Cabaret Bingo Scotstown

Cabaret bingo au profit de l’école Saint-Paul de Scotstown

L’équipe de Léo Désilets maître herboriste, avec l’aide de partenaires, a réussi son pari de remplir une partie de l’entrepôt, anciennement Aux mille et une saison, de 400 personnes et recueillir 10 000 $ pour le parc-école de l’école primaire Saint-Paul à Scotstown.

« Près de 400 personnes ont cru à cette folie », de lancer tout sourire Benoit Fortin, directeur de l’entreprise, entouré de son équipe, au moment de remercier les participants au cabaret bingo. « C’est du travail, mais c’est le fun de voir que le monde a répondu », de confier Sylvain Désilets.

  1. Fortin mentionne qu’au départ, l’entreprise avait été approchée pour faire un don. Ce dernier et l’équipe de direction ont convenu de faire plus, soit organiser l’événement dans son nouvel entrepôt. « C’est parti d’une idée farfelue. Je me suis inspiré du bingo à talons hauts au Casino de Montréal. J’en ai parlé aux gens autour, ils étaient enthousiastes. C’est une activité festive. » Le chansonnier Jonathan MacAulay, de Scotstown, artiste montant au Québec, ainsi que les humoristes Adam Desmarais et Guy Bernier complétaient le volet spectacle à la grande satisfaction des participants.

Évidemment heureux, M. Fortin était confiant quant au montant qui sera remis pour le parc-école. « Je crois qu’on peut dépasser les 10 000 $. » Cette somme provient des recettes de la soirée et de plusieurs commanditaires qui ont remis des montants d’argent sans oublier ceux qui ont fait des dons en service de toutes sortes. À cela s’ajoute la petite cagnotte de 500 $ provenant de la vente de billets moitié-moitié qui s’est élevée à 1 000 $.

Participants heureux

Frédéric Langlois de La Patrie et sa mère Yvonne Picard étaient heureux de leur expérience. Tous deux précisant qu’ils n’étaient pas des adeptes du bingo, mais que la cause en valait le coup. « Ma fille va avoir un enfant, c’est bon pour l’école, c’est bien organisé, l’ambiance est bonne », d’exprimer M. Langlois. Chantal Ouellet, mairesse de Scotstown, se dit « surprise, oui et non » du succès de l’activité. « Quand les gens décident d’embarquer et collaborer, ça fonctionne. Le parc-école, ça atteint tout le monde autour, parents, grands-parents. » Yves Gilbert, président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, ajoute « ça prouve que les gens sont prêts à faire quelque chose et cette mobilisation apporte du positif à Scotstown. »

Mentionnons que les organisateurs ont profité de l’occasion pour souligner le 125e anniversaire de la municipalité. On a projeté sur écran des photos d’époque et actuelles de la municipalité en plus de présenter diverses activités tenues à l’école Saint-Paul.

Mme Ouellet mentionne que la population répond positivement aux diverses activités comme la fête des bénévoles, la fête de la neige à laquelle on y a ajouté un cachet 125e anniversaire. La prochaine activité se déroulera en mai prochain avec le souper regroupant la fête des mères et des pères.

ACTU-Weedon

Le comité de citoyens laisse la place à d’autres

Après une lutte acharnée de quatre années, le Comité de citoyens pour la survie du CLSC et du CHSLD de Weedon met un terme à son existence, considérant que l’avenir des deux bâtiments de santé est maintenant assuré.

La présentation des derniers plans par le CIUSSS de l’Estrie – CHUS concernant la mise à niveau des deux bâtiments, projet évalué à 1,2  million $, la satisfaction des membres du comité et les échos des équipes concernées des deux institutions convainquent le comité de passer le flambeau à quelqu’un d’autre. Claude-Gilles Gagné, porte-parole du comité, estime que ce regroupement de citoyens est mal placé pour assurer le suivi des travaux. « Nous, de l’extérieur, sommes mal placés. On passe le flambeau à l’interne, ils sont mieux placés. Désormais, le suivi du dossier est passé en d’autres mains, soit celles des intervenants œuvrant dans les deux édifices. »

Saga

  1. Gagné attribue le maintien des deux bâtiments à la « ténacité de nombreux bénévoles et à la persévérance de la population qui a refusé de baisser les bras. » Il souligne également « l’écoute active et positive de même que l’ouverture que nous avons constatée, au cours des derniers mois, chez les autorités du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. » Après s’être buté à « une administration volontairement sourde et aveugle », le comité s’est tourné vers la direction de la nouvelle structure, qui en fait, s’est révélé être, le point tournant du dossier. « On était en période de désespoir, on avait été frappé à toutes les portes. On a décidé d’écrire à la nouvelle directrice, Mme Patricia Gauthier. On s’est dit: on n’a rien à perdre à demander une rencontre. Deux jours plus tard, elle nous a répondu qu’elle allait nous revenir avec ça. Quelques jours après, M. Claude Filion, son adjoint, nous contacte et dit qu’il veut nous rencontrer à Weedon. On était heureux qu’ils se déplacent à Weedon. » M. Gagné mentionne avoir remarqué une écoute dès la première rencontre, mais c’est à la seconde « qu’on a vraiment senti une écoute. Quand ils nous ont demandé pour siéger sur le comité de consultation, on s’est dit: on nous demande notre avis, ça se peut pas. » M. Gagné ajoute que la chaîne humaine organisée lors de la visite des gens du CIUSSS de l’Estrie – CHUS a eu son effet. « Je me rappelle que M. Filion m’a dit quand il y a 250 têtes grises qui se déplacent dans une municipalité comme Weedon, on n’a pas d’autre choix que de les écouter. »
  2. Gagné souligne la participation de Sylvie Moreault, directrice du programme de soutien à l’autonomie des personnes âgées (SAPA), de Jean Ferland, directeur des services techniques, qui siégeait au sein du comité consultatif Projet Weedon-CIUSSS – Estrie dont la mise sur pied nous avait été annoncée par Carol Filion, directeur général adjoint, qui a agi comme porteur du dossier au conseil d’administration du CIUSSS – Estrie. « Nous croyons que nos nouveaux vis-à-vis dans ce dossier ont fait la différence, ce qui a mené à une issue gagnante pour tous », de conclure M. Gagné.
Sirop d'érable

La Fédération des producteurs acéricoles du Québec croit en la prospérité

La saison des sucres à peine démarrée, les annonces d’investissement considérable permettront aux régions de s’enrichir et assureront une prospérité en maintenant une positon de choix au niveau mondial. C’est ce que laisse entendre la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) ainsi que le bilan positif d’exportation des produits d’érable du Québec, présenté à l’occasion de la Fête de l’érable édition 2017.

Selon les statistiques, les exportations du Québec vers le Royaume-Uni ont connu une hausse de 36 % en 2015, laquelle serait attribuable à l’effort conjoint entre la FPAQ et le Conseil de l’industrie de l’érable.

La FPAQ annonçait dernièrement l’attribution de 1 147 784 nouvelles entailles par tirage au sort, pour de nouvelles entreprises, lequel on estime le chiffre d’affaires à 8 millions de dollars. Les dernières communications faites par la FPAQ informaient également que les 5 millions d’entailles de plus représentent quelque 43 millions $ à l’économie québécoise, auxquelles 282 nouvelles entreprises verront le jour sous peu. Le tout permettra à l’acériculture de la province de maintenir son leadership mondial, assure la FPAQ.

En Estrie, le secrétaire régional au Syndicat des producteurs acéricoles, Robert Trudeau, mentionne que pour les sept MRC du territoire, on compte environ 1000 producteurs, soulignant le fait que la région en est une importante dans le domaine. En Estrie, on dénote l’attribution de 210 941 entailles pour le volet relève et démarrage et 617 072 au volet agrandissement par l’affectation des nouveaux contingents. Yves Théroux, vice-président au Syndicat des producteurs acéricoles de l’Estrie et également producteur dans le secteur de Newport, mentionne que la décision de la Régie concernant l’attribution des nouvelles entailles était attendue depuis deux ans. Cette nouvelle est bienvenue compte tenu du fait de la promotion et l’ouverture des nouveaux marchés comme le Royaume-Uni et les autres comme le Japon qui a été approché dernièrement, précise le vice-président. « Il fallait en ajouter pour conserver une bonne réserve afin de fournir les transformateurs. Avec l’augmentation de la demande d’environ 10 % par année, on n’avait pas le choix d’en ajouter, sinon la réserve aurait manqué bientôt », exprime-t-il.

Du côté de la Fédération, le président Serge Beaulieu souligne par voie de communiqué que les éléments mis en place « contribueront à l’essor de l’industrie en contribuant à la vitalité des centaines de villes et villages ruraux ! » De plus, M. Beaulieu est heureux de l’annonce de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) qu’elle concède à la FPAQ le pouvoir d’émettre le contingent. Ce qui permettra de répondre rapidement à la demande des marchés et rester concurrentiels, mentionne-t-il. D’autre part, les termes de la convention de mise en marché du sirop d’érable en vrac ont été conclus entre la FPAQ et le Conseil de l’industrie de l’érable (CIE), représentant les acheteurs. La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec n’aura donc pas à arbitrer la convention pour 2017.

De nouvelles classifications provinciale et fédérale catégorisent dorénavant le sirop en quatre classes, soit par couleur et goût distinct, plutôt que cinq auparavant. Les prix devraient se fixer entre 2,55 $ à 2,95 $/livre selon le type et ceux de la transformation se maintiendraient à 1,80 $/livre. Pour le sirop certifié biologique, il sera bonifié de 0,18 $/livre, dès l’acceptation par la RMAAQ.

actualite HSF

Projet de construction de salle communautaire à Johnville

Une signature de registre concernant le projet de construction d’une salle communautaire au coût de 1,4 million $, au secteur Johnville, de Cookshire-Eaton, s’est clôturée mercredi passé avec un nombre insuffisant. Au total, 325 personnes ont apposé leur nom pour s’opposer au projet alors qu’un nombre de 415 signatures était nécessaire pour forcer la tenue d’un référendum sur la question.

Le maire de Cookshire-Eaton, Noël Landry, semblait satisfait du résultat. « Je n’étais pas inquiet parce que le projet est très bienvenu. En même temps, il ouvre la porte à la construction domiciliaire. » Du projet évalué à 1,14 M$, une portion de 65  % serait assumée par une subvention provenant du gouvernement provincial. Le montant à débourser par la municipalité serait d’environ 350 000 $. Rappelons que le bâtiment actuel ne semble pas répondre aux normes. L’accès au sous-sol de l’édifice serait limité pour cause d’insalubrité.

  1. Landry se fait avare de commentaires concernant le projet, se limitant à dire qu’il serait situé à proximité du nouveau terrain de balle dans le futur parc des loisirs. La municipalité prévoit faire un quartier résidentiel dans ce secteur.

Opposition

Mentionnons que le projet soulève une vive opposition chez certains citoyens. Plusieurs mécontents se promettaient d’assister à la séance régulière du conseil municipal de ce lundi pour se faire entendre sur la question. Malheureusement, le journal était déjà imprimé au moment de la séance.

Rachel Garber

NO WORDS

Sometimes words simply fail one.

Like when an emperor-with-no-clothes makes a speech that gives the pretence of reconciliation and kindness. Banish bigotry, he says barefacedly, while sending out tweets that seem aimed at setting it aflame.

Or when we celebrate International Women’s Day with accolades to women and criticize other countries or religions for lack of women’s rights. Yet right here in Canada, we pay a woman, on average, only 73.5 cents to every dollar a man earns. And it’s even worse for Indigenous women and women of colour.

Or when a great brouhaha is made about displaying a religious symbol, either for or against it. Said symbol could be a cross or a hijab, never mind. Yet a blind eye is turned to the heart of the religion: Love. Love your neighbour as yourself. Woah. That’s at the heart of most all religions, for that matter: Islam, Christianity, Hinduism, Buddhism, you name it. What is the importance of the symbol without the heart?

Words simply fail.

TAX CLINIC

It’s today – the start of the bilingual tax clinic of the Centre d’Action Bénévole du Haut-Saint-François (CAB, or Volunteer Action Centre) at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street. It’s open Wednesdays, March 8, 15, 22 and 29, from 1 to 4 p.m. and on March 15 and 22 from 6 to 8 p.m.

Eligibility criteria for the free service are: (1) Single person having up to $25,000 of income, plus up to $2,000 for each dependent. (2) A couple with income of up to $30,000 plus up to $2,000 for each dependent. (3) $1,000 or less in interest revenues. (4) Persons with rental income or self-employment earnings are not eligible.

How does it work? Trained volunteers fill out your returns, respecting your confidentiality. Bring all your papers to the clinic, and collect them a week later. Bring a RL-31 form from your landlord in order to be eligible for the Solidarity Credit. If you own property, bring a copy of your municipal tax bill. Bring your 2015 notice of assessments. Info: 819-560-8540, option 9 for English, or coordo@cabhsf.org.

IRISH NIGHT

It’s in two days – Irish Night, a variety show of local talent to celebrate St-Patrick’s Day. It’s an annual offering of the Eaton Corner Museum. Friday, March 10, at 7 p.m., at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road. Admission: $8. Info: Serena Wintle at 819-875-5210.

SIX SHOOTERS

It’s in three days – the Six Shooters Band in concert on Saturday, March 11, at 8 p.m. at the Ramana Hotel, 18 Principale N., in Sawyerville. It’s a benefit for the Sawyerville Elementary School. All are welcome. Info: Jean-Sébastien Bachand, 819-889-2967.

GET MOVING

It’s in seven days – a Health Link presentation on “Get Moving – How Exercise Can Help Us Cope with Illness” on Wednesday, March 15, from 11:30 a.m. to 2 p.m. at the Armoury Community Centre in Bury, 563 Main Street. It’s lunch and an information session on how important movement is for our bodies, despite restrictions such as chronic illness, physical limitations or simply lack of motivation. The speaker is Lucie Laflamme, a kinesiologist who, for the past 13 years, has been working with people who have health problems.

Lunch begins at 11:30, followed by the presentation and discussion, all free of charge. Reservations are not necessary, but are appreciated if you plan to attend the luncheon. To reserve: Kim Fessenden at 819-872-3771 or fessendenk@etsb.qc.ca.

Health Link is a collaboration between the Eaton Valley Community Learning Centre, Townshippers’ Association and the CSSS du Haut-Saint-François. It is a CHSSN initiative funded by Health Canada through the Roadmap for Canada’s Official Languages 2013-2018: Education, Immigration, Communities.

SAINT PATRICK’S JAM

It’s in nine days – Happy Saint Patrick’s Day! – a jam session on Friday, March 17, at 5 p.m. at the Ramana Bistro, 18 Principale N., in Sawyerville. Everybody is welcome, Irish and others, and especially local musicians. If you’d like to partake in a potluck supper, bring a pot o’ something to share. Info: Jean-Sébastien Bachand at 819-889-2967.

THEATRE BENEFIT

Reserve your tickets now for the Eaton Corner Museum’s theatre benefit performance, the popular “Tribute to Hank Williams & Patsy Cline” with Ralph Steiner and Laura Teasdale. It’s a musical about the two country music legends and it’s on Saturday, April 1st at 7:30 p.m., at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street. One performance only. Admission is $10 if reserved in advance; $12 at the door. To reserve: Elaine Lebourveau at 819-563-8700.

VIACTIVE MARCHES ON

Even in the face of spring, the bilingual Viactive exercise groups for people age 50-plus do not falter. All four groups meet every Wednesday, are volunteer-led, and are free of charge.

actualite HSF

Nous sommes les propriétaires des terres que vous convoitez

Le ministère des Forêts souhaite que nous récoltions plus de bois dans nos boisés pour alimenter l’industrie forestière. Le ministère de la Faune veut que nous assurions une meilleure protection des habitats fauniques. Le ministère de l’Environnement aimerait que nous protégions mieux les milieux humides. Les groupes environnementaux nous sollicitent pour accroître les aires protégées dans le sud du Québec. Hydro-Québec nous demande l’autorisation de traverser nos propriétés pour implanter des lignes de transport d’énergie, tout comme les motoneigistes qui comblent leur besoin de villégiature en circulant chez nous. C’est sans compter les citadins qui ont une idée précise des paysages à conserver pour leur balade du dimanche, forçant les municipalités à adopter des réglementations sur la protection du couvert forestier.

Heureusement que nous sommes 134 000 à posséder une terre forestière, tant les besoins exprimés à notre endroit sont grands. Chacun réussit à sa façon à combler une partie des demandes des uns et des autres. Les propriétaires forestiers répondent à ces multiples attentes, car leur gestion repose avant tout sur la connaissance et la polyvalence des ressources de leurs propriétés. Ils agissent en priorité pour eux et leurs familles, et tant mieux si la société en bénéficie.

Depuis quelques années, je constate une hausse des exigences de la société à l’égard de nos forêts, si bien que le droit de propriété semble un concept dépassé. Pourtant, les frais de financement des terres et les taxes foncières sont là pour nous montrer qui est le «vrai» propriétaire.

Si l’on exige autant des propriétaires, peuvent-ils attendre un service en retour ? Il serait nécessaire pour tous ces intervenants de reconnaître l’intelligence et la sagesse des propriétaires de boisés dans la gestion de leur patrimoine naturel; un patrimoine qui est transféré, dans une majorité de cas, d’une génération à l’autre.

Dans la pratique, cela veut dire de nous proposer des ententes raisonnables pour les deux parties. Il est normal d’exiger une redevance sur le bois que l’on récolte chez nous, une compensation pour les inconvénients liés aux passages et un rabais de taxes foncières ou une rémunération pour les services que l’on nous demande. Cela veut également dire des réglementations qui balisent les mauvaises pratiques plutôt que de régir la gestion de nos terres. Mais surtout, cela signifie que l’on doit nous écouter: « Nous ne sommes pas un intervenant comme les autres, exprimant une opinion qui en vaut une autre. Nous sommes les propriétaires du territoire visé par les projets de tous. »

 

Pierre-Maurice Gagnon

Producteur et Président de la Fédération des producteurs forestiers du Québec

ACTU-Programme

Consultation des membres pour la mise à jour du PPMV

L’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (AMFE) est à compléter sa tournée de consultations publiques auprès de ses membres pour la mise à jour de son Plan de protection et de mise en valeur (PPMV) de la forêt privée sur le territoire estrien. L’exercice est hautement important puisqu’il détermine et guide l’agence dans ses actions pour les années à venir.

« Comme je le dis souvent, le PPMV, c’est notre bible à l’agence. C’est toute notre grande orientation stratégique qui est là-dedans. Ce n’est pas compliqué, c’est la valorisation du couvert forestier estrien », d’exprimer le président de l’agence, Jean-Paul Gendron. La dernière version complète du PPMV remonte à 2003. Plusieurs mises à jour ont été effectuées au fil des années en raison de l’évolution de la forêt, souligne M. Gendron. Le nouveau plan devrait être déposé vers mars-avril 2017, précise-t-il.

Rappelons que le PPMV dresse un portrait de la forêt privée de l’Estrie et de ses ressources. Il dégage des problématiques, fixe des objectifs régionaux de protection et de mise en valeur et suggère des moyens dans le but d’atteindre les objectifs retenus.

Le PPMV dresse le profil du propriétaire type. Il révèle entre autres que 11 % des propriétaires sont des femmes et 89 % des hommes âgés de plus de 55 ans. De ce nombre, seulement 4 % retireraient plus de la moitié de leur revenu des activités forestières. Selon les statistiques recueillies pour 2012, 85 % des propriétaires forestiers posséderaient leur terre pour le plaisir. Outre ce constat, on parle d’aménagement durable de la forêt privée et du couvert forestier qui est relativement jeune. On aborde également les programmes d’aide, les possibilités de récolte annuelle, l’évolution de la mise en marché sans négliger la réglementation municipale. Au chapitre de l’aménagement durable de la forêt, il y est question des différentes menaces comme la tordeuse des bourgeons d’épinette, le nerprun bourdaine, l’agrile du frêne et autres. L’aménagement forestier, la pérennité de la biodiversité, les ressources fauniques comme espèces d’intérêt socio-économique avec les espèces en péril que ce soit faunique ou végétal font partie des préoccupations. La biodiversité, les ressources hydriques, acéricoles ainsi que les produits forestiers non ligneux et les ressources récréatives ainsi que paysagères et autres complètent les nombreux éléments inscrits à l’intérieur du PPMV.

Le président de l’agence semble satisfait des rencontres. « On sent que les gens sont friands de connaissances, à caractère, ce que j’appelle écosystémique. C’est pas juste tel type d’arbre, qu’est-ce qu’on fait avec l’épinette blanche, comment je vais développer mon érablière à potentiel acéricole. C’est beaucoup plus que ça. Ils veulent être au courant des ravageurs, des changements climatiques. Ils veulent être au courant de l’importance des milieux humides. Ils posent des questions sur les structures d’exploitation de l’aménagement des forêts. Ils sont critiques. Ça nous permet d’avoir une évaluation un peu empirique et sommaire de la perception qu’ont les propriétaires forestiers vis-à-vis les professionnels de la forêt. »

  1. Gendron rappelle que la forêt privée en Estrie appartient à 9 200 propriétaires et couvre 730 000 hectares soit 91 % du territoire forestier de la région. Un nombre de 150 entreprises et 8 500 emplois sont directement liés à ce secteur d’activité. Jean-Paul Gendron croit que la forêt n’obtient pas tout le mérite qu’elle devrait. « Je constate que la forêt est un produit qui se vend mal. Les forestières, on a un problème, on ne sait pas se vendre. On est dans la forêt partout, mais le monde ne le remarque pas. » M. Gendron ajoute que la forêt joue un rôle important au niveau touristique que ce soit pour les sentiers pédestres, de quad, de motoneiges, les pistes cyclables, les centres de ski et autres.
ACTU-Plan

Programme d’aménagement durable des forêts

La MRC du Haut-Saint-François est nommée responsable du Programme d’aménagement durable des forêts (PADF) en Estrie. Pour assurer la gestion et la mise en œuvre du projet, elle a confié le mandat au Centre local de développement du Haut-Saint-François.

Lancé jadis, par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le programme, ayant une mention d’interventions ciblées, vise à encourager l’essor de projets au secteur public et privé. Il englobe sept MRC sur le territoire de l’Estrie. Cette année, la responsabilité est octroyée à la MRC du HSF. Généralement, on choisit une MRC qui possède des terres publiques et privées dans son secteur, informe Bernard Ricard, directeur adjoint au CLD. « Je crois que l’ensemble des MRC qui nous ont confié le mandat a remarqué qu’on était un milieu dynamique au niveau du secteur. Nous sommes très actifs du côté agroforestier », mentionne-t-il. Elle assure un rôle plutôt administratif et un comité, composé de représentants des sept MRC de l’Estrie, travaille en étroite collaboration sur l’ensemble du projet, précise M. Ricard.

Objectif du programme

L’essentiel de la loi sur l’aménagement durable du territoire forestier et sa gestion du milieu est défini par six grands critères. D’abord, la conservation de la diversité biologique, le maintien et l’amélioration de l’état ainsi que la productivité des écosystèmes forestiers. Nous retrouvons également la conservation des sols, de l’eau et de l’apport des écosystèmes ainsi que la pérennité des avantages socioéconomiques divers que les forêts procurent ainsi que la prise en compte, dans les choix de développement, des valeurs et des besoins exprimés par les populations concernées.

Lorsqu’on parle d’interventions ciblées, on peut penser entre autres, à un projet qui assure la mise en valeur et la production du bois. « C’est très diversifié. Cela peut être par l’analyse des différents types de bois, une étude entre le lien avec la forêt, la faune et la petite faune, les habitats à protéger. Également comment bien faire la coupe du bois pour qu’il se régénère », explique le directeur adjoint du CLD.

Admissibilité

Les appels de projets dans le cadre du volet «Interventions ciblées» pour l’année 2017 et 2018 bénéficient d’une enveloppe budgétaire globale correspondant à 350 000 $. Ils doivent respecter certaines normes pour y être admissibles dont celle de répondre aux objectifs dudit programme. Parmi les règles, retrouvons quatre grandes lignes comme les projets de réalisation de travaux sylvicoles d’aménagement forestier sur les terres publiques intramunicipales et sur les terres privées appartenant aux propriétaires forestiers reconnus. Suivi des projets de réalisation de certains travaux forestiers associés à la voirie multiusage sur les terres publiques. Les projets d’accompagnements des initiatives et soutien à l’organisation d’activités visant à favoriser l’aménagement forestier et la transformation du bois. Finalement, la réalisation d’initiatives afin de mettre en valeur les produits forestiers non ligneux. Le tout représentant les projets admissibles divulgués dans un récent communiqué de presse.

Pour en apprendre davantage sur les activités ainsi que le financement admissible et pour y souscrire, les promoteurs ou propriétaires privés intéressés sont invités à se rendre sur le site du CLD au www.cldhsf.com. Le document informatif ainsi que les formulaires de dépôt de projet et d’aide financière y sont présentés. Les demandes de projet doivent être déposées au plus tard le 17 mars 2017 au CLD du Haut-Saint-François. Pour toutes questions, communiquez avec Marc Beaubien, ingénieur forestier et coordonnateur du programme au CLD du HSF, à info.cld@hsfqc.ca ou au 819.560-8500.

actualite HSF

Le Centre des Femmes La Passerelle

Le Centre des Femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, est sur le point de finaliser ses démarches pour emménager un deuxième centre. L’organisme souhaite créer un milieu de vie pour accueillir les femmes, lequel sera situé en plein cœur de Cookshire-Eaton, mais conservera également ses locaux à Weedon.

La Passerelle est dans les derniers préparatifs afin de finaliser les plans et ainsi pouvoir entamer la campagne de financement. Aussitôt complété, le tout permettra de démarrer la construction.

Le nouveau site a été offert par la ville de Cookshire-Eaton et est situé au 275, rue Principale Est, à Cookshire-Eaton. Reconnaissante, Mme Marilyn, intervenante et agente de développement, témoigne « ils ont présenté un désir très grand de nous recevoir, on se sent vraiment accueillies. »

La Passerelle aimerait voir les travaux débuter au printemps 2017. Créer un centre pour femmes qui permettrait de briser l’isolement, de tenir des activités, des cafés-rencontres sont parmi les objectifs, explique Mme Marilyn. Sur place, les femmes auront accès à une intervenante en tout temps, durant les heures d’ouverture. Une bibliothèque offrira des ouvrages de référence, ainsi qu’un espace bureau avec ordinateur et Internet permettant de la recherche d’emploi ou autre. Une salle servira à se regrouper et tenir des activités d’animation.

La ville ayant été sollicitée par l’organisme afin de leur venir en aide a regardé plusieurs avenues. Suite à un incendie survenu l’an dernier, la ville a fait l’acquisition du terrain pour en faire don à l’organisme. « Ça répond à un besoin pour les femmes qui ont un problème quelconque », d’exprimer Noël Landry, maire de Cookshire-Eaton. Avec la clinique médicale du Centre de santé Cookshire, le CLSC, les commerces d’accommodations et restaurants, le maire mentionne que c’est une formule gagnante pour les deux parties, dont la clientèle dans le besoin. De plus, il fait mention que cela offre un service de proximité pour les femmes sur tout le territoire. Le Centre des Femmes La Passerelle « dessert de l’adolescente à la femme seule dans la veilleuse, c’est un service qui est bienvenu », conclut-il.

ACTU-Mobilisation

Près de l’objectif de 50 % de récolte du boisé privé

Le Groupe mobilisation des bois de l’Estrie dont l’objectif, entre autres, est de sortir davantage de bois en forêt privée, est sur la bonne voie pour atteindre la récolte de 50 % d’ici 2018. Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, membre du Groupe, est d’avis que la récolte devrait s’approcher de l’objectif d’ici le 31 mars 2017. « On devrait être proche. Si on ne l’a pas atteint, on ne sera pas loin », exprime-t-il.

Créé en décembre 2014, le Groupe mobilisation des bois de l’Estrie est né à la suite d’un constat du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec et la compagnie forestière Domtar sur le fait que la région avait un faible pourcentage de mobilisation de bois, à peine 40 % sur le territoire. Évidemment, la papetière aimerait bien augmenter son approvisionnement en évitant de longues distances à parcourir ainsi que les usines.

L’organisme regroupe une douzaine d’organisations œuvrant principalement dans le secteur de la forêt. Dès le départ, on a établi d’augmenter le pourcentage de récolte à 50 % pour 2018. Plusieurs propriétaires forestiers sont inactifs, d’exprimer Jean-Paul Gendron. « Pour eux, la cueillette de bois pour vendre est la cinquième ou septième préoccupation. » Pour convaincre l’ensemble des propriétaires, plusieurs actions ont été mises de l’avant à travers des axes stratégiques, d’expliquer M. Gendron. De ce nombre, on remarque la sensibilisation, l’éducation forestière et l’acceptabilité sociale. Le second axe repose sur le recrutement et la mobilisation des propriétaires forestiers. Le troisième consiste à recruter et former la main-d’œuvre alors que le dernier repose sur la réglementation municipale. À cela, divers projets se greffent aux axes stratégiques comme la mise sur pied de démarcheurs impliquant des personnes allant à la rencontre des propriétaires et proposant des travaux de récolte en mettant en avant plan les divers avantages. Des échanges industriels et de meilleures pratiques forestières s’inscrivent parmi les initiatives mises de l’avant.

L’efficacité des mesures semble porter des fruits, et ce, à l’avantage des producteurs et même de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie. L’AMFE, qui dispose d’un budget de fonctionnement de 2,5 millions $ provenant principalement du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, pourrait recevoir une bonification additionnelle de 725 000 $. Ce montant, genre de prime, sera versé dans la mesure où l’on augmente le volume de livraison aux usines de 100 000 m3s portant le total de collectes à plus de 600 000 m3s. Jean-Paul Gendron semble confiant que cet objectif sera atteint. « On a une bonne année et ça sera plus d’argent qui va aller sur le terrain. »

Le président de l’agence rappelle que la forêt estrienne couvre 77 % du territoire avec 810 000 hectares soit 1 % des forêts du Québec. Le couvert forestier est dominé par peuplements feuillus et mélangés à tendance feuillue. La forêt privée en Estrie couvre 730 000 hectares dans les mains de 9 200 propriétaires. On dénombre également 150 entreprises et 8 500 emplois liés à ce secteur d’activité.

Outre cet aspect, M. Gendron rappelle que la forêt est source d’activité fort importante dans l’économie québécoise. Le tourisme, la chasse, les sentiers pédestres, les pistes cyclables, la pêche, les motoneiges et quads génèrent entre autres des millions $ annuellement.

Mission économique

Mission économique à Montréal

Les élus des MRC du Haut-Saint-François et du Granit, accompagnés de 32 entrepreneurs, sont revenus satisfaits de leur récente mission commerciale B2B en réponse à l’invitation du maire de Montréal, Denis Coderre.

Suite à l’initiative de ce dernier, la Société de développement économique du Granit (SDE) et le Centre local de développement du Haut-Saint-François (CLD) ont uni leurs efforts pour mettre en place des rencontres avec des entrepreneurs des territoires concernés. Les 32 entrepreneurs ont rencontré 110 de leurs homologues montréalais au cours de la journée dans le but de se faire connaître et instaurer de nouveaux liens d’affaires. On désirait également échanger le savoir-faire mutuel et les technologies. Cette journée se voulait une occasion de développer de nouveaux marchés pour les entreprises locales. Plus de 90 rendez-vous d’affaires se sont déroulés au cours de la journée.

Benoit Fortin et Marco Désilets, de l’entreprise Léo Désilets, maître herboriste, à Scotstown, participaient à la mission. « On a rencontré des gens dans l’industrie qui aimeraient faire leurs produits. On essayait de trouver des entreprises qui auraient besoin des services qu’on offre. On a eu trois rendez-vous dans la journée », d’exprimer M. Fortin, directeur de l’entreprise. Ce dernier semble satisfait de cette expérience. Sur les trois rencontres, M. Fortin estime qu’une semble prometteuse. Pierre-Jean Désilets, de la Charcuterie de Scotstown, a rencontré deux boutiques et un distributeur au cours de la journée. Pour sa part, M. Fortin mentionne avoir apprécié la formule de rencontres individuelles avec les entrepreneurs.

Au niveau politique, Richard Tanguay, maire de Weedon et préfet suppléant, ainsi que Chantal Ouellet, mairesse de Scotstown, représentaient le Haut-Saint-François. « Ç’a été vraiment agréable. Le maire de Montréal semble honnête et sincère de collaborer avec les régions. » M. Tanguay mentionne que la journée avait deux volets, d’abord économique avec les entrepreneurs et un autre plus politique et informatif avec la visite des installations du Quartier de l’innovation. « Nous avons tous intérêt à renforcer les liens économiques entre Montréal et les régions, c’est toute l’économie québécoise qui en sort gagnante », affirme-t-il. Mentionnons que la journée s’est ouverte avec un déjeuner en compagnie du maire de Montréal et terminé par un cocktail favorisant le réseautage. Évidemment satisfait de cette première expérience, M. Tanguay mentionne « ça pourrait valoir la peine de le revivre avec plus d’entreprises de chez nous. »

ACTU-Lunch

Un Lunch presque parfait à la Cité-École, 3e édition

De quatrième secondaire, l’équipe des bourgognes composée de Billie Byrns, Ariane Valcourt, Océanne Bergeron et Alexandra Lauzon a remporté la finale D’un lunch presque parfait, tenue à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, en février dernier.

Les cinq escouades de cuisiniers (ères) en herbe qui participaient avaient deux heures pour cuisiner leurs menus composés d’une entrée, d’un repas principal, ainsi qu’un dessert. « La présentation devait être belle et on devait respecter le guide alimentaire canadien », mentionne Océanne.

Les participants ont eu la chance de s’initier préalablement en compagnie du chef du Poivron Rouge, Jean-Patrice Fournier, un ancien élève de la cité-école. Il est venu offrir deux jours de formation. « Il nous montrait comment cuisiner. Le premier jour, il nous a montré comment cuire la viande, on a fait de la sauce à pizza et on a cuisiné avec les recettes du chef », exprime Alexandra.

Le repas des bourgognes était composé « en entrée des crevettes pannées avec sauce sucrée et épicée et salade, un filet de porc avec riz au persil et beurre avec des asperges gratinées et une mousse aux framboises comme dessert », détaille Alexandra. À tour de rôle, les équipes participantes présentaient aux juges leurs assiettes, suivies d’une longue attente, moment de la délibération. Pendant ce temps, le groupe média de MAtv, composé d’étudiants aguerris, a filmé et passé des entrevues afin de préparer les prochaines diffusions. D’ailleurs, les dernières se tiendront dans la semaine du 13 et 20 mars prochains. Lors du dévoilement, les filles étaient ravies « on a été très surprises, heureuses et on était complètement folles », lance Billie.

Chaque équipe s’est mérité des trousseaux de cuisine, lesquels étaient légèrement moussés pour le quatuor gagnant. Les élèves auront l’occasion de parfaire leurs connaissances et se pratiquer, puisqu’ils ont reçu le livre de recettes Kuizto. Ariane explique « on a gagné une planche à découper avec un set avec des plaques à biscuit, à muffin et gâteaux. » L’ensemble comprenait également un hachoir, des ustensiles de cuisine en tout genre ainsi que plusieurs autres accessoires et équipements.

La troupe qui concourait pour une première année a trouvé l’expérience enrichissante. « C’était vraiment le fun parce que tu cuisinais et on aime tous ça cuisiner, c’est pour ça qu’on s’est inscrit et là en plus, c’était avec des amis et on faisait ce qu’on voulait comme menu », précise Océanne.

Le jury était composé du chef Jean-Patrice Fournier, du préfet de la MRC, M. Robert Roy, du premier ministre du parlement au secondaire, Antoine Nicol, d’André Lachapelle, directeur de la Cité-école, ainsi que des représentants et nombreux partenaires. M. Lachapelle a expliqué que la délibération n’a pas été facile, car chacun avait ses forces et que les autres équipes suivaient de très près. « J’ai été agréablement surpris par la qualité des aliments, le goût et tout. J’ai aussi été très impressionné de la débrouillardise des jeunes, ils ont travaillé fort. Juste voir les étincelles dans leurs yeux, c’était réellement beau », mentionne le directeur.

La Cité-école remercie ses partenaires et commanditaires dont le chef Jean-Patrice Fournier, MAtv, IGA Cookshire et IGA East Angus, Moulures John ainsi que la Fondation des transporteurs d’écoliers et la Fondation Desjardins qui ont offert un don de 1 000 $ chacun ayant permis de renouveler l’équipement de la classe-cuisine.

Loisir Cookshire

2 500 $ pour le comité Loisirs de Cookshire-Eaton

Pour une deuxième année consécutive, la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés remet un montant de 2 500 $ au comité Loisirs Cookshire pour la scène Desjardins de la salle Guy-Veilleux. Jean-Claude Cassidy, président de l’institution financière, mentionne que le comité Loisirs contribue au développement du milieu en présentant 30 spectacles par année. « Nous sommes heureux d’apporter notre aide aux nombreux bénévoles. Les spectacles attirent du monde de l’extérieur à Cookshire. »

Lyne Huppé

Lyne Huppé gagne un crédit voyage de 4 000 $

Lyne Huppé, travaillant à la Pharmacie Proxim d’East Angus, est l’heureuse gagnante d’un crédit voyage d’une valeur de 4 000 $. Le concours propulsé sur les ondes de radio Énergie 106,1 était offert par la Brasserie Seigneurie, en partenariat avec Voyage Vasco.

Les 40 derniers finalistes ont été conviés à une soirée à la Brasserie Seigneurie où une série de jeux éliminatoires les attendaient. « C’est drôle parce que je disais aux filles au travail « bon je m’en vais gagner mon voyage !», d’exprimer Mme Huppé. Elle était accompagnée de son amie Véronique Lagueux et sur place, après le premier jeu, 20 finalistes étaient éliminés. Fébrile, elle raconte « Le shake m’a pognée, il y avait des numéros en arrière de nos cartons, ils ont pigé le 12, c’est ça que j’avais. Je capotais ! », s’exclame-t-elle.

Le concours étant annoncé sous le thème Qui se fait griller en Jamaïque est un crédit voyage de 4 000 $, valide pour un an. Mme Huppé souhaite faire deux voyages dont le premier, avec sa sœur Karine, en avril prochain.

Ferme Élégante

La Ferme Élégante reçoit les honneurs

Fier de souligner les entreprises qui adoptent certaines pratiques plus respectueuses de l’environnement, le Club agroenvironnemental de l’Estrie honorait récemment Pierre-Paul Boulet et Chantal Fortier, de la Ferme Élégante de Dudswell. Ils se sont mérité le prix Coup de cœur en agroenvironnement, dans le cadre de la journée grandes cultures et conservation des ressources en Estrie.

Le couple s’est démarqué grâce à leur agriculture soucieuse de l’environnement, pour la pratique du semi direct, la réduction d’herbicides ainsi que l’implantation de céréales d’automne et engrais verts.

La Ferme Élégante est dans la famille depuis 1908 et pour le couple, si les enfants, encore aux études, reprennent le flambeau, ils verront, la cinquième génération naître, explique Mme Fortier. Aujourd’hui, leur terre a une superficie très impressionnante, 550 acres sont en culture, sans oublier une érablière ainsi qu’une ferme laitière robotisée composée d’un cheptel de 150 têtes. Tout le travail est assumé en grande partie par la famille. Leur jumeau et jumelle de 18 ans, ainsi que leur garçon de 14 ans, aident la fin de semaine. À leurs côtés depuis 30 ans, Michel Baillargeon est leur seul employé et il est apprécié de sa grande polyvalence. Nouvellement arrivé de Rimouski, Julien Deladurantaye, biologiste fraîchement diplômé, est le neveu de la famille et s’intéresse depuis 1 an, au travail de la ferme et à la production de sirop. « C’est d’ailleurs lui qui a été chercher le prix », mentionne Mme Fortier.

Pour le propriétaire, il précise que c’est un ensemble de facteurs qui fait la différence et démarque leur pratique dont la culture par le semi direct, l’implantation de culture intercalaire et d’engrais verts, précise-t-il.

Le semi direct, une nouvelle méthode de travail du sol par l’agriculteur, gagne en popularité et ne nécessite aucune intervention mécanique. Cette pratique sans labourage est en vigueur depuis 2010 dans les champs de M. Boulet. Le semi direct permet après quelques années d’avoir un sol grandement amélioré et maintient l’activité biologique, comme le ver de terre. « On ne veut pas déranger nos bons travaillants », exprime-t-il. « Si on laboure, on brise leurs canaux. » La pratique du semi direct, au-delà de tout, ça sauve énormément d’ouvrage, c’est une économie de temps, de carburant, de machinerie; ils sont parmi les avantages du procédé expliqué par l’agriculteur. Autre atout, le sol percole mieux et donc permet de semer hâtivement. La technique protège également les sols contre l’érosion de l’eau ou du vent.

Comme le temps est économisé, la culture du semi direct libère pour cultiver et introduire des cultures intercalaires et des engrais verts, ajoute le propriétaire. La culture intercalaire consiste à semer d’autres variétés dans le champ en même temps ou en différents moments. Le tout permet entre autres, de maximiser la récolte principale en préparant le sol, d’éliminer ou réduire les mauvaises herbes, maîtriser l’érosion, fixer l’azote. De plus, elle réduit le recours aux produits chimiques.

Parallèlement, les engrais verts, comme la moutarde et le radis sont des plantes semées, n’étant pas une culture en soi. Elles servent à protéger et améliorer le sol entre deux cultures. En automne, Mme Fortier fait remarquer la beauté dans les prés de la moutarde par ses magnifiques fleurs jaunes, qui a d’ailleurs la particularité de combattre certains nématodes (vers parasites) ou champignons nuisibles et a la capacité de capter l’azote.

Toutes ces connaissances proviennent de l’expérience, mais également du fait que les propriétaires ne cessent de s’intéresser et de se questionner et ils le font par l’entremise du Club agroenvironnemental de l’Estrie et les judicieux conseils de leur agronome Hélène Beaumont ainsi que le groupe Semis direct Estrie. « Il y a beaucoup de choses qui se fond au niveau national et international et si ça s’applique ailleurs, ça peut s’appliquer ici », mentionne M. Boulet en ajoutant « Toutes les années, on va visiter des fermes, on va à des conférences, mais il faut avoir une approche réfléchie et la conviction », conclut le couple.

Pour l’avenir à la ferme, on penche sur le compagnonnage ou culture des plantes compagnes telle la combinaison d’une légumineuse et d’une céréale dont une partie de l’azote absorbé par la plante dessert ensuite la céréale.

Déménagement agence

Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (AMFE), maintenant à Cookshire

Depuis près d’un an, l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (AMFE) a son siège social à Cookshire-Eaton. Son président, Jean-Paul Gendron, mentionne que la dissolution de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de l’Estrie, proche collaborateur, et la fin du bail créaient une nouvelle conjoncture permettant le rapprochement de l’AMFE « des partenaires de première ligne. »

À l’époque, explique M. Gendron, la CRÉ de l’Estrie et l’AMFE étaient situées dans le même édifice au centre-ville de Sherbrooke. « Sur le plan opérationnel, on partageait les locaux, les équipements et les connaissances. » Le choix de Cookshire-Eaton, selon le président de l’agence, est tout à fait logique. « La MRC du Haut-Saint-François est éminemment forestière. 80 % de son couvert est forestier. Il y a 2 300 proprios forestiers dans le Haut-Saint-François et un certain nombre d’usines. » Le siège social, explique Jean-Paul Gendron, se trouve à la jonction de la route 108 et 253 où l’on retrouve « le trafic le plus intense de camions forestiers en Estrie. Sur 37 transporteurs accrédités, 14 sont du Haut-Saint-François. C’est ici qu’il y a le plus important couvert forestier privé. On vient confirmer et consolider la logique de notre mandat de s’installer ici. » M. Gendron ne croit pas que le déplacement de Sherbrooke vers Cookshire-Eaton isole l’agence, au contraire. « Nous sommes à moins de 30 minutes de Sherbrooke, près de l’aéroport et de la route 108-112, de la voie de contournement 610 et de la 410, points de convergence vers Cookshire. »

Sur le plan technique, M. Gendron mentionne que l’agence bénéficie d’une superficie similaire à celle occupée à Sherbrooke avec des services connexes. Le bail de 5 ans signé avec le promoteur Gilles Denis permet à l’agence de réaliser des économies de loyer à la hauteur de 7 000 $ par année. « Ce qu’on payait en loyer, l’argent n’allait pas sur le terrain », d’exprimer le président. Ce dernier mentionne que les employés ont contribué à créer un milieu de vie pratique et agréable. « L’équipe a dessiné l’intérieur des locaux en fonction de leurs besoins. La ville de Cookshire-Eaton a payé la moitié du déménagement. » Jean-Paul Gendron ajoute que la MRC s’est montrée fort accueillante et facilitante en permettant l’accès à la grande salle de conférence et à des outils si nécessaire. Mentionnons que l’AMFE a vu le jour en 1996. Ses bureaux étaient situés à Cookshire avant d’être transférés à Sherbrooke au début des années 2000. Cette décision reposait sur la volonté de se rapprocher de la CRÉ qui avait entre autres plusieurs mandats concernant la forêt.

Comité administratif

Comité administratif de la MRC

L

es élus ont convenu lors de la dernière séance régulière du conseil de la MRC du Haut-Saint-François d’ajouter un deuxième siège au sein du comité administratif pour représenter les agglomérations de 1 000 habitants et moins.

L’arrivée de la municipalité de La Patrie, avec son maire Bruno Gobeil, s’ajoute donc au siège occupé par le maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Yann Vallières, qui est également adjoint au préfet, Robert Roy. « C’est pour avoir une meilleure représentativité des petites municipalités qu’on a ajouté un siège. C’est plus facile d’avoir le pouls », d’exprimer le préfet de la MRC.

Le nombre de maires siégeant au sein du comité administratif se compose de sept, plus le préfet, Robert Roy. De ce nombre, on remarque le maire de Weedon, Richard Tanguay, qui siège à titre de préfet suppléant. S’ajoutent la mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, et Lyne Boulanger de East Angus. Toutes deux représentent les municipalités de 3 000 habitants et plus. On compte également les maires de Dudswell, Jean-Pierre Briand, et Walter Dougherty, de Bury, pour les municipalités de 1 000 à 2 999 personnes.

Persévérance scolaire

Les journées de la persévérance scolaire à la Cité-école LSL

Après une semaine intense d’activités, dans le cadre des journées de la persévérance scolaire, à témoigner mutuellement comment on est beau, bon dans ce qu’on fait et ce qu’on est, à se faire dire de ne pas lâcher, d’aller au bout de ses rêves que ça vaut la peine avant tout pour soi, les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent sont gonflés à bloc pour entamer la dernière étape de l’année scolaire.

Pour Louis-Philippe Lamoureux et Jade Reid, respectivement étudiants en troisième et cinquième secondaire, les journées de la persévérance scolaire ont leur raison d’être. « Ça dépend à quelle période de l’année tu le fais. En début d’année, les profs sont smooth, mais après la deuxième étape, c’est plus difficile, on commence à être tanné, le timing est bon », d’exprimer le jeune homme. « C’est le fun que ce soit souligné, ça peut encourager les élèves. Moi, j’ai bien aimé la présentation des capsules », d’ajouter Jade.

« J’ai toujours eu de la difficulté dans quelques matières. Cette année, j’ai plus de misère, je vois ça comme de l’inspiration pour persévérer », admet Louis-Philippe. Il mentionne avoir bien apprécié l’exercice d’écriture pour présenter son héros soit la personne ayant le plus inspiré. « J’ai choisi ma sœur. Elle est en secondaire cinq et elle sait où elle s’en va. »

Tout au long de la dernière semaine, les étudiants de la cité-école ont eu l’opportunité par de nombreux moyens d’entendre et de lire les messages d’encouragement de leurs confrères étudiants, enseignants et membres du personnel. Les élèves ont également contribué à cette poussée de reconnaissance en présentant par écrit leur modèle de persévérance et pourquoi ces personnes les inspirent. Des messages ont été exposés dans la salle Jacqueline-Loiselle pour consultation. Les membres du personnel associés représentant l’ensemble des municipalités du territoire ont rédigé des messages de persévérance. Une affiche avec photos des personnes impliquées a été installée un peu partout à l’intérieur de la cité-école. Des lettres personnalisées d’encouragements provenant des municipalités ont été adressées aux finissants de juin prochain.

Les journées de la persévérance scolaire ont débuté du bon pied par un lancement officiel, en début de semaine, auquel participaient quelques dignitaires dont le président de la Commision scolaire des Hauts-Cantons, Yves Gilbert, et Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François. Ancien élève de la Cité-école, M. Roy intervenait à titre de président d’honneur. Ce dernier n’a pas fait de cachette aux élèves présents dans l’auditorium lançant « c’était une corvée pour moi d’aller à l’école. Mon héros, c’est Charles Labrie. » M. Roy insiste « peu importe le métier que vous allez faire, ce qu’il faut c’est être bien avec votre décision. On a besoin de tout le monde dans la vie », d’ajouter le président d’honneur. Soucieux de la réussite des jeunes, M. Roy lance « je m’engage à venir vous voir si vous avez envie de démissionner. N’ayez pas peur de réaliser vos rêves. »

Les membres du comité de suivi de la Cité-école ont profité de l’occasion pour présenter six capsules mettant en vedette d’anciens élèves. Pascale Desruisseaux, propriétaire de son entreprise Centre Éducatif Canin Pass-Poil, Billy Fillion, animateur à la Maison des jeunes de Dudswell et Weedon, Zacharie Godbout en voie de réaliser son rêve d’agent de bord, Zacharie Lapointe fier d’avoir complété son parcours scolaire en passant par l’alternative, Jean-Baptiste Poirier, propriétaire et chef du service de traiteur Le Poivron rouge, et Charles Labrie, comme professeur-intervenant, témoignent de leur cheminement. On remarque dans les témoignages que chaque intervenant ne l’a pas eu facile et a dû faire preuve de persévérance pour en arriver où ils en sont aujourd’hui. Décrochage

D’autre part, selon les récentes données sur le décrochage scolaire dévoilées par Québec pour 2013-2014, c’est la Commission scolaire des Hauts-Cantons qui viendrait en tête de liste en Estrie pour le plus bas taux de décrochage avec 14 %. M. Gilbert attribue cette performance à la concertation. La mise en commun des divers projets d’équipes-écoles et les pratiques favorisant la réussite scolaire bénéficient à tous, d’expliquer le président de la commission scolaire. « Nous avons des équipes-écoles très compétentes. Ça part du primaire jusqu’au secondaire. » M. Gilbert mentionne que c’est la succession des interventions et d’attitudes à commencer par l’accueil des élèves par le chauffeur d’autobus jusqu’aux pratiques pédagogiques.

UNE-Femmes

Journée internationale des femmes édition 2017

Une centaine de femmes et de filles, de tous les milieux et de tous les groupes d’âge, provenant essentiellement du Haut-Saint-

François, sont attendues le 8 mars prochain au Centre communautaire de Weedon pour souligner la Journée internationale des femmes. Sous le thème L’égalité sans limites!, c’est le plus gros rassemblement annuel de femmes en région du genre.

Pourquoi la journée des femmes plutôt que de la femme ? « Parce qu’on prône la diversité », explique Marylin, intervenante et agente de développement à La Passerelle. « Il y a toutes sortes de femmes, de toutes sortes de milieux différents, de personnalités différentes », explique-t-elle.

Sans discrimination ni préjugé, l’évènement se veut rassembleur. Devant un bon repas copieux, pour la gent féminine de tous les groupes d’âge et de toutes les classes sociales, la soirée permet de faire de nouvelles rencontres. Se lier de nouvelles amitiés, se faire un réseau de contacts et de connaissances en tout genre ainsi que briser l’isolement, ses objectifs sont au cœur même de l’initiative.

Bien que la soirée ait un coût, les femmes dans le besoin sont les bienvenues, vous êtes invitée à contacter La Passerelle pour obtenir votre billet en toute confidentialité. Pour celle qui peut se le permettre, les billets sont en vente au coût de 10 $ et un tarif solidaire de 15 $ est proposé. De cette façon, vous appuyez une autre femme et assurez la pérennité de l’évènement.

La soirée débutera dès 17 h 30 par un cocktail d’accueil, où vous sera proposé un jeu sur le thème des femmes inspirantes du territoire. Suivi de la période du repas qui permettra, entre autres, de tisser des liens, informe Catherine, intervenante et chargée de projet à La Passerelle. On procédera à des tirages. En continuité, suite à la vigile tenue dernièrement, une action solidaire dont le sujet a fait les manchettes sera posée à l’égard des femmes autochtones victimes d’agression en Abitibi. Sur le thème On vous croit, on souhaite appuyer leur démarche. De plus, un mot de soutien sera acheminé, suivant l’évènement, au Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or.

Une dizaine de participantes de La Passerelle, ayant formé une chorale, viendront offrir une prestation sur le sujet. La soirée se poursuit par le spectacle de la jeune talentueuse Rosalie Filiault. Cette adolescente de 14 ans, ayant déjà participé à l’édition de La Voix et maintenant bien connue en région par ses nombreux concerts, saura vous surprendre. La jeune fille s’accompagne à la guitare ou au piano et offrira également une de ses compositions. Sa présence est significative puisqu’elle représente les jeunes filles, auxquelles il est important de faire connaître les ressources comme La Passerelle, à tous les groupes d’âge, dont les adolescentes, soulignent les deux intervenantes.

Si vous êtes intéressé à faire partie du comité organisateur, devenir un précieux commanditaire ou pour de plus amples informations ainsi que les endroits où se procurer les billets, communiquez au 819 877-3423 ou 1-877-447-3423, info@cdflapasserelle.org

VTT Ascot Corner

Challenge VTT à Ascot Corner

Les caprices de Dame nature ont affecté à la baisse l’assistance et le nombre de coureurs lors du récent challenge VTT qui se déroulait à Ascot Corner. Le président, Bertrand Ash, est tout de même satisfait de la 7e édition, la qualifiant de « succès malgré la température et la piste a toffé le coup. »

Toute la journée, une petite pluie fine s’est abattue sur le site. Toutefois, cela n’a pas altéré le spectacle, au contraire. Si les organisateurs déplorent aucune sortie de piste, on note tout de même quelques accrochages. Les coureurs n’hésitaient pas à jouer du coude dans les endroits stratégiques au grand plaisir des spectateurs. « Cette année, les gars ont été téméraires. Il y a eu beaucoup d’excès de vitesse. On a allongé la piste de 50 pieds et les gars faisaient le parcours en 58-57 secondes. L’an passé, ça prenait une minute », d’exprimer M. Ash. Malgré la température, ce dernier précise que la piste était en parfait état et sécuritaire.

Bourses

Un peu plus de 800 spectateurs se sont présentés sur le site comparativement à 1 400 pour l’édition précédente. Quant aux coureurs, le nombre d’inscriptions est passé de 139 à 127. Toutefois, cela n’a pas empêché l’organisation de remettre 5 080 $ en bourses. Au total, 24 coureurs hommes et femmes sont répartis avec des bourses variant de 650 $ à 100 $.

Évidemment, les recettes globales de l’activité, qui se veut caritative, s’inscrivent à la baisse. C’est tout de même 5 000 $ à 6 000 $ qui seront remis aux œuvres des Chevaliers de Colomb conseil 1129 d’Ascot Corner. « Cherche les activités de financement que tu peux donner autant d’un coup, elles sont rares », d’exprimer avec fierté M. Ash.

Ce dernier tient à remercier l’équipe de bénévoles soit près de 80 personnes dont 35 la journée de la compétition et les précieux commanditaires qui contribuent à faire de l’événement un succès. Le dynamique président annonce déjà que la 8e édition se tiendra le 20 janvier 2018.

Rallye

Le Rallye Roses des Sables au Maroc

La 16e édition du rallye Roses des Sables est terminée. À 66 ans, la rose québécoise de La Patrie, Lise Pratte et doyenne du groupe, ainsi que sa coéquipière Johanne Roby, surnommées pour l’occasion les Intrépides du désert, ont réussi l’exploit. L’aventure réservée aux femmes ayant pour objectif d’amasser des fonds pour le cancer a rallié 250 Québécoises. Elles ont parcouru quelque 6000 kilomètres en 4×4 dans le désert au Maroc.

Cancer du sein

« Une aventure profondément humaine au cœur d’une nature sauvage à l’extrême » sont les mots utilisés par Mme Pratte dans une lettre qu’elle a adressée à l’organisation. Pourquoi ? Parce qu’au-delà de la compétition, elle déplore que celle-ci mette les voiles et terres aux médias, les histoires vécues par les femmes participantes. Elles participent pour la plupart pour conjurer le sort du cancer. Une expérience humaine avant tout est le sens donné à l’épreuve selon Lise Pratte. Les larmes montant facilement à l’œil, la doyenne se souviendra surtout des filles et des mères, amies, infirmières ainsi que toutes ces femmes que la maladie a fauchées ou touchées de près ou de loin. Il semblerait que l’organisation tente de cacher et de calfeutrer ces histoires pour faire belle figure comme il n’y a rien de réjouissant à parler de l’amertume que la maladie fauche. N’oublions pas que la raison de cet évènement est d’amasser des fonds pour le cancer.

L’expérience

Arrivées en France avec sa collègue de route Johanne Roby, elles ont eu une formation de deux jours pour apprendre les systèmes de leur 4×4. « Le truck de guerre », surnommé ainsi par l’équipage, n’avait pas d’air conditionné, les vitres étaient remplacées par du plexiglas et impossible de les ouvrir, à 60 degrés dans le désert, c’était aride. Mais Mme Pratte voulait absolument un Toyota et celui-ci en particulier, car elle savait qu’il avait fait d’autres rallyes. Celui-ci était muni de barre de protection, de pédales et d’un fond complètement en acier, d’une espèce de turbo donnant la force nécessaire en cas de besoin. Problème de batterie, d’alternateur, manque d’huile à power steering, sable, sable et encore du sable, les Intrépides du désert en ont vécu, des péripéties. Les installations, la nourriture, les douches n’avaient rien en commun à nos complexes hôteliers.

Au camp de base, l’eau n’était pas froide, mais plutôt tiède, voire même chaude, explique Mme Pratte. Pour déjeuner, elle s’était apporté des shakes, elle a vite laissé tomber le projet.

L’aventure n’est pas une course, mais une épreuve d’orientation. Chaque jour, compas à la main, elles ralliaient les points de carte établie. Se rendre à l’arrivée, selon le parcours mis en place, le tout en effectuant le moins de kilométrage possible sans négliger de passer au point de contrôle pour rentrer avant la nuit, est le but ultime d’une journée. Pour éviter la noirceur « on se foutait bien des contrôles, on voulait juste arriver pas trop tard », s’exclame en riant, Mme Pratte. « Les filles nous disaient: crime, vous avez roulé », ricane-t-elle. Inutile de vous informer du classement obtenu des Intrépides, elles n’étaient pas là pour les points tant que pour la réalisation de soi.

Ayant déjà beaucoup voyagé, de son expérience comme avocate, recherchiste juridique et coach professionnelle, la doyenne expérimentée a su gérer le stress et les évènements de l’aventure avec positivisme. « Je ne retourne jamais à la même place, mais pour une autre expérience, je le ferais », conclut-elle.

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