Thank you for the cemetery

Concern about the historic Hardings Corner Cemetery, near Bishopton, has been sporadic.

In the 1990s, the Megantic-Compton Cemetery & Church association installed a sturdy perimeter fence and a monument was provided to replace missing gravestones.

In the following years, the site was neglected and literally buried under the refuse of progress. The man-made mountain of slag from Graymont mining facilities had knocked down some of the fence and the lower part had attained a new level.

The new administration at Graymont seems to have a better attitude.

The new plant manager, Alexandre Renaud, has shown concern about municipal issues, including the Hardings Corner Cemetery. The fence has been reconstructed, the access re-routed and drainage established.

By acknowledging and encouraging such corporate-municipal efforts, we insure that progress will not be at the expense of our heritage. A sincere “bravo” and “thank you” for another important precedent.

We would also like to take this opportunity to ask anyone with information, particularly names to be put on the monument, to contact me at 819 565-1610.

Yours truly,

Eric Lancaster, trustee, Lakeside Cemetery Corporation

Centre de santé

Deux activités-bénéfices réussies pour la clinique de sans rendez-vous au Centre de santé Cookshire

par Pierre HÉBERT

Plus de 70 personnes ont participé samedi dernier, à deux activités de financement notamment le cocktail dînatoire et le concert de chants de Noël et de musique classique, apportant de ce fait, leur appui au projet de construction et d’aménagement d’une clinique de sans rendez-vous au Centre de santé Cookshire. L’initiative à laquelle s’ajouteront d’autres activités vise à amasser la somme de 250 000 $.

Stéphanie Blais-Boilard, copropriétaire de la clinique et médecin au Centre de santé Cookshire, était visiblement satisfaite de la réponse du public. Pour Mme Blais-Boilard, l’invitation des gens à participer au cocktail dînatoire au Centre de santé de Cookshire, communément appelé le château Pope, était une belle occasion de faire connaître l’endroit et ce qui s’y fait. Toute l’équipe était présente pour accueillir les gens et faire le tour du propriétaire pour ceux qui le souhaitaient. « Votre présence nous donne de l’énergie. Plus jamais on va se sentir seul. Votre réponse nous dit que nous sommes dans la bonne direction », d’exprimer non pas sans émotion Mme Blais-Boilard.

Clinique de sans rendez-vous

Le groupe de médecins de famille (GMF) du Haut-Saint-François souhaite élargir sa mission et aller au-delà de ses obligations de GMF en accueillant les habitants du territoire sans médecin de famille, et ce, grâce à l’aménagement d’une clinique de sans rendez-vous. « On se sent responsable de veiller sur ceux qui sont sans médecin de famille, ça leur prend un endroit », d’exprimer Mme Blais-Boilard. L’initiative vise aussi à éviter aux citoyens du Haut-Saint-François d’avoir à se déplacer vers les centres hospitaliers pour des problèmes mineurs. À la clinique de sans rendez-vous, on sera en mesure de traiter ce qu’on appelle dans le milieu les (ites) et les (ures) comme otite, sinusite, tendinite, brûlure, foulure, fracture, suture et autres. La clinique de 100 m2 comprendra trois bureaux de sans rendez-vous et une salle de mini-chirurgies. Par cette démarche, on souhaite également attirer de nouveaux médecins avec un profil de sans rendez-vous et soutenir les trois autres points de services du GMF en cas de retraite ou de maladie. Mme Blais-Boilard tient à rassurer les gens en précisant que les trois autres points de services du GMF sur le territoire (La Patrie, Cookshire-Eaton et Weedon) continueront à offrir les mêmes services qu’auparavant, incluant le sans rendez-vous.

Projet global

Bien qu’il soit distinct, l’aménagement de la clinique de sans rendez-vous fait partie du projet d’agrandissement du bâtiment évalué à quelque 2 M$ abritant l’entreprise Omnimed et le Centre de santé Cookshire. Le début des travaux prévu pour le printemps 2017 fera passer la superficie totale de 661 m2 à 1 693 m2 dont 755 m2 seront occupés par la clinique. Cet espace englobera 14 bureaux et la mini-urgence. Des espaces de location pour physiothérapeute, massothérapeute et autres sont également prévus. Mme Blais-Boilard croit que cette façon de faire constitue un élément attractif. « Maintenant, la médecine se fait avec d’autres professionnels. Tout le monde y trouve son compte et surtout les patients », précise-t-elle.

Spectacle-bénéfice

Pour une deuxième année consécutive, Myriam Genest-Denis, organisatrice de la présentation chants de Noël et musique classique avec d’autres collaborateurs ont appuyé le projet de clinique sans rendez-vous en faisant du spectacle un concert-bénéfice que tous ont apprécié. Marianne Chapdelaine, soprano, Marie-Michelle Raby au piano et Myriam Genest-Denis à la flûte traversière ont su recréer la magie de Noël entremêlé de pièces classiques au grand plaisir de l’assistance réunie à l’intérieur de l’église Tritity United à Cookshire-Eaton.

Mais, il n’y en avait pas que pour les adultes et amants de classique. Les artistes avaient concocté une représentation spéciale, le dimanche en après-midi, pour les familles et les enfants. Au programme que des chansons de Noël avec comme surprise le père Noël en personne. « C’est nouveau. Pour nous, c’est une façon de faire vivre un concert aux plus jeunes. Même si ce n’est pas classique, il y a des instruments classiques », d’exprimer Mme Genest-Denis.

PERE NOEL

Des astuces pour simuler le passage du père Noël à la maison

Vos enfants croient au père Noël et à la magie qui l’entoure ? Voici quelques idées pour que son passage sous votre toit ne fasse aucun doute au petit matin, outre, bien sûr, le fait que des cadeaux colorés aux tailles variées s’amoncellent désormais sous le sapin !

  • La collation entamée (un classique!): les enfants peuvent préparer un petit en-cas pour le père Noël et ses rennes (à l’extérieur). Les restes constitueront des preuves irréfutables du passage du sympathique personnage. Psitt ! Les rennes pourraient aussi avoir perdu un ou deux grelots en grignotant !
  • Le cadeau pour le père Noël: les enfants peuvent aussi laisser à l’intention du père Noël un dessin, une carte ou un bricolage que celui-ci emportera avec bonheur lors de sa tournée.
  • La lettre du père Noël: le père Noël a apprécié la collation ou le présent ? Pourquoi ne laisserait-il pas un petit mot de remerciement aux enfants ? Attention toutefois à ce que votre écriture ne soit pas reconnaissable !
  • Les traces de pas: laissez des traces de bottes (enneigées ou noires de suie) pour illustrer le chemin emprunté par le père Noël. Vous pouvez aussi faire des empreintes dans la neige pour représenter les pattes des rennes venus déguster les carottes.
  • Les «restes» du père Noël: laissez un morceau de velours rouge dans la cheminée pour faire croire que le père Noël y a déchiré son manteau, le père Noël peut aussi s’être accroché dans les branches du sapin.
  • La poudre magique: sans le savoir, le père Noël a semé dans son sillage de la poudre magique ! De la poudre de paillettes argentées, et le tour est joué !
Ascot Corner

Une fête sucrée à Ascot Corner

Quelque 19 familles et 39 enfants ont participé à la première édition de la fête sucrée à l’occasion de l’Halloween, qui se déroulait au Centre multifonctionnel d’Ascot Corner. Quatre animateurs sur place se sont amusés avec les jeunes et moins jeunes. Chaque enfant s’est vu remettre une citrouille pour l’occasion, gracieuseté de la Ferme Au Pré Bleu. Décoration de citrouilles, bricolage, décoration de muffins à la citrouille, contes d’Halloween et chasse aux bonbons étaient au programme du jour. Heureuse de la participation des familles, Marie-Pier Bisson-Côté mentionne qu’il y aura une seconde édition l’an prochain.

Manoir de l'eau Vive

Conférence au Manoir de l’Eau-Vive sur la maladie d’Alzheimer

par Valérie GRONDIN

Devant une salle comble regroupant près de 70 personnes, le Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François (HSF) a présenté au Manoir de l’Eau-Vive de Cookshire-Eaton, une conférence informative portant sur la maladie d’Alzheimer ainsi que les maladies apparentées.

Se voulant un outil pour les aidants, les proches, les intervenants ainsi que les personnes aux prises avec la maladie en général, M. Camille Dolbec, conférencier et multidisciplinaire, a partagé et échangé son savoir-faire avec les gens réunis. Mieux comprendre pour mieux intervenir, d’où le titre de l’assemblée, évoque bien le sujet amené. Plusieurs partenaires ont également mis à la disposition du public de l’information sur l’aide offerte dans la MRC du HSF. La conférence s’est tenue dans les deux langues, assurant ainsi le service à la population bilingue du territoire. Avec brio, le conférencier a su expliquer de façon claire, sur un ton humoristique, les escales de la maladie vécue et sentie par le patient, mais également de l’intervenant. La progression de l’Alzheimer se vit par étape où chacune d’elle demande une adaptation continuelle de la part de l’entourage et du personnel soignant. Outiller les intervenants du milieu était l’objectif.

« La conférence portait bien son titre, les gens, en comprenant davantage l’Alzheimer ou les autres maladies apparentées, sont conscientisés à mieux intervenir », mentionne France Lebrun, directrice du Centre d’action bénévole. Elle précise que Camille Dolbec est un bon vulgarisateur et remercie les gens qui ont soutenu l’initiative. « J’ai beaucoup apprécié que la Table de concertation des personnes aînées du HSF puisse appuyer notre requête d’obtenir cette conférence. » Et elle ajoute: « Je remercie l’ensemble des partenaires qui ont présenté les services disponibles à la population. »

Chambre de commerce

Un 6 à 8 instructif

Plus de 25 personnes ont participé au récent 6 à 8, organisé par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. L’activité se déroulait à l’intérieur de l’ancien hôtel de ville à Weedon, territoire acquis par l’organisme depuis quelques mois à la suite de la fermeture de la Chambre de commerce de Weedon et région. À peine rentrée de voyage, Lise Pratte de La Patrie a présenté un court exposé de son expérience à la course Rose des Sables, qui se déroulait dans le désert du Maroc. Outre l’exposé, les participants ont profité de l’occasion pour échanger entre eux.

Déménagement

Déménagement complété au Centre multiservices de santé et de services sociaux à East Angus

par Pierre HÉBERT

Une petite armée de bénévoles, formée pour l’occasion, et les membres du personnel, ont œuvré à déplacer les résidents en toute sécurité. « Tout s’est bien passé. On avait prévu des membres des familles pour accueillir les résidents », d’exprimer Caroline Morin, conseillère aux communications au CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Cette dernière mentionne qu’une visite VIP avait été préalablement organisée pour les proches des familles afin qu’ils puissent constater de visu la chambre qu’allait occuper leur parent, le centre de jour et tous les autres services compris à l’intérieur du nouveau Centre multiservices de santé et de services sociaux. Depuis la semaine dernière, les services de centre de jour et de physiothérapie sont accessibles pour la clientèle.C’était le branle-bas de combat tout au long de la semaine du 28 novembre dernier au nouveau Centre multiservices de santé et de services sociaux à East Angus. La journée culminante, le 30 novembre, s’est bien déroulée avec le déplacement des 55 résidents du centre d’hébergement communément appelé La Sapinière, dans leur nouvelle demeure située sur la rue Lafontaine.

Le nouveau centre a une possibilité de 64 lits, explique Mme Morin. Cependant, 55 sont occupés. Les lits supplémentaires ne sont pas encore ouverts, d’expliquer Mme Morin.

Porte ouverte

Cette dernière mentionne que les autorités prévoient faire une journée porte ouverte afin de permettre à la population de visiter le nouveau centre multiservices érigé au coût de 21 M$. Toutefois, la date reste encore à déterminer et cela devrait se faire au début de la prochaine année.

HSF en affaires

Haut-Saint-François en Affaires a obtenu une audience favorable : Plus de 115 participants

L’initiative réussie a été rendue possible grâce aux partenaires tels la SADC, le CLD, le CJE, la Chambre de commerce, le PDZA, tous du Haut-Saint-François, ainsi que d’Intro-Travail et Emploi-Québec comme on le constate par l’assistance.

Plus de 115 personnes, dont les représentants de quelque 24 organismes, entrepreneurs, futurs entrepreneurs et organisateurs, ont participé au récent rendez-vous de réseautage pour gens en affaires ou en voie de le devenir, qui s’est tenu à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton.
L’initiative organisée par la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC), le Centre local de développement (CLD), le Carrefour jeunesse-emploi (CJE), la Chambre de commerce, le Plan de développement de la zone agricole (PDZA), tous du Haut-Saint-François, ainsi que d’Intro-Travail et Emploi-Québec, semble avoir atteint son objectif.
Donnant l’occasion aux futurs et aux entrepreneurs à proximité de découvrir différents services mis à leurs dispositions par les différents organismes, ceux-ci ont eu de quoi repartir avec un bagage d’outils adaptés à leur besoin. Développement, finance, main-d’œuvre, innovation, productivité, lancement, expansion, formation, voilà tant de sujets qui pouvaient intéresser les entreprises de passage au rendez-vous. L’amorce s’est faite par une formule dîner réseautage. Organismes et entrepreneurs ont eu la chance d’échanger sur une multitude de sujets, d’en apprendre davantage ainsi que d’élargir leurs connaissances et relations d’affaires. L’intérêt des convives a été vite capté par la conférence présentée par Réal Vézina, chroniqueur au journal Les Affaires et à la radio de Radio-Canada. Suivant la présentation, les personnes invitées se sont promenées de table en table où siégeaient les divers organismes suggérés à leur feuille de route. Le tout permettait à l’entrepreneur de se diriger vers la ressource ciblée à son besoin. Un concept bien pensé, apprécié par les personnes rencontrées.
Parmi les organisations sur place, retrouvons entre autres, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE). L’agent Olivier Jean, de Places aux jeunes, mentionne: « Ça m’a permis de me faire de nouveaux contacts dans différentes entreprises, je me suis rendu compte que je pouvais les aider. » Selon les explications de M. Jean, certaines compagnies ont de la difficulté à trouver de la main-d’œuvre spécialisée ou diplômée. Le Centre local de développement (CLD) représenté par le conseiller aux entreprises, Daniel Bérubé, mentionnait servir de pont pour introduire une entreprise de Sherbrooke ayant une grande expertise dans un domaine donné à un éventuel projet de construction sur le territoire. Celle-ci regarde l’éventualité de peut-être s’installer prochainement et M. Bérubé leur a offert la possibilité de tisser des liens. « Mon rôle est de travailler avec les entreprises déjà existantes, le CLD est ouvert à aider toutes les entreprises du territoire dans leurs projets de réorganisation, de diagnostic, d’agrandissement et d’expansion », sont entre autres les services offerts par le CLD, mentionne le conseiller aux entreprises. Christiane Godbout, d’Intro-travail, souhaitait informer les entreprises de leurs nouveaux services. L’organisme offre un apport sur une grande variété de problématiques auquel un employeur fait face. « Nous pouvons aider sur une difficulté rencontrée avec un employé, exemple: un comportement à changer, on rencontre l’employé, ça lui permet de prendre un certain recul, on donne des outils pour changer les attitudes », sont quelques exemples cités par Mme Godbout, d’assistance à l’employeur. Elle ajoute: « Les entrepreneurs ont découvert le service, tout à fait gratuit, et ils sont très intéressés. » D’autres organismes parmi les 24 présents, comme la Commission scolaire des Hauts-Cantons offrait de l’information pour le cours Lancement d’une entreprise. Développement économique du Canada, le Cégep de Sherbrooke, la Banque de développement du Canada ainsi que la SADC du HSF figuraient à cette rencontre informative.
Côté entrepreneur, Mélanie Lauzon de FIKS Industries, d’Ascot Corner, une entreprise spécialisée en adhésif industriel de haute performance, a profité du rendez-vous pour intégrer sa collègue Nylia Grandbois. « Mon objectif était d’introduire Nylia aux contacts afin que les gens puissent la reconnaître », mentionne Mme Lauzon. Celle-ci occupe maintenant de nouvelles tâches de gestion au sein de son entreprise, son passage élargit donc ses connaissances. Mmes Lauzon et Grandbois ont tiré parti de l’évènement pour faire du réseautage. François Lapointe s’affairant à représenter la Fromagerie Caïtya inc., était également de visite en vue d’approfondir ses connaissances pour un projet personnel, soit offrir des services de main-d’œuvre agricole itinérante. « J’ai eu deux bonnes conversations très intéressantes », fait-il part. Il vient de terminer le processus d’orientation avec Intro-Travail et M. Gosselin de la commission scolaire l’a informé du cours Lancement d’une entreprise. L’équipe féminine de Grondin Guilbeault Fontaine Notaires SA, de Cookshire-Eaton, soit Patricia Fontaine, notaire, Julie Roberge, notaire et Mélissa Morin, en stage notarial, qui sera assermentée sous peu, ont profité de l’entretien pour faire du réseautage. Noëlle Hayes et Gérald Ostiguy du Salon de thé Scott et du B & B Le Bonheur de Scotstown étaient de passage également pour les activités de réseautage. « Les contacts peuvent aider dans notre entreprise et du coup faire connaître nos services d’hébergement ou du salon », précise-t-il.

Micro pulperie

Micropulperie de l’école du Parchemin : Ça roule à plein régime pour les cartes de souhaits

Les élèves de la classe d’Alexandre Dumas sont fiers de contribuer au bon fonctionnement de la micropulperie.

À l’instar des lutins du père Noël en cette période de l’année, les élèves de la classe de 6e année de l’enseignant Alexandre Dumas et une vingtaine d’autres groupes de l’école du Parchemin, côté Collège et Couvent, travaillent d’arrache-pied à produire plus de 2 000 cartes de souhaits qui sont présentement en vente pour Noël.
Les entreprises, organismes ou personnes désirant de procurer des cartes fabriquées par les élèves du primaire peuvent choisir parmi trois modèles différents. Il suffit de passer la commande en communiquant avec l’école du Parchemin à East Angus.
L’initiative lancée, voilà maintenant 10 ans, demeure toujours aussi populaire auprès des élèves. La démarche basée sur le fonctionnement d’une véritable entreprise est formatrice pour les élèves qui y participent. « Chaque été, je me pose la question. Je me demande si les élèves vont vouloir que ça revienne et très tôt en début d’année, ils me posent la question: est que ça va revenir ? » Après dix ans, ce que l’enseignant retient de cette initiative, c’est la fierté des participants. « Quand vient le temps des bulletins, les élèves ont hâte de montrer la micropulperie à leurs parents. Je vois chez certains se développer leur leadership, chez d’autres c’est le travail d’équipe et la fierté aussi envers leur école. Après dix ans, je continue pour les enfants. Je vois la motivation, le désir de se dépasser, les relations de confiance et leurs qualités qui commencent à se développer. » À titre d’exemple, M. Dumas cite la jeune conseillère à la Ville de East Angus, Meagan Reid, qui a participé, il y a dix ans, à la micropulperie. Il tient par la même occasion à remercier l’appui de la direction de l’école et des adultes qui permet de belles réalisations au sein de l’institution scolaire.
En début d’année, explique l’enseignant, les élèves doivent monter leur CV, offrir leurs services pour les postes disponibles et passer des entrevues pour les obtenir. Les postes sont variés; ça va de la direction adjointe au secrétaire, responsable d’inventaire et finition des cartes, contrôleur de qualité, responsable de la pâte, trésorier, responsable des groupes, recherche et développement, responsable papetier, tordeur et tirage. Une personne attitrée est même chargée de solliciter les clients potentiels pour prendre des commandes. En cette période de l’année, la micropulperie produit des cartes de Noël, mais confectionne également des cartes d’anniversaire.
Participants
Quatre directeurs adjoints sont particulièrement fiers de leur expérience. Pour Marianne Lessard, elle aime bien s’occuper du tordeur, mais préfère régler les problèmes et porter main forte aux autres. Louka Labrecque veille également à l’ensemble des opérations. « Je fais de tout, je fais de la pâte, le contrôle de qualité, mais j’aime bien être au tordeur. Ça demande de la concentration, c’est le fun. » Léanne Garneau avoue sous le regard approbatif de ses jeunes collègues « j’aime bien gérer le groupe. Je vais régler les chicanes. J’aime régler les problèmes. » Pour Ève Perron, elle apprécie également donner un coup de main à ceux qui en ont besoin et gérer les problèmes. Tous quatre avouent avoir souhaité faire partie du groupe de M. Dumas pour travailler à la micropulperie.
Les élèves de la classe de M. Dumas sont responsables de son bon fonctionnement lorsque d’autres classes se présentent pour faire de la production de cartes de Noël. En fait, l’engouement est tellement fort que plusieurs groupes des deux écoles tiennent à y participer, ils sont près d’une vingtaine à le faire. Les profits amassés par la vente de cartes sont divisés soit une partie pour Moisson Haut-Saint-François, une autre pour la Fondation Christian Vachon et une dernière tranche pour la réalisation de divers projets au sein de l’école. M. Dumas profite de l’occasion pour remercier la direction de l’école et les adultes qui par leur implication permettent la réalisation de beaux projets au sein de l’institution. Rappelons qu’il est possible d’acheter des cartes de Noël en communiquant avec l’école du Parchemin en composant le 819 832-2484.

Micro pulperie

Micropulperie de l’école du Parchemin : Ça roule à plein régime pour les cartes de souhaits

Les élèves de la classe d’Alexandre Dumas sont fiers de contribuer au bon fonctionnement de la micropulperie.

À l’instar des lutins du père Noël en cette période de l’année, les élèves de la classe de 6e année de l’enseignant Alexandre Dumas et une vingtaine d’autres groupes de l’école du Parchemin, côté Collège et Couvent, travaillent d’arrache-pied à produire plus de 2 000 cartes de souhaits qui sont présentement en vente pour Noël.
Les entreprises, organismes ou personnes désirant de procurer des cartes fabriquées par les élèves du primaire peuvent choisir parmi trois modèles différents. Il suffit de passer la commande en communiquant avec l’école du Parchemin à East Angus.
L’initiative lancée, voilà maintenant 10 ans, demeure toujours aussi populaire auprès des élèves. La démarche basée sur le fonctionnement d’une véritable entreprise est formatrice pour les élèves qui y participent. « Chaque été, je me pose la question. Je me demande si les élèves vont vouloir que ça revienne et très tôt en début d’année, ils me posent la question: est que ça va revenir ? » Après dix ans, ce que l’enseignant retient de cette initiative, c’est la fierté des participants. « Quand vient le temps des bulletins, les élèves ont hâte de montrer la micropulperie à leurs parents. Je vois chez certains se développer leur leadership, chez d’autres c’est le travail d’équipe et la fierté aussi envers leur école. Après dix ans, je continue pour les enfants. Je vois la motivation, le désir de se dépasser, les relations de confiance et leurs qualités qui commencent à se développer. » À titre d’exemple, M. Dumas cite la jeune conseillère à la Ville de East Angus, Meagan Reid, qui a participé, il y a dix ans, à la micropulperie. Il tient par la même occasion à remercier l’appui de la direction de l’école et des adultes qui permet de belles réalisations au sein de l’institution scolaire.
En début d’année, explique l’enseignant, les élèves doivent monter leur CV, offrir leurs services pour les postes disponibles et passer des entrevues pour les obtenir. Les postes sont variés; ça va de la direction adjointe au secrétaire, responsable d’inventaire et finition des cartes, contrôleur de qualité, responsable de la pâte, trésorier, responsable des groupes, recherche et développement, responsable papetier, tordeur et tirage. Une personne attitrée est même chargée de solliciter les clients potentiels pour prendre des commandes. En cette période de l’année, la micropulperie produit des cartes de Noël, mais confectionne également des cartes d’anniversaire.
Participants
Quatre directeurs adjoints sont particulièrement fiers de leur expérience. Pour Marianne Lessard, elle aime bien s’occuper du tordeur, mais préfère régler les problèmes et porter main forte aux autres. Louka Labrecque veille également à l’ensemble des opérations. « Je fais de tout, je fais de la pâte, le contrôle de qualité, mais j’aime bien être au tordeur. Ça demande de la concentration, c’est le fun. » Léanne Garneau avoue sous le regard approbatif de ses jeunes collègues « j’aime bien gérer le groupe. Je vais régler les chicanes. J’aime régler les problèmes. » Pour Ève Perron, elle apprécie également donner un coup de main à ceux qui en ont besoin et gérer les problèmes. Tous quatre avouent avoir souhaité faire partie du groupe de M. Dumas pour travailler à la micropulperie.
Les élèves de la classe de M. Dumas sont responsables de son bon fonctionnement lorsque d’autres classes se présentent pour faire de la production de cartes de Noël. En fait, l’engouement est tellement fort que plusieurs groupes des deux écoles tiennent à y participer, ils sont près d’une vingtaine à le faire. Les profits amassés par la vente de cartes sont divisés soit une partie pour Moisson Haut-Saint-François, une autre pour la Fondation Christian Vachon et une dernière tranche pour la réalisation de divers projets au sein de l’école. M. Dumas profite de l’occasion pour remercier la direction de l’école et les adultes qui par leur implication permettent la réalisation de beaux projets au sein de l’institution. Rappelons qu’il est possible d’acheter des cartes de Noël en communiquant avec l’école du Parchemin en composant le 819 832-2484.

Salon Artisan Ascot Corner

Salon des Artisans d’Ascot Corner : Des artistes et artisans créatifs et innovateurs

Plusieurs exposants, dont celui-ci, étaient fiers de présenter le fruit de leur travail.

Pour une 6e année consécutive, le Salon des Artisans tenu récemment au Centre multifonctionnel d’Ascot Corner connaît un grand succès. Le bâtiment était chargé de tables et kiosques sur les deux étages où étaient étalées les œuvres de plus de 35 artistes et artisans réunis pour l’occasion.
« Il y a des gens talentueux près de chez nous et souvent personne n’est au courant », mentionne Pierrette Hardy, une des responsables du salon. Il semble avoir un fort engouement pour ce genre d’événement puisque le public a répondu présent. Sans avoir le dénombrement exact, les allées et venues étaient constantes tout au long du week-end. On retrouvait des produits et articles en tout genre pour la plupart faits à la main, en passant par les traditionnels pantoufles et foulards tricotés ou crochetés, des tabliers agencés pour maman et fillette, des ensembles complets de bonnets, jupette et veston crochetés ou tricotés, des couvertures, serviettes de table, des objets tantôt pratico-pratiques ou décoratifs. Sans tout nommer, on pouvait découvrir des créations telles des sculptures sur bois, des tableaux et toiles, du vitrail, des bijoux, des baumes et savons, de la confiture et des produits de cépage. Les passants en avaient pour tous les goûts et tous les budgets.
La corporation des loisirs d’Ascot Corner est un organisme à but non lucratif et pour l’occasion ce sont les bénévoles Pierrette Hardy, Denise Ouellet et Suzanne Hardy qui ont dirigé le salon cette année. Le tout a été rendu possible grâce aux nombreux partenaires ainsi que la municipalité d’Ascot Corner. « C’est du bon travail et c’est valorisant lorsque les gens sont contents, c’est une grosse partie de notre motivation », mentionne Pierrette Hardy. Les artistes et artisans rencontrés ont apprécié être présents au salon. Elle précise que celui-ci ne cesse de croître. « L’objectif est de valoriser les gens de la municipalité et du Haut-Saint-François et maintenant on a des gens des environs, ce qui est intéressant. » Au compte des personnes qui présentaient leurs œuvres, faisant partie de l’agglomération, d’anciens citoyens figuraient, fiers d’être sur place portant la proportion au 1/3 des exposants.
La municipalité a profité de cette activité pour promouvoir la bibliothèque aux parents comme l’école la Source-Vive y présentait des créations de leurs enfants.
La corporation des loisirs d’Ascot Corner désire développer le volet culturel. « La tenue de cet événement prend de plus en plus son sens et va faire son chemin avec le temps », précise la responsable Mme Hardy.

Affiche concert Noel print

Concert-bénéfice de Noël à Cookshire-Eaton : La tradition se poursuit à l’église Trinity Church

Les amateurs de musique classique et les enfants sont gâtés, cette année, puisqu’il y aura la présentation de deux spectacles samedi et dimanche.

Le traditionnel concert-bénéfice classique de Noël, présenté à l’église Trinity Church à Cookshire-Eaton, revient au plus grand plaisir des amateurs et cette année deux fois plutôt qu’une. Il sera présenté le samedi et le dimanche, particulièrement pour les enfants.
Myriam Genest-Denis à la flûte traversière et ses acolytes Marianne Chapdelaine, soprano, et Marie-Michelle Raby, au piano, vous transporteront à travers des morceaux classiques de Bach, Mozart, Händel et autres entrecoupés de chants de Noël traditionnels et populaires.
Le spectacle du dimanche, une première, vise davantage les familles avec des chants de Noël traditionnels et populaires où tous pourront se joindre et chanter avec les artistes, d’exprimer Myriam Genest-Denis. Le spectacle du samedi 10 décembre sera présenté à compter de 19 h 30 au coût de 25 $ par adulte et 5 $ pour les enfants de 12 ans et moins. Le lendemain dimanche, à 15 h, les adultes pourront assister à la prestation au coût de 15 $ et 5 $ pour les 12 ans et moins. Encore cette année, de généreux commanditaires comme la Pharmacie Proxim Desruisseaux Laliberté et Chouinard, la municipalité de Cookshire-Eaton, Résidences Funéraires Cass, la Coopérative funéraire de l’Estrie, ainsi que IGA Cookshire permettent la tenue de l’événement.
Mentionnons que les profits amassés des spectacles ayant pour thème Noël à votre santé ! serviront à la réalisation du projet d’aménagement d’une clinique sans rendez-vous pour tous au Centre de santé à Cookshire. Il est possible de se procurer des billets en composant le 819 875-5535 poste 106 ou pour information NoelSanteCookshire@gmail.com

robert roy

Robert Roy élu préfet sans opposition

Le nouveau préfet, Robert Roy, entend profiter des mois à venir pour faire ses preuves.

La MRC du Haut-Saint-François a son nouveau préfet, Robert Roy. Le maire d’East Angus, qui cumulait déjà les fonctions de préfet suppléant, a été élu sans opposition par ses pairs lors de l’assemblée régulière du conseil des maires, tenue la semaine dernière.
M. Roy succède à Nicole Robert, qui a quitté son poste le 12 novembre dernier, pour des raisons de santé. Comme son départ s’inscrit un an avant les élections, les élus ont convenu de coopter un maire élu, au poste de préfet évitant ainsi les frais d’un scrutin général. C’est le maire de Weedon, Richard Tanguay, qui a proposé M. Roy au poste de préfet. Se défendant de faire de la politique, M. Roy s’est montré étonné de son élection sans opposition. « Je suis surpris, parce qu’il y a de bonnes personnes autour de la table. Ça démontre la synergie qui est en train de se développer dans la MRC. »
Le nouveau préfet remettra sa démission à titre de maire d’East Angus dans les prochains jours. « Je démissionne par intégrité. Je me vois mal travailler comme maire et préfet. Je veux me consacrer à cent pour cent comme préfet. » Celui qui a déjà cumulé ce rôle en raison des absences de la préfet sortante, pour des raisons de santé, a une bonne idée dans quoi il s’embarque. Il a déjà fait part de sa volonté de modifier la structure de la MRC et établir des lignes directrices débouchant sur une vision d’ensemble, et ce avec le concours de tous les élus. Le nouveau préfet n’a pas tardé à changer des choses en désignant Richard Tanguay comme préfet suppléant et en ajoutant à sa garde rapprochée le maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Yann Vallières, à titre d’adjoint au préfet. M. Roy a rapidement rassuré les élus en soutenant qu’il n’en coûtera pas plus cher à la MRC pour assumer les frais de cette nouvelle fonction puisqu’il a l’intention de réduire le salaire du préfet pour verser la différence au poste d’adjoint. M. Roy mentionne qu’en sélectionnant ces deux élus, situés aux extrémités est et ouest du territoire, cela lui permettra d’avoir une vision plus globale de ce qui se passe dans la MRC. Quant à la formation des divers comités, le nouveau préfet les maintient intacts.
M. Roy a déjà des visées bien précises. « Je veux être un préfet proactif. Je veux qu’on se fasse reconnaître comme région une fois pour toutes auprès de la FQM et des gouvernements. » Il souhaite décrocher la reconnaissance de Valoris comme centre de recherche unique sur la façon de réduire l’enfouissement auprès des gouvernements provincial et fédéral. Il entend également développer le parc industriel avec l’aide du CLD. Le nouveau leader de la MRC avec l’aide des élus désire donner des objectifs précis sur l’emploi, l’exploitation forestière pour développer cette richesse, sans oublier le développement du PDZA et autres. La reconnaissance du marécage des Scots comme parc régional et garder les trois valeurs mentionnées lors du récent lac-à-l’épaule soit la recevabilité, l’intégration et l’investissement financé s’inscrivent sur la feuille des choses à faire pour les prochains mois.
En abandonnant son poste de maire pour remplir celui de préfet, M. Roy se dit conscient que son passage de 11 mois à la préfecture pourrait ne pas être reconduit puisque des élections sont prévues pour novembre prochain. « Je savais ce qui en était et je cours le risque. Je pense qu’on a un beau timing et avec l’équipe qu’on a, on peut se démarquer. J’ai le temps de monter une structure, des lignes directrices et une vision d’ensemble. J’ai à démontrer que je suis capable et j’aime relever des défis. »
M. Roy, qui en était à la dernière année d’un deuxième mandat consécutif comme maire d’East Angus, avoue quitter ses fonctions avec un pincement au cœur. Ce dont il est le plus fier au terme de cette expérience est « d’avoir changé la perception des gens de l’extérieur envers East Angus. On nous voit comme une ville accueillante et prospère. Je suis content d’avoir eu un bon conseil. J’ai une belle équipe, une belle population. J’ai été choyé comme maire », de conclure le préfet.

Patin artistique

33e édition invitation Suzanne Cathcart : Un record de participation

Du Club de patinage artistique d’East Angus, retrouvons sur le podium, quelques élèves ayant participé à la compétition invitation Suzanne Cathcart.

Un total de 266 athlètes de tous âges et de tous calibres, provenant de cinq régions différentes, ont livré devant les spectateurs, leur performance préparée et répétée maintes fois lors de la 33e compétition annuelle invitation Suzanne Cathcart. Le Club de patinage artistique d’East Angus (CPA), hôte de l’événement, a battu son record d’inscriptions.
Thérèse Roy, vice-présidente et organisatrice, en est à sa 20e année au sein de la l’organisation. « La compétition est reconnue comme étant une des plus belles, l’organisation, l’équipe professionnelle et l’accueil chaleureux… », fait de cet événement sa réussite, laisse entendre Mme Roy. « Des gens de partout se sont inscrits, dont l’Estrie, Chaudière-Appalaches, la Mauricie, le Centre-du-Québec et les régions de Richelieu-Yamaska », mentionne Mélanie Tardif, responsable entre autres, des relations publiques. Pour rendre le tout possible, l’implication des volontaires est indispensable. Plusieurs prêtaient main-forte, dont Mélanie Tremblay, une maman bénévole, accompagnant sa fille Abbygaëlle Girard, 7 ans, qui participait à la compétition.
Pour notre territoire, 20 patineurs (ses) de 5 à 15 ans sont inscrits cette année au CPA d’East Angus et on fait partie, dans l’ensemble, à la compétition. « Nous avons eu une vingtaine d’inscriptions de plus que l’an dernier, tout s’est bien déroulé et il n’y a pas eu d’accident, c’est toujours ce que l’on souhaite », explique la présidente du CPA d’East Angus, Mylène Létourneau. Les patineurs de ce club sont épaulés par une équipe de neuf entraîneurs chevronnés. Parmi eux, retrouvons entre autres Samuel Chagnon et Amély Poulin Champagne, tous deux instructeurs régional-star. « J’ai 20 filles qui font la compétition », mentionne Amély qui semblait aussi fébrile que ses élèves: « je suis entraîneur à Sherbrooke, Valcourt et ici comme la plupart des entraîneurs, on enseigne à plusieurs endroits ». Ceux-ci sont soutenus de leurs assistantes de programmes que nous pouvons classifier de relève, étant toutes de jeunes patineuses telles Mollen Nadeau, Saskia Prévost et Maude Tardif Beauchesne. Elles comptent parmi la dizaine d’assistantes, toutes supervisées par un entraîneur en chef. Le groupe est certifié et membre de Patinage Canada.
Médaillés du CPA d’East Angus
Du CPA d’East Angus, secteur Haut-Saint-François, mentionnons parmi les nombreuses gagnantes, Mollen Nadeau, une jeune patineuse, inscrite à trois catégories, dont deux qu’elle a enchaînées une après l’autre, dans la journée de samedi. Lors de sa présentation dans la catégorie Interprétation Bronze, Mollen est sortie de la glace déçue de sa performance. « Elle était fâchée après elle-même », mentionne sa mère. « Lorsque’elle a vu le résultat, elle n’en revenait pas. » Conclusion, Mollen a remporté la médaille d’argent. La preuve qu’il ne faut jamais baisser les bras et que tout vient à point à qui sait attendre. Mollen a reçu une autre médaille d’argent dans la catégorie Star 4, 13 ans et plus, programme libre. Dans la même catégorie, Lydia Mentor s’est aussi classée en obtenant le bronze. Fait marquant, dans la catégorie Patinage Plus et Star 1-2-3, les patineuses Maïté Fontaine, Abbygaëlle Girard, Mélyane Breault, Amélie Deblois, Ève Perron, Nayka Côté, Laurianne Vachon, Éloïse Perron, Myriam Sallenbach, Maude Tardif Beauchesne et Ellysha Mackey se sont tous mérité des rubans de performance bronze et argent. Deux équipes de quatuor de la catégorie Star 4 se sont défiées sur la glace dans une compétition amicale. Le groupe Les Lames Magiques Sénior a reçu la médaille d’or, alors que leurs adversaires Les Lames Magiques Junior ont obtenu l’argent.
Médaillés du CPA de Sherbrooke
Parmi les gagnants(es) soulignons en outre, du CPA de Sherbrooke et résidente du Haut-Saint-François, secteur Cookshire-Eaton, entraînée par Audrey Desrochers, la talentueuse Ève Lister est montée deux fois sur le podium. Elle a raflé l’or pour son solo dans la catégorie Star 6, au programme long et a du coup battu son propre record. Elle a également reçu une autre médaille d’or pour son solo dans la catégorie Star 7, au programme court.
L’organisatrice de la compétition, Thérèse Roy, témoigne: « Au niveau de la compétition, mes jeunes athlètes nous ont bien représentés, il y a une belle relève, elles ont bien performé, elles m’ont étonné par leur concentration et j’ai été impressionné de voir le plaisir qu’elles prenaient sur la glace. » Elle ajoute: « Un coup de chapeau à nos entraîneurs qui transmettent leur amour du patin à nos élèves. » Elle tient à remercier le conseil d’administration, l’équipe technique, les bénévoles ainsi les généreux commanditaires « auquel sans eux, on n’aurait pas si bien glissé », s’exclame Mme Roy.

Boite a cadeau

La Boîte à Cadeaux de Dudswell : Les visiteurs toujours au rendez-vous

Encore plusieurs centaines de personnes ont visité les différents plateaux auxquels les artisans présentaient leur savoir-faire.

« La Boîte à Cadeaux de Dudswell est sans contredit le salon régional d’artisans à visiter pour dénicher plusieurs trésors ! », était la citation avancée résumant parfaitement l’ensemble des activités artisanales, artistiques et culturelles présentées par plus de 50 exposants sur trois sites. Encore cette année, la population a été nombreuse à se déplacer pour profiter de la programmation variée.
De plus, le secteur se démarque par ses différentes activités. Le Centre communautaire tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’église Saint-Adolphe ainsi que la galerie d’art de la Maison de la culture fourmillaient de petits et grands épatés de tout ce qu’ils pouvaient découvrir. Les exposants prenaient place sur tous les sites, offrant un amalgame de produits. Regorgeant de personnalités et d’artistes talentueux, sans tous les nommer, Anne Simard était l’une d’entre elles, ayant fait l’étalage à son kiosque de quelques modèles artisanaux de son cru sous le thème amérindien tels des mocassins et sacs issus de cette culture. Line Labrèche, des Ateliers Jo-Li, couturière, patroniste, designer professionnelle et styliste axée sur la création et la récupération, présentait des conceptions originales dont en particulier des jupes repensées qui en plus d’être de toute beauté, elles sont avant-gardistes. « Je suis très satisfaite du salon », avance Mme Labrèche. « Nous avons vendu pour plus de 600 $. » Les sculptures de bois et vitrail de Chantal Bouchard et Luc Pelletier proposaient avec brio leurs œuvres, jumelant les deux matières. Faisant partie de Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est, Saveurs et Assaisonnements, représenté entre autres par Alain Bérard qui effectuait la dégustation d’une grande variété d’huiles assaisonnées. Les produits sont fabriqués à Fleurimont, sans sel, sans eau, sans gluten et santé. Nous les retrouvons maintenant dans les IGA. Karité Delapointe, la seule importatrice de beurre de karité équitable et bio, présentait des savons, baumes à lèvres, baumes corps et visage, 100 % naturels. Les bijoux Le Fil d’Ariane, dont Geneviève la conceptrice autodidacte est une artisane chevronnée, qui travaille le verre et crée des bijoux d’une délicatesse et d’une élégance épatante.
Des auteurs, dont Sylvain Bergeron et son livre Le Monde d’Hugo servant à financer le projet du sentier d’art à Beaulac-Garthby, offrait son bouquin aux allures de mousquetaire, une histoire fantastique accompagnée d’une figurine et d’un médaillon. Alain Pierre Boisvert, auteur originaire de Dudswell, tout juste arrivé du Salon du livre de Montréal, présentait son premier imprimé Mépapasonlà et a offert une séance de dédicace. Mépapasonlà se penche sur le défi quotidien qu’est la vie de famille, de papa surtout lorsque nous ne rentrons pas dans le moule conventionnel.
Maxime Nadeau et Michel Vézina, de la librairie ambulante Le Buvard, se sont relayés lors des deux jours d’activité. On a aperçu Maxime siégeant tout près du gros camion rouge et faisait belle figure avec les mains pleines de bouquins à proposer. Les Éditions Merveilles d’enfance des deux sœurs Dorothée et Josiane Boulanger de Marbleton étaient également sur place pour discuter et échanger de leurs histoires fascinantes. Des visites guidées de l’église Saint-Adolphe étaient offertes, de plus quelques alpagas exposaient fièrement devant le parvis de celle-ci, piquant la curiosité des observateurs. Le photomaton de Noël donné à la galerie d’art a surpris par l’originalité des images capturées. Les enfants ont trouvé leur compte puisque tout était aussi pensé pour eux, de l’animation, des maquillages, du bricolage et des ateliers étaient prévus constamment à l’horaire des deux jours d’activité. À la Maison de la culture ainsi qu’à l’église a également eu lieu une prestation de la chorale Dud’ilid’ham, dirigée par l’énergique chef d’orchestre Shanti Legault. Les chants ont fait lever le poil sur les bras aux nombreux spectateurs.
Julie Boisvert, directrice de l’Association touristique et culturelle de Dudswell, soulignait que « c’est l’évènement de l’année et sans contredit le plus beau salon régional. » Sommes toutes, la Boîte à Cadeaux de Dudswell est assurément une des plus imposantes activités de l’avant sur le territoire.

Assermentation Parlement étudiant

Le Parlement à la Cité-école Louis-Saint-Laurent : Assermentation officielle des élèves

Entourant les membres du Parlement de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, retrouvons quelques élus et conseillers municipaux. On reconnaît en autres Ghislain Bolduc, député de Mégantic, Philippe Cadieux, attaché politique de Marie-Claude Bibeau, André Lachapelle, directeur de l’établissement, ainsi que Yves Gilbert et Martial Gaudreau, de la Commission scolaire des Hauts-Cantons.

Profitant de la période du dîner, à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, une trentaine de convives était convoquée afin de procéder à l’assermentation officielle des nouveaux ministres du Parlement. Député et attaché politique, élus municipaux, membres de la commission scolaire, les élèves assermentés ainsi que les représentants de l’établissement, tous étaient rassemblés pour officialiser la session parlementaire 2016-2017.
Le 1er ministre de la Cité-école, Antoine Nicol, a ouvert la séance en remerciant la municipalité de Bury d’avoir offert le repas. Un jeu était proposé. Les jeunes élus devaient poser des questions aux vrais élus et vice-versa, en vue de les présenter à tour de rôle. Les demandes d’interpellation consistaient sur la fonction ainsi que les loisirs de son interlocuteur. Philippe Cadieux, attaché politique de Mme Marie-Claude Bibeau, devait décrire Chrystopher Doucet. Celui-ci se lança : « il représente les secondaires 2, il propose des activités qu’il suggère au Parlement. Comme passion, il travaille avec sa mère, il fait du bois et travaille à la ferme ». M. Cadieux ajouta que d’habitude c’était plutôt avec son père que l’on fait ce genre d’activité, tous ont rigolé, mais bien plus lorsque le portable de ce dernier a bipé et que le directeur de la polyvalente lui a dit « cellulaire à l’école, réquisitionné pour deux jours sur mon bureau ». Un petit moment comique, où l’assistance a réagi, permettant de casser la glace.
Le maire de Weedon, Richard Tanguay, a lancé à la blague: « À ma droite, j’ai le ministre de la Santé et à ma gauche, le ministre des Sports. Je regarde mon état et il va falloir que je m’actualise, j’en ai besoin ». Le tour de table s’est fait dans l’humour et la courtoisie. Un à la suite de l’autre décrivait son associé parlementaire. On dénotait un intérêt d’en connaître davantage sur la jeunesse ainsi que sur les élus.
Avant d’officialiser le tout, Philippe Cadieux a pris parole. « Je félicite tous les élèves et enseignants, c’est une initiative très brillante et constructive ». Celui-ci a fait l’annonce que Marie-Claude Bibeau a tout récemment lancé son propre conseil jeunesse permettant de la rencontrer quatre fois par année. Selon lui, sans trop vouloir s’avancer, le concept est unique au Québec. Ghislain Bolduc, démontrant une grande fierté, a témoigné: « Bravo à tous, vous avez un rôle très important en ce qui est de représenter les gens. Cela vous permet de vous faire connaître, réfléchir, évoluer, maturer. Je vous en félicite, c’est un sentier qui va vous permettre de devenir un citoyen entier, ça vous donne une longueur d’avance ». Celui-ci en a profité pour relancer l’invitation d’aller visiter l’Assemblée nationale à Québec et ajoute qu’il aidera au financement.
Parmi les responsables du Parlement, retrouvons Marie-Claude Leroux, Marie-Claude Labbé et Ginette Bruyère. André Lachapelle, directeur de la Cité-école, remercie tous ceux qui s’occupent du Parlement. « Merci de votre implication hors prix, ça vaut une fortune, ça sent la chaleur des cerveaux qui travaillent très fort, je vous remercie et je souhaite longue vie au Parlement ».
M. Lachapelle a invité les futurs ministres à prêter serment. « Lever la main droite et répéter après moi », dit-il. Comme à l’Assemblée nationale, la relève pour la saison scolaire 2016-2017 a été officiellement assermentée et s’est engagée à représenter les élèves durant leur mandat.

OKTOBERFEST

L’Oktoberfest de la Fondation Louis-St-Laurent : Un franc succès

Au centre, le président d’honneur Dany Bendo, entouré des membres de la fondation en costume bavarois, des membres de la direction de la Cité-école, du représentant de la députée et ministre Marie-Claude Bibeau, la préfet Nicole Robert et quelques élus municipaux.

Le souper annuel de l’Oktoberfest, pour la collecte de fonds de la Fondation Louis-St-Laurent, a réuni plus de 300 convives. Tous rassemblés, unis pour la cause, à la Polyvalente Louis-Saint-Laurent, sous la présidence d’honneur de Dany Bendo.
Ayant connu des années moins achalandées, le souper de l’Oktoberfest édition 2016 est une parfaite réussite. Gilles Chainey, enseignant maintenant à la retraite, a fait des pieds et des mains pour faire de cette soirée un succès. M. Chainey a à cœur la donation envers la Cité-école. Son acolyte, Charles Labrie, enseignant retraité également, a passé la semaine au téléphone pour solliciter les gens. Accompagnés de plusieurs enseignants, membres du personnel de l’école et de bénévoles, ils ont réussi leur pari.
Le président d’honneur Dany Bendo, un ancien élève de la polyvalente, originaire de Sawyerville, souhaite que les fonds amassés servent à ce que les enfants mangent trois fois par jour et aident les jeunes dans l’obtention de fournitures scolaires. Son entreprise, Énerecycle, est d’ailleurs parmi les commanditaires majoritaires. Parmi les précieux donateurs, retrouvons Bruno Sévigny, toujours aussi généreux dans les causes de la polyvalente, Mme Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, ainsi que Graymont, une entreprise locale et bien d’autres.
Les maires de la majorité des municipalités du territoire étaient présents. Plusieurs entrepreneurs du Haut-Saint-François assistaient également à la soirée. Mario Gelé et Dani Veilleux, d’Élevage et grains Gelé, Robert et Lucie Lapointe, Menuiserie East Angus, Gilles Doyon de BMR G. Doyon, Ghyslain Couture de Fix Auto, René Couture, du IGA Couture East Angus, Jacques Morin, CA CMA, tous éprouvaient un grand plaisir à participer à l’évènement. Des gens de l’extérieur prenaient place également tel Daniel Gouin, de Constructions et Rénovations Daniel Gouin et fils. Anciennement technicien en loisir durant 18 années, celui-ci fait un retour après 10 ans d’absence.
Un 5 à 7 improvisé avait lieu dans l’entrée principale, où les hôtes portaient les costumes traditionnels. Donnant suite au service du repas de saucisses à la cafétéria, le président d’honneur a fait l’annonce des évènements qu’il tiendra en avril prochain. Proactif, M. Bendo informe qu’il est à préparer sa prochaine activité de financement pour avril 2017, soit un souper spectacle avec animation. Mathieu Paquin, enseignant en mathématiques et musicien aguerri, a accompagné la jeune Rosalie Filliault lors de deux prestations à couper le souffle. L’Auberge l’Orchidée a su livrer la marchandise attendue en offrant des saucisses de bon format, satisfaisant l’appétit des fins gourmets. La soirée s’est tenue dans une ambiance décontractée avec la musique The Deadly Daisies, groupe composé d’anciens étudiants de la Cité-école.

Père Noel approche

Le père Noël approche

Encore cette année, le père Noël s’arrêtera au cours des prochains jours à divers endroits dans le Haut-Saint-François. Le bon vieux bonhomme se fait un plaisir et un devoir de saluer les enfants et leur remettre par la même occasion un petit présent en attendant la grande nuit de Noël.
Selon les informations obtenues, le père Noël s’arrêtera dans plusieurs municipalités. Par la magie dont lui seul a le secret, il est possible que celui-ci soit à deux endroits simultanément.
East Angus
Il s’arrêtera le vendredi 2 décembre à compter de 18 h à la Vieille gare du papier à East Angus. Une projection de film est également prévue à l’hôtel de ville à compter de 19 h 30.
La Patrie
Le père Noël poursuivra sa tournée le 3 décembre dès 10 h à la Coopérative de La Patrie. Bien entendu, il n’arrivera pas les mains vides et des lutins l’accompagneront pour l’occasion.
Weedon
Le bon vieux bonhomme continuera sa tournée le 3, au Centre culturel de Weedon à compter de 13 h, dans le cadre de la Fête de Noël qui mettra également en vedette Fifi le clown.
Lingwick
La star de la saison s’arrêtera au cœur du village de Sainte-Marguerite-de-Lingwick le 3 décembre dès 10 h. Une foule d’activités est prévue pour la journée à commencer par le Marché de Noël au centre municipal. Il y aura la vente de sapins de Noël et l’exposition de crèches de Noël de Beauvoir à l’intérieur de l’église. Un chapiteau sera installé sous lequel la mère Noël pourra raconter un magnifique conte, suivi de Raymond Lussier à l’accordéon. L’arrivée du père Noël est prévue pour 15 h. Promenades en attelage, visite du parc des petits animaux de Peggy, kiosques extérieurs, bricolage à l’atelier des petits lutins et autres activités dont un souper traditionnel et soirée dansante avec le chansonnier Johnny St-Hilaire sont prévus pour l’événement.
Cookshire-Eaton
Par la suite, le père Noël se déplacera à la salle Guy-Veilleux à Cookshire-Eaton le samedi 10 décembre. L’avant-midi s’amorcera par un spectacle de Brimbelle chante la ferme de Foin-Foin à 11 h, suivi d’un dîner au hot-dog. L’activité est offerte gratuitement. On attend l’arrivée du père Noël pour la distribution de cadeaux dès 13 h 30. L’invité de l’heure passera également par la patinoire de Sawyerville à 13 h la journée même.
Dudswell
Le père Noël passera par le Centre communautaire secteur Marbleton le 11 décembre pour rencontrer les enfants à compter de 13 h 30.
Chartierville
Enfin, le dernier arrêt du légendaire personnage sur le territoire avant la grande nuit semble être à Chartierville le 18 décembre. Les enfants de la municipalité devraient recevoir une lettre d’invitation pour l’activité qui se déroulera au Centre communautaire à compter de 10 h
Mentionnons que le père Noël s’est déjà arrêté à la Coopérative de Weedon et de Saint-Isidore-de Clifton ainsi qu’au BMR Centre de rénovation G. Doyon à East Angus, et ce au grand plaisir des enfants.

Opération Nez rouge dans le HSF : Sept soirées de raccompagnement

La population du Haut-Saint-François bénéficiera du service de raccompagnement de Nez rouge durant les trois prochains week-ends ainsi que le 31 décembre.
Richard Roberge, responsable du secteur, lance le défi aux entreprises ainsi qu’aux municipalités du territoire de se former des équipes d’accompagnateurs-bénévoles afin de participer à une soirée. Plaisir, ambiance et anecdotes seront au rendez-vous, garanti, laisse entendre M. Roberge. Le quartier général pour les bénévoles seulement sera à la Vieille gare à East Angus. Les soirées de raccompagnement sont les 2, 3, 9, 10, 16, 17 et 31 décembre.
Le responsable mentionne qu’il aimerait offrir davantage de service dans les prochaines années. Il a repris le flambeau au sein de l’organisation il y a 3 ans et un nouveau comité s’est formé. M. Roberge envoie le message aux gens intéressés à devenir bénévole ou à s’impliquer dans le comité de gestion, qu’ils sont les bienvenus. Les utilisateurs de Nez rouge pourront composer le 819 832-4950 ou le 819 821-4646. Il est également possible de consulter le site https://operationnezrouge.com

Contrer la violence

Pour contrer la violence : La population est invitée

Vous êtes invité dans un geste solidaire à une vigile le 6 décembre prochain au gazebo d’East Angus, entre la rue St-Pierre et St-Jacques.

Une vigile de solidarité où la population est conviée à s’unir est organisée le 6 décembre prochain au gazebo d’East Angus. Une initiative du Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, et de la maison d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, La Méridienne.
Après 27 ans du massacre à l’École polytechnique, c’est 1054 femmes et enfants qui ont été tués par des hommes en tant qu’hommes ou par des inconnus, au Québec, depuis le 6 décembre 1989, rappelle un communiqué émis par La Passerelle. Cette vigile vient clore les 12 jours d’action pour l’élimination de la violence envers les filles et les femmes amorcée dernièrement. Au programme, prise de parole, présentation de la revendication des femmes, invitation à allumer nos bougies pour la commémoration de la tuerie de l’École polytechnique. Pour de plus amples informations, veuillez communiquer au 819 877-3423 ou sans frais au 1-877-447-3423 ou au info@cdflapasserelle.org

Michel Vézina

Pépins de réalité de Michel Vézina : Un livre, à l’image de l’auteur, pas comme les autres

Comme il le dit si bien, l’écrivain, Michel Vézina, n’hésite pas à expérimenter, exploser, histoire de «shaker» ses lecteurs. Maintenant qu’il a trouvé son carré de sable pour s’amuser, nul doute qu’il va s’en donner à cœur joie dans ses prochains ouvrages.

Écrivain, clown, Michel Vézina ne fait rien comme les autres. Depuis 25 ans, il écrit à travers tout le reste; 14 livres plus tard, il croit être enfin arrivé à ce qu’il recherchait. En parlant de son dernier ouvrage, lancé le mois dernier, Pépins de réalité, il dira « c’est mon livre préféré. Après avoir essayé plein de choses, là j’arrive à quelque chose que je voulais. J’ai trouvé ma manière. On peut dire que c’est du Michel Vézina. »
Il avoue bien humblement, mais à la fois fier de le dire « je suis pas un écrivain grand public. Après 14 livres, j’ai à peu près tout essayé. Peu importe ce que je fais, j’ai toujours à peu près le même nombre de ventes. Un moment donné tu te dis OK, je gagne ma vie autrement, est-ce que je tiens absolument, tant que ça, à devenir un vendeur de best-sellers ? Je sais-tu assez comment ça marche les best-sellers pour être sûr de ma shot. Parce que si je me mets à écrire avec des recettes, des méthodes, des plans, j’ai moins de fun à écrire, mais je vais tu en vendre tant que ça. Ça va-tu me permettre de gagner ma vie ? Ce manque de fun là va se compenser comment ? Pis à un moment donné ça été, pis c’est pas la première fois que ça arrive, j’ai déjà au moins trois-quatre livres que j’ai dit de l’ost… de marde. »
« Je m’adresse pu nécessairement au lecteur en général. Je m’adresse à moi-même d’abord. Je m’adresse à des gens qui ont envie de faire cette partie de route là avec moi. De partir en voyage avec moi, pis un peu de la même manière, quand on dit qu’on part en voyage, est-ce que c’est la destination qui compte ou la route pour s’y rendre ? Alors moi, quand j’écris la destination, je la connais pas. C’est la même chose quand je pars en voyage, je sais pas où je m’en vais. J’prends la route, je m’en va là et pis si un moment donné y a un y, un t ou un x, bien c’est quasiment tu tires à pile ou face pis le feeling. Tiens ça me tente d’aller voir par là, des fois tu te retrouves dans un cul-de-sac, tu vires de bord, tu reviens et tu prends un autre chemin. Dans mes voyages, c’est là que j’ai fait mes plus grandes découvertes. C’est là que j’ai rencontré les gens les plus hallucinants sans savoir où je m’en allais. J’aime ça quand j’écris et pas trop savoir où je m’en va. Cette manière d’écrire là est dans ma tête depuis au moins quatre ans. »
L’auteur se fait critique envers l’écriture. « Avec la littérature, d’un point formel, mais vraiment formel, y a quelque chose qui m’agace beaucoup avec le roman, c’est qu’on est rendu extrêmement paresseux comme lecteur. La TV et le cinéma nous imposent des manières d’inventer de nous raconter des histoires qui sont très hollywoodiennes. » Michel Vézina est d’avis que « malheureusement dans le roman contemporain, les auteurs d’aujourd’hui, pas tous heureusement, tombent dans ce piège-là. Il y a des écrivains qui écrivent comme s’ils faisaient une série télé. Ça, je trouve ça triste. J’ai l’impression que la littérature peut aller plus loin que ça. Moi comme auteur, je suis un peu plus exigeant. J’aime ça me casser la tête. J’aime ça quand je lis des romans ou quand je vais voir un film être plus sûr où je m’en va, être plus sûr de savoir si je comprends vraiment ce qui se passe. Expérimentons, explosons », clame tout haut l’écrivain.
Pépins de réalités est une espèce d’autobiographie vascillant entre le roman, l’essai, le récit et la poésie. C’est un mélange de réel, d’irréel, de mensonges bien apprêtés, comme les recettes que l’auteur préparent avant un spectacle de poésie et auquel viennent s’ajouter des ingrédiens de folie créatrice, de limpidité étonnante par moment qu’il viendra soupoudrer de brume, histoire de destabiliser le lecteur probablement juste pour «shaker» le pommier comme il se plaît souvent à dire. Inspiré par les deux dernières années de sa vie, le livre met en évidence le déchirement entre l’écrivain et le clown auxquelles les expériences de vie les ramèneront tout doucement à cohabiter par un projet commun aboutissant à la création du camion-librairie Le Buvard et le Publibrairie. Tout ça avec la collaboration d’un conparse Maxime Nadeau, surnomé Nadz.
Attention lecteurs, si vous pensez que le dernier ouvrage de l’auteur est une fin en soi, détrompez-vous car d’autres livres sont déjà en chantier. Quant aux multiples projets, l’auteur prévoit un développement pour le Publibrairie. « Avec le Publibrairie, j’ai l’impression d’avoir créé une base, soit les fondations et un lieu de rassemblement. J’aimerais faire un cirque des mots, une résidence d’écriture. J’aimerais pouvoir développer un lieu d’émergence pas juste des choses que moi et Maxime mettons de l’avant. Enfin, la meilleure façon de se procurer Pépins de réalité est de se déplacer au Publibrairie à Gould.

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