Grondair Aviation offre des vols nolisés

Depuis lundi, la compagnie aérienne Grondair Aviation offre au public et à la clientèle d’affaires des vols nolisés à partir de l’aéroport de Sherbrooke.
La compagnie aérienne basée à Saint-Frédéric de Beauce offre sur demande des vols à l’aide de ses appareils King Air 100 pouvant accueillir jusqu’à neuf passagers. Sur réservation 48 heures à l’avance, on viendra chercher les clients à l’aéroport de Sherbrooke pour les conduire à destination, attendre sur place et effectuer le retour, d’expliquer Enrico Lessard, propriétaire de l’entreprise. « On peut desservir New York, toute la Nouvelle-Angleterre, Windsor, Toronto, Manitoba, Québec, Maritimes. On a même eu une demande pour Atlanta en Géorgie. On est là pour s’adapter et dès qu’il y aura suffisamment de volume, il y aura un appareil sur place à Sherbrooke », précise M. Lessard. Au moment de l’entretien téléphonique, ce dernier soutenait avoir reçu plusieurs demandes de soumissions provenant d’entreprises de l’Estrie, mais n’avait pas de contrat ferme pour l’instant.

M. Lessard ajoute que l’avion peut être configurable selon la demande et peut se transformer en mode cargo et autres. Pour l’instant, il s’agit d’un service de taxi aérien, mais l’idée d’établir ultérieurement une ligne aérienne n’est pas exclue selon l’évolution de la demande, laisse-t-il entendre. Le propriétaire de Grondair Aviation mentionne avoir établi le contact avec le directeur général de l’aéroport de Sherbrooke, Jean-François Ouellet, en mai dernier, pour développer le projet au cours des mois qui ont suivi.

Une soirée de mobilisation pour elles

Plus d’une centaine de femmes ont répondu présentes lors de l’événement, organisé par La Passerelle, qui soulignait la Journée internationale des droits des femmes. Sous le thème Féministes tant qu’il le faudra, même dans la chambre à coucher !, la soirée du 7 mars a réuni des citoyennes du Haut-Saint-François et de l’extérieur au Centre communautaire de Weedon. Le rassemblement représentait la transition entre un automne marqué par les dénonciations à l’endroit des Weinstein, Salvail, Rozon de ce monde et la suite des choses.

« L’événement est une belle réussite », se félicite Andrée Larrivée, coordonnatrice au Centre des Femmes du Haut-Saint-François La Passerelle. « Les femmes se sont déplacées et ont emmené leurs amies, leurs filles, leurs voisines pour se solidariser. »

Suite au souper, une pièce de théâtre portant sur le thème de la chambre à coucher était présentée. Celle-ci a été écrite et jouée par des femmes du Haut-Saint-François, qui ont initié le projet en janvier dernier. « Ça a été un beau défi que de rendre le projet en si peu de temps », relate la coordonnatrice. « La pièce a été ponctuée de rires et d’émotions. Les femmes s’y sont reconnues. Il y avait de la tristesse par moments parce que ce qui peut se passer dans une chambre à coucher n’est pas toujours rose. »

En cours de soirée, les participantes recevaient un document sur lequel se trouvaient des valeurs à cocher. Celles-ci guideront le comité préparatoire du futur code de vie du Centre des femmes dans l’élaboration du document. Il sera présenté en assemblée générale au cours du mois de juin.

La Journée internationale des femmes était « le moment de souligner nos gains et de poursuivre la lutte », résume Andrée Larrivée. Si le mouvement #MoiAussi dénonçait les différentes formes de violence sexuelle, c’est #EtMaintenant qui prend désormais le relais pour la suite des choses. Le premier a positivement amorcé le dialogue « dans l’intimité comme dans l’espace public. Nous y voyons un mouvement et de l’espoir », scandait une intervenante au moment de la déclaration énoncée pendant la soirée.
Pour prendre part au nouveau mouvement, les femmes étaient invitées à porter le cœur jaune pour continuer à dénoncer le harcèlement et appuyer celles qui l’ont fait au cours des derniers mois. Deux grandes affiches jaunes en forme de cœur recueillaient les souhaits de celles qui poursuivront la lutte. Une délégation ira porter un condensé de ces revendications auprès du député provincial de Mégantic, Ghislain Bolduc, le 23 avril prochain.

Une de ces demandes sera l’aide financière. « Les centres et autres groupes de femmes n’ont pas de moyens financiers et en ont besoin », rappelle Andrée Larrivée. Celle-ci remercie les organisatrices et les bénévoles qui se sont impliquées autant pour la pièce de théâtre depuis le mois de janvier, que lors de la soirée même. Plus largement, la maison d’hébergement La Méridienne, à Weedon, et des entreprises de la communauté ont soutenu et commandité l’événement

actualite

MYM passe à une autre étape

L’approbation du permis de construire, délivré par la municipalité de Weedon, permet à MYM Nutraceuticals Inc. d’amorcer la construction de serres de production de cannabis médicinal. À cela, l’entreprise annonce l’embauche du Dr Charith Adkar, au poste de directeur des affaires scientifiques.

Si tout va bien, on aimerait commencer d’ici la fin du printemps la phase 1 du projet, soit la construction de trois serres de 100 000 pi2 chacune pour une superficie totale de 300 000 pi2, permettant la culture de cannabis médicinal pouvant atteindre 30 000 kg annuellement. On prévoit également entamer la construction d’un bâtiment de 20 000 pieds carrés pour la transformation et la fabrication de produits à base de cannabis médicinal.

« Avec l’émission de ce permis, et l’élaboration des plans architecturaux et de sécurité déjà complétés, MYM a commencé la construction de son projet de Weedon », de mentionner par communiqué de presse Rob Gietl, PDG de MYM. « Cela constitue un jalon important pour MYM et répond à nos plans de construire les plus grandes serres au monde. Ce projet correspond à notre objectif de devenir un leader mondial dans la production de cannabis », ajoute-t-il.

Crédibilité
L’embauche du Dr Adkar à titre de directeur des affaires scientifiques apporte une crédibilité appréciable à l’entreprise MYM. Il détient un doctorat en biologie végétale et en production végétale de l’Université de Milan, en Italie, avec une spécialisation en pathologie végétale moléculaire. Dr Adkar a également effectué ses études postdoctorales à l’Université Hirosaki au Japon et l’Université de Sherbrooke. Le nouveau directeur scientifique est membre de plusieurs sociétés professionnelles internationales et nationales et sert de critique scientifique dans des revues de sciences biologiques à fort impact. Il gérera les opérations scientifiques de recherche et technologiques de MYM et travaillera principalement dans les installations de production de Laval et de Weedon.

Fort de l’arrivée de ce scientifique et du permis de construction, M. Gietl est d’avis que « les travaux de mise en œuvre de ce projet vont s’accélérer au cours des prochains mois et que nous nous adjoindrons de nouvelles ressources et de nouveaux consultants qui nous accompagneront dans cette nouvelle étape de réalisation de notre projet. » D’ailleurs, d’autres annonces seraient à prévoir au cours des prochaines semaines, laisse-t-on entendre.

MYM prévoit compléter le projet d’ici la fin de l’année 2020. À terme, on devrait compter une quinzaine de serres couvrant 1,5 million pi2 avec une capacité de production de 150 000 kg de cannabis annuellement pour des revenus d’environ 750  M$. Le projet prévoit un investissement de 200 M$ et devrait créer 400 emplois directs.

Marie-Claude Bibeau rencontre l’Afeas de Dudswell

Dans le cadre du mois de l’histoire des femmes, la députée fédérale de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, était de passage à l’église Saint-Clément de Bishopton, à l’invitation de l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas) de la municipalité. Une trentaine de participantes s’étaient déplacées pour s’entretenir directement avec la députée-ministre et en apprendre plus au sujet de la nouvelle Politique d’aide internationale féministe du Canada.

C’est en juin 2017 que Mme Bibeau lançait cette nouvelle politique. « Après une large consultation auprès de 15 000 personnes et des missions dans 24 pays, j’ai lancé la Politique féministe d’aide internationale du Canada. D’une part, les femmes et les filles sont les plus grandes victimes de la pauvreté, de la violence et même des changements climatiques. D’autre part, si on permettait aux filles et aux femmes de développer leur plein potentiel, elles auraient un impact significatif sur la santé, l’économie et la paix, non seulement dans leur communauté, mais dans le monde. »

Trois axes
Cette nouvelle politique plaide ainsi en faveur d’actions et d’initiatives axées sur le renforcement du pouvoir des femmes et des filles et se porte à la défense de leurs droits. Plus exactement, elle s’articule autour de trois axes : la dignité humaine, le renforcement des pouvoirs des femmes et le développement de leurs compétences locales.
Avant d’entrer en politique, la ministre Bibeau a entamé sa carrière à l’Agence canadienne de développement international où elle a œuvré pendant dix ans. « En entrant comme ministre, j’ai découvert les États en crise, les conflits armés lors de mes voyages dans 24 pays comme l’Irak, le Bangladesh, la République démocratique du Congo et le Soudan du Sud. Dans les camps de réfugiés, j’ai été en contact avec l’inhumain. La réalité y est très dure. La dignité, c’est la base des droits humains. »
« Par le renforcement des pouvoirs des femmes, ou women empowerment, on veut que les femmes soient des agentes de changements. L’objectif est de mettre fin à la pauvreté est la meilleure manière d’y parvenir et par le renforcement social, politique, économique des femmes. »
En développant les connaissances au niveau local, le transfert d’un projet une fois que l’aide canadienne quitte les lieux devient plus facile et son taux de succès à long terme, plus grand.

Une rencontre appréciée
Les membres de l’assistance avaient l’opportunité d’interroger directement la députée-ministre en plus de partager leur propre expérience. Nicole Robert, présidente de l’Afeas de Dudswell, se montrait satisfaite. « Ayant travaillé en politique, j’ai approché Mme Bibeau pour qu’elle vienne nous rencontrer. Comme elle avait récemment lancé sa Politique d’aide internationale féministe, on trouvait que c’était un bon sujet de conversation. On a atteint notre but et l’activité a été un succès. »

La CSHC sonde la population

La Commission scolaire des Hauts-Cantons mène un sondage auprès de la population, élèves, parents, partenaires, membres du personnel afin de recueillir les opinions dans le cadre de l’élaboration de son Plan d’engagement vers la réussite.

L’objectif est de dresser un portrait des forces, des besoins et des pistes d’amélioration qui lui permettront d’accomplir le mieux possible sa mission au cours des cinq prochaines années. Le Plan d’engagement vers la réussite déterminera les orientations qui seront privilégiées jusqu’en 2023, afin d’assurer la réussite des élèves jeunes et adultes. Le sondage est en cours jusqu’au 8 avril. À partir de la page d’accueil du site Internet de la CSHC www.cshc.qc.ca cliquez sur la pastille Sondage. L’exercice nécessite de 10 à 15 minutes selon le type de répondants. On y compte environ 70 questions. « L’opinion de tous compte, puisqu’elle est une importante source d’information, qui permettra à la CSHC de s’assurer que son futur Plan d’engagement vers la réussite correspondra aux réalités de son milieu et qu’il répondra adéquatement aux besoins de ses élèves. »
En complétant le sondage, les intervenants sont d’avis que cela contribuera à réaliser la mission de la commission scolaire. Notamment, d’organiser des services éducatifs de qualité, de veiller à la réussite des élèves en vue de l’atteinte d’un plus haut niveau de scolarisation et de qualification de la population. Les opinions obtenues serviront également à aider à promouvoir et valoriser l’éducation publique et contribuer au développement social, culturel et économique de la région. Mentionnons qu’un large processus de consultation a déjà été réalisé auprès des écoles, des équipes-écoles et autres.

Au terme du sondage, les intervenants dresseront un bilan qui servira à compléter le Plan d’engagement qui devra être déposé pour le 1er juillet prochain. Toutes les commissions scolaires du Québec doivent se conformer à cette nouvelle directive inscrite dans la loi 105 : Loi modifiant la Loi sur l’instruction publique et imposée par le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx.

Les efforts déployés par la CSHC pour réduire le taux de décrochage scolaire au cours des dix dernières années ont permis de le réduire de 10 % pour atteindre 13,3 % en 2015-2016.

Le bénévolat, c’est aussi pour les jeunes !

Certains pensent que le bénévolat repose en majeure partie sur les bébé-boumeurs et les retraités. Or, saviez-vous que 66 % des Canadiens de 15 à 19 ans font du bénévolat, ce qui représente le plus haut taux parmi les différents groupes d’âge ?

Tout comme leurs aînés, les jeunes souhaitent contribuer au mieux-être de leur collectivité. Leur engagement leur permet à la fois d’apprendre à mieux se connaître et de faire valoir leurs talents. Ils comptent aussi sur le bénévolat pour développer de nouveaux réseaux sociaux et ainsi faciliter leur intégration professionnelle.

Implications variées
Les jeunes bénévoles s’impliquent de 1001 façons. Certains sont entraîneurs pour des équipes sportives; d’autres sont bénévoles lors de festivals. Quelle que soit la façon dont ils se mobilisent, ils sont fiers de venir en aide à leur communauté.

Les organismes qui attirent le plus de bénévoles, tous âges confondus, sont ceux qui se consacrent aux sports et aux loisirs, aux services sociaux, à la religion ainsi qu’à l’éducation et à la recherche. Finalement, les collectes de fonds et l’organisation d’évènements sont les activités auxquelles les bénévoles participent le plus souvent.

 

L’apport des aînés
Si les jeunes sont plus nombreux à s’engager bénévolement, les aînés s’impliquent plus souvent et plus longtemps. En moyenne, les 15 à 19 ans effectuent 110 heures de bénévolat par année, alors que les 65 à 74 ans en font 231. Ceux-ci jouent donc un rôle primordial au sein des organismes à but non lucratif !

Le Comité Les Amis de la culture à Lingwick prépare une dégustation de scotch

Les membres du comité Les Amis de la culture du Canton de Lingwick préparent le 5e anniversaire de l’organisme. La première d’une série de trois activités qui se prolongera jusqu’en 2019 est la dégustation de scotch du 20 avril, à la salle de l’édifice municipal à Lingwick.

Le président du comité André Hince et Céline Gagné, mairesse de Lingwick, sont fiers de cette première activité à laquelle on attend une cinquantaine de personnes. Depuis maintenant cinq ans, le comité organise et participe à une foule d’activités au sein de la municipalité que ce soit le Marché de la petite école et bien d’autres. Le regroupement compte sur une cinquantaine de personnes bénévoles prêtes à s’impliquer selon les activités, d’expliquer son président.
Pour l’année marquant le cinquième anniversaire, le comité prévoit deux dégustations de scotch, une première dans quelques jours, une autre avec une formule différente plus élargie à l’automne et le populaire souper du chasseur qui pourrait se dérouler quelque part à la fin de l’été 2019.

Les activités proposées diffèrent quelque peu des précédentes, laisse entendre M. Hince, mais elles seront fort appréciées des participants, assure-t-il. « La culture, c’est très large et les activités, ce n’est pas juste en termes de volume de participation, mais aussi en qualité », d’exprimer le président. La soirée du 20 avril promet. L’animateur et réputé connaisseur, Stéphane Patrick Dubuc fera découvrir les odeurs, les saveurs, les gouts et origine du scotch à travers la dégustation, mais également en présentant des photos des différentes régions et façons de faire de chacun. L’invité circulera à travers les tables tout en favorisant l’échange avec les participants. « Le tout se veut très convivial », d’exprimer M. Hince.

Le comité Les Amis de la culture réalise généralement deux activités annuellement et elles sont variées. « On s’est donné les moyens qui permettent d’offrir à la communauté des activités à prix abordable », d’ajouter le président. Bien que l’objectif soit de permettre à la communauté de se retrouver et d’échanger, il est à la fois plus vaste. « C’est de favoriser l’échange, se faire connaître. On veut faire connaître qui on est et ce qu’on fait. Les gens de l’extérieur peuvent voir qu’il se vit des choses intéressantes chez nous et que ça développe le sentiment d’appartenance », d’expliquer Mme Gagné. D’ailleurs, les activités sont ouvertes à tout le monde qui souhaite y participer.
Pour obtenir davantage d’informations sur la dégustation de scotch, il est possible de communiquer avec André Hince au 819 877-3883, Annie Rancourt 819 993-3351, Chantal Cloutier 819 570-5661 et Céline Gagné 819 877-2300.

Gagnante de 1 000 $ chez BMR

La Ville de East Angus a fait une heureuse lors de la récente séance du conseil municipal. On a profité de l’occasion pour effectuer le tirage de 1 000 $ dans le cadre d’un concours qui se déroulait lors de la dernière édition de l’Expo Habitat de l’Estrie. La municipalité, qui y présentait un kiosque, invitait les visiteurs à jouer à un jeu leur permettant d’obtenir une chance de remporter le grand prix de 1 000 $ chez BMR G. Doyon à East Angus.

Rachel Garber

Just Do It

«Get out there and just do it for your loved one or your community. All help is welcomed.»

It’s not long now until Volunteer Week, April 15 to 21, and that’s how Diane Grenier exhorts us to celebrate it. She’s the volunteer coordinator for English speakers at the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François.

As many of us know, Volunteer Week is really every week of the year. Many unsung volunteers around us provide essential services and care for those of us in need. Actually, the rewards go in both directions. Volunteers have a chance to take on a personal challenge, learn new skills, develop self-confidence, make a difference to others, be part of a community and make new friends. All in good fun.

Here’s to a world where we all have a basic income, and all work as volunteers. I bet we’d be healthier, too.

Here’s a project looking for a few good volunteers:

LABYRINTH
It’s called the Labyrinth Community Garden of the Bishopton United Church, or if you please, a living labyrinth. Last year was its beginning, with the first ring of a spiral, starting from the centre. This year it is growing to two-and-a-half or three rings, consisting of a spiral-shaped five-foot wide grassy path and a two-foot wide garden row.

That’s how Wendy Main lovingly described it. She’s the treasurer of the Bishopton United Church. «I always wanted to build a labyrinth, and this seemed like a good way to do it, as a community garden.»
It may have been her vision initially, but it is really a community project. «Anyone is welcome to come help themselves to produce, or to come help out if they wish,» she said.

The idea is that the spiral will grow each year, and maybe extend into a second spiral, depending on space and participation. Right now the labyrinth measures about 14 by 19 feet. The ten-foot wide centre permits the five-foot wide lawn mower to turn around, just.

Labyrinths come in several different shapes, but this one is growing from the centre of a spiral. Walking meditation is what one normally does in labyrinths, but this one invites «gardening meditation.»
Main does not seem concerned about producing too much food. What is not used locally, the gardeners contribute to two Free-Go points, or Frigos. One is at the Salvation Army on Wellington South in Sherbrooke, and the other is at the library in Marbleton. That’s where anyone can pick up free produce from the spiral-shaped garden.

The garden row is built up with layers of newspaper, sheep manure and compost. So right now, donations are wanted of soil, old newspapers, seeds, seedlings and so on. The gardeners would especially welcome strawberry or blueberry seedlings.

The living labyrinth is located at 55 Main Street, Bishopton, right beside the Bishopton United Church. The launch of this year’s garden is planned for April 22. Info: Wendy Main, 819-884-5417.

April 10: MUSHROOMS
Charles Bruneau is to speak about cultivating mushrooms on Tuesday, April 10, at 7 p.m. The talk will be in French, with possibility of translation or questions answered in English. The event is at the Sawyerville Ball Field Hall, just beyond the Sawyerville Community Garden on Randboro Road. A contribution of $5 is asked for membership, and all are invited. It’s part of the annual general meeting of the Community Garden. Info: Chantal Bolduc, 819-889-3196, or chantalbolduc99@bell.net.

April 15: BRUNCH
The Eaton Corner Musuem announces its annual Spring Brunch on Sunday, April 15, between 11 a.m. and 1:30 p.m., at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road, Bulwer. Starring: pancakes with maple syrup, scrambled eggs, ham, baked beans, potatoes, desserts, juice, tea and coffee. Admission $10/adult, $6/child. Info: Linda Hoy, 819-566-2105.

April 20: YOGA
Newport is blessed with Yoga classes led by Vanessa Salvatore. A 10-week session at the Newport Municipal Hall at 1452 Route 212 in Island Brook offers classes on Fridays, April 20 to June 15, from 1 to 2 p.m. Fee: $180. Info: 819-875-1767.

April 28: MARKET
Tables are still available for the Flea Market/Craft Sale on Saturday, April 28, from 9 a.m. to 2 p.m., at the Armoury Community Centre, 563 Main Street, Bury. Lunch for sale. Organized by the Bury Women’s Institute. To rent a table for $10, contact Frances Goodwin at 819-872-3318 or Irma Chapman at 819-872-3600.

May 4: CONCERT
Country, Gospel and Bluegrass music are in concert with Terry Howell & Friends/Amis on Friday, May 4, at 7 p.m., at the Trinity United Church, 190 Principale West, Cookshire. And for a good cause: «This event is to help raise money for the painting of the exterior of our historic church building. Erected in 1863 it needs lots of loving & tender care, and I can assure you this event will bring dancing in the aisles!» So said Don Parsons. He should know. He’s a trustee for the Trinity United Church, and church treasurer, too.
Admission is $10, but only $6 for students. Light refreshments available. Info: 819-875-3796 or 819-875-3863.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are at the St. Paul’s Church in Bury at 9:30 a.m., and at the St. Peter’s Anglican Church in Cookshire at 11 a.m. Info: 819-887-6802.
United. Sunday services are at the Cookshire United Church at 9:30 a.m. and the Sawyerville United at 11 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).

Looking ahead, on April 22 will be three services: In Cookshire at 9:30 a.m., Sawyerville at 11 a.m., and in Bishopton at 2:30 p.m. And on Monday, April 23, will be Messy Church at the St. Paul’s Anglican at 5:30 p.m. All are welcome. Info: Rev. Tami Spires at 819-452-3685.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by April 9 for publication April 18 and by April 23 for May 2.

CJE subvention

Le CJE reçoit 10 000 $ des Caisses Desjardins

Les Caisses Desjardins des Hauts-Boisés et du Nord du Haut-Saint-François appuient encore cette année le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) avec une aide financière de 10 000 $. La contribution servira à mener à bien les projets d’été destinés aux jeunes âgés de 14 à 17 ans afin qu’ils puissent vivre une première expérience de travail.

« Desjardins a toujours été partenaire du CJE depuis nos débuts, il y a 19 ans », se réjouit Sylvain Lessard, directeur général du CJE du Haut-Saint-François. « Au fil des ans, le financement a évolué. Avant, on y allait par projet. Depuis deux ans, on reçoit un montant global, qu’on répartit de manière discrétionnaire. »

Jeunes au travail
Le projet Desjardins Jeunes au travail en sera cette année à sa 14e édition. Il permet aux jeunes d’acquérir une première expérience sur le marché du travail tout en offrant aux employeurs de la région une subvention défrayant la moitié du salaire minimum. Six entreprises embaucheront chacune un jeune durant six semaines cet été.

« L’avantage que le programme offre, c’est qu’il y a un accompagnement par le CJE. On travaille l’employabilité », note M. Lessard. En effet, une initiation à la recherche d’emploi est offerte aux jeunes avant le début du programme et un suivi se fait en cours de route. Lors des éditions précédentes, des dépanneurs, épiceries et stations-service de la région avaient accueilli un étudiant au sein de leur équipe. Cette année, les postes disponibles vont de patrouilleur à animateur, en passant par aide-cuisinier et commis d’épicerie.

« Ça fait des petits », commente Sylvain Lessard. « Il y a des employeurs qui, après la subvention, décident de préserver l’employé durant l’année scolaire. » Près de 9000 $ sur les 10 000 $ de la subvention seront alloués à ce projet. « Le salaire minimum augmente chaque année, alors ça devient couteux », admet le directeur général du CJE.

D’autres projets
Étant aussi supportée par Desjardins, la coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif initie les jeunes de 14 à 17 ans au développement d’une entreprise coopérative, par exemple, de tonte de pelouse, de peinture ou de gardiennage.

Dans le cadre des séjours exploratoires du programme Place aux jeunes en région, une quinzaine de participants découvrent la MRC durant trois jours afin de les inciter à venir y vivre et travailler. À ce moment, la contribution des caisses Desjardins permet d’offrir ces séjours sans frais aux jeunes professionnels.

Finalement, le programme Apprenti-stage permet à un jeune étudiant de Saint-Isidore-de-Clifton, membre de la Caisse des Verts-Sommets, d’obtenir une bourse de 500 $ en échange d’heures de bénévolat effectuées durant l’été à la bibliothèque et au camping municipaux.

Les étudiants intéressés à prendre part à l’un ou l’autre de ces projets doivent passer par le CJE pour obtenir tous les détails.

« La confiance que les Caisses Desjardins nous témoignent année après année nous permet de continuer d’initier des projets pour outiller et préparer la relève aux réalités de l’emploi », de conclure Sylvain Lessard.

VTT

La dernière cène pour le Challenge VTT d’Ascot Corner

Le traditionnel souper des bénévoles du Challenge VTT d’Ascot Corner avait une note plus triste cette année. Malgré les réjouissances, les quelque 80 convives se sont réunis pour une dernière fois depuis qu’il fut annoncé que l’événement ne reviendrait pas en 2019. La soirée était l’occasion de souligner l’apport de ces nombreux citoyens impliqués.

C’est au Centre multifonctionnel de la municipalité, situé à quelques centaines de mètres de la piste du site du Challenge, que se tenait la réception. Suite au repas, le président fondateur de la course est monté sur scène pour faire un survol des bons, et moins bons, coups de l’événement. En huit éditions, le Challenge est passé d’une poignée de coureurs et de spectateurs à 139 coureurs et 1400 spectateurs lors de la dernière édition tenue en janvier. Malgré le caractère téméraire du sport, un seul accident a nécessité l’intervention des ambulanciers en l’espace de sept ans sur le site du chemin de la Rivière.

L’hiver doux de 2016 a forcé les organisateurs à faire transporter de la neige sur la piste afin que soient tenues les compétitions.

L’édition 2018 avait été rendue incertaine par l’inondation du 12 janvier, une semaine avant l’événement. Grâce aux efforts concertés des bénévoles, le terrain avait été nettoyé à temps.

La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, a loué le travail fait dans l’ombre par l’organisation. « Le bénévolat, c’est pas facile. Mais Bertrand a une telle façon de venir nous chercher qu’on peut pas lui dire non. On est là, puis ça nous fait plaisir de le faire. » À son tour, l’organisateur, M. Ash, a remercié la municipalité qui payait la publicité de l’événement dans les médias en plus de fournir une partie des installations lors des premières éditions.

Une quinzaine de bénévoles ont été reconnus au cours de la soirée. Parmi eux, mentionnons Roger Riendeau, qui s’est impliqué à l’entretien mécanique et électrique lors de chacune des éditions, et Maurice Heatherington, qui s’est mérité le titre de bénévole de l’année, lui qui a entre autres, été juge de course.

Des fonds pour une bonne cause
Comme chaque année, le Challenge VTT remettait une partie des profits à des organismes locaux venant en aide aux personnes atteintes du cancer. Ceux-ci sont La Rose des Vents ainsi qu’Hôtellerie de l’Estrie, le centre régional de la Fondation québécoise du cancer. Des sommes de 500 $ ont été remises à chacun d’eux.

Myriam Beaulé, directrice d’Hôtellerie de l’Estrie, était reconnaissante de l’aide apportée. « Avec l’argent que vous nous remettez, il y aura 50 Estriens qui pourront avoir une heure de massage pendant qu’ils sont en traitement. » Bertrand Ash aurait aimé remettre une plus grande somme aux deux organismes, mais les inondations et la glace présente sur la piste ont occasionné des dépenses additionnelles cette année. La Rose des Vents était représentée par Sylvie Gagnon, membre du conseil d’administration.

Daniel Vandandaigue était l’un des bénévoles invités suite à son implication à l’édition 2017 du Challenge. Celui qui siège également au conseil d’administration de la Caisse Desjardins des Deux-Rivières de Sherbrooke depuis 20 ans, compte faire encore plus de bénévolat, une fois qu’il sera retraité.

Au moment d’écrire ces lignes, Bertrand Ash a mis en vente une partie des installations qui trônaient sur le site de la course. Aucune autre édition n’est prévue pour le moment.

L’auteur et maire de Scotstown Dominique Boisvert met en veilleuse la rédaction de livres

Dominique Boisvert, maire de Scotstown depuis novembre dernier, met en veilleuse sa carrière d’écrivain, le temps de se consacrer pleinement à ses nouvelles fonctions d’élu. Mais comme pour tourner la page, il a effectué un dernier « lancement de livres pour un bon bout de temps », laisse-t-il entendre.

Elles étaient une trentaine de personnes de tous azimuts réunis au Resto du village à Scotstown pour souligner le lancement des deux derniers livres de l’auteur, Nonviolence : une arme urgente et efficace et En quoi je crois. Ces ouvrages ont paru en novembre dernier à Montréal, mais l’auteur voulait les partager avec les gens d’ici. « Même si j’ai vécu 50 ans à Montréal, mon lieu d’ancrage, c’est Scotstown. C’est ma façon de dire que j’appartenais à la communauté d’ici. » L’autre raison, ajoute M. Boisvert, était de contribuer modestement à la vie culturelle dans le Haut-Saint-François. Et troisièmement, saisir l’occasion pour rassembler les gens. « Il faut que les gens puissent se rassembler et trouvent le goût de faire des choses ensemble », d’exprimer M. Boisvert.

Essayiste
Se définissant davantage comme un essayiste, Dominique Boisvert dit consacrer beaucoup de temps à la réflexion sur divers sujets. Le fruit de cet exercice jumelé à son expérience de vie lui permet d’apporter un éclairage nouveau sur divers sujets. « Je cherche à vulgariser des questions générales compliquées qui n’intéressent peut-être pas tout le monde parce qu’elles font peur. Le bonheur peut être accessible plus facilement que ce qu’on croit. Les habitudes ne sont pas nécessairement les meilleures. Le fil conducteur est de prendre conscience que les choses peuvent être autrement avec une bonne volonté et de l’audace. » Selon l’auteur, le dernier livre intitulé Nonviolence : une arme urgente et efficace montre que la nonviolence bien comprise est une richesse beaucoup plus profonde que les seuls moyens de luttes sociales qui s’abstiennent d’utiliser la violence et qu’elle progresse dans le monde contrairement à l’image qu’en donnent les médias. L’autre livre lancé simultanément En quoi je crois est un essai d’autobiographie spirituelle. Il explique comment le catholicisme des générations précédentes a nourri et influencé l’engagement social varié de l’auteur et comment cet engagement multiforme a influencé et modifié la foi chrétienne de ce dernier. Les autres livres, La « pauvreté » vous rendra libres !, Québec, tu négliges un trésor !, ROMPRE !, Le cri des « indignés », et L’ABC de la simplicité volontaire s’auront pousser les lecteurs à la réflexion.

Échec
De l’avis de M. Boisvert, son arrivée à Scotstown en 2014 se traduit par un échec. « Je venais m’installer à Scotstown avec ma compagne Céline. Mon intention était claire : devenir un bon voisin et un bon citoyen dans mon nouveau milieu, mais n’y prendre aucune responsabilité. Même pas m’impliquer dans les débats ni prendre la parole : ce fut un lamentable échec ! Depuis mon arrivée ici, en plus de nombreuses lettres aux journaux, j’ai publié quatre nouveaux livres, dont deux en novembre. »

Cette fois, M. Boisvert entend bien tenir parole et ne pas rédiger de livre du moins pour la durée de son mandat comme maire. Cela ne signifie pas pour autant qu’il s’abstiendra d’écrire. Ça serait mal connaître l’individu que de croire qu’il gardera un silence absolu. Il continuera à faire part de ses réflexions, ses remarques et autres sur son site Web et à travers sa chronique dans le journal local.

Projet de regroupement dans l’air pour la Caisses du Nord du HSF et des Hauts-Boisés

Les directions des Caisses du Nord du Haut-Saint-François et des Hauts-Boisés étudient la possibilité d’effectuer un regroupement qui pourrait se faire d’ici la fin de la présente année.

Les présidents respectifs Jean-Claude Cassidy pour les Hauts-Boisés et Rémi Vachon pour la Caisse du Nord du Haut-Saint-François confirment l’intention de regroupement, qui sera présenté aux membres lors de leur prochaine assemblée générale annuelle. Tous deux mentionnent que le projet en est à ses débuts. Une seule rencontre s’est déroulée jusqu’à présent. De part et d’autre, on a signifié son intérêt et ses attentes respectifs, d’exprimer M. Vachon. « On regarde la faisabilité », précise M. Cassidy. Un comité de regroupement de trois membres de chaque caisse incluant les présidents a été formé. D’autres rencontres sont prévues au cours des prochains mois, dont une en avril.

Les présidents mentionnent que l’objectif est d’assurer le meilleur service possible aux membres. Selon eux, un regroupement permettrait d’éviter des bris de services notamment lorsqu’une personne sera absente et même la possibilité d’offrir des services spécialisés. MM. Cassidy et Vachon tiennent à rassurer leurs membres en précisant qu’une assemblée générale extraordinaire serait tenue si le projet devait s’avérer concluant. On pourrait donc se retrouver avec une seule caisse Desjardins et plusieurs succursales pour l’ensemble du Haut-Saint-François. Ils insistent pour dire qu’il n’est pas question de suppressions de postes, mais bien d’offrir le meilleur service aux membres.

Comité de la route 257

Les cinq municipalités du Haut-Saint-François membres du Comité de la route 257 sont passées de la parole aux actes. Ils ont tous adopté, lors de leur dernière séance municipale, une résolution s’engageant à partager à parts égales les coûts reliés à la mise à niveau du tronçon jusqu’à concurrence de 10 % du coût total des travaux qui pourrait s’élever à plus de 20 M$. Forts de leur implication financière, les élus demandent une rencontre avec le ministre des Transports de la mobilité durable et de l’électrification des transports, André Fortin, dans le but d’obtenir un engagement de sa part.

Le comité regroupant les municipalités de La Patrie, Hampden, Scotstown, Lingwick et Weedon avait fait part de cette volonté de s’impliquer financièrement en février dernier. Ils viennent de la concrétiser. « C’est un moment historique », s’exclame la présidente du Comité de la route 257, et mairesse de La Patrie, Johanne Delage. « Imaginez ce que cette mise de fonds représente pour des petites municipalités comme les nôtres. Pourtant, nous avons bien fait nos calculs et cet engagement ferme et solidaire peut être soutenu par nos contribuables, et ce, même si notre région est en situation de dévitalisation. Car une nouvelle route 257 est une condition essentielle pour renverser la vapeur. »

Rappelons que le comité avait abandonné l’approche véhiculée pendant plusieurs années à l’effet que le gouvernement reprenne à sa charge la route 257. Conscients du précédent que cela risquait de créer, les membres ont changé de stratégie considérant que la nouvelle approche avait de bien meilleures chances de réussir. Cette dernière propose que les municipalités contribuent à la mise à niveau du tronçon avec le gouvernement. Toutefois, l’entretien de la route, une fois les travaux complétés, serait assumé par les municipalités.

Fort de cet engagement, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, croit possible de convaincre son gouvernement de s’engager également. Pour le député, l’implication conjointe des municipalités pour l’entretien, une fois la mise à niveau complétée, constitue un modèle de gestion innovante.

Rencontre
Le comité souhaite obtenir un engagement du gouvernement avant la période électorale. On estime que l’implication des municipalités constitue un modèle de concertation innovateur dont le gouvernement pourrait se servir comme projet pilote à la foi porteur et structurant. « On essaie d’avoir une rencontre avec M. Fortin. C’est urgent ! On veut une rencontre pour hier. Les cinq municipalités, on est prêts à monter au parlement », d’exprimer avec détermination Mme Delage.

Pétitions
En attendant, les membres du comité ne sont pas à rien faire. Ils mettent en circulation dans leur municipalité respective des pétitions et font circuler des lettres d’appui auprès des commerçants, gens d’affaires et autres. « La chambre de commerce et la commission scolaire vont être approchées. On va faire une pétition électronique sur le site du parlement. Après ça, on va faire des sorties dans les médias. Je vous le dis, on va jouer large », insiste avec conviction la présidente du Comité de la route 257. Le comité entend profiter de la prochaine campagne électorale pour inviter les candidats des divers partis politiques à prendre position en faveur du projet. Mme Delage souligne que les neuf autres municipalités du territoire et la MRC du Haut-Saint-François les appuient. D’ailleurs, celle-ci met les ressources nécessaires pour faire valoir le dossier.

Selon le comité, la mise à niveau de la route 257 est plus importante que jamais, compte tenu du développement touristique du parc national du Mont-Mégantic et du parc régional Marécage des Scots, sans oublier le démarrage prochain du mégaprojet de culture de cannabis thérapeutique à Weedon.

Le député Bolduc se retire de la vie politique

C’est avec émotion que le député de Mégantic à l’Assemblée nationale, Ghislain Bolduc, annonçait en conférence de presse, vendredi passé, qu’il ne sollicitera pas de renouvellement de mandat en vue de l’élection provinciale du 1er octobre prochain.

M. Bolduc mentionne avoir entamé sa réflexion depuis quelques mois. Il rappelle que la vie politique est très «demandant». « Ce rythme effréné a forcé une mise en veilleuse de mes activités professionnelles et personnelles, ce que j’acceptais de faire au moment de m’investir dans les mandats précédents. Mais je dois me rendre à l’évidence que des impacts très considérables ont été subis dans ma famille et que mes projets sont arrêtés depuis quelques années. Maintenant, je vais dédier ces belles années de ma vie vers les priorités que je voulais exécuter. » M. Bolduc admet que la soif d’apprendre et de contribuer l’aura emporté dans une spirale de travail qu’il avait sous-évalué.

Le député précise néanmoins qu’il reste en poste jusqu’à la fin de la présente législature et aimerait bien d’ici là, clore certains dossiers. La route 257, l’agrandissement de l’école de La Source-Vive à Ascot Corner et Valoris figurent sur la liste de M. Bolduc. De sa plus grande satisfaction, il mentionne celle d’avoir appris à connaître les gens du comté tout en rappelant que le territoire est grand avec 36 municipalités et des milliers de personnes. À l’opposé, sa plus grande déception sera de ne pas avoir été suffisamment influent lors de la tragédie de Lac-Mégantic. Ce dernier rappelle qu’il était au début de sa carrière politique. « Si j’avais eu plus d’expérience, et on était dans l’opposition, les choses auraient pu être différentes », laisse-t-il entendre.

M. Bolduc a fait son entrée à l’Assemblée nationale pour la première fois à l’élection provinciale de septembre 2012 pour être réélu en 2014. Au cours de cette période, il sera porte-parole de l’opposition officielle en matière de faune, de parcs et de transport des matières dangereuses, adjoint parlementaire du ministre responsable de la région de l’Estrie (volet Mégantic) et plus récemment adjoint parlementaire du ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, où il aura été responsable du comité d’étude du dossier Uber. De son passage en politique, le député de Mégantic souhaite que les gens se souviennent de lui comme une personne ayant été à l’écoute et pouvant avoir contribué à améliorer la qualité de vie des gens. Il a profité de l’occasion pour remercier la population de leur confiance ainsi que tous ses collaborateurs, membres du personnel depuis ses six années comme député.

Si M. Bolduc assure que la flamme, l’intensité et l’énergie sont toujours là, le facteur temporel aura pesé lourd dans la balance. Quant à l’avenir, « je projette d’avoir une vie paisible, réaliser mes projets, m’occuper de ma terre à bois, ma cabane à sucre et de prendre le temps de regarder mes arbres pousser. »

La caisse songe à refiler le service du bureau de la SAAQ à la municipalité de Cookshire-Eaton

La décision de la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés, de vérifier auprès de la municipalité de Cookshire-Eaton son intérêt à prendre la gestion du bureau de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), n’est pas passée inaperçue auprès des citoyens qui ont déjà soulevé des craintes de perdre ce service offert depuis plusieurs années.
Le président de l’institution financière, Jean-Claude Cassidy, et le directeur général par intérim, Jean-Marc Richer, ne cachent pas que l’institution financière aimerait bien refiler le service à un organisme sans but lucratif. Ils précisent néanmoins que faute de preneur, la caisse continuera à offrir le service.

En entrevue téléphonique, la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, mentionne qu’il en a été question lors de la dernière séance régulière du conseil, mais qu’aucune décision n’avait été prise à cet effet. « Il n’y a pas de décision de prise. On va en reparler. Je pense que c’est un service essentiel pour la municipalité, mais il y a beaucoup de choses qu’il faudra peser. Il y a le local, l’employé, l’horaire. On va s’asseoir avec eux (la caisse) pour en discuter », complète Mme Lapointe.

La Caisse Desjardins des Haut-Boisés est mandataire du bureau pour la SAAQ depuis plusieurs années. L’entente avec la société d’État arrive à terme en janvier 2019 et elle doit être renouvelée en septembre prochain, d’expliquer M. Richer. Ce qui était attrayant avec un fort achalandage et volume d’opération, il y a quelques années, le semble beaucoup moins. Deux ressources de l’institution ont déjà été affectées pour offrir le service alors qu’on en compte une seule aujourd’hui pour 30 heures semaine. Une partie du service est accessible en ligne et par conséquent a l’effet de réduire l’achalandage et le volume de transactions au bureau local. « Ça s’en va en diminuant et on ne fera pas nos frais dans pas long », d’exprimer M. Richer.

Les représentants de l’institution financière étaient en attente d’une réponse de la municipalité au moment de la rencontre. Si la caisse devait faire cavalier seul, M. Cassidy réitère la volonté de conserver le service. « On va voir à se réorganiser. On va voir avec Desjardins, on peut-tu intégrer ça avec les services de caissière ? Desjardins va-t-il accepter ça ? On n’aura pas vraiment le choix de revoir la plage horaire », de mentionner le directeur général par intérim.

Les intervenants ont l’intention de se pencher rapidement sur les alternatives possibles. Présentement, une seule personne offre le service et on se demande comment faire pour le maintenir lorsque la ressource prendra deux semaines de vacances à l’été. « On ne veut pas fermer pendant deux semaines », expriment-ils. Selon MM. Cassidy et Richer, la caisse Desjardins des Hauts-Boisés serait une des rares caisses, sinon la seule, en région, à être mandataire d’un bureau de la SAAQ. Malgré les inconvénients que cela semble poser, les deux intervenants insistent pour dire qu’il n’est pas question de fermer le service et souhaitent renouveler l’entente, mais avec une formule différente. Ces derniers soulignent néanmoins que la SAAQ pourrait aussi convenir de ne pas renouveler l’entente si la façon de faire ne leur convenait pas.

Reconnaitre et aider les ainés

La députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, a récemment annoncé une série de financements au profit de sept organismes soutenant les personnes ainées de la circonscription. La MRC du Haut-Saint-François est celle qui voit le plus grand nombre de projets financés sur son territoire, avec trois. La Fabrique Saint-Joseph-des-Monts, le Centre des Femmes La Passerelle et le Centre communautaire de Weedon se répartiront donc 54 000 $ sur l’enveloppe de 140 600 $ prévue pour la circonscription.

L’annonce était faite au nom du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Jean-Yves Duclos, et s’inscrit dans le cadre du volet des projets communautaires du Programme Nouveaux Horizons pour les ainés (PNHA). « C’est un programme qui vise à appuyer des projets dans nos communautés », explique Mme Bibeau. « Des projets qui sont développés par nos ainés, pour nos ainés. Ça consiste principalement à des projets de rénovation, d’achat d’équipement ou d’accessibilité. Ça vise toujours à stimuler l’activité, à sortir les ainés de l’isolement et à les garder en forme. »

Fabrique Saint-Joseph-des-Monts
La Fabrique Saint-Joseph-des-Monts, dont le chef-lieu est à La Patrie, reçoit un montant de 24 000 $. L’abbé Gilles Baril, prêtre à la paroisse, donne les détails du projet prévu à l’église St-Pierre. « À mon retour dans la communauté, j’ai découvert que la communauté de La Patrie n’avait plus les moyens financiers nécessaires pour tenir son église chauffée régulièrement. On veut réutiliser l’église et lui donner encore plus de relief. Il faut d’abord finir le sous-sol et faire en sorte qu’on ait un local qui soit plus accessible pour nos ainés. L’idée de départ, c’est de faire de l’église un endroit où nos ainés pourraient faire un peu d’exercice. Ensuite, faire une sorte d’exposition permanente de nos familles souches avec des photos, des montages, afin d’intéresser les jeunes, fait partie des plans. Mais le premier volet est de refaire le sous-sol. »

Centre des Femmes du Haut-Saint-François La Passerelle
Mélissa Lessard, présidente du conseil d’administration du Centre des femmes La Passerelle, présentait les grandes lignes du projet J’entre dans les technologies, qui hérite d’une somme de 7000 $. « La problématique que nous constatons régulièrement sont les difficultés rencontrées lorsqu’il est question des réseaux sociaux, le fonctionnement de base des ordinateurs et internet. Les utilisatrices ont besoin d’utiliser les technologies de façon sécuritaire. Le projet vise à initier ces femmes ainées à participer à la vie de leur collectivité en étant outillées avec l’informatique. Ce seront trois séries de cinq ateliers de deux heures qui seront mis en place. Deux travailleuses seront présentes afin de répondre aux différentes questions et apporter leur soutien aux participantes. Grâce à PNHA, nous procéderons à l’achat du matériel nécessaire pour les ateliers, dont des frais de graphisme, impression et distribution de dépliants. Nous ferons également l’achat de deux ordinateurs portables, de deux tablettes et d’un projecteur. Nous estimons que ce seront plus de 300 femmes qui seront touchées par ce projet, ici dans le Haut-Saint-François. »

Centre communautaire de Weedon
Manon Fontaine est employée au Centre communautaire de Weedon, qui recevra près de 23 000 $ grâce au PNHA. « Notre projet vise la rénovation de l’entrée extérieure, qui est l’entrée principale. Elle date de plus de 14 ans et est très glissante l’hiver. On va remplacer tous les escaliers, les rampes, mettre des garde-corps sécuritaires, changer la sentinelle à l’extérieur. On va aussi mettre une lumière au-dessus de l’enseigne extérieure. On a beaucoup de personnes ainées qui viennent au Centre communautaire, alors c’est important que nos installations soient sécuritaires. »

« Les ainés sont souvent les piliers de nos organisations; ils représentent une grande partie des bénévoles », résume la députée-ministre Bibeau. « Le PNHA est aussi une façon de reconnaitre l’importance de leur travail au sein de nos communautés. » À l’échelle du Canada, le programme représente une enveloppe de 35 M$ et appuie 1880 projets.

Robert Roy

Valoris rencontre la ministre Anglade

La délégation de Valoris, le centre de valorisation des matières résiduelles, situé à Bury, n’est pas sortie de la rencontre, la semaine dernière, avec la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade, avec des réponses précises ou un engagement ferme de sa part envers les trois requêtes présentées par le groupe. Toutefois, les intervenants reviennent avec le sentiment d’avoir été écouté et compris.

« On ne revient pas avec des engagements formels, mais on est convaincu d’avoir obtenu une bonne écoute. Je suis satisfait », de mentionner Robert Roy, président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François. Il ajoute que la rencontre avait trois objectifs : d’abord celui de faire reconnaître Valoris au même titre que le privé et les OBNL comme pôle d’innovation, la reconnaissance de Valoris comme centre de recherche ou un projet-pilote et faire partie d’une chaire de recherche.
Revenant sur l’accessibilité au fonds, M. Roy mentionne « je trouve inadmissible que Valoris ne puisse pas avoir droit aux mêmes subventions que les autres entreprises pouvaient avoir. Si on veut aller dans l’innovation, Valoris, vu qu’il n’est pas admissible, doit payer à 100 %. Quand on dit qu’on est unique au Québec, on devrait avoir accès à ces sommes-là. » Sans obtenir d’engagement de la part de Mme Anglade, M. Roy dit avoir noté une ouverture. « Elle va regarder de son côté comment on peut arrimer pour avoir une égalité, de rendre ça accessible à Valoris, mais avec des projets concrets. Elle a dit, présentez-nous un projet et on va voir. » M. Roy ajoute que divers projets sont sur la table et que les intervenants vont prendre le temps d’en présenter un, « mais nous, on a des devoirs à faire avant. »

M. Roy mentionne que Mme Anglade était déjà au fait de ce qu’était Valoris, mais les représentants ont pris le temps d’expliquer « c’est quoi Valoris, sa mission, ça a été basé sur quels critères, selon le nouveau décret sur les matières résiduelles. Nous avons bâti nos installations en fonction du décret, mais les principes ne sont pas respectés » avait déjà commenté le président de Valoris.

M. Roy rappelle que Valoris doit également être reconnu comme centre de recherche ou projet-pilote et être rattaché avec une chaire de recherche par exemple la polytechnique de Montréal. « Nous, on veut être une vitrine technologique. On a les équipements. Le but c’est de pouvoir faire avancer le détournement du site d’enfouissement. Nous, on n’est pas privé, un coup qu’on trouve la solution, on va la mettre accessible à tout le monde. »

La délégation locale était composée du président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, du maire de Sherbrooke, Steve Lussier, du directeur général de Valoris, Jean-François Sornin, et de Denis Gélinas, chargé de projet et ingénieur en environnement à la ville de Sherbrooke. Ont pris part à la rencontre, le ministre de la Famille et responsable de la région de l’Estrie, Luc Fortin, et le député de Mégantic, Ghislain Bolduc.

Bien qu’il n’ait obtenu aucun engagement ferme, M. Roy est satisfait de la rencontre et de l’écoute de Mme Anglade. « Au moins, on a réussi à se parler, ce qui n’était pas le cas avant. » Quant à savoir si l’avenir de Valoris pouvait s’annoncer prometteur, son président se montre prudent en mentionnant « on va aller une étape à la fois. »

Environnement
D’autre part, une autre rencontre est prévue, cette fois, avec la ministre de l’Environnement, Isabelle Melançon, au cours des prochaines semaines. « Elle veut venir voir Valoris. On est à préparer la rencontre et on aura d’autres demandes qui seront différentes », d’exprimer M. Roy.

Pour l’égalité des langues

La ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise, Kathleen Weil, était récemment de passage à Bury pour prendre le pouls de la population. Une cinquantaine de membres de la communauté anglophone étaient présents et ont pu échanger directement avec la députée de Notre-Dame-de-Grâce. L’accès général à des services bilingues fut un des enjeux soulevés à plus d’une reprise en cours de rencontre.

L’activité s’inscrit dans le cadre d’une tournée provinciale servant à rendre compte des diverses réalités et préoccupations de la communauté en vue d’une consultation publique qui se tiendra dans les prochains mois. Dans le cadre de sa visite, la députée-ministre a effectué des arrêts au Foyer St-Paul, au centre scolaire communautaire (Learning Center) Eaton Valley de même qu’au Manège militaire de Bury.

Selon l’Association des Townshippers, le Haut-Saint-François abrite une communauté dont la langue première est l’anglais de près de 2500 individus. Ce nombre représente 11 % de la population, soit le deuxième plus haut pourcentage dans les Cantons de l’Est après la MRC Memphrémagog.
Suite à son entrée en poste en tant que ministre en octobre 2017, Kathleen Weil avait annoncé la création du Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise un peu plus d’un mois plus tard. « Le Secrétariat, c’est comme un mini-ministère », explique Mme Weil.
Celle-ci poursuit : « L’idée, c’est de supporter la vitalité des communautés un peu partout au Québec. On veut faire en sorte que les services gouvernementaux, en santé et dans les autres domaines, puissent répondre à leurs besoins en anglais, parce qu’ils ont le droit de recevoir l’information et les services en anglais. Mais aussi faire en sorte que les jeunes puissent rester ici et trouver leur place. »

Là-dessus, la députée-ministre cite la statistique selon laquelle deux diplômés universitaires bilingues sur trois quittent le Québec pour aller travailler dans le reste du Canada. « On comprend ces jeunes qui ont des opportunités ailleurs. Mais s’ils avaient le choix, on voudrait qu’ils restent parce qu’on perd. Présentement, on recrute des gens de partout dans le monde, mais on perd nos propres citoyens. » Kathleen Weil donne des exemples d’inquiétudes que certains anglophones éduqués peuvent avoir avant de préférer quitter : « Est-ce que mon français est assez bon ? Est-ce que mon français est adapté à l’emploi que je recherche ? » Elle confirme que le Secrétariat réfléchit à des façons d’offrir un support linguistique pour permettre à ces personnes de rester. « Quand les jeunes quittent, ils ne reviennent pas, donc c’est une perte de population. Ça commence à devenir un enjeu de survie de l’économie dans les régions, alors qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre qui frappe. »

Le maire de Bury, Walter Dougherty, a pris la parole devant l’assistance et y est allé d’un témoignage personnel relatant, il y a quelques années, sa tentative d’être embauché au ministère des Transports. « L’offre d’emploi faisait mention d’un poste bilingue. Quand je suis arrivé pour faire les tests, ils ont dit que si j’échouais la première partie en français, ils arrêtaient la correction. Je leur ai dit d’attendre de voir la partie anglaise, puis de faire une moyenne au pire par après, comme il fallait être bilingue. Mais ils ont refusé. » M. Dougherty avoue que le sujet de la prédominance du français en est un qui soulève les passions chez lui.

Robert Roy

Robert Roy songe à faire le saut en politique provinciale

Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, songe sérieusement à faire le saut en politique provinciale sous la bannière du Parti libéral du Québec, dans le comté de Mégantic. Il pourrait succéder au député sortant, Ghislain Bolduc, qui a annoncé son retrait de la vie politique vendredi passé.

En entrevue téléphonique, M. Roy s’est montré prudent dans ses propos. « Oui, j’ai été approché par des gens. Oui, ça m’intéresse, je suis en réflexion sérieusement. Je veux prendre le temps d’en parler avec mon épouse et mes enfants, mais je ne veux pas brûler les étapes. Je veux voir les gens du parti. Peut-être qu’ils ne veulent pas de Robert Roy, faut voir les autres candidats. »

Celui qui a été élu préfet en novembre dernier ne cache pas que la politique provinciale l’a toujours intéressé, mais il se donne du temps de réflexion. Il ajoute que peu importe le palier qu’il choisira, sa principale motivation est de servir les gens. « Moi, je veux représenter les gens, c’est ça que je veux faire. » Mentionnons que M. Roy a été élu sans opposition au poste de préfet en novembre dernier.

Démantèlement de l’ancienne usine Cascades à East Angus au début de l’été

Ce n’est une surprise pour personne dans le secteur d’East Angus d’apprendre que la papetière Cascades démantèlera son ancienne usine de papier kraft, sise le long de la rivière Saint-François, en plein cœur de la municipalité. La véritable question était de savoir quand. Et ça sera l’été prochain. L’espace libre devrait être mis à la disposition des citoyens, souhaite la municipalité.

La démolition marquera la dernière page d’histoire de l’usine érigée en 1908 et qui aura procuré du travail à bon nombre de personnes pendant plus d’un siècle, soit jusqu’en 2014, moment de sa fermeture. Cascades s’était portée acquéreur du bâtiment en 1983. Toutefois, la décision de démanteler n’est pas celle de Cascades, de préciser le vice-président aux communications et affaires publiques de l’entreprise, Hugo D’Amours. « La décision a été prise par Graphic Packaging. » M. D’Amours mentionne que le site et le bâtiment appartiennent à Graphic Packaging. Une clause au contrat de vente stipule qu’en cas de démantèlement de l’usine, Cascades prendra en charge l’opération et les coûts s’y afférant.

M. D’Amours pèse ses mots et insiste sur le terme démantèlement. « Ça sera vraiment un démantèlement. On va faire ça progressivement vers la mi-juin et ça va se faire sur plusieurs semaines. Au début, les gens ne se rendront pas compte. » Une bonne partie de l’équipement est déjà démantelé, d’exprimer l’intervenant, il reste la tuyauterie, l’électricité et autres. Ce dernier précise que les représentants de Cascades se sont assis avec les gens de la municipalité pour discuter de la manière dont le démantèlement allait se faire. « Nous allons redonner la berge aux citoyens », d’exprimer M. D’Amours.

Bel héritage
« On leur a dit : laissez-nous un bel héritage. Cascades a une belle fierté. Elle va faire de la plantation d’arbres et du remblai. Ils sont soucieux de nos demandes. J’ai hâte de voir. Ils vont nous faire quelque chose de beau », d’exprimer la mairesse d’East Angus, Lyne Boulanger. Cette dernière aimerait que les citoyens puissent s’approprier les lieux comme dans un genre de parc où ils pourraient s’asseoir et contempler la rivière. « On veut donner une qualité de vie à nos citoyens. Ça serait un ajout. Ça s’inscrit dans notre vision pour les 20 prochaines années », de lancer la mairesse, en faisant référence au nouveau plan d’urbanisme, qui sera présenté les 17 et 18 avril prochains à la population.

Mme Boulanger est bien consciente que l’entreprise Graphic Packaging est propriétaire des lieux, mais y voit une ouverture. D’ailleurs, les autorités municipales prévoient rencontrer ultérieurement les représentants de cette dernière pour discuter d’un partenariat à développer.

Taxes
Le démantèlement de l’ancienne usine privera la municipalité d’un revenu annuel approximatif de 25 000 $ sous forme de taxes. Mme Boulanger mentionne que l’impact avait été prévu dans le présent budget. « Ça a été planifié et absorbé dans le budget. » Elle ajoute que le manque à gagner ne devrait pas être trop perceptible pour cette année du fait que plus de la moitié de l’année sera écoulée avant que l’usine disparaisse. C’est davantage dans la préparation du budget 2019 que le manque à gagner se fera sentir.

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