la Releve

La Relève inaugure un nouveau local familial

La Relève du Haut-Saint-François, organisme offrant un milieu de vie aux familles ainsi que des activités et des ateliers, inaugurait récemment son nouveau local à Scotstown dans le cadre d’un 5 à 7. Le point de service est situé à l’arrière de l’école primaire Saint-Paul.

« Ça faisait un bout qu’on voulait une installation permanente à Scotstown », admet d’emblée David Bouchard, directeur de La Relève. « On remercie la Ville de Scotstown pour son aide dans le projet. Avec le local, on a maintenant des points de service aux quatre coins de la MRC. Et en augmentant les services en région, on espère donner le gout à plus de familles de s’y établir. »

L’inauguration tombe à point avec le nouveau parc-école adjacent. « Notre but est toujours d’offrir un espace pour les familles. On va pouvoir utiliser le local à temps plein pour avoir un beau milieu de vie », se réjouit M. Bouchard. « Quand la halte-garderie était dans les locaux de la commission scolaire, on pouvait donner des disponibilités un jour par semaine. Maintenant, on est déjà à deux par semaine et on souhaite augmenter avec les demandes. » À ce sujet, Claudie, qui est accompagnatrice de milieu, affirme que La Relève est ouverte « aux collaborations avec d’autres organismes. D’ailleurs, des partenariats seront annoncés. »

La présence de La Relève à Scotstown allait de soi pour son directeur. « On est chez nous ici. L’organisme a été fondé ici-même au début des années 90. En plus, ça concorde avec le 125e de la Ville. Vu notre approche d’éducation populaire, on est là où les gens veulent aller. Maintenant, on peut desservir les gens de Hampden, Bury et des alentours. On est dans une période de centralisation des services. Mais à La Relève, on a à coeur le respect de la réalité rurale. On a des gens qui sont éloignés les uns des autres et qui vivent sur de grands territoires. Le transport peut être un défi pour certains. À plus long terme, on aimerait bien avoir une présence dans les coins de Weedon, Saint-Isidore-de-Clifton et Ascot Corner. N’empêche que notre relation avec Scotstown est le meilleur exemple. C’est pas la taille de la ville qui compte, c’est la volonté des gens. On peut être fiers parce qu’on est partis de loin. » Un avis que partageait également le conseiller municipal Iain MacAulay : « Je suis très content. À la ville, on supporte La Relève et son initiative à 100 %. »

La Relève entretient la culture des municipalités en cherchant à employer des citoyens issus de la communauté comme membres de son personnel. L’équipe a d’ailleurs doublé de volume au cours des dernières années. « On n’est pas tant adeptes de la hiérarchie ici », témoigne David Bouchard. « Même si un candidat n’a pas nécessairement de diplôme dans la discipline, on va tenir compte de son savoir-être. C’est ce qui nous permet d’avoir ici une vraie maison pour la famille. Ce sera un pied-à-terre où les gens pourront débarquer n’importe quand. »

L’agriculture 4.0 arrive en région

Mme Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, fut récemment l’instigatrice d’une série de conférences à propos des technologies basées sur l’intelligence artificielle en agriculture. Le symposium d’une demi-journée avait lieu au Centre de recherche et de développement d’Agriculture et Agroalimentaire Canada de Sherbrooke, en collaboration avec le Conseil national de recherches Canada.

Plusieurs élus de la région ainsi que des représentants des ministères de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) et de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MÉSI) participaient à la rencontre. Au total, 80 personnes ont assisté à l’événement, parmi lesquelles on retrouvait également entrepreneurs, chercheurs, étudiants et citoyens intéressés par les nouveaux outils de gestion des productions agricoles. En après-midi, huit conférenciers ont présenté les nouvelles technologies qui révolutionneront, à court terme, le monde agricole de même que des opportunités d’affaires innovantes dans l’industrie bioalimentaire. Le tracteur autonome, l’élevage de précision, l’Internet des objets en milieu rural, l’agriculture verticale et la géomatique au service de l’industrie rurale sont des exemples des sujets abordés. Ces outils numériques permettent, entre autres, d’anticiper et d’augmenter les rendements, de réduire les coûts de production, et ce, tout en protégeant l’environnement.

Le gouvernement du Canada s’est engagé à appuyer le secteur agricole qui regroupe, dans le Haut-Saint-François, plusieurs entreprises familiales. « Les propriétaires de fermes familiales de notre région sont des entrepreneurs innovants et à l’affût des nouvelles technologies intelligentes. Ces dernières annoncent une véritable révolution dans le monde agricole et nous devons nous mobiliser pour en tirer le maximum d’avantages », souligne Mme Marie-Claude Bibeau.

Simon Gosselin est conseiller pour le Programme d’aide à la recherche industrielle du CNRC et a présenté la conférence L’industrie rurale de demain. « Le but est d’accroitre l’innovation en région. Dans un premier temps, ça passe par la connectivité de la région. Là-dessus, l’Estrie peut devenir une plaque tournante. Si on n’est pas connectés, on ne peut pas accroitre les rendements. Au niveau mondial, le Canada est au 15e-20e rang en termes de connectivité. L’un des défis est la grandeur du pays et la faible densité de population. N’empêche que pour bâtir l’économie de demain, il faut créer des modèles d’affaires différents. C’est là qu’on pourra entamer le deuxième volet, qui est l’innovation entrepreneuriale. »
L’activité de formation et de réseautage visait à assurer la croissance de l’économie et de la classe moyenne en renforçant le secteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des produits agro-industriels.

pere noel weedon

Noël des enfants à Weedon

Le Centre culturel de Weedon a reçu la visite du père Noël le samedi 2 décembre. Celui-ci avait délégué un lutin pour présenter le conte Dans nos maisons. Le spectacle était suivi d’une collation de jus et de fromage en grains. Père Noël a ensuite fait la distribution de livres et de cadeaux à la quarantaine d’enfants qui étaient venus accompagnés de leur famille. Les plus grands pouvaient apporter des denrées non périssables qui allaient être redistribuées aux plus démunis.

L'autocueillette

Cueillir son sapin de Noël Pourquoi pas à Cookshire-Eaton et Westbury

Si populaire soit-elle chez nos voisins du Sud, la cueillette d’arbres de Noël est méconnue chez nous. En Estrie, cinq producteurs de sapins de Noël, dont deux dans le Haut-Saint-François, Plantation Steve enr., à Cookshire-Eaton et Ferme Horti-Plus à Westbury, ouvrent leur porte au grand public afin qu’il puisse venir en famille choisir leur arbre de Noël.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne Souvenirs de cueillette et est en cours jusqu’au 24 décembre. Plusieurs endroits participants offrent de l’animation sur place. Cette activité marque la fin de la campagne Souvenirs de cueillette débutée en juin à laquelle 40 entreprises ont participé en offrant une vingtaine de cueillettes différentes. Le projet a été réalisé grâce à la participation financière de la Direction régionale de l’Estrie du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation en collaboration avec la Fédération de l’UPA-Estrie, l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec et le Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE).

CAB

Un répertoire en guise d’aide

Le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François a profité d’une activité sur la réflexologie pour dévoiler le répertoire régional pour les proches aidants d’aînés de l’Estrie.

Intitulé Aidant pressé, Ressources futées, le répertoire publié dans les deux langues vise à accompagner et offrir des outils fort utiles pour les personnes proches aidantes. Le document de 63 pages présente entre autres les ressources pour l’ensemble du territoire estrien comprenant les six MRC et la ville de Sherbrooke.

Le répertoire résulte d’une démarche de concertation régionale d’organismes de services aux proches aidants et des tables de concertation d’aînés locales. Une centaine de proches aidants ont été consultés pour l’occasion. Au fil des années, explique-t-on, des guides ont été produits dans plusieurs des MRC de l’Estrie, mais aucun ne couvrait l’ensemble des services offerts aux proches aidants d’aînés de la région. De ce fait, la Table régionale de concertation des aînés de l’Estrie a été interpellée afin de rassembler les acteurs autour de ce projet. Une compilation des outils a été effectuée. Des proches aidants de l’Estrie, issus du milieu rural et urbain, ont été consultés dans le but de déterminer la forme de l’outil régional ainsi que pour valider chacune des étapes du processus.

Une liste comprenant l’ensemble des ressources a été compilée, puis vérifiée et se retrouve à l’intérieur du répertoire. Dans un premier temps, le guide permet une réflexion par diverses questions comme : est-ce que je suis un proche aidant ? pourquoi aller chercher de l’aide ? Outre les ressources par MRC, on y retrouver également les organismes régionaux, provinciaux, gouvernementaux, les facteurs de risque des aidants, facteurs de protection des aidants et le carnet d’adresses personnelles. La réalisation du répertoire a été rendue possible grâce à la participation financière de l’Appui Estrie et des sept tables territoriales de concertation des aînés de l’Estrie.

France Lebrun, directrice générale du CAB du Haut-Saint-François, ayant participé à la démarche, mentionne que 450 copies en français et 150 en anglais seront distribuées. D’autres seront disponibles au CAB ainsi qu’à l’Aide à domicile. La distribution du répertoire s’est effectuée dans le cadre de la Semaine des proches aidants.

Lions East Angus

Le père Noël débarque à East Angus

L’ambiance était véritablement à la fête à la Vieille Gare à East Angus. Plus d’une centaine d’enfants accompagnés de leurs parents se sont présentés sur place, histoire de rappeler au père Noël de ne pas les oublier le soir de la grande nuit. Le bon vieux bonhomme a profité de l’occasion pour leur remettre un présent. Les enfants se sont amusés, profitant des jeux gonflables, tout en savourant un bon chocolat chaud et du maïs soufflé. Musique et animation avaient de quoi réchauffer les cœurs de tous. Les enfants ont eu l’occasion de participer à une course au trésor et d’autres jeux fort divertissants. L’activité était organisée par le Club Lions et la municipalité de East Angus.

BMR pere noel

Le père Noël fait des heureux au BMR G. Doyon

Encore cette année, le père Noël s’est arrêté au BMR G. Doyon à East Angus. Plusieurs enfants accompagnés de leurs parents attendaient patiemment pour dire au bon vieux bonhomme ce qu’ils voulaient pour la grande nuit. Des présents et gâteries ont été remis aux petits pour l’occasion. Plusieurs d’entre eux ont eu la chance de se faire maquiller.

Hôtel Ramana

L’Hôtel Ramana à Sawyerville; un endroit pour toutes les occasions

L’Hôtel Ramana à Cookshire-Eaton, secteur Sawyerville, est un petit bijou qui mérite à être découvert. L’endroit permet d’accueillir des groupes pour toutes sortes d’occasions, affaires, après funéraires, party d’Halloween, des Fêtes et bien entendu de mariages. L’hôtel offre l’avantage de pouvoir héberger une soixantaine de personnes. Lors des mariages, le propriétaire Jean-Sébastien Bachand facilite le bon déroulement du programme des mariés que ce soit de la décoration de la salle, l’animation, le souper, la soirée, et ce, jusqu’au petit déjeuner du lendemain. Soucieux de maintenir les belles traditions, l’Hôtel Ramana offre des forfaits à prix très abordable. Le Ramana revit la belle époque où de nombreux mariages se sont déroulés sur place. Nous apercevons sur la photo Nancy Deroy et André Leroux qui se sont mariés l’été dernier, entourés de tous ceux qu’ils aiment, à l’Hôtel Ramana à Sawyerville.

Kristina Turcotte-Côté se démarque

La jeune maman Kristina Turcotte-Côté de Cookshire-Eaton fait la fierté du Haut-Saint-François puisqu’elle est l’une des 20 jeunes au Québec à obtenir une bourse Ta marque, ton parcours. Cette distinction, comprenant un montant de 1 000 $, lui est remise par le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ) pour souligner l’engagement, la réussite et son parcours inspirant.

Mme Turcotte-Côté s’est démarquée parmi 624 candidatures, par son parcours et sa persévérance afin de réaliser son plein potentiel. Cette maman monoparentale a poursuivi ses démarches pour terminer ses études malgré les responsabilités de parent. «  J’ai été surprise et heureuse d’apprendre que j’étais retenue. J’ai hésité longtemps avant de retourner aux études à 28 ans. » La jeune femme est passée par le Centre de services éducatifs populaires (CSEP) du HSF avant de continuer à l’éducation aux adultes. Elle poursuit maintenant un diplôme d’études professionnelles (DEP) en vente, conseil et représentation. « J’aimerais être vendeuse automobile », mentionne-t-elle. La remise de cette bourse s’est récemment déroulée à Montréal. M. Sylvain Lessard, directeur général du CJE du Haut-Saint-François, souligne la persévérance de Mme Turcotte-Côté dans son parcours socioprofessionnel et le courage dont elle a fait preuve pour atteindre son objectif. « Cette distinction renforce notre fierté envers l’ensemble des jeunes de notre communauté et nous encourage à poursuivre notre accompagnement auprès de ceux-ci. L’équipe du CJE est vraiment fière de voir récompenser les efforts de Kristina et lui souhaite bon succès pour la suite. »

Mentionnons que les bourses Ta marque, ton parcours récompensent 20 jeunes accompagnés au sein des CJE. Duclos, président du RCJEQ.

Francine Chouinard

Il n’y a pas d’âge pour réaliser son rêve

Francine Chouinard, auteure-compositrice-interprète de Weedon, lançait récemment un premier album de chanson, à l’âge de 62 ans.

Il y a quelques années, Francine Chouinard a ressenti le besoin de laisser une trace tangible à ses enfants et petits-enfants. Ce souhait s’est concrétisé avec la sortie de J’aimerais te dire, son premier livre coécrit avec Nicole Goupil et publié à compte d’auteur en octobre 2012. En guise de complément au livre, Mme Chouinard caressait le rêve de produire un album de chansons.

Le rêve est devenu réalité, cette fois-ci, avec l’aide de Marie-Anne Catry, artiste multidisciplinaire de Stoke. J’aimerais te dire en chansons est le fruit d’un processus de 15 mois. « Marie-Anne m’a aidé à peaufiner et optimiser les 13 chansons au niveau des textes et des mélodies dans son studio d’enregistrement. Elle a été d’une indispensable assistance en m’encourageant à me faire la porte-voix des nombreuses personnes qui pourraient se reconnaitre dans mes chansons », admet Francine Chouinard.

Le lancement du CD a eu lieu au Centre culturel de Weedon. Dans l’assistance, l’un des spectateurs les plus fiers était Gilles, le mari de Mme Chouinard. Il était aussi l’un des plus surpris. « On a été ensemble 43 ans et je ne l’avais jamais entendu chanter ! » Pendant longtemps, Francine Chouinard n’envisageait ni l’écriture ni la chanson sérieusement. À titre d’exemple, 30 ans se sont écoulés entre la composition de Y a une étoile et son enregistrement. Puis, coup sur coup, les épreuves se sont accumulées pour l’artiste: problèmes de santé, dépression et décès de ses parents. « J’avais perdu confiance en moi, j’étais découragée. Ma foi est venue faire toute la différence en m’aidant à surmonter ces épreuves et je ne me prive pas de l’exprimer dans plusieurs pièces de mon album. C’est important de rêver et, à un certain moment, il faut s’obliger à passer à l’action. »

Marie-Anne Catry, productrice de l’album, croit que « malgré leur aspect personnel, ces chansons sont universelles. Elles se feront une place dans le cœur de ceux qui les écoutent. »

Le CD J’aimerais te dire en chansons est en vente au Korvette ainsi qu’à la pharmacie Brunet de Weedon. Le livre du même titre sera éventuellement publié par une maison d’édition qui s’est également engagée à distribuer un second tome qui devrait paraitre d’ici deux ans.

Roses des sables

Deux mamans toutes-puissantes

Le 10 octobre 2018, Vanessa Ainslie et Isabelle Bresse embarqueront à bord de leur quad biplace pour se diriger vers le désert du Sahara et le Maroc. L’équipe des Mighty Moms débutera alors un périple de 6000 km étalés sur une dizaine de jours.

Le Trophée Roses des sables tire son origine des traditionnels rallye-raid africains. Il en diffère toutefois en étant 100 % féminin, écocitoyen et en misant sur les capacités d’orientation des participantes plutôt que leur vitesse. L’édition à laquelle prendront part les Mighty Moms sera la 18e.

Bon an, mal an, une moyenne de 3 à 4 équipes de l’Estrie prennent part à la compétition amicale. Une édition peut réunir jusqu’à 600 participantes, celles-ci provenant principalement de la francophonie. L’événement amasse des dons matériels et en argent pour des organismes français et québécois.

Un premier voyage
Après avoir traversé l’Atlantique, Vanessa Ainslie et Isabelle Bresse se rendront à Biarritz, en France, d’où sera donné le coup de départ. Elles traverseront ensuite l’Espagne du nord au sud en un temps de 12 à 16 h avant d’enjamber le détroit de Gibraltar et de se retrouver sur le continent africain. C’est à ce moment que les Mighty Moms useront de leurs super pouvoirs afin de s’orienter dans le désert marocain le long de six étapes entrecoupées de nuits passées dans des bivouacs.

Malgré les épreuves qui les attendent, aucune des deux membres de l’équipe n’a déjà voyagé, ni même pris l’avion ! « On ne fait pas les choses à moitié ! », de dire Isabelle Bresse. Les deux anciennes collègues de travail caressaient déjà le rêve de prendre part au rallye depuis quelques années. Les enfants étant maintenant plus âgés, elles en ont rediscuté pour réaliser que 2018 serait le bon moment.

Il faut un minimum d’organisation et de fonds pour participer au Trophée Roses des sables. L’objectif des filles est d’amasser 25 000 $. Les frais d’inscription s’élèvent à 11 000 $ par participante et ne comprennent pas la location du véhicule de rallye une fois en France.

Pour parvenir à leurs fins, les membres de l’équipe 508 organisent plusieurs activités de financement. Elles ont entre autres participé aux festivités de la Saint-Jean-Baptiste ainsi qu’à l’exposition de voitures anciennes de Cookshire-Eaton où elles procédaient à la cueillette de canettes. Elles en sont à organiser une soirée avec les danseurs de charme Canadian Men, prévue pour le 28 avril 2018. La vente de chocolat maison et d’articles d’hiver (foulards, tuques) est également envisagée. Les Mighty Moms sont en recherche active de commanditaires, qui souhaiteraient par exemple afficher leurs logos sur les casques, les chandails ou le véhicule des filles. Ceux-ci peuvent également faire des dons sous forme matérielle qui iront aux populations locales croisées le long du trajet. Scies à chaîne Claude Carrier a déjà confirmé son implication dans le projet à titre de partenaire.

« Se promouvoir, organiser des activités de financement, surmonter des défis, c’est un dépassement de soi à tous les niveaux. Ça va nous apporter un bagage et on va en sortir grandies. Le rallye final, c’est le bonbon », témoigne Vanessa Ainslie. La préparation au défi semble avoir allumé une étincelle pour l’adjointe administrative chez Pro Pieux Fondations à Ascot Corner. « Après Roses des sables, j’aimerais probablement participer au Trophée Roses des Andes, en Amérique du Sud, mais on a parlé avec d’anciennes participantes à Roses des sables et elles nous ont dit que, après le rallye, on voudrait tout d’abord décanter », nuance-t-elle.

Une amitié à toute épreuve
Les filles ont dû déterminer leur rôle en s’inscrivant à l’épreuve. Vanessa Ainslie sera la conductrice, alors qu’Isabelle Bresse sera la copilote responsable du roadbook. « On s’est connues au travail il y a sept ans et ça a tout de suite cliqué », se remémore Mme Bresse. Mme Ainslie renchérit: « On est toutes les deux intrépides. Je pense qu’on se complète bien parce qu’on ne sera pas down aux mêmes moments. On va se crinquer l’une et l’autre. Malgré les épreuves qu’on a pu vivre chacune dans nos vies, on est demeurées proches. On a deux caractères forts, mais on ne s’est jamais chicanées ! Des fois, on n’a même pas besoin de parler pour se comprendre. »

Les deux coéquipières ont fait le choix du SSV (side-by-side vehicle) comme véhicule de rallye. « On avait aussi le choix entre un 4×4, mais on s’est dit que le SSV serait moins difficile, moins lourd si on restait prises dans le sable », explique Isabelle Bresse. « Au pire, on s’est dit que ça devait ressembler à la conduite en hiver qu’on a ici ! », termine Vanessa Ainslie en riant.

CAB

A Guide offers Help

A directory of resources for caregivers of seniors in the Estrie region was launched recently at a reflexology activity by the Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François.

Handy Resources for Hurried Caregivers is the title of the directory, published in both English and French, and aiming to offer useful tools and resources for informal caregivers. Among other information, the 63-page booklet presents resources available throughout the Estrie region, including all six MRCs and the City of Sherbrooke.

The directory resulted from a cooperative regional approach among organizations offering services to caregivers, and local consultative tables for seniors. Some 100 caregivers were consulted for the occasion. Over the years, it was noted, guides have been produced in several MRCs in the Estrie, but never any that covered the services offered for caregivers of seniors in the entire region. Hence, the Table régionale de concertation des aînés de l’Estrie (regional consultative table for seniors in the Estrie) was called upon to bring together the various partners in this project.

Tools were compiled. Caregivers in both rural and urban areas of the Estrie were consulted in order to determine the form of the regional tool, as well as to validate each step of the process. A list comprising the various resources was compiled, then verified, and incorporated into the directory.

The guide first offers a reflection on questions such as, «Am I a caregiver?» or «Why should I seek help?» Besides local resources in each MRC, the guide offers regional, provincial and governmental resources. Risk factors for caregivers, protective factors for caregivers, and a personal address book are also included.

The creation of the guidebook was made possible by the financial support of Appui Estrie and the consultative tables for seniors in the seven MRCs in the Estrie region.

France Lebrun, executive director of the CAB du Haut-Saint-François, who participated in the project, said that 450 copies in French and 150 in English were to be distributed. Others are available at the CAB office, as well as at the Aide à domicile. The distribution took place during the Caregivers’ Week.

La ferme Terre nourricière voit le jour

Le Centre de développement (CLD) du Haut-Saint-François est venu en aide à Benjamin Leclerc dans le démarrage de la ferme Terre nourricière, à Newport.

La ferme a fait ses débuts officiels le 1er mai dernier. M. Leclerc avait commencé la reprise de la ferme familiale l’automne dernier avec la location des terres et des bâtiments. La superficie totale des installations est de 159 hectares. « À 400 acres, ça commence à faire un gros jardin », plaisante le jeune agriculteur. « Je m’inspire du modèle de la microferme où on réduit la superficie cultivée et intensifie la production. »

Une soixantaine d’hectares seront dédiés à la culture de foin commercial. « Comme on voulait minimiser les couts au départ, on a décidé de produire de la balle ronde vu que c’était déjà en place sur la ferme. » Le jeune agriculteur a bénéficié d’une subvention de 5000 $ provenant du fonds Jeune entreprise du CLD. « C’est une aide très appréciée », soutient-il.
Le CLD accompagne également l’entrepreneur grâce au programme Soutien au travail autonome. « Je n’avais pas de revenus à la fin juillet. Le programme me donne un salaire de base qui m’aide à payer l’épicerie, l’Hydro, etc. »
Cet hiver, Benjamin Leclerc accueillera des taures gestantes en pension dans ses installations. Il envisage d’avoir éventuellement ses propres animaux pour la production de viande. « Ça pourrait être du bœuf, du mouton ou même du bison ! Mon but serait de vendre directement aux gens. On veut nourrir tout le monde, qu’on puisse faire l’épicerie chez nous. »

C’est dans cet esprit que Terre nourricière aura une production diversifiée. La moitié des terres, soit 80 hectares, serviront à l’exploitation acéricole en plus des projets de cueillette de gomme de sapin, de culture de champignons et de coupe de bois de chauffage. « J’envisage faire du sirop d’érable d’ici deux, trois ans. Pour les fruits, on a essayé la production maraichère à la première année, mais j’avais trop de travail à côté de la ferme », explique Benjamin Leclerc. Celui-ci est un nouveau papa en plus d’avoir récemment déménagé sa petite famille.

Le CLD mentionne être fier de participer à la relève et au développement agricole sur le territoire du Haut-Saint-François.

Noël La Patrie

Le père Noël s’arrête à La Patrie

Le père Noël a fait un arrêt à la Coopérative de La Patrie pour rencontrer les enfants et leur remettre un présent à cette occasion. Le bonhomme n’était pas seul; il était accompagné d’un lutin et tous deux ont distribué présents, amour et bonheur à la quarantaine d’enfants venus les rencontrer.

Marché de Newport

Le Petit Marché de Noël de Newport

L’hôtel de ville de Newport accueillait son troisième marché de Noël le samedi 2 décembre dernier. Pour l’occasion, la salle principale était remplie des tables de produits des dix exposantes présentes. Deux d’entre elles, Réjeanne Marquis et Pauline Lavoie, n’ont pas manqué une édition jusqu’à présent. Mme Lavoie est connue pour tisser des sacs à l’aide de bandes de cassettes VHS. « J’ai été la première ! Depuis, il y en a d’autres qui se sont mis à en faire. » Mme Marquis produit des conserves maison. « Il y a eu moins de monde que l’an dernier. D’habitude, le Marché est au début novembre, mais il y avait les élections cette année. On est tout de même satisfaits. » La conseillère municipale Anne Marie Yeates-Dubeau avait fait de belles rencontres après sa première participation. « C’est le fun parce qu’on est des étrangers au début de la journée et qu’on est amis à la fin ! » Lyne Maisonneuve, organisatrice de l’événement, se dit « enchantée ». « On a fait un tour de table à la fin du Marché et les exposantes ont dit qu’elles reviendraient l’an prochain. »

Énergie jeunesse HSF

Une première rencontre qui tombe à point pour Énergie jeunesse HSF

Suite à sa création en mars dernier, Énergie jeunesse Haut-Saint-François a tenu sa première grande rencontre au Manège militaire de Bury. Celle-ci ne pouvait être plus d’actualité en portant sur la problématique des agressions à caractère sexuel.
La grande rencontre d’Énergie jeunesse conviait principalement les organismes communautaires tels que la CDC et ses membres, la commission scolaire, le Carrefour jeunesse-emploi, le CIUSSS de l’Estrie. Myrthô Ouellette est coordonnatrice à HSF fou de ses enfants: « C’est un lieu d’échanges. Ensemble, on faisait part de nos intentions d’agir, le but étant de mieux travailler ensemble. »

Au printemps dernier, Énergie jeunesse avait dégagé quatre thèmes qui allaient être abordés lors des grandes rencontres subséquentes: les agressions à caractère sexuel; la maltraitance et la négligence; la santé mentale et le suicide ainsi que la consommation de drogue et d’alcool. Les agressions à caractère sexuel ont été placées en tête des priorités.

Une présentation était donnée par Myrthô Ouellette et Marilyne Martel du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Celles-ci détaillaient les différentes raisons pour lesquelles ce type d’agressions continue de se produire sur le territoire de la MRC. Parmi elles, on retrouvait des freins au signalement chez les intervenants, l’omniprésence des médias sociaux et d’internet qui peuvent faciliter la donne, la notion de consentement qui n’est pas respectée et les relations inégalitaires.

Les différents intervenants et organismes présents ont donc conclu la rencontre en prenant des engagements visant à enrayer la problématique. La prochaine grande rencontre d’Énergie jeunesse doit se tenir en janvier 2018.

Marché Westbury

Le marché de Noël achalandé à Westbury

Le marché de Noël à Westbury a fait des heureux. Plus de 80 personnes ont déambulé à travers les kiosques disposés à l’intérieur de la salle communautaire de l’hôtel de ville et du bâtiment du marché public pour dénicher le cadeau qu’ils allaient donner à un proche ou ami. Le choix était abondant. Les 18 exposants locaux et régionaux y présentaient divers produits que ce soit du sanglier, vin, plats maison, tisane, fromage, des tricots en laine d’alpaga, des produits d’ébénisterie, des bijoux, produits d’érable et bien d’autres. Tous se sont bien amusés dans une ambiance de fêtes.

Salon des ARTisans d’Ascot Corner

Le septième Salon des ARTisans d’Ascot Corner ouvrait la saison des expositions artisanales les 11 et 12 novembre derniers. Les deux étages du centre multifonctionnel de la municipalité ont accueilli 40 exposants, le plus grand nombre depuis les débuts du salon. Plus de 300 personnes se sont déplacées admirer les différents tricots, peintures, jouets et bijoux. Un petit bistro offrant des mets maison permettait d’accommoder les artisans et visiteurs. Le Salon est organisé par Pierrette B. Hardy, Suzanne Hardy et Denyse Ouellette, qui font partie de la Corporation des loisirs. « On est très satisfaites de l’achalandage, d’autant plus que le Salon avait lieu en même temps que le salon Rue des artisans de l’Afeas et de celui de la Fadoq, à Sherbrooke », résume Suzanne Hardy.

Marché de Noël de Dudswell

Marché de Noël de Dudswell

Le Marché de Noël de Dudswell se tenait la fin de semaine du 18 et du 19 novembre. Pour l’occasion, l’événement offrait plusieurs nouvelles activités extérieures, en plus du traditionnel marché qui se tenait à l’intérieur du centre communautaire du secteur Marbleton. Le samedi, la cour de l’église Saint-Adolphe réunissait une mini-ferme, le foodtruck des Boucaniers en cavale, un espace foyer de même que des tours de calèche. Le dimanche, la météo s’est gâtée et les activités se sont tenues à l’intérieur. Malgré une baisse de fréquentation pour l’année 2017 (environ 1000 visiteurs, comparativement à 1200 en 2016), les 35 exposants ont maintenu leurs ventes avec l’année précédente. Frédérick Martel-Leech, des As du Fumoir, le confirme : « On pensait pas faire autant. Ça a dépassé nos attentes. » Mario Tremblay et Carole Bouthillette, de la Poterie de Dudswell, partagent cet avis : « Il y avait moins de monde, mais les ventes ont été aussi bonnes que les autres années. » Pour la prochaine édition, l’organisation du Marché de Noël envisage de doubler le nombre d’exposants à l’aide d’un chapiteau.

Village de Noël de Lingwick

Le Village de Noël du Canton de Lingwick

Un véritable village éphémère était installé au cœur du secteur Sainte-Marguerite dans le cadre des activités de Noël. Les enfants faisaient la file pour aller sur les genoux du père Noël, alors que les plus grands attendaient soit pour un chocolat chaud, de la tire d’érable ou des biscuits offerts par le journal Le Reflet du canton de Lingwick. Il était même possible d’acheter sur place son propre sapin naturel en provenance de producteurs locaux. Derrière la place municipale, une calèche de la famille Gilbert faisait des tours dans le sentier enchanté de la forêt. Nicole Grondin, la conjointe de Guy Gilbert, propriétaire de l’un des chevaux, expliquait : « On est ici pour faire plaisir aux enfants. En plus, la météo est agréable ! » Face à l’église, qui présentait une exposition de crèches, on retrouvait une mini-ferme. À l’intérieur du centre communautaire, un marché de Noël regroupait une quinzaine d’exposants. L’après-midi de réjouissances se poursuivait avec un souper traditionnel préparé par La Bouffalyne de Weedon. Le chansonnier Jocelyn «Cayou» Simard concluait les festivités avec une prestation musicale.

Marché de Scotstown

Marché de Noël de Scotstown

Près de 30 exposants s’étaient donné rendez-vous au Marché de Noël de Scotstown, le dimanche 3 décembre. Ceux-ci étaient répartis sur les deux étages de l’immeuble de l’hôtel de ville. L’organisation derrière l’événement est la même que pour le marché public du boisé pendant la période estivale. L’équipe en a repris les rênes cette année après que Monique Lacasse eut exprimé le souhait de moins s’impliquer, elle qui s’occupait seule des préparatifs par le passé. Sylvie Dubé, nouvellement conseillère municipale, fait partie du comité des marchés d’été et d’hiver. « L’affluence a été bonne dès l’ouverture des portes à 11 h. Les profits que le Marché fera aujourd’hui seront réinvestis dans les marchés publics cet été pour un nouveau système de son ou de la signalisation, par exemple. On a maintenant cinq métiers à tisser qui nous appartiennent » par le biais de l’organisme Mains agiles. Un des changements cette année fut la diminution du nombre de kiosques afin de libérer de l’espace pour circuler. Le Marché a déjà eu jusqu’à 40 exposants à la fois. Gervais Therrien, propriétaire de la ferme Le Sabot d’or, était l’un de ceux présents. « C’est le seul marché que je fais ! C’est ma deuxième édition. » Celui-ci a un lien d’attachement avec Scotstown, alors qu’il participe également au marché d’été. « D’habitude, j’ai pas vraiment le temps vu que notre boucherie est ouverte du vendredi au dimanche. Mais aujourd’hui, c’est ma femme qui est au commerce ! »

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