CJE HSF

Le CJE déménage dans l’ancienne clinique médicale de East Angus

Le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François déménage ses pénates. L’organisme se relocalisera à l’intérieur de l’ancienne Clinique médicale East Angus au centre commercial de l’endroit et y accueillera ses clients le 2 avril prochain.

Situé au 75, Angus Nord depuis sa création, il y a maintenant 19 ans, l’organisme traverse de l’autre côté de la rivière. Le conseil d’administration et la direction ont saisi l’opportunité que procurait la fin du bail pour évaluer les différentes options qui s’offraient à eux, explique-t-on. L’évolution des services au fil des années fait en sorte que l’organisme a besoin d’espace additionnel. « On a développé plus de projets au fil des années comme Opération cadeaux de Noël et MAP Haut-Saint-François qui impliquent des groupes de participants et plus d’espace », d’expliquer Sylvain Lessard, directeur général du CJE. À cela, pouvaient s’ajouter des formations et autres activités de groupe qui faisait en sorte de se retrouver à l’étroit, laisse-t-il entendre.
Le choix du local situé au centre commercial d’East Angus offre une belle visibilité, estime-t-on. On croit également que le volume de fréquentation pourrait attirer davantage de jeunes à bénéficier des services offerts. M. Lessard mentionne que l’organisme est en constante évolution et peut saisir des opportunités pour développer des projets ponctuels selon les besoins. Le CJE entamera son déménagement le 30 mars pour ouvrir ses portes le 3 avril. On profite du long congé de Pâques pour déménager. Les jeunes pourront accéder aux nouveaux espaces le 3 avril. M. Lessard et les membres du conseil d’administration remercient M. Luc Gosselin et la famille Gosselin pour leur générosité et leurs bons soins déployés au cours des années.

Rappelons que le CJE est un organisme sans but lucratif dont la mission est de soutenir et guider les jeunes adultes de 16 à 35 ans dans leurs démarches d’insertion socioprofessionnelle, en les accompagnant dans leur cheminement volontaire vers l’emploi, un retour aux études ou dans le démarrage d’une entreprise ou d’un projet.

Quand l’art s’invite à table

Dans deux semaines, l’Atelier Auckland mettra la table pour son tout premier Stammtisch. La rencontre culinaire se tiendra le premier samedi d’avril, soit le 7, le lendemain du Jour du tartan. La thématique écossaise sera à l’honneur pour l’occasion; les invités étant encouragés à délaisser le pantalon au profit du kilt !

L’Atelier Auckland est l’unité de production de Sylvain Dodier et Luc Pallegoix, à Saint-Isidore-de-Clifton. Le centre d’art et de nature a déjà présenté nombre d’expositions, activités et concerts variés par le passé. Cette année, les arts de la table s’invitent à l’atelier sous la forme du Stammtisch. Celui-ci se veut, traditionnellement, la tablée d’habitués d’un bar ou d’une auberge dans les régions germaniques. Alors que les hôtes en sont à préparer leur programmation 2018, « le Stammtisch sera le premier truc qu’on lance pour la saison », avance Sylvain Dodier.

Le Stammtisch sera plus qu’un simple repas. « On amène l’idée de métissage culturel à table », précise Luc Pallegoix. « On mêle les nourritures terrestres aux nourritures de l’âme en même temps. Aussi de refaire le monde, ça fait partie de la culture de l’établissement. Et l’été est propice à ça. » C’est M. Pallegoix qui sera derrière les fourneaux pour l’occasion pour recréer, le temps d’une soirée, une réalité bien ancrée dans sa Franche-Comté natale. « À la maison en France, ça cuisine beaucoup, ça reçoit beaucoup. Et le Stammtisch existe toujours. Même dans ma ville natale, à Besançon, tu en retrouves. »

Ce qui sera un rendez-vous mensuel aura une nouvelle thématique chaque fois. « Il y aura différentes formules de Stammtisch pour pouvoir voyager dans les régions, les pays et même au Québec ! Il y a plein de trucs à découvrir, comme les herbes salées du Bas du Fleuve », prévoit déjà le chef.

Pour l’édition d’avril, « l’objectif est de faire découvrir toute la part des Écossais, incluant leur influence. C’est pour ça que Luc le fait le lendemain du Jour du tartan », explique M. Dodier. Le 6 avril 1320 est la date de la signature de la Déclaration d’Arbroath établissant l’indépendance historique de l’Écosse. À l’échelle provinciale, les immigrants écossais forment l’un des peuples fondateurs du Québec, alors que, localement, certains d’entre eux s’établirent à Scotstown, Gould et au Canton de Lingwick au 19e siècle.

Le candidat du Parti vert dans Mégantic rajoute que « le but est de faire découvrir les métissages. C’est important en art. Notre bouffe, notre culture… On est très marqués par les anglophones, les Irlandais, les Écossais. Et c’est dans cette optique que le Stammtisch est organisé. »

Concrètement, le menu offrira en plat principal un bœuf à la bière. « C’est un grand classique de la cuisine écossaise », de noter Luc Pallegoix. La viande proviendra de la Boucherie Éric Vachon, à Saint-Isidore-de-Clifton. Le chef prévoit trois purées de légumes en accompagnement, dont des pommes de terre pilées d’origine bio et locale. Bien que l’entrée demeure une surprise, nous pouvons avancer que la Fromagerie Caitya à Sawyerville sera l’un des fournisseurs d’ingrédients de la soirée. De même, l’œuvre de l’artiste cuisinier devrait porter le nom de Vertige aux trois fromages. À suivre. Comme dessert, le convive aura droit à une ganache française servie sur une pâte de shortbread.

« Le premier Stammtisch sera à la fois rustique et sophistiqué », résume Luc Pallegoix. « C’est une formule très partage. Il y aura des plats individuels lorsque obligatoire, mais sinon ce sera à la bonne franquette. Et c’est important. Plein de gens sont en recherche de ça. Nos vies vont trop vite. La logique slow life, c’est notre politique maison. On fait plus en faisant moins. »

Les Stammtisch de l’Atelier Auckland auront lieu les premiers samedis du mois. Le nombre de places est limité à douze. Plus d’information disponible auprès des organisateurs.

For Language Equality

The Quebec minister responsible for relations with English-speaking Quebecers, Kathleen Weil, recently stopped by in Bury to take the pulse of the population. About 50 members of the English-speaking community were present and were able to talk in person with the MNA of Notre-Dame-de-Grâce (NDG). General access to bilingual services was one of the issues raised more than once during the discussion.

The event was part of a provincial tour aiming to understand the diverse realities and concerns of the community in view of a public consultation to take place in the coming months. During the visit to Bury, the minister made stops at the St. Paul’s Rest Home, the Eaton Valley Community Learning Centre and the Armoury Community Centre.

According to Townshippers’ Association, the Haut-Saint-François has a community of about 2500 persons whose first language is English. This number represents 11% of the population, the second-highest percentage in the Eastern Townships, after the Memphremagog MRC.
About a month after she became minister in October 2017, Kathleen Weil announced the creation of a Secretariat for relations with English-speaking Quebecers. «The Secretariat is like a mini-ministry,» explained Weil.

«The idea is to support the vitality of the communities all over Quebec,» she continued. «We want to government services, in health and in other sectors, to be able to respond to their needs in English, because they have the right to receive information and services in English. But also to ensure that young people can stay here and find their place.»

On that point, the minister cited the statistic that two out of three bilingual university graduates leave Quebec to go work elsewhere in Canada. «We understand these young people who have opportunities elsewhere. But if they had the choice, we would rather they stay here, because we’re losing out. At present, we’re recruiting people from around the world, but we’re losing our own citizens.» Kathleen Weil offered several examples of concerns that some educated English speakers can have before deciding to leave: «Is my French good enough? Is my French suitable for the job that I am looking for?» She confirmed that the Secretariat is thinking about ways to offer linguistic support to help such persons stay. «When young people leave, they don’t come back, so it’s a loss to our population. This is becoming an issue of survival for the economy in rural regions, where there is a striking shortage in the workforce.»

The mayor of Bury, Walter Dougherty, spoke during the meeting and offered a personal account of how, some years ago, he tried out for a job in the Ministry of Transport. «The job offer mentioned a bilingual position. When I arrived to take the test, they said that if I failed the first part in French, they would stop evaluating it. I asked them to wait to look at the English part, and then to average the two parts, since bilingualism was a requirement. But they refused.» Dougherty said that the topic of the predominence of French was one that he felt passionate about.

Les Constructions Morin s’imposent

Depuis deux ans, Les Constructions Morin montrent leur savoir-faire à Ascot Corner. Deux immeubles à revenus situés sur la rue Desruisseaux et bientôt un troisième offrent des logements haut de gamme. Pierre-Luc Morin, copropriétaire, avec son père Luc Morin, sont fiers des bâtiments érigés dans un concept de développement durable. Toiture en tôle, fenêtres triple vitre, comptoir de granit, panneaux de douche en quartz et plusieurs autres aspects font de ces résidences un endroit unique et chaleureux. Situés à proximité de la rivière Saint-François, les logements offrent une tranquillité et un coup d’œil à couper le souffle. L’entreprise, qui y a effectué le raccordement du service d’aqueduc et égout, offre également le service d’excavation, de construction et rénovation résidentielles.

Rachel Garber

SINGING

We’ve heard a new heartbeat in downtown Cookshire in recent years, with the Cultural Centre, beautifying flower baskets or wreaths, concerts and more. And now, here is an opportunity to join a community choir or chorus, and sing your heart out.

«Music is like the universal language, really,» said Celine Blais. She’s the president of the Coeur Villageois (Heart of the Village), the group of volunteers that is organizing the chorus. «The chorus is another way to bring people together.»

That means all kinds of people are welcome for this new experience: All ages, both men and women, both English- and French-speaking, residents of anywhere in the Haut-Saint-François. «Different types of voices are needed,» said Blais.

The choir director is to be Anne-Claire Hyvert, a singer and music teacher from Bishopton. The repertoire will include a variety of music, said Blais. For example, music of Neil Young, Leonard Cohen, Gordon Lightfoot, Daniel Lavoie, Zacharie Richard, and more. But that will depend, in part, on the size and wishes of the choir members. «The aim is to have fun, really.»

The 12 practice sessions are planned for Wednesdays, April 4 to June 20, from 6:30 to 8 p.m., at La Maison de la Culture John Henry Pope, 25 Principale West. But wait. Before showing up, it is important to contact the chorus director Anne-Claire at 819-884-1258 or bishopnote@gmail.com. Knowing a bit about the potential participants will help inform her planning.

Yes, there is a fee: $7 per person, but if two participants come from the same family, the fee for the second person is only $3. The fee is to recompense the director and to help pay for the right to use various composers’ music. The Cultural Centre is making the practice space available at no cost.

March 21: TAX CLINIC
Quick! The annual income tax clinics of the Centre d’Action Bénévole du Haut-Saint-François (CAB, or Volunteer Action Centre) are upon us. The volunteer-staffed clinics offer services free of charge for persons with limited incomes. The last two Wednesdays of the bilingual clinic in Sawyerville are on March 21 at 1 to 4 p.m., and 6 to 8 p.m., and March 28 from 1 to 4 p.m.
Eligibility criteria for the service: (1) Single person having up to $25,000 of income, plus up to $2,000 for each dependent. (2) A couple with income of up to $30,000 plus up to $2,000 for each dependent. (3) $1,000 or less in interest revenues. (4) Persons with rental income or self-employment earnings are not eligible.
How does it work? Trained volunteers fill out your returns, respecting your confidentiality. Bring all your papers to the clinic, and collect them a week later. Bring along your 2016 notices of assessment, if possible. Tenants, bring your RL-31 form, and property owners, your property tax statement.
Services in English are offered at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street. Info: 819-560-8540, option 9 for English, or coordo@cabhsf.org.

March 21: ABOUT BULLYING
This Wednesday, March 21, is a workshop on facing bullying or elder abuse, and recognizing the signs of bullying when you see it happening to yourself or someone else. Facilitating the workshop is Marie-Philippe Dubuc from DIRA-Estrie, a regional community organization that works to prevent and counter elder abuse and mistreatment of individuals age 55 and older, and their families.
The workshop begins at 1 p.m., following a Health Links lunch. Advance registration is needed for the lunch, but you can just drop in out of the blue for the workshop. All are welcome. The event is at the Armoury Community Centre, 563 Main Street, Bury.

March 28: COLOUR CAFÉ, EAST ANGUS
Adults and others who enjoy combining colouring with conversation and snacks can try out a Mandala Colouring Café in East Angus on Wednesday, March 28, from 2 to 4 p.m. Participants may bring their own colouring supplies or use what is available. It’s at the new building of the Moisson Haut-Saint-François, 53 Angus Sud. Info: Diane Grenier, Volunteer Coordinator, Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François, 819-560-8540 x 9, or coordo@cabhsf.org.

April 20: YOGA IN NEWPORT
Yoga classes with Vanessa Salvatore come again to Newport this spring, with a 10-week session at the Municipal Hall at 1452 Route 212 in Island Brook. The classes are Fridays, April 20 to June 15, from 1 to 2 p.m. Fee: $180. Info: 819-875-1767.

Anytime: FROZEN MEALS
Difficulty making meals? No need to go hungry. A frozen meals on wheels service is offered bi-weekly by the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François. Just call the coordinator of English services, Diane Grenier, at 819-560-8540 (press 9 for English), or email coordo@cabhsf.org. She can give you a long menu of meals to choose from, at a reasonable price.

CHURCH SERVICES
Anglican. Sunday services on March 25 are in Bury at 9:30 a.m., and in Cookshire, at 11 a.m., in the Trinity United Church hall, 190 Principale West. A Good Friday service is on March 30 at 11 a.m. at St. George’s Anglican Church in Lennoxville. Easter services are on April 1st in Bury at 9:30 a.m. and at St. Peter’s Church in Cookshire at 11 a.m. Info: 819-887-6802.
United. On March 28 is the Palm/Passion Sunday service in Cookshire at 9:30 a.m. and in Sawyerville at 11 a.m. On March 29 at 7 p.m. is a Maundy Thursday service in Sawyerville. On March 30 at 10:30 a.m. is a Good Friday service in Cookshire. On April 1st at 6 – 6:15 a.m. is an Easter Sunday Sunrise service at the Gazebo on Route 210 in Eaton Corner, and at 10:30 a.m. is an Easter service with communion in Cookshire. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by March 26 for publication April 4 and by April 9 for April 18.

Deuxième crue de la rivière Eaton en un hiver

Six semaines après avoir vécu une première évacuation, 70 résidents du secteur de la rue Eaton à Cookshire-Eaton ont de nouveau eu à quitter leur maison, le temps que le niveau de la rivière baisse.

Lors de cette seconde inondation à l’intérieur d’une même saison, l’ordre d’évacuer a été donné le mercredi 21 février. Près d’une semaine plus tard, les pelles mécaniques en étaient toujours à défaire les restes d’embâcles. « On devrait finir demain [le mardi 27] », estime Éric Cloutier, directeur de la sécurité publique. « Il y avait des restants de janvier, puis on travaille aussi pour éliminer les autres chances d’embâcles qui s’en viennent avec le printemps. »
Lors de l’inondation de la mi-janvier, un bouchon s’était formé sur la rivière Eaton à la hauteur du chemin Côté, qui croise la route 253. Lors de la plus récente, plusieurs embâcles s’étaient formés en amont de la rivière, jusqu’au chemin du Bassin.

Pierre Letendre est un résident du secteur de la rue Eaton et observait l’évolution du niveau de la rivière après avoir appris l’ordre d’évacuation. « J’ai été diner chez moi, puis ils passaient aux portes donner un premier avis. » Étonnamment, celui-ci avait été épargné en janvier. « Non ! Il y a même une poubelle qui était prise dans la glace, mais à part ça, rien. On était surélevés. Mais deux fois en l’espace de deux mois, c’est la première fois. Ça fait dix ans que j’habite là. D’habitude, on l’a une fois par année. »

L’ordre d’évacuer a été lancé sur l’heure du midi, le mercredi 21 février. « Trois heures après, ça sortait dans le développement un peu partout », relate M. Cloutier. En soirée, la ville a procédé à la fermeture de la route 108, qui enjambe la rivière, de manière préventive. Le détour est demeuré en vigueur de 18 h à 3 h. L’évacuation visait 30 résidences et un total de 70 citoyens, mais toutes les maisons évacuées n’ont pas été inondées. Le jeudi 22 en fin d’après-midi, les gens qui le souhaitaient pouvaient regagner leur demeure.

En janvier, entre 35 et 50 mm de pluie s’étaient abattus sur la région, provoquant une montée du niveau des eaux soudaine. À ce moment, la Ville de Cookshire-Eaton avait été quelque peu prise au dépourvu, devant lancer l’ordre d’évacuer en pleine soirée. Cette fois-ci, la situation était un peu plus préventive.

Alors que nous sommes aux abords du pont de la rue Principale Est, qui enjambe la rivière, Éric Cloutier pointe en direction d’un bâtiment situé 200 mètres plus loin. « La salle Guy-Veilleux qu’on voit, ça normalement, c’est dans une zone 0-100 ans. Donc, tu n’es pas supposé d’avoir de l’eau là ou une fois, tout de moins, en 100 ans. Là, ça fait deux fois que l’eau atteint les marches en un mois et demi. Ça fait que les statistiques, on n’en tient plus compte. »

Audrey Bresse-Carette, résidente de la rue Eaton, a vu s’accumuler 1 m d’eau dans le sous-sol de la maison familiale. À l’instar de M. Letendre, la demeure de Mme Bresse-Carette n’avait eu aucun dommage lors de l’inondation éclair de janvier. « On avait eu de l’eau sur le terrain, mais rien dans la cave. » Cela faisait quelques années que la résidence des Bresse-Carette n’avait pas été touchée par les crues. « Il y a peut-être dix ans, on avait déjà eu 6 pi d’eau dans la cave, mais rien depuis. »

Contrairement à l’évacuation de la mi-janvier, aucun centre d’urgence de la Croix-Rouge n’a été déployé en ville, l’évacuation de février a été faite de jour et avec plus de marge de manœuvre.

PAFIO

Forêts publiques de l’Estrie

Une séance d’information sur les travaux forestiers planifiés sur le territoire public de la MRC se tenait récemment au Centre communautaire de La Patrie. Les municipalités concernées sont celles de Chartierville, Hampden, La Patrie et Lingwick.
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) gère les forêts publiques selon un Plan d’aménagement forestier intégré opérationnel (PAFIO) échelonné sur les cinq prochaines années. L’unité d’aménagement (UA) en Estrie porte le numéro 051-51. La coordination locale est faite par une table régionale, soit la Table de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT).

Outre les représentants du MFFP et de la TGIRT, nous retrouvions du personnel de Domtar, des citoyens et propriétaires privés de même que des politiciens locaux, comme les mairesses de La Patrie et de Lingwick. L’assistance se chiffrait à une vingtaine de personnes. « C’est la première fois qu’on réussit à avoir autant de gens intéressés aux aménagements qui vont avoir lieu », remarquait, enthousiaste, Manon Ayotte, ingénieure forestière et coordonnatrice à la TGIRT.

Jean-Paul Gendron, président de la TGIRT, le reconnaissait d’entrée de jeu : « [En Estrie], la forêt publique est petite et fragmentée, mais subit beaucoup de pression. » Les travaux qui y sont prévus incluent de la récolte de bois, la préparation de terrain, le reboisement, l’entretien de plantation et de l’éclaircie précommerciale. Des travaux de construction et d’amélioration des chemins forestiers sont également planifiés.

L’unité d’aménagement régionale couvre 425 km2 ou 37 000 ha. Cette superficie est répartie dans trois MRC, soit celle du Granit (81 %), du Haut-Saint-François (17 %) et des Sources (2 %). Dans le HSF, Chartierville, Hampden, La Patrie et Lingwick verront des travaux effectués sur leurs terres publiques.

Chartierville
La municipalité possède une superficie de 9 km2 de forêts publiques, soit 2 % de l’UA. Au sud de la municipalité, comprise entre la bifurcation du chemin Brise-Culotte, la limite de Notre-Dame-des-Bois et la frontière américaine, une aire de 240 hectares fera l’objet de coupes partielles (25 à 50 % du couvert forestier). Un chemin d’un kilomètre y sera implanté, alors qu’un second en partance de Notre-Dame-des-Bois sera amélioré. Une aire d’environ 10 ha subira une coupe de régénération (prélèvement de la majorité des arbres de diamètre commercial). Plus au nord, entre La Patrie et le 10e Rang, un secteur de 4 ha était en consultation pour un dégagement et une éclaircie commerciale (récolte de 25 à 50 % des arbres de diamètre commercial).

Canton de Hampden
Hampden arrive en seconde position avec 25 km2 de terres publiques, soit 6 % de l’unité d’aménagement. Une partie de ces forêts sont comprises dans le parc régional du Marécage des Scots. Plusieurs petits lots étaient en consultation. Un premier groupe de sept se situait entre les chemins Ditton et de Franceville. Ceux-ci couvrent une aire de 22 ha et un traitement de reboisement et de préparation de terrain y est prévu. Un second groupe de sept lots se trouve à l’est du chemin de Franceville et au sud de la route 214. Un reboisement et une préparation de terrain y seront effectués sur 19 ha. Au nord du chemin de Franceville, avant les limites de Val-Racine et de la MRC du Granit, le chantier Ruisseau Valley regroupe neuf lots totalisant 48 hectares en vue de coupes de régénération. Ce même secteur a environ 200 ha avec des coupes partielles prévues et 50 ha en coupes de régénération. Finalement, environ 7 km de chemins devront être implantés ou améliorés.

La Patrie
La Patrie possède la plus grande superficie de forêts publiques de la MRC avec 26 km2, soit plus de 6 % de l’UA. De cette superficie, une partie se trouve dans le parc national du Mont-Mégantic, tandis que 400 ha sont sous la gestion d’un arboretum et d’une forêt expérimentale. Des coupes partielles sur une superficie de 120 ha se feront au bout du chemin du Petit Canada Est et d’autres le seront de part et d’autre de la route 257 au sud du chemin de la Petite Angleterre sur une aire de 25 ha.

Lingwick
Lingwick comporte 11 km2 de terres publiques, comptant pour 3 % de l’UA. De ce total, quatre lots totalisant 10 ha étaient soumis à la consultation pour dégagement et éclaircie commerciale.

Les chantiers de la région ont peu soulevé d’inquiétudes et de questions de la part des gens présents, la majorité des travaux s’effectuant du côté de la MRC du Granit. Localement, l’exécution de l’aménagement est confiée à l’entrepreneur Exfor VM et au mandataire Vexco, deux entreprises de Plessisville.

Aménagement forestier coopératif des Appalaches

Voilà 44 ans que l’Aménagement forestier coopératif des Appalaches est implanté à La Patrie. Suite à un creux aux alentours de 2008, l’organisme vogue de sommet en sommet. L’année 2018 s’annonce tout aussi haute en couleur.

Aménagement forestier et agricole des Appalaches a été fondé en 1974. Il s’agissait à ce moment du premier organisme de gestion à voir le jour en Estrie. Implanté depuis ses débuts à La Patrie, le groupement forestier est devenu une coopérative en 2012. Il est désormais connu sous le nom d’Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA).

Les petits propriétaires forestiers constituent la clientèle-cible de l’AFCA. Ceux qui souhaitent devenir membre doivent posséder au moins quatre hectares forestiers d’un seul tenant. La coopérative offre une gamme complète de services forestiers pour répondre aux besoins de ces propriétaires de lots boisés. Son objectif premier consiste à aider à aménager sainement la forêt.
L’AFCA œuvre sur la majeure partie de la MRC du Granit et la portion est du Haut-Saint-François, constituée des municipalités de Lingwick (avec 3344 ha sous aménagement), Scotstown (168 ha), Hampden (2658 ha), La Patrie (8802 ha) et Chartierville (4333 ha). Dans cette partie du HSF, « près de 60 % des propriétaires forestiers sont membres ou font affaire avec la coopérative », relate son directeur général, Nicolas Meagher.

Des avantages et des retombées
Après l’aménagement des propriétés, la finalité d’un groupement forestier est de retourner en services et en valeur le fruit des opérations de la coopérative aux propriétaires et à la collectivité.

« C’est certain qu’il faut être rentable », poursuit M. Meagher. « Mais on vise pas à faire des profits. Lorsqu’on a un trop-perçu, on a une politique d’établie. C’est une forme de ristourne. L’année passée, c’était 84 000 $, puis avant ça, c’était 100 000 $ depuis 2014. » C’est ainsi que des investissements sont effectués chez les membres. « On a une devise qui est : “Une coop par et pour ses membres”. C’est un principe qui est très important pour le conseil d’administration. »

Les aménagements et investissements sont toujours faits dans une optique de développement durable. À cet effet, 75 % des membres de l’AFCA ont adhéré à la certification FSC, qui garantit des pratiques responsables et soucieuses de l’environnement. Comme de plus en plus d’usines recherchent du bois certifié pour leurs produits, cette approche positionne avantageusement ces membres. La coopérative récolte 85 000 m3 de bois par année.

« On essaie toujours d’améliorer nos techniques, nos façons de faire. On évalue donc nos pratiques au niveau du martelage, de nos sentiers de débardage, de la régénération naturelle, de la formation de nos travailleurs », complète Nicolas Meagher.
Être membre de l’AFCA implique aussi des avantages économiques. Les membres sont éligibles aux subventions du Programme d’aide à la forêt privée. Ce programme offre un support financier et technique aux propriétaires pour les aider à réaliser adéquatement leurs travaux sylvicoles. Également, les producteurs forestiers qui réalisent des travaux d’aménagement reconnus peuvent réclamer jusqu’à 85 % de leurs taxes foncières et ainsi bénéficier de crédits d’impôt avantageux.

Faire flèche de tout bois
Il y a un an, l’AFCA rendait disponibles des parts privilégiées à ses membres et employés afin d’établir une érablière acéricole à La Patrie. Une somme de 240 000 $ a ainsi été levée. En ajoutant la vocation acéricole, la coopérative est désormais un producteur agricole. « On a 16 000 entailles et on a bâti une cabane à sucre sur le rang Labonne. On a déjà commencé à récolter de l’eau. » Les parts privilégiées ont servi à payer une partie des infrastructures et installations telles qu’un évaporateur, la tubulure, les installations électriques, le chemin d’accès, la station de pompage et la cabane comme telle. Au total, il s’agit d’un projet d’environ 850 000 $.

La coopérative a pu se lancer dans une telle aventure maintenant qu’elle atteint ses cibles en suivant un plan stratégique. Nicolas Meagher se remémore la dernière période d’incertitude : « On a eu des gros creux avec la crise économique de 2008 et la crise forestière. Mais depuis ce temps-là, c’est tout replacé. Cette année, ça va être aux alentours de 6,5-7 M$ de chiffres d’affaires. »

Celui qui est seulement le quatrième directeur général en quatre décennies résume la raison d’être de l’AFCA : « On s’implique énormément. On voyait que la foresterie en Estrie, elle n’était pas assez vue, pas assez connue. Et nous, on n’est pas assez vus et connus non plus, ça fait qu’on tente de s’impliquer beaucoup. On veut se faire connaitre. On est des passionnés de la forêt puis de la foresterie. On croit en notre coopérative et dans les groupements forestiers. »

Jean-Paul Gendron

La TGIRT Estrie veille à une utilisation harmonieuse de la forêt publique

À l’instar des 36 autres Tables locales de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT) au Québec, celle de l’Estrie a pour but d’assurer la prise en compte, dans la planification forestière, des intérêts et des préoccupations des personnes et organismes touchés par les activités d’aménagement forestier, ce qui n’est pas toujours évident.

En Estrie, 91 % des forêts sont privées 730 000 ha, pour 9 200 propriétaires. Or, 9 % de la superficie forestière soit 80 000 ha appartient à l’état donc public. « Compte tenu de l’accessibilité relative des forêts privées, les territoires forestiers publics sont très sollicités », de mentionner Jean-Paul Gendron, président de TGIRT Estrie. L’organisme doit donc coordonner et gérer « dans le meilleur intérêt des utilisateurs du territoire public, et surtout dans une optique de durabilité écosystémique, les visées de tout un chacun groupes et entreprises manifestant des prétentions d’usage de cette forêt publique certes très petite en superficie, mais riche de potentiels », d’ajouter M. Gendron.

Au-delà de la stricte récolte de bois, l’ensemble des usages, selon la loi, doit être coordonné par une table régionale mettant à contribution les porte-paroles des principaux organismes et structures régionales ainsi que les représentants du MFFP interpelés par la vocation de ce territoire. La TGIRT Estrie est une table de concertation régionale à laquelle siègent plus d’une douzaine de personnes incluant également des représentants des MRC du Granit, des Sources et du Haut-Saint-François, dont une représentante des Premières Nations Abénakis.

La coordination au sein de l’organisme se fait entre autres à partir de valeurs bien établies comme l’approvisionnement en matière ligneuse, la cohabitation harmonieuse des usagers, la production acéricole, le patrimoine paysager, les retombées régionales de la mise en valeur du territoire public, l’accès routier aux territoires publics, la biodiversité des milieux naturels, l’acquisition et l’intégration des connaissances.

« La concertation s’impose et chaque usager doit apprendre à partager le territoire en fonction des valeurs adoptées par l’ensemble. Foresterie durable, faune, activités de plein air, biodiversité, régime hydrique, paysages, accessibilité, droits ancestraux des Premières Nations sont autant de valeurs qui doivent animer la Table en fonction de la durabilité de l’écosystème et de son apport significatif aux dimensions économiques, sociales, culturelles et environnementales de l’Estrie », d’insister M. Gendron. Cela amène donc la TGIRT à composer avec les entreprises forestières, acériculteurs, chasseurs, randonneurs, écologistes, municipalités et la Sépaq qui se partagent un territoire fragmenté inégalement réparti dans la partie est de la région.

Le territoire public est donc fragmenté entre la Sépaq (parc Orford, parc du Mont-Mégantic, parc Frontenac), deux réserves écologiques (Samuel-Brisson et Gosford), la Forêt habitée Gosford (géré par la municipalité de Woburn), la Zec Louise-Gosford, la Zec Saint-Romain, des acériculteurs en location (1 200 000 entailles) et les parcs régionaux du Mont-Ham (MRC des Sources) et du Marécage des Scots (MRC du Haut-Saint-François). Les superficies accessibles aux forestiers pour la récolte de produits ligneux est de 37 500 ha couvrant surtout la zone frontalière de la MRC du Granit et quelques étendues dans les MRC voisines. La partie Louise (Zec Louise-Gosford), la Zec Saint-Romain et les deux parcs régionaux sont sujets à la récolte de bois par les bénéficiaires de garanties d’approvisionnement (BGA).

Soulignons que la possibilité forestière, donc de récolte, de l’UA 051-51 est établie par le Forestier en chef du Québec. Pour la période (2014-2017), sur une possibilité moyenne annuelle de 60 400 m3s, la récolte effective oscille autour de 74 % de ce volume, soit quelque 1 200 camions-remorques.

Des cordons-bleus en devenir à Un lunch presque parfait

La quatrième édition du concours Un lunch presque parfait a récemment pris fin à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, à East Angus, au cours d’une compétition réunissant une dizaine d’étudiantes. L’équipe des Bleues, formée d’Audrey Patry-Descôteaux, d’Alexandra et Bianca Groleau, a été couronnée championne. Deux épisodes témoignant de l’aventure restent à être diffusés à la télévision.

Depuis le mois de novembre dernier, les étudiantes participantes se sont fait enseigner les bases de la cuisine au cours d’ateliers donnés par Jean-Patrice Fournier, chef propriétaire du service de traiteur Le Poivron Rouge, et Mylène Bernard, propriétaire de Petits Cupcakes. Ces derniers ont montré les secrets derrière la fabrication du pain et la cuisson des viandes. À ce sujet, chef Fournier a un conseil judicieux pour juger de la fraicheur d’un poisson : « Si tu y mets le doigt dans l’œil, puis qu’il ferme, c’est qu’il est frais. » Autrement, les élèves ont cuisiné des tartes au citron avec Mme Bernard, glacé des cupcakes et créé leur propre crème pâtissière.

Pendant ces semaines d’initiation et de préparation, les apprenties cuisinières avaient à planifier le menu qu’elles auraient à élaborer le jour de la compétition. Au cours de la semaine du 16 février dernier, les équipes étaient accompagnées par un membre du personnel de la Cité-école pour aller faire l’achat de leurs ingrédients dans l’un des deux IGA d’East Angus et de Cookshire-Eaton. Celles-ci avaient une limite de 75 $ pour acheter la nourriture nécessaire à l’élaboration d’un menu complet incluant entrée, repas et dessert pour cinq personnes.

Allez les Bleues !
La compétition s’est tenue en avant-midi le 16 février et laissait deux heures aux participantes pour tout préparer. Comme si cela n’était pas assez, des contraintes supplémentaires ont été données la journée même. La première était que le plat principal ne devait pas être présenté dans une assiette. Les équipes ont eu le réflexe de monter leur plat principal sur des planches à découper en bois.

De plus, elles avaient à intégrer un ingrédient mystère à leurs recettes parmi un choix de céleri-rave, de betterave jaune et de pousses de pois mange-tout. L’équipe des Bleues a sélectionné le céleri-rave, qu’elle a incorporé à son entrée. Le plan initial consistait en un potage de carottes, ananas et gingembre accompagné d’un pain à la poêle. Malgré la contrainte, le gout est demeuré le même. « C’était bon. On s’en rendait même pas compte », témoigne Bianca Groleau.

Le deuxième service de l’équipe gagnante était composé d’un filet de porc, accompagné d’une purée de patates douces et de carottes glacées au miel. La sœur ainée des Groleau relate ce qui a mené à la préparation de ce plat. « Le chef aidait toutes les équipes, puis il nous a dit que ce qui allait bien avec le porc, c’était la patate douce. Déjà, ça nous a aidés. Puis pendant les cours qu’il nous donnait, on a appris à faire cuire des filets de porc, puis du poisson, donc on savait comment le faire. Sinon, le reste, c’est notre imagination. »

Le trio a complété son offre avec une mousse au chocolat noir avec coulis de framboises, émietté de biscuit Graham, ganache au chocolat et framboises fraiches. Le menu élaboré des Bleues leur a valu la première place ainsi que plusieurs prix : grandes planches à découper d’une valeur de 380 $, kit à pâtisserie, tôles à biscuits, moules à muffins, douilles et poches, petit mélangeur à smoothies, spatules, tasses à mesurer et mitaines de four.

Résultats et récidive
Suite à leur première expérience à Un lunch presque parfait, les trois membres des Bleues se montrent plus que satisfaites. Elles comptent toutes prendre de nouveau part à la compétition l’an prochain. Elles essaieront même de recruter une quatrième partenaire pour faire partie de l’équipe.

Les réseaux MAtv et AXIONtv ont commencé à diffuser la microsérie de trois épisodes depuis le 26 février. Le deuxième du 12 mars montrera la seconde partie des ateliers prodigués par le chef Fournier et enseignant les bases culinaires. La journée de compétition des élèves sera quant à elle diffusée dans le troisième et dernier épisode, qui sera en ondes dès le 26 mars.

actualite

Débrayage des centres de la petite enfance (CPE) fixé pour le 16 mars

Les parents dont leurs enfants fréquentent les CPE Le Ballon Rouge à La Patrie et Fafouin à East Angus devront prévoir un plan B puisque le Syndicat des travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de l’Estrie-CSN ont convenu d’une journée de grève, le 16 mars prochain.

C’est au terme de plusieurs journées de négociation, entre le syndicat et la partie patronale, que la rencontre du 21 février dernier s’est terminée « sur une bien mauvaise note ». La négociation tourne en rond, de mentionner Stéphanie Vachon, présidente du STTCPEE-CSN. « Nous avons tenté, tant bien que mal, de faire comprendre à l’APNCPE (Association patronale nationale des CPE), que la négociation traine en longueur et qu’il est inacceptable que des travailleuses soient sans contrat de travail depuis presque trois ans », s’indigne madame Vachon. « Nous croyons que nous avons épuisé notre capital de patience et nous sommes devant l’inévitable, c’est-à-dire l’exercice d’une journée de grève, laquelle est fixée au 16 mars prochain. Au risque de se répéter, nous sommes conscients des inconvénients qui incomberont aux parents, nous sommes cependant devant la rigidité de l’APNCPE et nous estimons que c’est le seul moyen d’être entendus et de négocier sur la base des conventions collectives existantes », ajoute la présidente du syndicat.

Parmi les 386 demandes, le syndicat prétend que l’APNCPE cherche à négocier à la baisse sur des sujets majeurs tels que les horaires de travail, la gestion participative, le choix de vacances, la gestion des pauses de travail, les choix que peuvent faire les équipes de travail locales, etc.

Le syndicat déplore aussi que l’APNCPE rejette l’entente de principe intervenue au national. Rappelons qu’en février 2016, l’APNCPE s’est retirée du processus de négociation nationale pour faire cavalier seul.

« Il est bien facile de comprendre l’exaspération du syndicat, considérant que les conventions qui sont échues depuis mars 2015 sont des conventions collectives négociées depuis de nombreuses années, nous ne sommes pas ici à la négociation d’une première convention collective », s’insurger Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie-CSN (CCSNE-CSN). « Dans le cadre du renouvellement d’une convention collective, on tente de pallier les problématiques vécues en cours de convention, il est ainsi difficile de croire qu’il y en a eu 386 en cours de convention. De plus, il est aussi inacceptable qu’il y ait une différence de traitement d’un CPE à l’autre dans la région de l’Estrie », de compléter M. Beaudin.

Mme Vachon croit qu’il « est possible, avec un peu de bonne volonté, d’arriver à une entente, nous y sommes parvenus dans les 2/3 des CPE de l’Estrie où nos membres sont présents. Deux rencontres sont prévues les 13 et 15 mars prochains, il sera loisible à l’employeur de démontrer sa volonté d’en arriver à une entente de principe », conclut-elle.
Si les résultats des prochaines négociations ne sont pas significatifs aux yeux du syndicat, les deux CPE du Haut-Saint-François concernés et 11 autres répartis sur le territoire estrien exerceront leur droit de grève, le 16 mars.

Un dîner intergénérationnel réussi à Saint-Isidore-de-Clifton

Forts du succès obtenu à sa première initiative, l’année dernière, les élèves de 5e et de 6e année de l’école primaire des Trois-Cantons de Saint-Isidore-de-Clifton ont concocté un dîner intergénérationnel auquel ont participé plus de 140 personnes réunies au sous-sol de l’église.

L’initiative a permis d’amasser des fonds qui serviront à défrayer les coûts d’un échange scolaire avec des élèves de la Colombie-Britannique au printemps prochain. Les élèves avec l’aide de parents et des cuisines collectives ont préparé un menu trois services comprenant soupe, repas principal ragout de pattes et dessert.

En fait, les élèves ont été victimes de leur succès. « On l’avait fait l’année dernière dans le cadre du concours québécois d’entrepreneuriat qui s’appelle maintenant Ose entreprendre. Ça avait bien fonctionné, on avait eu une quarantaine de personnes. Cette année, les personnes, les grands-parents, les aînés ont demandé qu’on le refasse. Là, les jeunes étaient très motivés pour le faire. Cette année, ça a pris plus d’ampleur que prévu, ils (élèves) ont eu chaud cette semaine », d’exprimer l’enseignant responsable Dany Marcotte. Initialement prévu à la salle Auckland pouvant accueillir 80 à 100 personnes, les responsables ont été contraints de déplacer le dîner dans une salle plus grande, soit le sous-sol de l’église.

Le dîner est le fruit d’un travail s’échelonnant sur deux mois et s’inscrit à l’intérieur du cheminement académique, d’expliquer M. Marcotte. Le processus comprend l’élaboration du menu, déterminer la quantité, l’achat des ingrédients, la façon de faire, etc. Pour le choix du menu, les parents ont été consultés, de mentionner M. Marcotte. Dans le processus s’effectue la répartition des tâches, « les jeunes ont roulé les boulettes, on a fait cuire, une autre équipe s’est occupée du potage, une autre a fait le dessert avec des parents. Aujourd’hui, on a une équipe responsable du service, une autre du dessert et de l’accueil », de mentionner avec fierté l’enseignant.

Grands-parents
Pierrette et Richard Duhaime de Bury sont des grands-parents qui ne ratent aucune activité de leurs trois petits-fils à l’école des Trois-Cantons, en occurrence Miguel pour l’occasion. « Quand il y a des activités, on participe. Quand ils font des spectacles, on est là. Les jeunes vieillissent assez vite, on aime mieux prendre le temps. C’est eux nos vedettes », d’exprimer avec une fierté évidente la grand-maman. « Maintenant que le grand-père est à la retraite depuis octobre, on est deux à participer aux activités », ajoute-t-elle.

La responsable du groupe d’élèves, Lilou Vallières, a pris la parole pour remercier les participants qui ont fait de cette initiative un succès. « Ça va nous aider pour l’échange étudiant avec la Colombie-Britannique en avril et juin prochains. On fait aussi de la décoration de sacs pour du financement », ajoute-t-elle. En entrevue avec un petit groupe d’élèves, ces derniers mentionnaient leur grande satisfaction. « C’est le fun; on avait des affaires à faire. On a un peu couru. » Bien qu’ils ont aimé leur expérience, ils confessent « le plus plate, c’est de placer la salle. » Mentionnons que les élèves ont obtenu de l’aide financière de la Caisse Desjardins des Verts-Sommets, des Hauts-Boisés et de la municipalité.

Rappelons que les élèves de l’école des Trois-Cantons recevront la visite d’étudiants de la Colombie-Britannique en avril prochain et qu’ils rendront l’appareil en juin. L’enseignant croit que le dîner permettra de dégager un surplus variant entre 500 $ et 1 000 $.

Lions

Une soirée de chasse appréciée de tous

Roger Rolfe et Valérie Bruneau de Cookshire-Eaton ont fait des heureux lors de la présentation de la troisième édition de la récente Soirée films de chasse, présentée à la nouvelle salle communautaire de Johnville. Plus de 300 personnes dont plusieurs enfants ont visionné la projection dans le cadre de la tournée de films Chassomaniak. Plusieurs prix de présence ont été tirés au cours de la soirée et les organisateurs ont remis une canne et un coffre à pêche à chaque enfant présent. Soucieux de contribuer au développement du milieu, les organisateurs ont remis les profits du bar au Club Lions de Johnville soit un montant de 1 845 $. Pleinement satisfaits de la participation du public, les responsables remercient les nombreux commanditaires qui ont permis de distribuer plusieurs prix de présence au grand plaisir du public.

RURART d’hiver

L’édition hiver de RURART marquait le début d’une année 2018 qui verra se produire trois autres occurrences de l’événement. Les représentations de la mi-février se sont déroulées en deux temps à la ferme La Généreuse, de Cookshire-Eaton. Au total, environ 90 curieux de nature et d’art y ont assisté.
La plus récente édition a réuni huit artistes de disciplines variées (musique, danse, peinture, marionnettes, conte). Ceux-ci ont passé une semaine en résidence sur le site de la ferme dans le cadre d’un programme de production.

« La soirée de vendredi fut très intime », relate Amélie Lemay-Choquette. « On était une vingtaine. Ça a amené une autre dynamique. Optimalement, on vise un 30-40 personnes. »
La journée de samedi fut la plus courue alors que plus d’une soixantaine de gens étaient présents. « Le rythme était plus lent. J’ai eu des commentaires disant comme quoi certains ne voyaient pas toujours bien. Notre capacité d’accueil serait d’environ 70 et on l’a atteinte ce soir-là », se félicite l’instigatrice et la directrice artistique de RURART.

Un parcours comme nul autre
Cette huitième édition La chaleur humaine au cœur de l’hiver consistait en un trajet d’une heure et demie sur le site de la ferme La Généreuse. Le point de départ se faisait au feu de joie extérieur, à proximité de la grange de bois centenaire. Premier arrêt  : la serre pour une démonstration de danse et de chant, interprétée par Claude-Andrée Rocheleau, de Sherbrooke. Après coup, le groupe débute un périple qui lui fait traverser un verger le long duquel il croisera une peinture sur verre format géant, suspendue à la branche d’un arbre ainsi qu’une musicienne armée de son générateur de boucles musicales. Accroché sur les murs extérieurs d’une shed abandonnée, le public peut admirer une série de peintures réalisées sous zéro par Hélène Routhier, de Montréal. Avant d’entrer dans la forêt, on assiste au sommeil de lutins dérangés par un congénère malin, le tout dans du mobilier de neige.
La marche en forêt est surréelle, alors qu’on est au milieu d’un groupe de gens qui, au départ, ne se connaissent pas les uns les autres. La foule procède de manière silencieuse, guidée par les faibles lanternes des guides-artistes. Allan Hurd sort un peu de nulle part et interprète un chant puissant qui détonne d’autant plus dans la noirceur. Au sortir de la forêt, le groupe débouche dans la cour de l’un des gites du site. Sur la corde à linge est accroché un drap blanc qui servira d’écran à une saynète de théâtre d’ombres. Dans la même veine, deux autres arrêts feront miroiter au public les détails de peintures sur verre à travers lesquelles est diffusée une lumière en mouvement.

La boucle est bouclée alors que le public est invité à gagner l’intérieur de la grange, faisant office de studio. On s’y recueille une dernière fois, le temps de présenter à la clarté les rurartistes qui ont animé le sentier d’hiver et de terminer avec une prestation musicale.

Les sens en éveil
À la mi-février, les parcours débutent à la clarté pour se terminer à la noirceur. « C’est la thématique liée à la saison », explique Amélie Lemay-Choquette. « Ça transforme la réalité et on n’a pas d’autre choix que d’apprivoiser la noirceur, l’ombre. »

Le silence est également partie prenante de l’expérience RURART. « Ça nous met dans un état de réceptivité et de sensibilité face à l’environnement dans lequel on se trouve. Dans ce cas-ci, la nature est notre partenaire. C’est aussi pour ça qu’on intègre la marche et que les arrêts ne sont pas collés les uns aux autres. C’est pour laisser le temps d’assimiler. »

Pierre-Alexandre Bergeron, vivant présentement à Thetford Mines, en était à sa deuxième participation à l’événement, après l’édition de l’automne 2017. Celui-ci connaissait trois des artistes qui présentaient des performances ce soir-là. « C’est un événement dans lequel je crois beaucoup. C’est super inspirant de vivre cet échange avec les artistes qui nous partagent ce qu’ils ont fait pendant une semaine. Pouvoir vivre ça, je trouve ça formidable. »

Grâce à l’apport d’une nouvelle membre de l’équipe, en l’occurrence Marie-Noëlle Doucet-Paquin qui agit à titre de coordonnatrice, RURART repart sur les chapeaux de roues. Après avoir été un événement intermittent au fil des ans, 2018 marque son retour saisonnier. La prochaine édition a pour thème Dansons les deux pieds dans le printemps et se tiendra les 27 et 28 avril. Une quinzaine de dépôts de projets a déjà été reçue. Souhaitant augmenter la présence d’artistes de la région à ses événements, Mme Lemay-Choquette invite les intéressés à lui proposer leur candidature. La marche à suivre se trouve sur le site internet www.rurart.ca.

L’événement se tiendra beau temps, mauvais temps à même le site de la ferme La Généreuse, une ferme pionnière en agriculture bio, qui offre ses espaces intérieurs et extérieurs aux artistes en résidence.

Sawyerville Seed Festival

The fifth Sawyerville Seed Festival took place mid-February at the Ramana Hotel, and achieved a new record in attendance. «There have never been so many people,» Chantal Bolduc, one of the organizers, said in French. «It was really above and beyond what we expected.»

The activity is an initiative of the Sawyerville Community Garden, and has begun to make a name for itself. «I’d say it’s become very widely known. People from Montreal and from St-Hyacinthe came. People came from everywhere,» Bolduc said. «Sawyerville has begun to stand out for its green approach.»

More broadly, the Seed Festival has become, over time, a meeting place for gardening entrepreneurs and enthusiasts. «What struck me is to see the energy in the room. To see and hear all the exchanges that take place. There was a lot of passion. People were waiting for this festival, and they were glad to be there. It is a day of exchange, not just of seeds, but of exchanges between people.»

Information and Sampling
The day of activities was punctuated by seven presentations. Between 50 and 75 persons attended each one. Yannick Côté, the man behind the Farm of the Unchained, or Wild, Gardener, spoke about his journey. He also unveiled his next project, the Cuisinier déchainé Restaurant, that is to be attached to the future microbrewery 11 comtés, or 11 Counties, opening this summer in Cookshire-Eaton.

Chantal Bolduc was happy about the planning. «Everything was well orchestrated. The fact that we had a presentation scheduled for noon prevented a traffic bottleneck at the lunch area.» No less than 130 dinners were served during the day, all concocted by the Community Garden volunteer team and their friends. Guests had a choice of chilli, moussaka or tabbouleh, accompanied by salad and soup.
Besides the rotating presentations, 10 or so kiosks were available for visitors. One was that of Yvan Perreault, creator of the forested farms and food-producing forests. Perreault offered some highly appreciated tastes of pancakes made with cattail flour with an elderberry coulis and pawpaw cream (asimina triloba). He also offered iced wintergreen tea.

Jean Huppé is the owner of Miel Pur Délice in Coaticook. This is the third year that he has had a kiosk at the Seed Festival. In addition to speaking about honey, he also discussed beekeeping. Several beekeepers came to exchange tricks of the trade with him.

Anne-Sophie Desrochers and Marianne Robert, both horticultural students at the Centre de formation professionnelle CRIFA in Coaticook, attended a presentation by their teacher, Renaud-Pierre Boucher. Desrochers also came to seek advice about cultivating medicinal plants, which she hopes to incorporate into the natural cosmetics that she creates.

The Start of the New Season
«What I am most proud of is to see the local producers who, while maintaining good organic and ecological methods, continue to grow. It’s a great pleasure to see that,» enthused Chantal Bolduc. «We have to encourage our producers. They offer us something valuable. If we want this to continue, and if we want other producers to emerge with a wider variety of produce, it depends on us.» For Bolduc, the future lies in greater food autonomy and respect for the environment. «We need to be very grateful to Mother Nature,» she concluded.

The Seed Festival announces the later return of the public market, known as the Sawyerville Village Market. The season begins on July 7 and continues every Saturday until September 22, from 10:30 a.m. to 12:30 p.m. Also at the Community Garden, a heritage outdoor bread oven that was built last year is at the disposal of the public. Persons wishing to participate or to ask any questions may contact Chantal Bolduc at 819-889-3196, or chantalbolduc99@bell.net.
«It’s a market for all of Cookshire-Eaton, not just the people of Sawyerville,» she concluded.

Fête des semences de Sawyerville

La cinquième Fête des semences de Sawyerville s’est tenue à la mi-février au complexe hôtelier Ramana et a battu des records d’affluence. « Il y avait jamais eu tant de monde », dit d’emblée Chantal Bolduc, une des organisatrices de l’événement. « C’était vraiment au-delà de ce qu’on attendait. »
L’activité est une initiative du Jardin Communautaire de Sawyerville et commence à être reconnue. « Je dirais que ça a rayonné très largement. Ça a été cherché du monde de Montréal, de St-Hyacinthe. Les gens, ça venait de partout », poursuit Mme Bolduc. « Sawyerville commence à se distinguer par son volet vert. »

Plus largement, la Fête des semences est devenue au fil du temps un lieu de rendez-vous entre les intervenants du milieu horticole. « Ce qui m’a frappé, c’était de voir l’énergie dans la salle. De voir et d’entendre tous ces échanges qui se passaient… il y avait beaucoup de chaleur. Les gens l’attendaient cette fête-là, puis ils étaient contents d’y être. C’est une journée d’échanges, pas juste de semences, mais d’échanges entre les gens. »

Informations et dégustations
La journée d’activités était ponctuée de sept conférences. De 50 à 75 personnes étaient présentes pour chacune d’entre elles. Yannick Côté, l’homme derrière la ferme du Jardinier déchainé, y présentait son parcours. Il y a aussi dévoilé son prochain projet : le restaurant Le cuisinier déchainé, qui sera annexé à la future microbrasserie 11 comtés à Cookshire-Eaton, dès cet été.

Chantal Bolduc se réjouit de la planification. « Tout était bien orchestré. Le fait d’avoir une conférence sur l’heure du midi a empêché d’avoir des bouchons de circulation à l’aire des repas. » Pas moins de 130 diners ont été servis ce jour-là, le tout concocté bénévolement par l’équipe du jardin communautaire et leur entourage. Les convives avaient le choix entre un chili, une moussaka et du taboulé, accompagnés de salade et soupe.

Outre l’alternance de conférences, on retrouvait sur place une dizaine de kiosques. L’un d’eux était celui d’Yvan Perreault, créateur de fermes forestières et de forêts nourricières. M. Perreault offrait des dégustations fort appréciées de crêpes à la farine de quenouilles avec coulis de sureau et crème de pawpaw (asiminier trilobé). Il était également possible d’y boire un thé des bois glacé.

Jean Huppé est le propriétaire de Miel Pur Délice, à Coaticook. Cela était la troisième année qu’il tenait un kiosque à la Fête des semences. Outre parler de miel, celui-ci était également sur place pour traiter d’apiculture. Quelques propriétaires de ruches sont venus échanger avec lui des trucs.

Anne-Sophie Desrochers et Marianne Robert, toutes deux étudiantes en production horticole au Centre de formation professionnelle CRIFA de Coaticook, étaient venues voir leur enseignant Renaud-Pierre Boucher pour sa conférence. Mme Desrochers venait également chercher des conseils pour la culture de plantes médicinales, qu’elle souhaite incorporer aux cosmétiques naturels qu’elle conçoit.

Le début de la saison
« Ce dont je suis le plus fière, c’est de voir les producteurs locaux qui, tout en recourant à de belles méthodes bio et écologiques, continuent de grandir. C’est un grand plaisir de voir ça », s’enthousiasme Chantal Bolduc. « Il faut les encourager, nos producteurs. Ils nous servent quelque chose de beau. Si on veut que ça continue, puis qu’il émerge d’autres producteurs avec d’autres variétés de produits, ça dépend de nous. » Pour Mme Bolduc, la suite des choses passe obligatoirement par une plus grande autonomie alimentaire et le respect de l’environnement. « Il faut savoir être reconnaissant envers Dame Nature », conclut-elle.

La Fête des semences annonce à plus long terme le retour du marché public, connu sous le nom de Marché villageois de Sawyerville. La saison débutera dès le 7 juillet pour s’étirer chaque samedi jusqu’au 22 septembre entre 10 h 30 et 12 h 30. À même le site du jardin communautaire, un four à pain ancestral, construit l’an dernier, est mis à la disposition du public. Pour y participer ou pour toute question, il est possible de contacter Chantal Bolduc au 819 889-3196 ou au chantalbolduc99@bell.net.
« C’est le marché pour tout Cookshire-Eaton, pas juste les gens de Sawyerville », termine-t-elle.

Ambrose Kibos de Weedon lorgne vers le NPD Québec

Ambrose Kibos, conjoint de Dre Gabriella Kibos, domicilié à Weedon, songe à faire le saut en politique sous la bannière du Nouveau Parti démocratique (NPD) du Québec et éventuellement briguer l’investiture pour le comté de Mégantic.

Le principal intéressé dit attendre la tenue du congrès du NPD Québec, prévu en avril prochain à Montréal, avant de prendre une décision finale. « Je ne sais pas encore si ça sera pour l’élection d’octobre ou l’autre », précise-t-il.

Dans l’hypothèse où le candidat devrait aller de l’avant pour la prochaine élection provinciale, tout serait à faire, à commencer par l’association du comté avec la tenue d’une investiture.

Le choix de ce véhicule politique pour M. Kibos repose sur l’équilibre. « C’est un parti d’équilibre entre les revenus et les dépenses. » Médecin de profession, M. Kibos mentionne que la santé, notamment la couverture de soins, le traitement des maladies et le coût des médicaments méritent une révision. Autre aspect, le fardeau fiscal imposé aux contribuables est beaucoup trop lourd aux yeux de celui qui aspire un jour occuper le poste de député.

Aide humanitaire en Haïti

Dixième visite annuelle à l’orphelinat de la congrégation des Petites Sœurs de Sainte-Thérèse en Haïti et les religieuses ainsi que les orphelines sont toujours heureuses de voir arriver Carmen Simard et sa petite délégation qui l’accompagne. Encore cette année, un projet a été réalisé, celui d’installer de la céramique dans les trois toilettes aménagées l’année dernière.

L’apport du groupe de trois femmes composé de Carmen Simard du secteur Johnville à Cookshire-Eaton, Hélène Brassard de Sherbrooke et Rachel Gaulin du secteur Bishopton à Dudswell, dépasse de beaucoup la réalisation d’un projet. Elles ont apporté, comme chaque année, du matériel scolaire et sanitaire, des livres, du linge, bijoux et bien d’autres. « Nos valises sont pleines quand on va en Haïti. Air Transat nous permet d’avoir 100 livres par valise et on en avait chacune deux bien pleines », d’exprimer Mme Simard.

La délégation locale est arrivée en Haïti avec 3 146 $ US en poches. Une partie de cette somme permettait aux travailleurs locaux d’acheter et installer la céramique alors que le reste servait à l’achat de nourriture, objets utiles comme des bols, médicaments et autres. « Avec ce qu’on a acheté, elles vont être bonnes pour trois à quatre mois », d’exprimer Mme Simard. Mentionnons que le montant provenait principalement de la Fraternité Haïti des Trois-Lacs, de Caritas Estrie et diverses activités de financement. Les élèves de l’école de Waterville ont également participé en donnant divers articles ainsi qu’une lettre personnalisée à laquelle les élèves de l’orphelinat ont répondu.

Outre l’aspect matériel et monétaire, nos ambassadrices apportent une richesse qui demeure longtemps dans le cœur des orphelines et religieuses, soit de l’attention et de l’amour qu’elles donnent sans compter aux jeunes orphelines. Mme Gaulin admet avoir trouvé l’expérience éprouvante, mais fort enrichissante sur le plan personnel. « J’ai vraiment eu un choc culturel. Ç’a été dur sur mon moral de voir les gens dans la pauvreté dans les petits villages. On ne voit plus la vie de la même manière après. Ici, on a tout et c’est vite. Là-bas, c’est plus lent, c’est simple, c’est très touchant. Elles (orphelines) sont très affectueuses, elles forment une famille et elles s’entraident. J’ai passé beaucoup de temps avec elles. On a joué au bingo. Elles aimaient beaucoup écouter la musique dans mon téléphone. » Mme Gaulin qui parraine une orpheline a profité de l’occasion pour rencontrer sa filleule âgée de 6 ans. En plus de passer du temps de qualité avec les orphelines, Mmes Gaulin, Simard et Brassard ont fait les ongles de mains et de pieds aux personnes âgées.

Après quatre journées bien remplies à l’orphelinat, notre délégation a fait un saut de deux jours à Papaye, le noviciat des religieuses regroupant l’Université Sainte-Thérèse. Comme pour le premier arrêt, on a distribué divers articles aux élèves, mais surtout prendre des photos pour remettre aux parrains-marraines d’établir un contact avec leur filleule. Mentionnons que ces derniers défraient notamment les études de leur orpheline. En fait, 132 étudiantes incluant l’orphelinat et celle de Papaye sont parrainées par des personnes de l’Estrie. Quant à nos ambassadrices, elles parrainent déjà une filleule alors que Mme Brassard en compte deux.

Pleinement satisfaite, Mme Gaulin se promet de répéter l’expérience que ce soit à Haïti ou ailleurs, mais cette fois avec sa fille. « C’est vraiment spécial ce que j’ai vécu. Lorsque je donnais de l’argent à diverses causes, j’avais toujours peur de savoir : est-ce que l’argent se rend vraiment. Là, je sais que ça se rend. Je l’ai vu de mes yeux et je sais ce que les jeunes en font. » Mme Simard se fait un devoir de s’assurer que l’argent se rend à bon port et soit remis aux bonnes personnes. De son propre aveu, la dame du secteur Johnville mentionne que les projets peuvent sembler relativement modestes pris individuellement, mais ils font une grande différence pour la qualité de vie des orphelines. Au cours des dernières années, l’implication de Mme Simard accompagnée de diverses personnes, avec la générosité des gens et organismes, a contribué entre autres à faire une bibliothèque, la fenestration et la toiture de la salle à manger, refaire une partie du dortoir, rafraîchir la salle d’études et faire des tables de chevet. Pour l’an prochain, on songe à refaire des chaises de classes et aménager un passage cimenté reliant l’école à la résidence des religieuses. « C’est de voir tout ce qui a été fait qui est encourageant », d’exprimer Mme Simard qui n’a pas l’intention de s’arrêter. D’ailleurs, elle invite les personnes désireuses de s’impliquer sous une forme ou une autre à communiquer avec elle en composant le 819 837-2259. La délégation a profité de l’occasion pour rencontrer l’évêque de Hinche, Mgr Désinord Jean.

 

Rachel

Unceded

The context within which the settlement of the Eastern Townships was initiated was touched on only briefly in the recent play, Settler Story. Those were tumultuous times, the late 1700s. Just a decade or two after the Anglo-French wars around the world, France had decamped from North America, and many of their Abenaki allies had fled north.

The traditional lands of the Abenaki had encompassed what is now New England, Quebec and New Brunswick. By 1792 most of those who were still alive had settled near Quebec City or other points north. That is the year the Lieutenant Governor of Lower Canada proclaimed that the crown lands of the province were to be surveyed and granted to settlers.
Enter Josiah Sawyer and his associates. «Where were the Abenaki who had previously lived here?» I asked playwright Kendra Parnell. «Most of them had already left the area and gone north,» she said. «Some stayed, but they didn’t interfere in the Sawyerville settlement.»
Wikipedia says a tiny bit more about the relations between the Abenaki people and English-speaking settlers in New England: «Much of the trapping was done by the people, and traded to the English colonists for durable goods. These contributions by Native American Abenaki peoples went largely unreported.»

But in general, Wikipedia says, the English settlements in New England had already forced the Abenaki people north in the late 1600s. That doesn’t mean they left willingly. It means that the land was taken from them by force or trickery. That’s what it means, the phrase «unceded territory.» Land that was taken, not given. And that’s where we live, on the unceded territory of the Abenaki First Nation.

What does it mean, to acknowledge we live on the unceded territory of a First Nation? To one man in Alberta, it means he has a moral imperative to share his land with a First Nation family. CBC News reported that Joel Holmberg has put a call out on Facebook for an Aboriginal family to cohabit his neck of the woods. He promises a traditional lifestyle with lots of moose around, and space to grow foods.

Why? «Seeing as how my five acres, though it constitutes my life’s work and I’ll be paying for it another 20 years, in reality it is stolen land and I know that,» he said.

IRISH NIGHT
The Eaton Corner Museum is organizing an Irish Night on Friday, March 9, at 7 p.m. Wanted: musicians, skits, or other talents for a variety show. Interested participants are invited to contact Serena Wintle. The event is at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road, Bulwer. Admission: $8. Info: Serena Wintle, 819-875-5210.

COLOUR CAFÉ, COOKSHIRE
Adults and others who enjoy combining colouring with conversation and snacks can now attend the Colour Café at two venues in Cookshire. Participants may bring their own colouring supplies or use what is available. A resource table at the events will offer information about services in English in the area. The two events are planned for Wednesday, March 14. At 2-4 p.m., the Café is at La Passerelle Women’s Centre, 275 Principale East, and at 6-8 p.m., it is at La Maison de la Culture John Henry Pope, 25 Principale West.

COLOUR CAFÉ, BURY
And now a new Colour Café is starting in Bury on Friday, March 23, from 10 a.m. to 12 noon., at the Eaton Valley Community Learning Centre (CLC) at the Pope Memorial Elementary School, 523 Stokes. It works just like the Colour Cafés in Cookshire.

COLOUR CAFÉ, EAST ANGUS
In the works is a special edition Colour Café in East Angus on Wednesday, March 28. Stand by for details.

I STAND UP FOR MYSELF
Standing up for oneself in the face of bullying is the topic of an interactive intergenerational workshop in Bury on Wednesday, March 21. If bullying is directed at someone age 55 and older, it’s called elder abuse. And that’s what this workshop is about: recognizing the signs of bullying and learning ways to address it when you see it happening to yourself or someone else.

Facilitating the workshop will be Marie-Philippe Dubuc from DIRA-Estrie, a regional community organization that works to prevent and counter elder abuse and mistreatment of individuals age 55 and older, as well as their families and those who work closely with them. Here’s one case where the acronym in French works in English, too. DIRA stands for Denouncing mistreatment, Informing, Referring, and Accompanying elderly persons, which sums up the organization’s strategy vis à vis elder abuse.

I Stand Up for Myself begins with a lunch at 11:30 a.m., followed by the workshop, ending at 2 p.m. Reservations for lunch: Call Kim Fessenden at 819-872-3771 x 2. Those wishing to share the meal are requested to donate $5 to help cover the cost of the meal. The meal is optional.

The event is at the Armoury Community Centre, 563 Main Street, Bury. It is a Health Link presentation. Health Link is a collaboration between The Eaton Valley Community Learning Centre, the CIUSSS de l’Estrie – CHUS’s Haut-Saint-François RLS, the Centre d’Action Bénévole du Haut-Saint-François, and Townshippers’ Association.

FLEA MARKET
The Bury Women’s Institute is organizing a Flea Market/Craft Sale on Saturday, April 28, at the Armoury Community Centre in Bury. To rent a table for $10, contact Frances Goodwin at 819-872-3318 or Irma Chapman at 819-872-3600.

CHURCH SERVICES
United. Sunday worship services are at 9:30 a.m. in Cookshire, and at 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are in Bury at 9:30 a.m., and in Cookshire, at 11 a.m., in the Trinity United Church hall, 190 Principale West. Info: 819-887-6802.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by March 12 for publication March 21 and by March 26 for April 4.

Richard Boisvert acquiert les installations du club de golf East Angus

Moins de trois ans après avoir cédé le terrain à la Ville par Cascades, les installations du Club de golf East Angus passent aux mains d’intérêt privé, un individu qui connaît bien le site pour y avoir œuvré pendant 15 ans au sein du conseil d’administration, Richard Boisvert. Mentionnons que le terrain demeure une propriété municipale.

Pendant les deux saisons où il aura été une coopérative de solidarité, le terrain de golf était dirigé par un conseil d’administration. Yves Laflotte en était le président. Au début du mois, un contrat préliminaire a été signé entre les actionnaires actuels et le futur propriétaire. « Il reste à le faire adopter par les actionnaires, qui devront endosser la proposition », précise M. Laflotte. Peu avant, la coopérative a été dissoute lors d’une assemblée, les actions étant alors transformées en parts. Les procédures étaient temporairement en suspens, alors que le nouveau propriétaire était en séjour à l’extérieur du pays.

Le club de golf accumulait les déficits depuis plusieurs années. « En 2017, on s’est tournés vers les banques. Elles n’ont pas voulu nous aider », relate Yves Laflotte. « C’est à ce moment-là qu’on a fait appel à un bailleur de fonds (Richard Boisvert). C’est une acquisition pour défaut de paiement. » Le nouvel acquéreur se porte donc responsable de la balance du prêt et des dettes résiduelles.

Huit membres de l’ancien conseil d’administration assureront la transition auprès de Richard Boisvert. « On était pas en désaccord personne, puis il y a pas de chicane », poursuit M. Laflotte. « C’est notre décision d’aider M. Boisvert. On va le rencontrer à son retour pour que ça aille le plus vite avant le début de la saison. Si le club n’avait pas été vendu, j’ai bien peur que ce serait devenu un éléphant blanc au beau milieu de la ville. »
Bien que le montant de la transaction soit confidentiel, Richard Boisvert a déjà annoncé que les prix des abonnements demeurent inchangés cette année. Celui-ci sera aidé de sa conjointe, Pauline Mercier, dans ses nouvelles tâches.

Investissement
Amateur de golf et domicilié à East Angus pendant plusieurs années, M. Boisvert souhaite donner un nouveau souffle au club de golf. Pour se faire, il projette investir plus de 100 000 $ pour la rénovation du bâtiment et du restaurant. Il souhaite entre autres d’y aménager une chambre froide et un four à pizza pour le restaurant. « Depuis les deux dernières années, l’établissement était devenu une cantine pour dépanner les golfeurs. Avec la réouverture du restaurant, les heures d’ouverture seront étendues », précise-t-il. Par ailleurs, deux personnes bien connues dans le milieu de la restauration en région feront un retour et veilleront à l’exploitation du restaurant. Il s’agit de Yves et Dany Beaudoin. À cela, M. Boisvert désire effectuer des améliorations au bâtiment que ce soit par du recouvrement de plancher en passant par l’isolation de la vieille partie du chalet. Un rafraîchissement est également prévu.

M. Boisvert admet que l’acquisition du club de golf ne figurait pas dans ses plans, mais les circonstances font que c’est devenu possible. « Pour moi, c’était un rêve qui était irréaliste que de penser avoir un jour un club de golf. » Ce dernier souhaite le garder accessible au plus grand nombre de golfeurs possible à moindre coût. Résidant à Magog, M. Boisvert compte bien être présent au club à East Angus et échanger avec les golfeurs afin de connaître leur appréciation et leurs problèmes.

Si tout va bien, la nouvelle administration prévoit l’ouverture du parcours lors de la première semaine de mai. Yves Laflotte reconnait que les dernières années ont été dures pour le club. Outre la baisse d’affluence, celui-ci pointe également une météo décevante et l’ouverture de nouveaux terrains de golf comme responsable. « Dans un premier temps, on va essayer de ramener les anciens membres qui sont partis ailleurs. C’est pour ça que les prix n’ont pas augmenté. Après, ce serait d’essayer d’attirer de nouveaux membres. On a un très beau terrain ici. Le club de golf, c’est un vrai attrait touristique. C’est rare que tu vas voir un terrain comme celui-là au milieu de la ville. Avec le dernier CA, on a fait tous les efforts pour attirer les gens. Puis même en mettant toute la gomme, on avait des déficits. »

M. Laflotte reconnait toutefois que les ventes en ligne sont un secteur qui allait bien. « On proposait des forfaits sur le site de ventes en ligne Tuango. Ça, on va continuer de le faire. »

Le Club de golf East Angus a été inauguré en 1935. Au cours de ses 82 années d’existence, il a été la propriété de l’entreprise Cascades pendant plus de 30 ans et qui s’en est départi en mai 2015. Le nouveau propriétaire, Richard Boisvert, est natif d’East Angus et vit maintenant à Magog.

Journée internationale des femmes 2018

C’est sous le thème Féministes tant qu’il le faudra, même dans la chambre à coucher ! que le Centre des Femmes La Passerelle célébrera la Journée internationale des femmes, le 7 mars prochain. La soirée aura lieu au Centre communautaire de Weedon.

L’accueil à l’activité se fera dès 17 h 30 pour l’ensemble des adolescentes et femmes du Haut-Saint-François. Suite au souper, une pièce de théâtre sur le thème de la chambre à coucher sera présentée. Andrée Larrivée, coordonnatrice à La Passerelle, explique : « Ce sont des femmes du Haut-Saint-François qui se réunissent et qui sont en train de pratiquer des scènes quotidiennes qui se passent dans une chambre à coucher. » Virginie Bernier, sa collègue, complète : « C’est humoristique. Ça parle des vraies choses de la vie qui arrivent dans une chambre et qui ne sont pas toujours drôles. C’est écrit et joué par les femmes de la région. » Cette dernière agit en tant que metteure en scène pour la pièce.
« La Journée internationale des femmes, c’est le moment privilégié pour se rappeler nos luttes, se rappeler les gains qu’on a faits à travers les années et c’est aussi un temps où l’on s’arrête puis qu’on regarde les inégalités qui sont encore présentes et quels sont nos moyens d’action pour poursuivre ces luttes », met en perspective Mme Larrivée. « C’est là qu’on voit le Haut-Saint-François, réunies entre femmes. C’est vraiment un beau moment de solidarité. »

Plus tard en soirée, une action collective regroupant toutes les femmes présentes sera instiguée dans la foulée des dénonciations et de la mobilisation ayant débuté l’automne dernier. On attend environ 120 convives.

Les femmes intéressées à se mobiliser pour la Journée internationale des femmes peuvent se procurer des billets pour l’événement au CAB de Beaulac-Garthby, au Ultramar de Cookshire-Eaton, aux Sonic de Dudswell et Weedon, au CJE d’East Angus, chez Lise Gosselin Vézina à La Patrie ou bien directement à La Passerelle. Ceux-ci sont en vente au cout individuel de 10 $ ou de 15 $ par solidarité. Il est possible de réserver des tables et d’apporter ses propres consommations.

Pour obtenir de plus amples informations sur l’événement, il suffit de consulter la page Facebook du Centre des Femmes du HSF La Passerelle ou de consulter le site Internet de l’organisme. Féministes tant qu’il le faudra, même dans la chambre à coucher ! est rendu possible grâce à l’implication de plusieurs femmes bénévoles.

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