Mr. Proteau

Une expérience enrichissante pour Robert Proteau

par Pierre HÉBERT

Le mouvement coopératif constitue une belle façon de répartir la richesse auprès des membres. Il est important de regarder ce qui se fait ailleurs dans le monde pour être avant-gardiste et développer des modèles qui répondront aux besoins futurs des gens.

C’est un peu avec cette pensée qu’est revenu Robert Proteau du Sommet international des coopératives, qui se déroulait récemment à Québec. Cet homme de La Patrie était un des 2 930 participants et représentait deux mouvements soit l’Aménagement forestier coopératif des Appalaches à titre de président et de vice-président de la Caisse des Hauts-Boisés.

« Ça faisait plusieurs années que je voulais y aller. Ça m’interpelle. Je voulais savoir où on est rendu dans la coopération à travers le monde, où on s’en va, à quel rythme que ça évolue et comment faire pour le faire évoluer plus rapidement. Je voulais ramener ça dans mes organismes », d’exprimer M. Proteau. « Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de coopératives. Je ne pensais pas qu’il y en avait autant et surtout dans les pays sous-développés. Le mouvement coopératif, c’est mondial et il ne faut pas se limiter à notre petit coin, faut voir ça élargi. »

« Le mouvement coopératif, c’est beaucoup d’emplois, ajoute-t-il, et les deux coopératives que je représentais occupent une place très importante. On peut imaginer les retombées pour les communautés locales et le maintien des richesses générées pour les familles qui y vivent. En cette période de reprise économique incertaine, pourquoi ne pas miser sur un modèle économique fiable qui offre un équilibre entre l’humain et le capital géré par et pour ses membres. » M. Proteau mentionne que les coopératives répondent à un besoin, il est d’avis qu’il s’agit d’un bon véhicule pour partager la richesse dans un monde capitalisme gourmand. En comparaison avec le Mouvement Desjardins, il mentionne que les profits des banques vont souvent à l’étranger alors que chez Desjardins « il y a plus de partages de la richesse qu’une banque. »

Heureux de sa participation au Sommet international des coopératives, Robert Proteau soutient qu’il importe de développer des projets pour les membres et d’y inclure les jeunes en ajoutant que c’est important pour l’avenir.

Poids

Cinq conseils pour éviter de prendre du poids durant les fêtes

La balance vous fait toujours des reproches après le temps des fêtes ? Et si ce n’était pas le cas cette année ? Gardez la ligne aux Fêtes grâce à ces cinq conseils !

  1. Ne sautez pas de repas: sauter le dîner en prévision d’un souper gargantuesque est à proscrire. En effet, si vous êtes affamé avant même le début de la soirée, vous risquez d’enchaîner les excès.
  2. Ne vous privez pas (trop): évitez de vous interdire certains aliments, car vous restreindre est la meilleure façon de tomber ensuite dans l’exagération. Ainsi, pensez plutôt «modération» et mangez sainement entre les réceptions !
  3. Buvez modérément: même si vous ne conduisez pas, limitez votre consommation d’alcool, car il contient non seulement bon nombre de calories, mais il stimule aussi l’appétit.
  4. Remplissez votre assiette intelligemment: garnissez la moitié de votre assiette de légumes, puis étudiez les divers plats qui vous sont proposés afin de bien choisir. La dinde, par exemple, est faible en gras et représente donc une bonne option… à condition de ne pas abuser de la sauce ! Psitt ! Allez-y aussi doucement sur les amuse-bouches, qui peuvent être très caloriques.
  5. Mangez lentement: les discussions vont bon train pendant le repas ? Participez-y ! Si vous discutez, vous mangerez plus lentement, ce qui vous permettra de prendre conscience des signaux de satiété.

C’est vous qui recevez ? Pensez à un menu tout aussi santé que délicieux. Et évitez de cuisiner en quantité industrielle: les restes que vous devriez d’ailleurs distribuer entre les invités avant leur départ vous inciteront à d’autres excès. Enfin, l’exercice est évidemment toujours de mise pour garder la ligne… Pensez-y !

Pere Noel Weedon

Des heureux à Weedon

Le père Noël a encore fait des heureux en s’arrêtant à la Coopérative de Weedon. Plusieurs enfants attendaient avec fébrilité le vieux bonhomme qui ne les a pas déçus en remettant à chacun un présent. Certains ont profité de l’occasion pour lui rappeler les cadeaux souhaités pour la grande nuit.

Pere Noel St-Isidore

Des jeunes ravis à Saint-Isidore-de-Clifton

Plus d’une vingtaine de jeunes garçons et filles ont eu l’occasion d’échanger avec le père Noël lors de son passage à la Coop des Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton. Tout sourire, les enfants ont fait part de leur liste de cadeaux au vieux bonhomme. Pour les faire patienter, le père Noël leur a remis de petits présents casse-tête, livre à colorier et livre de conte.

Nous retrouvons en compagnie du père Noël, Antoine et Lucas Lessard.

Pere Noel Sawyerville

Le père Noël à Sawyerville

Le père Noël a fait une entrée fracassante à la patinoire de Sawyerville en prenant place dans une calèche tirée par des chevaux et accompagné d’enfants. Le vieux bonhomme s’est payé une petite randonnée dans les rues de Sawyerville avant de s’arrêter au chalet des sports où l’attendait près du’une soixantaine d’enfants. Fidèle à sa réputation, le père Noël a distribué des cadeaux à tous en prenant bien soin de faire des câlins aux tout-petits. Par la suite, les enfants ont eu droit à des friandises et chocolat chaud. Nous apercevons le père Noël saluant les enfants qui l’attendaient.

Pere Noel La Patrie

Le père Noël débarque discrètement à La Patrie

Le père Noël a fait un arrêt discret à la quincaillerie de la Coopérative de La Patrie. Peu de jeunes s’étaient déplacés pour l’accueillir. Un problème de communication est à la source de ce malentendu. Quoi qu’il en soit, les enfants qui l’ont aperçu ont profité du moment, prenant le temps d’échanger avec le vieux bonhomme et lui demander de ne pas les oublier lors de la grande nuit.

Nous apercevons en compagnie du père Noël la petite Sarah Bourque.

Pere Noel Cookshire

Le père Noël fait un tabac à Cookshire-Eaton

C’est à bord du camion d’incendie que le père Noël a fait son arrivée, plutôt remarquée, à la salle Guy-Veilleux à Cookshire-Eaton. Plus de 150 enfants l’attendaient pour le voir et s’asseoir quelques instants sur ses genoux. Accompagné de la fée des glaces et de lutins, le vieux bonhomme a remis un présent à chaque enfant. Plutôt en avant-midi, ils étaient quelque 240 jeunes entassés dans la salle pour voir le spectacle de Brimbelle chante la ferme de Foin-Foin. Le tout s’en est suivi d’un dîner au hot-dog en attendant la vedette du jour, le père Noël.

Pere Noel BMR

Le père Noël fait des heureux chez BMR G. Doyon

Le père Noël a arrêté sa course avec son traîneau au BMR Gilles Doyon d’East Angus. Les enfants faisaient la file, se hâtant d’être le prochain à avoir la chance d’aller s’asseoir auprès de lui. Depuis 15 ans, c’est 100 à 150 enfants qui reçoivent un cadeau du père Noël. Tout y était, les reines, les lutins, la décoration et même des maquillages. L’artiste peintre Gilles Ménard s’affairait avec l’aide des décoratrices et bénévoles à maquiller des dizaines de beaux petits visages. Christina Martineau, 9 ans, s’est fait maquiller en reine. Laurence Marlow, 8 ans, est venue avec son papa voir le père Noël et se faire faire un beau maquillage.

 

Jamie Thompson 3 ½ ans sur les genoux du père Noël et son cousin Tyler Davignon 1 ½ an dans les bras de sa maman Vicky Thompson, ont attendu patiemment leur tour.

Marché Westbury

Marché de Noël de Westbury

La 2e édition du Marché de Noël de Westbury a reçu la participation de 23 artisans, artistes et producteurs exposants de tous lieux, qui a attiré quelque 150 personnes. « C’est une belle réussite pour une 2e année », mentionne Adèle Madore, directrice générale de la municipalité. De plus, Kiwi Animation est venue faire de beaux maquillages pour les enfants auxquels les parents ont manifesté leur contentement. Le marché ainsi que le sous-sol de l’hôtel de ville étaient bien disposés et remplis à souhait de kiosques où nous y retrouvions des variétés d’articles des plus intéressants les uns que les autres. Des artisans du bois, bijoux, la collection de maquillage naturel de Jacynthe René, des soins corporels, d’artisanat, du tissage, de la broderie, du crochet ainsi que des produits du terroir, il y en avait pour tous les goûts. Nous retrouvons sur la photo, Véronique Eminet de Les Fantaisies de chaud pain; cette boulangère a participé tout l’été au marché et mentionne que les ventes vont bien. Steve Brochu, sa conjointe Nicole Boucher ainsi que leur fils Frederick Brochu, 5 ans, se sont présentés tout au long de la saison estivale au marché et ils sont passés à celui de Noël suite à une annonce parue sur Facebook. « L’achat local, c’est important », mentionnent-ils. Quant au petit Frederick, il s’est procuré un savon de Karité Delapointe « pour faire un cadeau de Noël », témoigne-t-il. Mme Praxède Lévesque-Lapointe, à droite, offrait une dizaine de gammes de produits différents tous emballés soigneusement.

Labour Lingwick

Concours de labour à Lingwick

par Valérie GRONDIN

Près de 150 à 200 visiteurs sont passés regarder les laboureurs en action à Lingwick, dans le cadre du concours de labour organisé par les trois frères Gilbert et leur épouse. En soirée, 160 convives ont pris place dans l’immense garage où était servi un méchoui suivi de la remise des prix de la journée.

Les Gilbert, c’est une histoire de famille, la route 108 du secteur est même nommée par les gens du coin «la côte à Gilbert». Tous ont participé à l’évènement, les enfants, ainsi que les conjointes des 3 frères Guy, Robert et Serge Gilbert.

Dans le champ, on distinguait trois grandes races de chevaux de trait parmi les plus populaires. Le Percheron, le Belge et le Clydesdale, aussi appelé le gentil géant, figurent encore aujourd’hui parmi les races les plus utilisées pour les travaux agricoles. Ils ont tous des affinités pour le travail de labourage. Tous munis d’un squelette fort et robuste, ils sont faciles à faire travailler en plus de s’adapter aux conditions de travail et au climat.

Parmi les participants des différentes catégories, on retrouvait à la classe débutant, Guillaume Gendron et Christine Lescault, de Fontainebleau, qui se sont mérité la 1re et 2e place. Le jeune homme effectue, depuis la fin de ses études en aménagement forestier, le travail de bûcheron avec ses chevaux. Il a appris à travailler avec ceux-ci à l’âge de 17 ans. Aujourd’hui âgé de 31 ans, il effectue quelques travaux en forêt, comme de la coupe sélective et la fin de semaine, il est accompagné de sa conjointe Christine. Celle-ci est psychothérapeute en semaine et bûcheronne d’occasion lors de ses congés avec son conjoint. Tous deux partagent la passion de travailler avec les chevaux. Guillaume possède maintenant quatre Clydesdales, « se sont de très gros chevaux au bon caractère  », mentionne-t-il.

William Sylvester, 15 ans, fils de John Sylvester et Nadia Boutin, impressionnait dans la classe des moins de 18 ans. Il était accompagné de son grand-père Germain Boutin, qui lui prêtait main-forte entre le labourage de ses propres planches. La famille Sylvester et Boutin participait au concours avec leur magnifique Percheron. Nadia Boutin, concentrée, avait le travail à cœur, elle labourait seule ses planches, accompagnée de son conjoint John qui guidait les chevaux. M. Sylvester et Mme Boutin ont tous deux remporté la 1re et 2e place dans la classe professionnelle et la 3e place a été octroyée à Éric Derby.

Guy et Robert Gilbert labouraient chacun leur lopin de terre alors que Serge était accompagné de sa fille Roxanne, 22 ans, qui est arrivée 3e dans la catégorie débutant. Celle-ci étudie en chiropratique; comme elle a grandi dans le milieu des chevaux, elle s’y intéresse toujours comme passe-temps. Dans la catégorie Old timer, les plus expérimentés, Germain Boutin a mérité la 1re place, suivi de Walter Walker en 2e et Gilles Théberge en 3e.

Le maréchal du coin Mathieu Boulanger était aussi présent, le jeune homme de Lingwick, fils de maréchal, a fait ses études à La Pocatière et travaille aujourd’hui dans le domaine. En plus de faire de la coupe sélective, il fabrique lui-même ses fers.

Des passants d’aussi loin que Saint-Hyacinthe sont venus assister à la journée. Mme Colette Larrivée et André Sévigny étaient là pour leur 2e année consécutive. C’est lors d’une balade en Miata que Mme Larrivée, ne connaissant pas le coin de pays, avait remarqué une affiche au village annonçant l’évènement. Caméra en main, Mme Larrivée cite: « Tout ce que je trouve beau, je le filme ». Le couple à la retraire prévoit revenir l’an prochain.

En soirée, un méchoui de porc, bœuf et cheval était servi, suivi de la remise des prix où Guillaume Gendron et sa conjointe Christine ont reçu le prix meilleur team de la journée. Lors d’un tirage, Mathieu Boulanger et Robert Gilbert ont gagné chacun un forfait de pêche. Attentionnés, les Gilbert ont remis à chacun des participants un dédommagement de 150 $ avec l’argent recueilli des commandites, « si ça peut au moins aider à payer le gaz  », cite Mme Martel, la conjointe de Serge Gilbert.

Golf Bury

Le golf Pen-Y-Bryn cessera ses activités

par Pierre HÉBERT

Le club de golf Pen-Y-Bryn, un des plus vieux au Québec, cessera vraisemblablement ses activités après plus de 100 ans d’histoire. Faute de relève pour assumer son fonctionnement, la municipalité, qui en est le propriétaire, refuse d’y engouffrer davantage l’argent des contribuables pour assurer sa survie.

Au cours de la dernière saison, le club ainsi que le chalet étaient opérés par un concessionnaire, Randy Vintinner. Ce dernier avait convenu avec la municipalité d’une entente d’un an avec une option renouvelable pour 10 ans si tout fonctionnait bien. Or, M. Vintinner a remis les clés au terme de la dernière saison. « J’ai perdu plus de 30 000 $. J’ai mis de l’argent sur le terrain, les salaires, les assurances. J’ai fait l’effort. Au moins, je peux dire que j’ai essayé », d’exclamer l’homme d’affaires de Martinville et originaire de Bury.

  1. Vintinner, qui en était à sa première expérience de gestion d’un terrain de golf, ne croit pas que cela ait eu un impact sur le résultat final. « J’ai une compagnie de transport, je sais comment fonctionne la business. J’avais tout simplement pas de monde. Ma plus grosse journée a été d’avoir une quinzaine de green fee. C’est pas drôle du tout. »

Municipalité

Du côté municipal, on était conscient que la rentabilité du club n’était pas évidente. Le maire de Bury, Walter Dougherty, mentionne que la municipalité y engloutissait en moyenne quelque 60 000 $ par année et ce pendant près de dix ans. C’est d’ailleurs à partir de ce constat que la municipalité avait offert le club de golf et le chalet en concession pour la saison 2016. Pour y arriver, celle-ci s’était adressée à l’Association des terrains de golf du Québec (ATGQ) et publié quelques annonces. M. Vintinner était le seul intéressé, de mentionner Karen Blouin, directrice générale de Bury. La municipalité, d’expliquer le maire, a également donné un coup de main au concessionnaire en investissant plus de 30 000 $ sur le terrain, en engrais et autres.

Pour le moment, le maire est catégorique « la ville ne prendra pas à charge le golf. On ne peut pas avoir des déficits de 60 000 $ chaque année. » La municipalité a tenté plusieurs choses dans le passé en investissement même quelque 50 000 $ pour la réfection du chalet et l’aménagement du restaurant dans l’espoir que cela donnerait un nouveau souffle sans succès, d’exprimer M. Dougherty. « On ne peut pas subventionner le golf avec les taxes, c’est pas juste pour les citoyens », ajoute-t-il.

Avenir

La municipalité a convoqué une assemblée publique de consultation sur l’avenir du golf en octobre dernier à laquelle s’est présentée une dizaine de personnes. Aucune ne s’est montrée intéressée à prendre la relève, d’exprimer Mme Blouin. Toutefois, la municipalité ne ferme pas encore officiellement les livres. Elle est prête à considérer toute proposition sérieuse avec un plan d’affaires. Elles peuvent porter sur le club de golf, le chalet ou toute autre vocation au site, dans la mesure du raisonnable, d’exprimer Mme Blouin.

The Pen-Y-Bryn Golf Club closes

by Pierre HÉBERT

The Pen-Y-Bryn Golf Club, one of the oldest in Quebec, is likely to close after more than 100 years of history. With no one to take over operating it, the municipality, which owns it, has refused to put more tax payers’ money into ensuring its survival.

During the last season, the club and the chalet were both operated by a concession-holder, Randy Vintinner. He had an agreement with the municipality for one year, with a renewable option for 10 years if all went well. But he returned the keys at the end of the season. “I lost more than $30,000. I put money into the golf course, salaries, insurance. I made the effort. At least, I can say that I tried!” he said.

Vintinner is a businessman from Martinville, who was born in Bury. This was his first experience managing a golf course, but he does not think that had any impact on the outcome. “I have a transportation company. I know how business works. I simply did not have people coming. My biggest day was to have about 15 green fees. It’s not funny at all.”

Municipality

As for the municipality, the administrators were aware that the profitability of the club was in question. Bury’s mayor, Walter Dougherty, mentioned that, on average, the municipality had put $60,000 per year into the club over the past 10 years or so. It was precisely for this reason that the municipality had offered the golf club and chalet as a concession for the 2016 season. The offer was communicated to the Association des terrains de golf du Québec (ATGQ) and in a number of advertisements. Vintinner was the only person interested, said Karen Blouin, director general of Bury. The municipality, explained the mayor, also helped the concessionaire by investing more than $30,000 in the terrain, providing fertilizer and so on.

For the moment, the mayor said categorically, “the town will not take charge of the golf club. We cannot have a $60,000 deficit every year.” The municipality tried several strategies in the past, said Dougherty, even investing some $50,000 to repair the chalet and refurbish the restaurant in the hope of breathing new life into the club. But all was without success. “We cannot subsidize the golf club with taxes; it’s not fair for the citizens,” he added.

The Future

The municipality convoked a public consultation on the future of the golf course last October, with about 10 persons attending the meeting. None of them expressed interest in taking on the project, said Blouin. However, the municipality is not yet officially closing the books on it. It is ready to consider any serious proposal with a business plan. The proposal could pertain to the golf club, the chalet, or any other vocation for the site, within the realm of what is reasonable, said Blouin.

Fete Weedon

Fête de Noël à Weedon

Pour la fête de Noël, le Centre Culturel de Weedon débordait. L’activité a reçu une belle participation. Plusieurs familles étaient entassées dans la grande salle pour la venue de la mère et du père Noël. Chaque enfant attendait patiemment en file que ce soit enfin leur tour d’aller lui rendre visite. Finalement, c’est 67 enfants qui ont reçu un livre neuf adapté en fonction de leur âge ou parfois une peluche. La populaire Fifi le clown a offert une histoire dans laquelle elle met les jeunes en interaction. Elle a fait le bonheur des bouts de chou, au cours de ce bel après-midi. Robert Scalabrini, directeur artistique et dg du centre, est impliqué dans l’organisation de la fête depuis déjà 9 années. Il mentionne que depuis quelque temps, la formule de changer les présents en livres est une alternative qui répond à la mission. « Il faut penser qu’il y a des super partenaires, parce que des livres neufs, c’est coûteux », cite-t-il. Parmi eux, la Pharmacie Brunet, la Caisse Desjardins du Nord du Haut-Saint-François, la municipalité, les pompiers, les Chevaliers de Colomb, le Club Lions de Weedon ainsi que la fromagerie Le P’tit Plaisir de St-Gérard assurent la prospérité de l’évènement festif. M. Scalabrini offre un merci particulier aux bénévoles, dont Gilles Béland, Joanne Leblanc, l’équipe de lutins ainsi que les membres du conseil d’administration du Centre culturel de Weedon. Martine Deslauriers et son conjoint Joël Lussier de St-Gérard sont passés avec leurs filles, Marie-Jade 2 ans et Kiya 11 ans. Elles ont toutes deux eu la chance d’aller s’asseoir auprès du vieux monsieur et ont reçu une bande dessinée et un toutou.

Fete Lingwick

Fête de Noël à Ste-Marguerite-de-Lingwick

par Valérie GRONDIN

Le cœur du village de Ste-Marguerite-de-Lingwick était bondé lors de la troisième édition de la fête du Village de Noël. Les nombreux visiteurs ont déambulé tout sourire, d’un site à l’autre, aménagé en plein cœur du village.

Partout, les enfants bien emmitouflés circulaient ici et là pouvant à tout moment se procurer un chocolat chaud et un biscuit au kiosque. Les grands, eux, pour la plupart en habit de neige, échangeaient et rigolaient entre amis, boissons chaudes ou bière à la main. La fête organisée est incontestablement une réussite; elle a rassemblé la communauté dans un esprit des fêtes chaleureux d’autrefois. Le village se distingue par sa variété d’activités présentées et de sa forte ambiance conviviale. Nul besoin de connaître les gens pour se joindre aux festivités, les citoyens du Canton de Lingwick vous accueillent. Ils vous plongent dans une atmosphère décontractée avec aise. Josée Bolduc, D.G. à la municipalité, affirme que des gens de la Beauce sont passés simplement parce qu’ils trouvaient l’endroit beau et ont souligné avoir beaucoup apprécié la fête.

Le comité du Village de Noël de Lingwick a mis en place une programmation bien remplie. Que dire de la maisonnette du Village de Noël, une petite cabane féérique récemment inaugurée. Elle nous replonge dans notre l’enfance. Celle-ci a été réalisée par René Rousseau avec l’aide de ses frères et d’autres citoyens. Elle sera même décorée suivant les thèmes de chaque saison. Dans la journée, la mère Noël a offert la lecture d’un conte, siégeant dans le grand chapiteau devant un regroupement de petits spectateurs attentifs. À l’extérieur, des kiosques en tout genre offraient une grande variété de produits. Les tenanciers affirment avoir fait de bonnes ventes. La cantine du lutin Bouftou offrait hot dogs et soupe chaude alors que les petits lutins à l’atelier confectionnaient des bricolages. Le groupe A Cappella Kapâlam a fait une prestation suivie d’une dégustation de tire d’érable de Monsieur Érable. Les portes de l’église étaient ouvertes et une exposition de crèches était présentée. L’accordéon joué par Raymond Lussier se faisait entendre sur tout l’emplacement, on apercevait de temps à autre, les gens taper du pied et des mains, suivant le rythme. Au saloon, le ravitaillement était continuel. Dehors, les kiosques du site étaient tous occupés, la librairie ambulante Le Buvard était aussi sur place près du petit enclos des animaux et alpagas où les amoureux des bêtes se rassemblaient.

Les enfants avaient mal à se contenir, lorsqu’au loin, ils ont entendu les bruits de la sirène d’urgence du gros camion de pompier. Cette année, vu l’absence de neige, le traîneau et les reines n’auraient jamais pu rendre le père Noël à destination. Les pompiers ont prêté main-forte et le vieux monsieur avec sa grosse barbe blanche est arrivé à temps pour accueillir les petits enfants.

Au cours de la journée simultanément, au centre municipal, se tenait le marché de Noël. Des créations artisanales en tout genre telles du tricot fait avec de la laine d’agneau et d’alpaga, des toiles et peintures, des savons. Bref, il y en avait de tous les genres. Des produits culinaires de toutes sortes comme ceux de l’érable, de sanglier et de dinde sauvage et des herboristes étaient présents, complétant la vaste gamme de produits.

À l’heure du repas, certains ont pris la route du centre municipal pour savourer un souper traditionnel. Une centaine de convives s’est régalée alors que d’autres biens habillés sont restés au chapiteau pour la soirée avec le chansonnier Johnny Saint-Hilaire. Une première pour le chapiteau cette année, mentionne Josée Bolduc, en soulignant que les gens ont bien apprécié. Une journée de réjouissance qui a connu un grand succès grâce à l’implication du comité organisateur et des nombreux partenaires.

Fete Gare

Fête de Noël à East Angus

La température incertaine n’a pas freiné les quelque 150 familles à se déplacer à la Vieille Gare du Papier d’East Angus récemment. Les enfants ont eu de la chance cette année, le père Noël s’est mis en équipe avec le Club Lions et ensemble ils ont offert non pas un, mais deux cadeaux par enfant. Le Club Lions, dont le très impliqué Michel Laflotte, remettait des petites couvertures de laine fort confortables ou un jeu de société selon la préférence du petit visiteur. Sur le site, des mascottes circulaient dont Mickey Mouse et la musique traditionnelle des fêtes rappelaient le début des festivités. On humait l’odeur invitante du pop-corn jusqu’à l’autre coin de rue et plusieurs se sont réchauffés d’un bon chocolat chaud offert sur place. D’autres s’amusaient dans les jeux gonflables, alors que les parents tout sourire en profitaient pour échanger des anecdotes, parfois petite bière à la main. Bonne humeur et ambiance débordante ont donné à la soirée un avant-goût des prochaines fêtes qui approchent. L’hôtel de ville a gracieusement ouvert ses portes aux enfants pour la diffusion du bon vieux classique Maman j’ai raté l’avion, comme le mentionne Vincent Héraud, directeur des loisirs de la municipalité. « Merci aux familles qui se sont déplacées malgré la température et merci au Club Lions qui collabore à différents évènements de la ville depuis de nombreuses années », d’exprimer M. Héraud.

Esséniens

Les esséniens invitent la population à une activité religieuse ouverte

par Pierre HÉBERT

Les membres de la communauté essénienne à Cookshire-Eaton invitent la population à participer à une activité religieuse sous le thème La Vierge Marie, qui se déroulera sur le site du 345 chemin Brochu, à 19 h, le vendredi 6 janvier prochain.

Guilhem Cayzac, porte-parole de l’église essénienne, assure qu’il ne s’agit pas d’une opération charme. « Ce n’est pas une activité de recrutement. Ce n’est pas une soirée de conversion de masse, on ne fait pas ça. Les gens peuvent venir sans peur; on ne va pas leur laver le cerveau en deux minutes. »

Il précise que l’activité est une cérémonie religieuse à laquelle participeront quelque 150 esséniens en provenance d’un peu partout dans le monde. « C’est une soirée de dévotion à la Vierge Marie. Il y aura des prières et des chants sacrés. C’est comme une messe. Les gens ne sont pas obligés. Ils peuvent participer ou regarder », d’exprimer M. Cayzac. Il y aura sur place des prêtres et prêtresses qui donneront des bénédictions, ajoute-t-il.

Interrogé à savoir quel est l’objectif de cette invitation grand public, le porte-parole essénien mentionne « on veut que les gens puissent se faire une tête sur notre façon de pratiquer le christianisme, il est différent sur certains aspects. On va montrer notre approche essénienne dans la Vierge Marie, notre façon de pratiquer la dévotion et pourquoi on le fait. »

Déroulement

Les visiteurs devront se présenter au bâtiment d’accueil. On y expliquera la nature de la soirée et à quoi ils vont assister, de mentionner M. Cayzac. Par la suite, le groupe se déplacera à la grande salle où se déroulera la cérémonie religieuse. Après l’activité, les gens regagneront l’accueil où une collation sera servie. Ce moment convivial, selon M. Cayzac, sera propice aux questions et à l’échange. Par ailleurs, le porte-parole laisse entendre qu’une porte ouverte n’est pas exclue « si on sent un intérêt. » Les organisateurs de l’activité procéderont au tirage, pour ceux qui voudront participer, à une statue de la Vierge Marie.

École

La municipalité d’Ascot Corner en marge d’acquérir un bâtiment

par Pierre HÉBERT

La proposition de la municipalité d’Ascot Corner d’offrir des locaux pour éviter le déplacement d’élèves de l’école de la Source-Vive, vers une autre sur le territoire de la Commission scolaire de la région de Sherbrooke, à la direction de l’institution, laisse la mairesse perplexe quant à la réceptivité de l’offre.

« Je suis un peu déçue. Il n’y a pas eu grand réactions. Il n’y a pas eu de wow; ç’a été un ton neutre. Je m’attendais à une réaction qui nous donnerait le pouls, savoir est-ce qu’on a fait une bonne approche. On voulait voir l’école pour savoir si ça faisait leur affaire », d’expliquer Mme Bresse, mais force d’admettre qu’elle n’en avait aucune idée au moment de l’entrevue téléphonique. Mentionnons que les propos de la mairesse ont été obtenus mercredi passé, le 7 décembre, après la rencontre avec la direction de l’école. De l’avis de Mme Bresse, il s’agissait d’une première rencontre. Une seconde sur laquelle la mairesse nourrissait plus d’espoir, quant aux réactions, devait se dérouler hier soir (mardi) avec le conseil d’établissement. Malheureusement, le journal était déjà imprimé à ce moment. Un suivi sera effectué dans le prochain numéro.

Les participants à la première rencontre impliquaient le directeur général de la municipalité Daniel St-Onge, le conseiller Éric Mongeau et la mairesse Nathalie Bresse. Pour la direction de l’école y assistaient Sandra Viens, directrice, Nancy Morin, présidente du conseil d’établissement, et Sylvie Faucher, commissaire. Mme Bresse mentionne avoir fait part, lors de la rencontre, que la municipalité était en voie d’acquérir un bâtiment et serait en mesure d’offrir quatre classes pouvant accueillir une centaine d’élèves. « On a dit où c’était, c’est quoi et on a montré les plans pour voir la faisabilité du projet, mais on n’a pas eu grand réaction. » Notons que le même exercice était prévu pour la rencontre avec le conseil d’établissement.

Par ailleurs, la municipalité d’Ascot Corner doit contacter la commission scolaire pour lui faire part du projet. « On veut voir avec eux la faisabilité du projet », tout en précisant qu’il s’agit d’une solution temporaire, d’insister Mme Bresse. « Le véritable objectif, c’est l’agrandissement de l’école », insiste-t-elle. Quant à la solution temporaire, la mairesse ajoute « on veut que la commission scolaire fasse sa part financièrement. La municipalité ne paiera pas pour tout. »

Rappelons que la CSRS envisage le déplacement d’élèves de l’école primaire pour l’année scolaire 2018, faute d’espace. Ce déplacement pourrait toucher l’équivalent de deux classes. Les responsables songeraient à diriger les élèves vers l’école des Avenues, dans l’est de Sherbrooke ou à Notre-Dame-des-Champs à Stoke. Mme Bresse mentionne que la commission scolaire a laissé jusqu’en juin prochain pour trouver une solution.

Quoi qu’il en soit, la municipalité a la ferme intention d’acquérir le bâtiment. Mme Bresse refuse d’identifier l’édifice, mentionnant que des discussions sont toujours en cours, mais qu’une signature pourrait se faire en janvier prochain. « Si ça ne sert pas pour l’école, ça servira à autre chose. Notre centre multifonctionnel est à pleine capacité. »

Agrandissement

La démarche en cours est importante, mais pour la mairesse, le véritable objectif est l’agrandissement de l’école de la Source-Vive, qui accueille présentement près de 300 élèves. « La rencontre pour l’agrandissement de l’école va se faire avec les commissaires, le député, un représentant du ministère de l’Éducation et les élus. » Pour Mme Bresse, il y a d’autres alternatives puisque la municipalité est en pleine expansion. Des projets de construction de 117 unités de logement au cours des trois prochaines années sont présentement sur la table du conseil municipal. Selon la commission scolaire, cela pourrait représenter 42 élèves.

Pour la CSRS, on refusait d’émettre le moindre commentaire lorsque rejointe au téléphone la semaine dernière. On préférait attendre la rencontre de la municipalité avec le conseil d’établissement et commenter par la suite.

Développement durable

On s’engage en développement durable

par Pierre HÉBERT

Six entreprises de l’Estrie dont Créations Jade à Ascot Corner font partie des premières à obtenir la nouvelle accréditation On s’engage en développement durable. Cette nouvelle façon de faire vise à souligner l’engagement des organisations à intégrer le développement durable dans leurs pratiques d’affaires.

ADDERE Service-conseil en développement durable a lancé l’accréditation pour faire connaître les efforts d’intégration des pratiques durables. L’accréditation, explique-t-on, amène les organisations à poser des actions visant à s’améliorer de façon continue sur des enjeux reliés au développement durable. L’accréditation sera reconduite tous les deux ans. « Afficher cette accréditation, c’est démontrer qu’on réalise des projets porteurs avec des retombées sociales, environnementales et économiques positives », a souligné Daniel Dumas, président d’ADDERE Service-conseil. « Les organisations qui embarquent dans le mouvement démontrent un réel engagement à mettre en place des actions innovantes et à faire preuve de transparence quant aux résultats rencontrés. Il s’agit d’un geste d’engagement, mais aussi un souhait d’accomplissement », d’ajouter Marie-Eve Chapdelaine, conseillère en développement durable chez Cascades et membre du comité d’évaluation de l’accréditation. Le comité est également composé de Jacinthe Arès, directrice fiscalité chez Raymond Chabot Grant Thornton et de Véronique Bisaillon, conseillère en éducation au développement durable à l’Université de Sherbrooke.

Mentionnons que ADDERE, un organisme à but non lucratif, dont les bureaux sont situés à East Angus, a pour mission de promouvoir et d’intégrer le développement durable au sein d’entreprises, d’institutions et d’organisations municipales. Il est issu d’un partenariat avec les SADC et CAE de l’Estrie et bénéficie également de l’apport financier de la MRC de Memphrémagog, du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation

du Québec.

Continuum

Des partenaires engagés dans un esprit de continuum

par Valérie GRONDIN

Implanté depuis 10 ans, le forum sur le Continuum de service est toujours bien actif. Les principaux porteurs soit le Centre d’action bénévole (CAB) et le Centre de développement communautaire du Haut-Saint-François (CDC) avec différents partenaires unissent leurs connaissances du milieu pour orienter la plate-forme. Élus, administrateurs, intervenants des milieux institutionnel, communautaire, gens du monde caritatif et citoyens participaient à l’action lancée pour démystifier la pauvreté, l’exclusion sociale et ses préjugés. Tous se sont réunis à la table de concertation au Centre communautaire de Weedon, dernièrement.

L’activité a pour objectif de rallier l’ensemble des différentes organisations de la MRC autour d’une table de discussions et d’échanges. L’initiative permet le développement de nouvelles idées et l’amélioration des ressources d’aide à la population. La mobilisation a permis de soulever plusieurs points. Entre autres, où se situent une personne démunie et la direction de l’aide qu’un organisme peut lier à un autre, permettant de mettre en place des actions pour faire cheminer l’individu dans le besoin.

Pour mieux accompagner la population, les organisations doivent être davantage informées et soutenues concernant les différents services ou possibilités d’aide offerts sur le territoire. Ils sont souvent les premiers témoins de la souffrance des gens. Entre eux, les ressources d’aide aux personnes démunies se particularisent et des liaisons à des besoins spécifiques pour la personne se créent par le biais des différents collaborateurs. L’outil lancé l’an dernier, soit le carnet de repères, est une ressource intéressante. Il permet de créer des liens entre organisations pour répondre de façon spécifique aux gens avec des besoins multiples. Les personnes prises dans un tourbillon de problématique en tout genre sont souvent isolées, en manque de connaissances d’outil et d’accompagnement. Un intervenant de confiance dans un organisme fait la différence.

Le continuum est un lieu de ressourcement, témoigne France Lebrun, directrice générale du CAB. Les plans d’action qui se sont succédé favorisent l’inclusion sociale. Les différents ateliers permettent de faire le plein d’informations sur les autres organisations et créer des liens. Il permet de se référencer et rendre les suivis plus faciles. « On peut mieux recommander la personne si on en connaît davantage. Le cœur du projet de continuum est que tout le monde soit en mouvement, en marche et dans l’action, qu’il travaille ensemble pour la réussite des personnes », témoigne Mme Lebrun.

On dénote par le biais des ateliers que plusieurs organismes et participants soulèvent l’idée que d’offrir de l’aide à la source est un besoin primaire à exploiter. Avoir un agent de milieu est une solution, mais le mettre en place dans un contexte de compression budgétaire relève du défi. Les réflexions et les grandes idées ressorties seront discutées au sein du comité et vont contribuer à faire le plan d’action de 2017 à 2020, indique la directrice du CAB.

Le Haut-Saint–François est à la tête du classement pour avoir des taux élevés de suicide, d’agressions, de signalements à la DPJ retenus et de pauvreté de tous les Cantons-de-l’Est. La moyenne du revenu familial médian dans plusieurs localités du territoire est moins de 20 000 $ par année. Ces conditions sont fréquemment liées à la pauvreté dont celle-ci rime fréquemment avec violence, précise Jinny Mailhot, directrice générale de la CDC. L’idée globale du continuum, cette année, est d’en profiter pour discuter de la pauvreté, témoigne-t-elle. Dans les démarches du continuum, la directrice mentionne que « trouver des moyens pour faire des liaisons entre les organismes, des suivis entre ceux-ci et auprès de la personne, voir s’il n’y a pas des trous de services pour ensuite faire des maillages pour mieux accompagner les individus » font partie des réalisations souhaitées par la table de concertation. « Solidarité est le mot qui résume parfaitement l’idée du continuum. La solidarité entre les associations unies dans une visée pour la population », cite-t-elle spontanément.

Les intervenants des organismes vont au-delà de leurs cadres habituels dans l’accompagnement, le personnel veut rapidement diriger les individus vers une ressource adéquate. Gérer l’anxiété, la détresse psychologique, améliorer les compétences parentales, l’éducation et le sentiment d’appartenance, briser l’isolement sont des points que, de concert, les intervenants du milieu souhaitent prendre en charge efficacement. « Voir ensemble qu’est ce qu’ils peuvent faire collectivement pour aider le milieu », conclut Jinny Mailhot.

La population est invitée à consulter le carnet de repères, un outil s’adressant à tous; celui-ci mobilise une trentaine de partenaires du Haut-Saint-François. http://haut-saint-francois.qc.ca/carnet-de-reperes/

Citrouille La Patrie

Citrouille en fête à La Patrie

par Valérie GRONDIN

Ce n’est pas le mauvais temps qui a empêché plus d’une centaine de personnes à se joindre à la première édition de citrouille en fête. La récolte des citrouilles et courges semées à la fin de l’année scolaire a eu lieu sous l’Abri-Bois de La Patrie récemment. Le nouvel évènement annuel a rassemblé les gens de la municipalité et des environs.

L’activité enthousiaste offrait une multitude d’attractions: musique, potion de sorcière, animation et vente d’un amalgame de produits fait maison. À l’extérieur sous la pluie, les petits et les grands attendaient patiemment pour prendre place dans la calèche conduite par Robert Auray. Celui-ci offrait des tours tout à fait gratuitement. Sous l’Abri-Bois, les organisatrices Carole Prévost, Hélène Bourgeois et Line Chabot fourmillaient à desservir les passants. Une grande table offrait une panoplie de produits maison pour la plupart à base de citrouille. La variété était surprenante: marmelade, confiture, gelée et beurre, tous soigneusement emballés dans de petits pots identifiés.

La collection de courges semées à la fin de l’année scolaire par les enfants a porté fruit. Sur place, nous retrouvions des Delicata, Red Kuri, Crookneck (long cou), Butternut, la courge Spaghetti et bien sûr des petites et des grosses citrouilles. Une variété légendaire, la traditionnelle Algonquin du Québec, avait aussi été cultivée. « Mon coup de cœur », exprime Hélène Bourgeois. Celle-ci expliquait que la gamme entière provient des semences bio l’Écoumène. Un bar sans alcool offrait des potions spécialement concoctées par Marjolaine Vézina. On retrouvait entre autres le fameux jus d’Harry Potter et une chaudrée de sorcière. En avant de la scène, Caroline Tessier a déposé trois magnifiques gâteaux de son cru, soulignant bien le thème. L’exposition de citrouilles, faite par les élèves des écoles des Hauts-Cantons, était exposée juste à côté. Toutes les écoles du secteur ont été sollicitées pour participer à la décoration de citrouilles. Cette année, sûrement dû à la première édition, selon Mme Chabot, seulement l’établissement de Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie ainsi que Saint-Paul de Scotstown ont participé. La citrouille gagnant le concours de beauté étant la mieux décorée a été mise à l’encan et 50 % des profits récoltés seront remis à l’école gagnante de Scotstown. Sur place, les gens devaient estimer le poids de la plus grosse citrouille et c’est Hélène Philibert qui a été la plus précise, avec 19 lb, et ayant comme poids total 19,2 lb. Deux dames préparaient des frites de citrouille, légèrement assaisonnées de sel, un vrai délice. Jean-Claude Vézina, journaliste maintenant à la retraite, bien connu et apprécié des gens du secteur, a raconté un conte aux enfants, déguisé en épouvantail. La Relève du Haut-Saint-François, dont Claudie Charrette et Jacky Mathieu étaient présents et pouvaient compter sur l’aide d’Ariane Valcourt; ceux-ci avaient aménagé un parc de jeux pour les bouts de choux. Le maire, Bruno Gobeil, a participé à l’animation. Mme Chabot témoigne que la mairie et le comité organisateur aimeraient que la journée devienne un évènement annuel multi générationnel.

Merci pour le cimetière

Les inquiétudes, à propos du Cimetière Harding Corner, près de Bishopton, ont été sporadiques.

Dans les années 1990, le Cimetière Megantic-Compton et la Church Association y ont installé une solide clôture déterminant le périmètre et un monument a été fourni en remplacement des tombes disparues.

Dans les années qui ont suivi, l’emplacement a été négligé et littéralement enfoui sous le refus du progrès. La montagne artificielle de graviers provenant des installations minières Graymont a brisé la clôture par endroit et la partie basse a atteint un nouveau niveau.

La nouvelle administration de Graymont semble avoir une meilleure attitude.

Le nouveau directeur du plan, Alexandre Renaud, s’est montré interpellé par les questions municipales, incluant le Harding Corner Cemetery. La clôture a été reconstruite, l’accès a été retracé et un drainage a été effectué.

En reconnaissant et en encourageant de pareils efforts corporatifs et municipaux, nous assurons que le progrès ne se fera pas aux dépens de notre héritage patrimonial. Un « bravo » sincère et « merci » pour constituer un autre précédent important.

Nous aimerions aussi profiter de cette opportunité pour demander à quiconque possédant des informations, particulièrement sur les noms à inscrire sur le monument, de me contacter au 819 565-1610.

Votre tout dévoué,

Eric Lancaster, administrateur, Lakeside Cemetery Corporation

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