Tardif, les soirées de danse, spectacles et bien d’autres. De quoi raviver de beaux souvenirs. Des textes accompagnent les photos. Une dizaine de personnes ont travaillé à la mise sur pied de l’exposition.

Le mouvement féministe : toujours aussi pertinent !

La violence faite aux femmes, la discrimination en emploi et l’iniquité salariale ne sont pas chose du passé. C’est pourquoi la population est invitée à afficher ses valeurs féministes lors de la Journée internationale des femmes, célébrée comme chaque année le 8 mars.

À cette occasion, le Collectif 8 mars invite les hommes et les femmes à revendiquer une société juste et solidaire et à dénoncer les inégalités économiques et sociales qui persistent. En effet, comme le rappelle le slogan de la Journée internationale des femmes, « Féministes tant qu’il le faudra ! », le combat n’est pas terminé.
Les violences sexuelles révélées par le mouvement #moiaussi, les mesures d’austérité affectant directement les femmes et la discrimination systémique sont autant de barrières à l’équité et à l’égalité.

L’épinglette
Pour afficher un message politique clair, la population peut porter l’épinglette du 8 mars, qui met en valeur le travail de la typographe américaine Karolina Lach. Cette dernière s’est démarquée dans un milieu traditionnellement masculin en créant la police de caractère Arbutus Slab Regular, offerte gratuitement sur Google Fonts.

Pour vous procurer une épinglette, contactez la Table régionale des groupes de femmes de votre région ou, si vous êtes syndiqué, communiquez avec votre comité de la condition féminine. Pour chaque épinglette vendue, 0,50 $ seront remis à la Fédération des femmes du Québec (FFQ).

Le Collectif 8 mars est un regroupement de syndicats, de centrales syndicales, de fédérations et d’associations professionnelles représentant pas moins de 700 000 Québécoises. Pour obtenir plus d’information à son sujet, visitez le site Web www.ffq.qc.ca.

actualite

Journée internationale des femmes à Dudswell

L’Afeas de Dudswell a concocté une journée pour les femmes de sa municipalité qui se tiendra le 10 mars de 9 h à 16 h, au sous-sol de l’église St-Clément à Bishopton.
L’activité se déroulera en marge de la Journée internationale des femmes. «  C’est un moment fort pour revendiquer nos droits et pour poursuivre notre approche gagnantes/gagnants de l’égalité entre les femmes et les hommes », d’exprimer Nicole Robert, présidente de l’Afeas de Dudswell.

Pour une des organisatrices, Jeanne d’Arc Marchand « nous voulons que les femmes, dans un contexte de bien-être, puissent prendre la parole de discuter de confiance en soi et d’estime de soi, qualités pour favoriser notre affirmation et aller plus loin dans nos revendications. »

Domenica Guzzo, organisatrice de la journée et responsable de l’activité Métamorphose coiffure et maquillage, pour huit femmes référées par des organismes communautaires ou des membres Afeas, a son avis sur le sujet. « Cette journée a aussi comme objectif de permettre à des femmes qui offrent leur temps pour les autres, que ce soit la famille, des proches malades ou la communauté ou qui vivent des situations difficiles, d’avoir un moment à elles où des petits plaisirs leur redonneront le sourire. »

Au cours de la journée, succéderont des conférences et discussions sur l’estime et la confiance en soi. Un lunch sera servi et il y aura par moment du massage sur chaise, manucure et conseils maquillage. L’activité est offerte gratuitement grâce à de généreux commanditaires. Pour informations, vous pouvez composer le 819 832-1653.

Rachel Garber

New Knee

I don’t usually write about very personal proceedings, but this one is so preoccupying I don’t have the drive to write about anything else right now.

As of February 1st, I have a new knee. It’s made mostly of titanium, I’m told. I’m also advised to report it at security checkpoints, lest I trigger an alarm.

I’m not very special. You’d be surprised at how many bionic people are among us. Okay, let’s be more prosaic: people with a knee or hip prothesis. The Canadian Institute for Health Information has a joint replacement registry, which reports more than 51,272 hip replacement surgeries and 61,421 knee replacement surgeries were performed in Canada in 2014-2015. This is 20% more than five years earlier, whether because of better reporting or because of a higher number of surgeries, or both.

But I do count myself very fortunate. About three months after my referral, I was summoned to the Hôtel Dieu Hospital – CHUS for a group information session with the orthopedic surgeon. It was thorough. Then I filled out a detailed medical history form, and about three months later, I was summoned again for a day-long consultation with an internal medicine specialist, the surgeons, nurses with various specialties, and an occupational therapist. I was checked out from top to bottom, and was ordered a walker and other aids from the CLSC for my recovery. And then, on exactly the date predicted, my surgery was done.

The care I received was impressively professional. In general, my experience was of a careful and caring staff, from surgeon to nurses to préposés to cleaning staff. The surgeon double-checked to make sure they would operate on the correct knee, the left one in my case. I was awake throughout the surgery, and I could tell the surgical team was entirely focused on my knee. No, they were not chatting during the procedure like they do on TV! But the anesthetist checked in with me regularly, removing my earbud to talk over my music. Om Mani Padme Hum carried the day. You can find the chant on YouTube. It’s mesmerizing. The two hours flew by.

Now, I’ve worked in hospitals before, and I know how easily things can go awry. For example, a doctor visited my roommate to discuss her impending hip surgery. Oops, her problem was not a hip, but a broken shoulder from a fall on the ice. And my «calmant» was almost delivered by mistake to the same roommate. «Non, c’est pour moi!» I cried out, and the problem was solved, with apologies and explanations.

Now that I’ve mentioned préposés and calmants, let me talk about language a bit. I do speak French, but not hospital French. So when I was asked to describe my pain, I was stymied. If I’d had at hand the little Health Passport published by the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François, it would have been easier. But pulling a decription in French out of my hat just wasn’t happening. I was looking for «une douleur constante,» but it just wasn’t coming. Luckily, saying «5 sur 10» sufficed most of the time.

That description of pain was the little ritual leading up to receiving a «calmant,» a term that unfortunately is not included in the Health Passport. In English, the term seems akin to a pacifier for a baby. But in French, non non non! It’s a pain pill, I deduced, after a bit. My various French-English dictionaries do not lead from Tylenol or Dilaudid or any other painkiller to «calmant.» But if I look up «calmant» in French, the English says it may be a sedative. A little mystery, but my hospital French quickly grew to include this term.
Then there’s the little matter of toilet. Elsewhere in English, it’s more polite to speak of going to the bathroom or washroom. I learned long ago in Quebec to ask for la toilette or les toilettes. But now the préposée is asking me if I have «faire la toilette.» What could she mean? Ah, she means to wash up, comb my hair and brush my teeth. It has nothing to do with going to the bathroom, or faire pipi. Oops, that’s not in the Health Passport either.

Irish Night
The Eaton Corner Museum is organizing an Irish Night on Friday, March 9, at 7 p.m., at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road, Bulwer. Admission is $8. Info: Serena Wintle, 819-875-5210.

Flea Market
The Bury Women’s Institute is organizing a Flea Market/Craft Sale on Saturday, April 28, at the Armoury Community Centre in Bury. To rent a table for $10, contact Frances Goodwin at 819-872-3318 or Irma Chapman at 819-872-3600.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are in Bury at 9:30 a.m., and in Cookshire, at 11 a.m. On February25, the Cookshire service is in the lower level of the Trinity United Church, 190 Principale West, and on March 4, in the theatre in the Manoir d’eau vive, 210 Principale East.

Also on March 4: At 2 p.m. is a Country Gospel Hour with Dave McBurney and Friends at the St. Augustine’s Church in Danville, and at 4 p.m. is an Evensong service at the St. George’s Church in Lennoxville. Info: 819-887-6802.

United. Sunday worship services are at 9:30 a.m. in Cookshire, and at 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).

Messy Church. Stories, crafts, singing and supper are on the agenda for the next Messy Church at the St. Paul’s Anglican Church, 550 Main St., Bury, on Monday, February 26, at 5:30 p.m. A joint United and Anglican intergenerational event. All are welcome. Info: Rev. Tami Spires, 819-452-3685.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by February 26 for publication March 7 and by March 12 for March 21.

Coupe Québec 4 de biathlon

La quatrième coupe provinciale de biathlon de la saison s’est déroulée au début du mois à La Patrie. L’événement a attiré 80 biathlètes le samedi et 102 le dimanche, ceux-ci provenant de toutes les régions du Québec. De même, une armée de 80 bénévoles, formée de Patriens et de parents de concurrents, a veillé à la bonne marche de l’événement.

« Ça s’est très bien passé », lance d’entrée de jeu le chef de compétition de Biathlon Estrie, Daniel Harvey. La fin de semaine d’épreuves de la Coupe Québec 4 a débuté le vendredi 2 février avec l’arrivée des athlètes et l’entrainement officiel. Les coureurs s’étaient inscrits dans différentes catégories (senior, junior, maitre, benjamin). Les plus jeunes d’entre eux avaient 5-6 ans.

La journée du samedi était dédiée aux épreuves de sprint sur des distances variant entre 2 et 10 km. Dans cette épreuve, les compétiteurs s’élancent sur la piste individuellement par intervalle. Ceux-ci effectuent deux arrêts au champ de tir, l’un en position debout et l’autre, allongé au sol. Lorsqu’une cible est ratée, le coureur effectue une boucle de pénalité sur une partie du circuit spécialement aménagée.

Le dimanche se déroulaient les épreuves de poursuite. Toujours à intervalle, les biathlètes prennent le départ sur le circuit en fonction de leur résultat obtenu la veille lors du sprint. Si un coureur réussit à dépasser son adversaire, ce dernier est automatiquement éliminé. Réussir à réunir 102 compétiteurs lors de cette journée était en soi une victoire. « Notre record est de 120 pour une journée », relate Daniel Harvey.

Le biathlon étant un sport nécessitant plus d’officiels que d’autres disciplines, M. Harvey remercie grandement l’armée de bénévoles ayant donné leur temps à la coupe. « Il y a des gens dans les pistes, au stand de tir, au loop de pénalité, en plus de ceux qui sont au stationnement ou pour donner la nourriture. À 80, on est capables de rouler. Comme ça, chacun peut se concentrer sur une tâche au lieu d’en faire en double. Ça réduit les chances d’erreur. »

Véronique Joseph-Charron est l’une de ces mères bénévoles venues encourager sa fille en plus de vérifier les tirs effectués par les athlètes. Partie de Sherbrooke avec son conjoint et leurs autres enfants, Mme Joseph-Charron en était à sa première expérience en tant qu’officielle. Sa fille, Meryka Labrecque, âgée de 13 ans, est récemment passée du patin artistique au biathlon.

« Ma fille rêve d’aller aux Olympiques, mais la carrière d’une patineuse se termine relativement jeune, vers 24 ans. Un jour, on est tombées par hasard sur une vidéo de biathlon sur YouTube. Dans la discipline, les carrières sont plus longues. Meryka s’est qualifiée en septembre 2017 et a décroché des premières places depuis ! »
Mérite sportif de l’Estrie

À peine trois jours après la Coupe Québec 4, le mercredi 7 février, se tenait la 37e édition du Mérite sportif de l’Estrie, organisée par le Conseil Sport Loisir de l’Estrie. Les biathlètes jumelles Charron de La Patrie ont toutes les deux remporté un Victor, nom de la récompense du gala. Sandrine Charron a été nommée entraineure par excellence de l’année, alors que sa sœur Érika a remporté les honneurs en tant que bénévole de l’année.
Les deux sœurs sont entraineures au Centre Biathlon Estrie de La Patrie.

Marc

Caissons antiques et supports à bouteille de vin offerts par les élèves en FPT1

Les élèves de la classe de Formation préparatoire au travail (FPT1) de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, à East Angus, et leur enseignant Marc Paillé, en tête, développent depuis un an deux projets en menuiserie, soit des caissons en bois antique et des supports à bouteille de vin. Fort de l’expérience acquise, on souhaite maintenant offrir ces produits au grand public.

Ce projet s’ajoute à celui de la boutique friperie en cours depuis quelques années. Depuis un an, les élèves font la conception et l’assemblage des caissons et supports à bouteille de vin. Les produits sont mis en vente et le simple bouche-à-oreille fait son œuvre. Le groupe a réalisé 500 $ de profits l’année dernière et souhaite doubler la mise pour celle en cours. Les sous amassés permettront aux élèves de s’offrir un voyage à la fin de l’année scolaire, d’expliquer M. Paillé.
Outre sa formation universitaire, l’enseignant possède un Diplôme d’études professionnelles (DEP) en charpenterie-menuiserie lui permettant de guider et superviser les étudiants. « Le projet se fait en collaboration avec BMR G. Doyon d’East Angus. Il nous fournit les palettes qu’il ne garde pas. On les défait et rebâtit nos produits vedettes. On veut donner une deuxième vie aux palettes », de mentionner M. Paillé. Le groupe utilise la matière première au maximum. Les retailles sont récupérées, mises en sac et vendues pour bois d’allumage.

« Ici, le but est de faire un stage interne pour les préparer à l’emploi », de préciser l’enseignant. Ce stage s’incorpore avec les matières régulières de mathématiques, français et autres que doivent assimiler les étudiants. Ce nouveau projet semble satisfaire les participants. « Oui, c’est plaisant de faire de la fabrication et avec l’argent, on se paye un voyage », d’exprimer les élèves. « Ça nous permet aussi de nous familiariser avec une job manuelle. On apprend à travailler et on découvre des trucs. » Alyson Letendre-Lacroix, une des deux filles du groupe, aime bien cet atelier autant que celui de la friperie, mentionne-t-elle.

Les produits sont en vente au coût de 25 $ pour le support à bouteille de vin, de 15 $ pour les caissons en bois antique. Il est également possible d’obtenir du bois d’allumage à moindre coût. Pour se procurer un des produits, il suffit d’appeler au secrétariat de la Cité-école Louis-Saint-Laurent en composant le 819 832-2471 et demandez Marc Paillé.

École

Plus de 1,1 M$ pour neuf projets de rénovation des écoles dans le HSF

La Commission scolaire des Hauts-Cantons et Eastern Townships bénéficieront de 4,8 M$ pour la réalisation de 30 projets de rénovation dans les écoles. Sur le territoire du Haut-Saint-François, cela se traduira par des travaux dans sept bâtiments pour la commission scolaire francophone et deux pour celle anglophone.

L’annonce en a été faite par le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, au nom de son collègue, le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Sébastien Proulx.

Au total, c’est 928 829 $ qui seront versés dans sept écoles francophones situées dans le Haut-Saint-François. Le montant le plus important sera consacré à l’école des Trois-Cantons de Saint-Isidore-de-Clifton avec une somme de 410 000 $. Cette somme servira pour la chaufferie et les blocs sanitaires. Par ailleurs, 295 000  $ seront consacrés pour la Cité-école de la polyvalente Louis-Saint-Laurent pour la réfection des blocs sanitaires, des portes extérieures, des escaliers d’issues ou de leurs composantes et de la toiture. L’école du Parchemin, côté Couvent, à East Angus, bénéficiera de 125 000 $ pour réparer des murs extérieurs ou leurs composantes alors que celle du Parchemin, côté Collège, disposera de 23 829 $ pour la réfection de l’entrée d’eau extérieure, des égouts et du drain. Notre-Dame-du-Sacré-Coeur à Weedon aura à sa disposition 35 000 $ pour le système d’intercommunication alors que l’école Saint-Camille à Cookshire-Eaton aura sous la main 25 000 $ pour le vide sanitaire. Quand à Saint-Paul de Scotstown, elle profitera d’une aide de 15 000 $ pour les revêtements de plancher.

D’autre part, les écoles anglophones sur le territoire comme Pope Memorial à Bury disposera de 150 000 $ pour la réfection des blocs sanitaires. Quant à l’école Sawyerville à Cookshire-Eaton, elle bénéficiera de 57 513 $ pour le drainage des eaux de surface et d’un local.

« Par cette aide financière majeure, notre gouvernement démontre que l’éducation est au cœur de ses priorités et qu’il est à l’écoute de la population et du milieu scolaire. » Les élèves et le personnel des établissements scolaires de la région verront leur milieu de vie améliorer grâce à ces investissements, d’ajouter M. Bolduc. « Nous tenons à offrir un environnement qui favorise la réussite éducative du plus grand nombre et l’annonce représente un geste concret en ce sens. » Mentionnons que l’aide financière provient de l’enveloppe budgétaire de près de 740 M$ pour 2017-2018 répartie à travers le Québec.

L’école Saint-Paul reçoit 1600 $

L’école primaire Saint-Paul de Scotstown a vu deux de ses projets être récompensés par un prix de la Fondation Desjardins. Les 23 jeunes de l’établissement ont reçu 1600 $ au total pour la réalisation des projets Collation et Semences.

Le projet Collation a pour but de favoriser les saines habitudes de vie et de permettre aux enfants de l’école d’avoir accès à des collations santé tout au long de l’année. Ces mets sont cuisinés par les élèves afin de leur faire découvrir de nouveaux aliments. Un prix de 1000 $ a été alloué au projet.

Caterina Maillé, enseignante aux niveaux 1 à 3 à l’école Saint-Paul, explique la genèse du projet Semences : « Nous souhaitions commencer un projet de semences à l’intérieur de l’école dans le but de cultiver des légumes variés au jardin de l’école et de les offrir aux familles durant l’été. » Grâce à un éclairage adapté, les élèves s’occupent de cultiver dès le mois de mars des pousses de tomates, poivrons, fines herbes et fleurs. Par la suite, ils s’occupent entièrement de l’entretien de celles-ci. Semences s’est mérité une bourse de 600 $.

Les Prix #FondationDesjardins permettent aux intervenants des milieux scolaires et communautaires du Québec et de l’Ontario de réaliser un projet avec des jeunes de la maternelle au secondaire. La Fondation a reçu 1127 candidatures cette année desquels 199 ont été élues gagnantes suite à un vote des dirigeants et des employés de Mouvement Desjardins. Nancy Lee, directrice de la Fondation Desjardins, confie  : « Nous avons reçu des centaines de candidatures inspirantes pour des projets innovants, rédigées par des personnes profondément engagées pour la réussite de leurs jeunes. Dans un monde idéal, tous les projets auraient gagné ! »

En Estrie, ce sont 14 projets qui ont été récipiendaires d’une aide financière. Sur le lot, l’école Saint-Paul est la seule à avoir eu deux de ses projets sélectionnés. Au nombre de votes, le projet Semences est arrivé en cinquième position, tandis que Collation se situe en huitième place sur 14.

Danielle Shaink, adjointe à la direction générale à la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés, s’est rendue dans l’établissement de Scotstown pour rencontrer le personnel et les élèves. « Lors de la remise des chèques, nous avons eu droit à une rencontre extraordinaire avec deux enseignantes passionnées de leur travail et pleines d’idées pour leur classe. Quelle belle école où se dégage une si belle énergie ! Ce fut un wow pour nous d’avoir le privilège de remettre ces deux prix au nom de la Fondation Desjardins. »

Hockey mineur

Tournoi de hockey Atome Pee-Wee à East Angus

La dernière fin de semaine du tournoi de hockey Atome Pee-Wee, à East Angus, n’a pas été aussi prolifique pour les équipes locales que la précédente alors que les deux formations Sharks Pee-Wee A et C se sont inclinées en demie-finale dans leur catégorie respective. Toutefois, la participation du public est comparable à l’année dernière et cette activité de financement viendra garnir les coffres de l’Association du hockey mineur du Haut-Saint-François.

Comme plusieurs parents, Katherine Mailhot, présidente du tournoi, aurait aimé une finale avec les équipes locales, mais elle est tout de même satisfaite de l’édition 2018. « Ç’a été un bon tournoi. Je suis satisfaite, ç’a bien été vraiment. L’assistance est comparable à l’année dernière. Quand une équipe locale se rend en finale, c’est meilleur pour les recettes. L’an passé, on a eu un record de recettes. On a peut-être un peu moins, mais c’est la trésorière qui fera le bilan », mentionne Mme Mailhot.

Rappelons que les profits du tournoi sont remis à l’association et c’est en assemblée générale que les membres décident de l’affectation des sommes. L’an dernier, les profits ont permis de réaliser le projet de renouvellement de chandails de toutes les équipes incluant le nouveau logo.

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