Musique aux sommets

Musique aux Sommets à Chartierville : La municipalité s’engage pour une seconde édition

Jean Bellehumeur, représentant le comité Musique aux Sommets à Chartierville, présente le bilan de l’an un qui se traduit par un engagement financier moindre que prévu pour la municipalité.

Le succès prometteur de la 1re édition de Musique aux Sommets à Chartierville semble avoir convaincu tout le monde de récidiver pour une deuxième édition. Le conseil municipal qui a injecté 34 000 $ à la première année n’a pas hésité à faire de même à la hauteur de 25 000 $ pour l’an prochain.
C’est la décision prise à l’unanimité par les élus lors de la dernière séance du conseil municipal. Jean Bellehumeur, membre du comité organisateur, a présenté le bilan de l’an un devant plus d’une trentaine de personnes. « La fierté qu’on a découvert dans notre village ça n’apparaît pas sur le bilan. Ça paraît pas dans les chiffres, mais on vous remercie », mentionnait-il en guise d’introduction.
Il était prévu pour la première édition que la municipalité injecterait 40 000 $ pour équilibrer le budget d’opération. Bien que la réalité fait en sorte que les dépenses soient passées de 85 000 $, initialement prévues à 90 000 $, le résultat n’en est pas moins intéressant puisqu’il se reflète par un engagement financier moindre pour la municipalité de 6 000 $. La corporation municipale versera donc 34 000 $.
Plusieurs dépenses, explique M. Bellehumeur, se traduisent en investissement que l’on établit à 8 500 $ et qui ne sera pas nécessaire pour la prochaine édition. À ce chapitre s’inscrit entre autres, la confection des bars, l’achat de réfrigérateurs et de câbles électriques. Le comité estime que les dépenses seront moindres l’an prochain et la rentrée d’argent supérieure que ce soit en commandites et visiteurs. C’est pour ces raisons que le comité demande à la municipalité un engagement financier de 25 000 $.
M. Bellehumeur mentionne qu’il était important d’obtenir rapidement l’engagement de la municipalité pour préparer la deuxième édition, à commencer par la recherche d’un artiste. La formule pourrait être similaire avec des améliorations, laisse entendre l’intervenant. « On a eu un beau succès avec l’orchestre symphonique, on va souhaiter qu’ils puissent revenir, faut voir les disponibilités, les engagements. »
Maire
Pour le maire, Denis Dion, l’implication financière de la municipalité se traduit comme un investissement. « Faut pas lâcher. Ça change rien aux taxes des contribuables, c’est entré dans les dépenses du budget municipal. » Le maire ajoute que Musique aux Sommets apporte une belle visibilité pour la municipalité. « Nous, on a décidé d’investir dans le tourisme. C’est le tourisme qui fait vivre les petits villages. Le village a été en vie comme j’ai jamais vu. Tant qu’on peut le supporter, on va le faire. On est capable de le faire sans monter les taxes », précise-t-il.

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Colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité : Une première sur le territoire

Pour plus d’information, visitez le http://cdchsfdir.wixsite.com/cdchsf/colloque-lgbt ou appelez Martin Maillot à la CDC du HSF au 819 832-3335.

Les intervenants du milieu communautaire, de la santé et scolaire de l’Estrie et d’ailleurs pourront enrichir leurs connaissances et échanger sur le phénomène de la diversité sexuelle et de genre en ruralité, lors du tout premier colloque présenté par la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François. Celui-ci se tiendra à la Ruée vers Gould dans le Canton de Lingwick, ce vendredi 21 octobre.
Plusieurs conférenciers reconnus seront présents. Notons la participation de Line Chamberland de l’Université du Québec à Montréal, sexologue et sociologue, titulaire de la chaire de recherche sur l’homophobie. Bill Ryan, chercheur à l’Université McGill, présentera une allocution sur les conséquences de l’homophobie et de la transphobie en contexte de ruralité. Dominique Dubuc, professeure au Cégep de Sherbrooke, sera également présente. Mme Dubuc milite pour les droits des personnes des minorités sexuelles et fait partie du comité des lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres (LGBT). Elle siège aussi à l’ILGA North America, un organisme dédié à la défense des personnes LGBTI ayant un conseil consultatif à l’ONU. Lors du cocktail dînatoire, la population pourra faire l’écoute d’une allocution de Marie-Pier Boisvert, du Conseil québécois LGBT.
L’évènement invite également la population pour un cocktail dînatoire à compter de 17 h à la Ruée vers Gould. Dès 19 h, un cabaret poétique où tous sont invités à traverser à la Publibrairie le Buvard où Jean-Paul Daoust et Nicholas Giguère, deux poètes hauts en couleur présenteront leur fresque. Une soirée trash et déjantée vous y attend, comme le décrit Martin Maillot de la CDC.

UPA

Le transfert de ferme : Un processus de 2 à 10 ans

La conférencière Yolande Lemire mentionne qu’on compte une relève pour trois entreprises à vendre et qu’un processus de transfert peut prendre de 2 à 10 ans.

Le transfert d’une entreprise agricole, ça se prépare. Dépendamment si l’acquéreur est formé et autres éléments, le processus peut s’échelonner sur une période de deux à dix ans. Il est donc important de faire savoir à son organisme (UPA) ou autres son intention et de faire appel à des ressources.
C’est du moins le message lancé par Yolande Lemire, M.A. conseillère en transfert et conférencière invitée lors de l’AGA du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, qui se déroulait à la Salle Guy-Veilleux, à Cookshire-Eaton. Mme Lemire mentionne qu’on retrouve une relève pour trois entreprises à vendre et que la moyenne d’âge pour que la relève devienne propriétaire est de 32 ans. Près de 80 % des transferts sont familiaux, mais la tendance va de plus en plus vers la non-parenté. Il est donc important de consulter et bien se préparer, insiste l’invitée.
De façon générale, explique Mme Lemire, le transfert se passe assez bien, mais doit se faire dans le respect mutuel, la confiance, le comment procéder et l’ouverture d’esprit reconnaissant le travail fait par le fondateur. Le plus grand dilemme, précise-t-elle, est l’aspect financier. « Est-ce que le prix est juste et raisonnable, la relève est-elle capable de payer et le vendeur a-t-il besoin du prix demandé ? » Autant d’aspects auxquels les parties doivent s’entendre.
Pour réaliser un transfert, explique Mme Lemire, il faut considérer les aspects humains, organisationnels, financiers et rencontrer un fiscaliste et un juridique. Il faut également prendre le temps de se questionner et le faire en sept étapes. D’abord développer une vision commune. Le choix de la relève doit se faire de façon réfléchie. Elle doit être motivée à participer à la gestion de l’entreprise et avoir la capacité d’être le chef de son entreprise. Quant à l’entreprise, elle devra aussi fournir un soutien organisationnel adéquat. S’entourer de bonnes personnes clés pour faire avancer le projet est important et constitue la seconde étape. Cela doit se faire en fonction de la complexité et l’orientation du projet. Il faut savoir s’entourer au maximum, insiste la conférencière. Troisième étape de réflexion fort importante est de se respecter mutuellement, planifier un transfert, se faire confiance, ouvrir ses horizons et communiquer complètent le processus de réflexion. Dans la marche à suivre, il faut prévoir du temps pour la planification, la mise en œuvre, la transition et la nouvelle direction, d’expliquer l’invitée.
Conseillère
Mme Lemire mentionne qu’une conseillère en transfert est une personne neutre. Son rôle est de coordonner la démarche, clarifier le projet, proposer un plan d’action, faciliter la discussion et aider à la prise de décision. Dans tout le processus du transfert, explique-t-elle, 80 % du temps sera consacré à discuter des enjeux humains et organisationnels comme définir si le cédant peut demeurer dans la maison, s’il aura un accès à la terre, à la machinerie et autres. Une portion de 15 % sera consacrée au comptable et fiscaliste alors que 5 % se passeront chez le notaire. La conférencière insiste pour dire que « la clé de tout ce processus est le respect. Sans le respect de tout ce qu’il va se vivre au cours des prochains mois ou des prochaines années, sans une communication respectueuse, sans écoute, sans ouverture, le transfert ne peut être une réussite positive. »
Antoine Doyon, producteur agricole à Saint-Isidore-de-Clifton, a témoigné de son expérience. Il aura fallu attendre au cinquième acheteur, un jeune homme de Sawyerville, avant de réussir à vendre que les actifs, explique-t-il. « J’ai gardé la compagnie. » Le processus s’est enclenché en février et le transfert complété en juin. « Pendant trois mois, je dois y aller tous les jours et être disponible pendant un an. C’est un deuil de vendre. Ce que je trouve le plus dur, c’est qu’il n’y a plus personne qui dépende de toi. On se dit qu’est-ce qu’on fait. Aujourd’hui, je regarde ça et je me dis qu’il faut faire confiance aux jeunes. Je trouve que le jeune est performant », ce qui est réconfortant pour M. Doyon. Ce dernier mentionne avoir fait affaire avec une compagnie d’intégration avec suivi technique.  Bien qu’il éprouve un pincement au cœur, M. Doyon semble satisfait de la transaction et croit que son entreprise est entre bonnes mains. Mme Lemire conclut en soutenant qu’il « n’y a pas une façon de faire. Il y a aussi votre façon. »

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Projet de piste cyclable de 98 km : Réalisable en 2 ou 3 ans

Une nouvelle piste cyclable sur la voie ferrée, reliant Sherbrooke à Saint-Joseph-de-Coleraine, pourrait voir le jour sous peu.

La vieille voie ferrée du Québec Central pourrait être transformée en piste cyclable totalisant 98 kilomètres et être réalisée en 2 ou 3 ans, selon le directeur de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François (HSF), Dominic Provost. Le tracé traverserait 4 municipalités sur le territoire, reliant Saint-Joseph-de-Coleraine à Sherbrooke.
Le projet se veut une piste multifonctionnelle accessible également l’hiver pour les motoneiges et les véhicules tout-terrain (VTT). La future piste sillonnera les municipalités d’Ascot Corner, East Angus, Dudswell et Weedon.
L’étude est en discussions depuis déjà quelques années, mais la démarche est encore à l’état embryonnaire. Un comité s’organise et une rencontre s’est tenue à Weedon récemment, étant le point géographique central. Parmi les membres, nous retrouvons entre autres, Dominic Provost, Nicole Robert, préfet à la MRC du HSF, Mélanie St-Pierre, attachée politique du député de Mégantic, Ghislain Bolduc, et Tourisme Région de Thetford. La rencontre intègre également les membres des municipalités concernées par le biais du maire ou d’un conseiller, que la future piste rejoindra.
Pas de conseil d’administration officiel, la formule est simple, « nous sommes en début de projet », d’exprimer M. Provost. Celui-ci explique qu’il n’y a pas de nouvelles de plus que la dernière fois, cependant le processus s’amorce. Déjà, un premier pas est franchi avec l’attribution d’un contrat pour effectuer une étude de faisabilité. Cette étude permettra de mieux connaître le coût du projet et mettre en lumière les divers aspects de sa réalisation, précise le directeur du CLD.
« C’est l’argent qui va déterminer le rythme », lance-t-il. M. Provost fait part que le trajet, étant sur une voie ferrée, est plus simple à concrétiser que si celui-ci était en plein bois. Il mentionne qu’il y a déjà une route d’ouverte et qu’un seul propriétaire. Beaucoup de travaux sont à faire comme prévoir enlever les rails, la construction de haltes et l’affichage, souligne-t-il.

société histoire de weedon

Fondée en 1981 à Weedon : 35e anniversaire de la Société d’histoire

On aperçoit en première rangée, de gauche à droite, Philippe Cadieux, attaché politique de Marie-Claude Bibeau, Rita Goulet, Yves Saint-Pierre représentant Bertrand Lalumière, Monique Binette, Joanne Leblanc, conseillère à la Ville de Weedon, Ghislain Bolduc, député de Mégantic, Thérèse Lavertu, Lise Gaudreau représentant Gilles Magnan, Monique Gaudreau, vice-présidente, ainsi que plusieurs bénévoles et visiteurs.

La Société d’histoire de Weedon a tenu récemment une série d’activités dans le cadre de son 35e anniversaire, soulignant ainsi les efforts continus par les nombreux bénévoles activement dévoués. Près d’une trentaine de personnes se sont réunies dans le nouveau local situé dans la salle communautaire de la municipalité.
Le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, ainsi que Philippe Cadieux, attaché politique de Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Joanne Leblanc, conseillère à la Ville de Weedon et bien d’autres étaient réunis.
Mme Monique Gaudreau, vice-présidente de la Société d’histoire, animait la séance. « Pendant toutes ces années, il en a fallu des bâtisseurs, des bénévoles, pour perpétuer les œuvres », cite Mme Gaudreau. Pour l’occasion, elle avait soigneusement rédigé pour quelques acteurs impliqués de la Société d’histoire, un hommage qu’elle interpréta avec adresse. Les efforts de cinq personnes fortement consacrées à cet organisme ont été soulignés. Pour l’occasion, on leur a remis un présent témoignant de leur implication. Nommons entre autres Gilles Magnan, Bertrand Lalumière, Thérèse Lavertu, Rita Goulet et Monique Binette. Sans tous les nommer, quelques autres personnalités impliquées à la Société d’histoire ont également reçu des éloges, dont Lucie Bourque, une des premières cofondatrices.
« 35 ans à se questionner, à chercher, à fouiller pour documenter le passé, je vous remercie sincèrement pour tous les efforts que vous déployez », a souligné Ghislain Bolduc. Philippe Cadieux, attaché politique de Mme Bibeau, a soutenu le travail des bénévoles et rappelé à quel point ils étaient importants pour la communauté.
Si vous êtes curieux de fouiller le passé, n’hésitez pas à téléphoner et prendre rendez-vous, les bénévoles se feront un plaisir de venir vous ouvrir la porte, informe Mme Gaudreau. La Société d’histoire de Weedon est située au 209, rue des Érables, à Weedon. Téléphone 819 877-1117 ou admin@histoiredeweedon.info

actualite

Élections partielles à Weedon ?

Certains citoyens de Weedon pourraient être appelés aux urnes le 27 novembre prochain pour une élection partielle visant à combler deux sièges de conseiller.
Il s’agit des districts numéro 1 et 3 respectivement occupés par MM. Michel Gauvin et Jean-René Perron. Ce dernier délaisse son poste pour des raisons de santé alors que M. Gauvin quitte la municipalité de Weedon. Déjà, deux personnes ont déposé leur bulletin de mise en candidature. Il s’agit de Daniel Groleau au district 1 et Éric Decubber au district 3.
La date limite des mises en candidature est le 28 octobre à 16 h 30. S’il devait y avoir des élections, le vote par anticipation se tiendrait le 20 novembre prochain. Seulement les électeurs inscrits sur la liste des districts concernés auront le droit de vote. Cet exercice démocratique nécessiterait un déboursé de 4 305 $ à la municipalité. Par contre, si les postes sont comblés sans opposition, la corporation municipale en sera quitte pour un déboursé de quelque 525 $.

Renée-Claude Leroux

Préparer son smoothie en pédalant : Grâce à la machine à smoothie

Nous apercevons Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, préparant son smoothie.

Préparez un smoothie avec des fruits, du lait, du yogourt, c’est bien connu, mais pédaler pour le faire, c’est nouveau. Le Comité Loisir de la MRC du Haut-Saint-François dispose maintenant de son propre vélo à smoothie qu’il compte bien faire utiliser par les élèves et la population du territoire.
Ce nouvel appareil a été conçu et produit par les élèves du cours Opération d’équipements de production du Centre de formation professionnelle du Haut-Saint-François et leur enseignant, Éric Thibault. Avec ingéniosité, patience et travail, ils ont adapté un vélo stationnaire afin d’y installer le mélangeur.
Le Comité Loisir du Haut-Saint-François compte bien utiliser ce vélo rigolo pour sensibiliser les gens aux saines habitudes de vie. Les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent en ont fait l’expérience lors de la rentrée scolaire. Après avoir sélectionné parmi un choix d’aliments sains les ingrédients de leur smoothie, les étudiants devaient enfourcher le vélo et pédaler jusqu’à ce qu’il soit bien mélangé. Devant l’engouement, un esprit amical de compétition s’est rapidement installé, chacun souhaitant concocter le plus rapidement possible son smoothie.
Le Comité Loisir de la MRC souhaite faire bénéficier l’ensemble de la population de ce nouvel engin et le met gratuitement à la disposition des organisateurs d’événements. Il suffit de contacter Sébastien Tison, agent de développement loisir en composant le 819 560-8400 poste 2181 ou à Sebastien.Tison@hsfqc.ca.

journée de la culture ATCD Dudswell la bonne photo_Anne-Claude Breton

Dudswell secteur Marbleton et Bishopton : Journée de la culture

Voici une magnifique photo d’Anne-Claude Breton, nommée «Prise pendant nos vacances à Dudswell», au lac d’Argent en août 2016. Elle a remporté la première place du concours sous le thème Découvrir Dudswell.

Profitant d’un magnifique samedi d’octobre, l’Association touristique et culturelle de Dudswell (ATCD) a tenu sa journée de la culture à Dudswell, secteur Bishopton et Marbleton. Pas moins que 200 à 250 personnes sont passées dans les deux secteurs sous la thématique provinciale En avant la musique. Julie Boisvert, directrice de l’association, souligne que la culture s’exprime de différente façon.
Pour se faire, plusieurs activités regroupant la danse, la littérature, les arts visuels et la photographie sous le thème Découvrir Dudswell étaient organisées. Le Musée Louis-Émile-Beauregard et le Centre d’interprétation de la chaux ont ouvert leur porte. À Dudswell, secteur Bishopton, en l’église Saint-Clément, à l’extérieur, se tenaient plusieurs jeux, animation et maquillages pour les enfants. La chef de chœur, Shanti Legault et sa chorale Dud’ili’d’ham ont également fait une prestation devant le parvis de l’église, profitant de la chaleur du soleil automnal. Au cœur de la journée figurait également un dîner BBQ, un conte animé par les jeunes dont Camélie, Élizabeth et Émile et un spectacle de danse des Mamies Gitanes.
L’initiative d’une citoyenne, Isabelle Bibeau, a permis la réalisation de la 2e édition du marathon de 1, 5 et 10 kilomètres pour amasser des fonds au profit de la bibliothèque. L’ATCD, les bénévoles de la bibliothèque et les pompiers volontaires de Dudswell ont assuré la sécurité des participants, supportant tous Mme Bibeau et son organisation.
Également, le sous-sol de la salle paroissiale débordait de livres en tout genre que l’on pouvait acheter ou échanger. C’est 667 $ qui ont été amassés par cette activité qui permettra l’achat de bouquins neufs.
Un des faits marquants de cette journée de la culture est l’exposition du peintre de talent Gordon Pearson. Aujourd’hui décédé, ses œuvres se perpétuent. Celles-ci étaient présentées en l’église Saint-Clément. Nicole N. Robert, épouse du sculpteur Léger Robert et résident de Bishopton, effectuait la visite guidée de l’artiste. De magnifiques toiles, tantôt encadrées tantôt en esquisses ou délicatement plastifiées dans de grands livres y étaient arborées. Le peintre Pearson a au cours de sa carrière, relaté en peintures, d’innombrables fresques d’une authenticité remarquable à s’y méprendre, d’édifices patrimoniaux et architecturaux de différentes municipalités ou en milieu rural. Votre résidence s’y retrouve peut-être et beaucoup d’édifices tels les hôtels de ville de plusieurs municipalités en Estrie font partie des œuvres de l’artiste.
Julie Boisvert confie que cette journée est une belle occasion de fêter. Elle remercie les partenaires tels Graymont, la Municipalité de Dudswell ainsi que la Caisse Desjardins du Nord du Haut-Saint-François.

Caritas de weedon 35-W

Fonds de lutte contre la pauvreté : Caritas Estrie remet 20 800 $

Appréciant l’aide obtenue, les représentants d’organismes du district 35-W posent en compagnie de Michel Boulanger, à gauche.

Caritas Estrie a récemment distribué des enveloppes budgétaires totalisant 20 800 $, permettant ainsi de venir en aide au district 35-E, East Angus, Cookshire, La Patrie ainsi qu’au district 35-W, Weedon, Beaulac, Stratford. Au total, 31 projets locaux ont reçu une aide financière afin de lutter contre la pauvreté et l’injustice ainsi que venir en aide aux familles, à la jeunesse et aux services de pastorale.
L’administration des enveloppes, la réception et la sélection des demandes pour les 2 districts étaient formées de comités locaux. Le district 35-E a obtenu une enveloppe de 13 450 $ permettant la réalisation de 22 projets, entre autres pour Moisson Haut-Saint-François, les Cuisines collectives du Haut-Saint-François, les conseils des Chevaliers de Colomb de Cookshire, East Angus et de La Patrie. Pour le district 35-W, l’aide financière totalisant 7 350 $ est venue appuyer 9 projets, dont le Conseil des Chevaliers de Colomb de Weedon, le Centre de la petite enfance de Weedon et Dépannage St-Gérard.
Lors de la remise des allocations, chaque responsable d’organisme expliquait brièvement en quoi le don sera utilisé. La pauvreté n’est pas un mythe dans la MRC, de par les discours des gens sur place à la salle des Chevaliers de Colomb d’East Angus, lieu de rencontre. La demande en aide de tout genre est bien présente. Denise St-Pierre, de St-Isidore de Clifton, mentionne que l’enveloppe budgétaire servira à offrir des repas pour la 3e semaine du mois aux enfants de l’école. Quelques autres demandeurs témoignent de la même mention, subséquemment cet épisode mensuel semble être récurrent. Il y a une réelle demande pour ce genre d’aide, du fait que les enfants moins nantis n’ont plus suffisamment de vivres durant cette période. Marc Rousseau, très impliqué dans la communauté, fait mention que l’argent servira aux Paniers de Noël sous forme de bon d’achat en partenariat avec le IGA Couture d’East Angus. L’an passé, c’est 91 demandes, pour un total de 8 500 $, qui ont été consacrées à la cause. Katia Palardy, de Moisson Haut-Saint-François, témoigne que l’argent aide principalement à soulager la pauvreté. L’organisme fondé il y a un peu plus d’un an vient déjà en aide à 14 municipalités en contribuant à l’apport régulier en denrées, ainsi qu’à 6 écoles en les soutenant pour les collations. Dans un souci de transparence, la majorité des œuvres de charité sont contraintes d’exiger maintenant ou sont en voie de demander une preuve de revenu. Comme les demandes sont grandissantes, les organismes n’ont pas le choix de s’assurer des réels besoins de la population.
Tous les bénéficiaires ont unanimement remercié Caritas Estrie. Les sommes qu’offre cet organisme sont entièrement financées par la vente du Pain partagé et la campagne de Noël. Michel Boulanger, coordonnateur des campagnes, souligne que tout part de là. « Vous aidez vos organismes, vos voisins, qui ont besoin », témoigne-t-il en informant que l’argent amassé dans un district revient directement à celui-ci. En poste au sein de l’organisme depuis sa création en 1995, Michel Boulanger remarque une augmentation marquée des demandes. « La pauvreté grandit », cite-t-il.
Caritas Estrie informe les organisations que les futurs demandes et formulaires seront disponibles dès janvier 2017 au www.caritas-estrie.org

Moisson HSF

Moisson Haut-Saint-François : Des canards payants

La 2e édition de la Course aux canards au profit de Moisson Haut-Saint-François a permis d’amasser 7 000 $. L’initiative, qui se déroulait à la Vallée heureuse du Mont Élan, à Westbury, a attiré plus d’une centaine de personnes venues voir la performance de leur canard. Quelque 1 366 billets ont été vendus pour l’occasion. Les participants courraient la chance de remporter un des 21 prix d’une valeur totale de 3 500 $ en divers bons d’achat, dont le grand prix de 999 $ en argent sonnant. Les responsables ont profité de l’occasion pour en faire une fête de famille. Les enfants se sont amusés dans le jeu gonflable, en plus de se faire maquiller. Toute la famille avait accès au site. Évidemment satisfaite de la réponse de la population, Katia Palardy, directrice générale de Moisson HSF, annonce déjà qu’il y aura une troisième édition l’an prochain et à la même période de l’année. « On ne changera pas une formule gagnante. On se fait connaître, ça fait de la représentation. Je suis amplement satisfaite. » Rappelons que l’organisme effectue du dépannage alimentaire temporaire pour soulager la pauvreté et contribuer à mettre en mouvement les gens du territoire. L’intervention se fait auprès des personnes à faible revenu ou en situation économique difficile temporaire.

cloche

La cloche de l’Église Unie de Sawyerville est de retour !

Elle a été volée en juillet 2015, et a finalement été rendue par la police en septembre de cette année. La grosse cloche de 600 livres a eu une vie tumultueuse. Elle a été suspendue dans l’Église Unie de Sawyerville par la famille Sawyer près de 100 ans auparavant, rappelait le docteur Curtis Lowry l’année dernière. C’étaient les descendants de Josiah Sawyer, le fondateur de Sawyerville. Quand l’église a entièrement brûlé le 9 juillet 2006, seule la cloche était intacte, tombant au sol avec un tintement de tristesse, a raconté un spectateur. Elle a passé quelques années dans une remise, avant d’être installée sur une plateforme de ciment en avant de l’église. Ensuite, les voleurs ont coupé la chaîne qui la retenait et elle a disparu durant 14 mois. Elle aurait apparemment passé la majorité du temps cachée sous un tas de débris dans un chantier de ferraille. Le propriétaire l’avait achetée pour 800 $, racontait Tami Spires, ministre de l’Église Unie de Sawyerville.
Quand les policiers ont rendu la cloche à Ian McBurney, président du comité de l’Église, elle était sans grelot et sans le support auquel elle était accrochée. Ils lui ont demandé de garder le secret jusqu’à ce que l’enquête soit terminée. Elle a alors passé quelques semaines sous une bâche, jusqu’au 28 septembre, quand ils ont dit « qu’ils seraient aussi bien de l’annoncer à la congrégation et à tous, parce que leur plan n’avait pas fonctionné et que leur dossier est clos », précisait-il. « Il n’y aura apparemment aucune charge contre le propriétaire du chantier de ferraille, car lorsqu’ils sont arrivés sur place, il aurait pleinement coopéré. »
Les administrateurs de l’Église sont en discussion quant aux réparations que nécessitent la cloche et l’endroit où elle sera placée. « La communauté de notre Église s’estime heureuse que notre cloche nous ait été rendue et est reconnaissante envers la Sûreté du Québec qui a travaillé très fort pour nous la rapporter », exprimait Tami Spires.

cloche

The Sawyerville United Church Bell is Back!

The returned bell still bears the date “1873” but lacks its clapper and support.

It was stolen in July 2015, and finally returned by the police this September.
The big 600-pound bell has had a tumultuous life. It was hung in the Sawyerville United Church by the Sawyer family well nigh a century ago, recalled Dr. Curtis Lowry last year. The family were descendants of Josiah Sawyer, the founder of Sawyerville.
When the church burned down on July 9, 2006, only the bell was intact, falling to the ground with a “forlorn ring,” as a viewer reported. It spent some years in a shed before being installed on a cement platform in front of the church. Then thieves cut through the chain fastening it, and thus it disappeared for 14 months. Apparently it spent most of that time hidden under a pile of junk in a scrapyard. The owner had purchased it for $800, said Tami Spires, the Sawyerville United Church minister.
When the police returned the bell to Ian McBurney, president of the church board, it was missing its clapper and the support that it hung from. They asked him to keep its return a secret until they had finished their investigation. So the bell spent some weeks under tarp until September 28, when “the police said we may as well just announce it to the congregation and everyone, because their plan had fallen through, so their file is basically closed,” McBurney said. “Apparently the scrap yard owner is not being charged, because once the police came to his place, he cooperated fully.”
The church trustees are discussing the repairs needed to the bell, and where it will be placed. “Our church community is just thankful that we have our bell back and are thankful to the SQ for their hard work in helping us to get it back,” said Spires.

Putter Bernier web

Est-ce le dernier tournoi Putter Bernier ?

Rangée arrière, de gauche à droite dans la classe amateure, Vincent Héraud, directeur des loisirs de East Angus, Lyne Bernier, organisatrice, derrière elle, Ryan Vintinner, suivi de Steven Dingman, Gordon Dingman et Randy Vintinner. Rangée avant, la classe professionnelle composée de Dany Deblois, Guy Faucher, Anthony Godbout et Steve Godbout.

Encore mieux que l’an passé, peut-être vu l’annonce de la dernière édition, le tournoi Putter Bernier et ses 116 golfeurs ont permis d’amasser récemment, près de mille dollars de plus cette fois-ci. Lyne Bernier, organisatrice, avance que les sommes recueillies lors du tournoi style Vegas au Club de golf East Angus frôlent les 6 000 $. Celles-ci serviront à venir en aide aux enfants de la municipalité, cause tenant à cœur à Mme Bernier, s’impliquant dans le tournoi depuis déjà 15 ans, pour soutenir la jeunesse en toutes sortes d’occasions.
Est-ce que ce sera le dernier tournoi Putter ? Mme Bernier a toujours dit que si elle arrêtait, ce ne serait que pour une question de santé, n’ayant pas le choix de se rendre à l’évidence, elle annonçait la dernière édition. Cependant lors du banquet, un hommage lui a été livré, bouleversant la déclaration faite. Parmi les nombreux témoignages, André Marquis, professionnel, a souligné qu’il était content que la mémoire de Putter se poursuivre. Un clin d’œil à la soirée, raconté par l’organisatrice, d’une anecdote qui va rester longtemps gravée dans la tête des participants, a été souligné, on ne sait de quelle façon ni de quoi il s’agit, c’est un secret de fraternité bien gardé. Le tout est venu toucher une corde sensible de la nièce de Putter, Lyne Bernier. Les gens se sont avancé pour l’appuyer et lui ont offert leur l’aide pour l’an prochain « si l’eau ne coule pas trop sous les ponts, comme on dit », cite Mme Bernier. Elle ne dit pas un non catégorique pour l’avenir. Humble dame qu’est Mme Bernier, elle souligne qu’on ne fait pas ça pour recevoir les éloges, on le fait dans le but d’aider les jeunes de notre communauté.
Contribuer afin que la jeunesse puisse participer à des activités, à qui, un coup de main financier est nécessaire, est le principal objectif. Pour les activités sportives des jeunes, comme  aider les parents à couvrir les frais d’inscription au hockey, soccer ou une aide financière pour payer un voyage de fin d’année et même les frais de l’OTJ, sont des exemples parmi tant d’autres que la Fondation Sports et Loisirs de East Angus offrent. Les parents qui font une demande d’aide n’ont pas à se sentir jugés, tout se fait dans un grand respect et demeure confidentiel.
Lyne Bernier souhaite témoigner de la généreuse contribution de Pierre Bélair et Dany Langlois de Promutuel, Pauline et Richard Boisvert, Stéphane Gendron, de Pavage Estrie Beauce, ainsi que tous les précieux donateurs complices du succès de l’évènement, du comité organisateur composé de Vincent Héraud, directeur des loisirs à la Ville de East Angus, Claude Giroux, Micheline C. Dion, Guy Faucher et David Fournier.

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Un service gratuit, bon pour le confort et pour contrôler votre consommation d’énergie

L’équipe de l’ACEF Estrie vous annonce la continuité du programme Éconologis du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles jusqu’au 31 mars 2017. Chaque année, des milliers de ménages à revenu modeste de partout au Québec bénéficient de conseils et de services en efficacité énergétique gratuitement. Ici en Estrie, environ 500 foyers situés sur tout le territoire pourront recevoir la visite d’un conseiller en efficacité énergétique de l’ACEF Estrie cette année.
Éconologis comporte deux volets entièrement gratuits. Le premier inclut des conseils personnalisés et des travaux légers de calfeutrage et d’installation de produits liés à l’efficacité énergétique pour faire face à l’hiver. Le deuxième volet prévoit la pose de thermostats électroniques, programmables ou non, sous certaines conditions.
« Le programme, offert tant aux locataires qu’aux propriétaires, a pour but d’informer les gens sur les différentes façons de rendre leur domicile plus efficace et aussi de les sensibiliser au fait qu’en changeant simplement quelques petites habitudes de vie, ça peut leur permettre de mieux contrôler leur consommation d’énergie et en même temps d’améliorer leur confort », indique Hugo Payeur, coordonnateur du programme à l’ACEF Estrie.
Pour bénéficier du programme Éconologis, les gens doivent répondre à certains critères. Par exemple, ils doivent recevoir une facture d’énergie pour le chauffage. De plus, aucun occupant du logement ne doit avoir reçu la visite d’un conseiller dans le cadre du programme Éconologis ou d’un programme de même nature géré par le Ministère, et ce, au cours des cinq dernières années ou des trois dernières années s’il a déménagé. D’autres critères s’appliquent aussi, notamment à l’égard du revenu déclaré en 2015.
1 personne: 24 600 $,
2 personnes: 30 625 $,
3 personnes: 37 650 $,
4 personnes: 45 712 $,
5 personnes: 51 846 $,
6 personnes: 58 473 $,
7 personnes et plus: 65 101 $.
Pour obtenir plus d’information, pour vérifier les critères d’admissibilité et pour prendre rendez-vous, il suffit d’appeler le 1 866 266-0008 ou de contacter l’ACEF Estrie au 819 563-1585. Tous les détails du programme sont accessibles à l’adresse suivante: www.econologis.gouv.qc.ca.

UPA

Une année occupée pour l’UPA locale

Ils étaient près de 70 producteurs et productrices du Haut-Saint-François à participer à l’assemblé générale annuelle par un beau dimanche ensoleillé.

La dernière année en a été une fort occupée pour les producteurs agricoles du Haut-Saint-François et ce autant sur la scène locale que provinciale et nationale. Que ce soit les manifestations pour contrer les pertes de millions $ concernant le lait diafiltré ou celles pour empêcher la mise en place des recommandations du rapport Gagné, dans le secteur de l’acériculture, elles ont nécessité l’implication des producteurs.
Lynne Martel-Bégin, présidente du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, a profité de la récente assemblée générale annuelle pour remercier les quelque 70 producteurs et productrices présents à la Salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton pour leur disponibilité. La présidente a rappelé aux membres qu’il fallait demeurer vigilant et qu’un autre dossier, « soit la refonte du programme de taxation municipale qui touche l’ensemble des producteurs et des productrices, peu importe la production et peu importe la taille de l’entreprise. Nous serons tous affectés par la diminution de cette portion d’aide qu’est le remboursement des taxes foncières du MAPAQ. Si le changement de programme reste sur la table tel qu’il est, les producteurs et les productrices devront débourser davantage pour acquitter leurs comptes de taxes foncière et scolaire. Je vous demande de rester à l’affût, car si nous devons nous mobiliser, j’espère que vous n’hésiterez pas à vous joindre à nous. »
Sur la scène locale, Mme Martel-Bégin mentionne que les membres du syndicat local se sont montrés bien présents à divers égards. La participation du syndicat au développement du plan de développement de la zone agricole (PDZA) constitue certainement un moment fort. « Ce processus a permis à la MRC d’acquérir une connaissance pointue du territoire et des activités agricoles. De créer une nouvelle dynamique de concertation entre les acteurs du milieu dont le syndical local. D’établir un lieu d’échange propice è la définition d’une vision concertée du développement de l’agriculture et de déterminer les meilleurs moyens d’exploiter pleinement le potentiel agricole pour entreprendre des actions concrètes. Le PDZA aura permis de faire un portrait du monde agricole dans le Haut-Saint-François et on peut tirer notre épingle du jeu. On peut arriver à le dynamiser. On a des cultures de niche. On aurait le territoire pour développer de nouvelles cultures. Le PDZA peut aider; on a le portrait de nos faiblesses et de nos forces », d’exprimer Mme Martel-Bégin lors d’une entrevue.
Dans un souci de se faire plus présent auprès des instances décisionnelles du territoire, des représentants du syndicat assistent à tour de rôle aux séances de la table des maires de la MRC du HSF. L’objectif, de mentionner la présidente, est de mailler davantage le secteur agricole avec la MRC et les municipalités. En étant présent, explique-t-elle, « on peut intervenir au besoin et faire connaître la contribution essentielle de l’agriculture sur le territoire. Ma vision est qu’on se parle avant plutôt qu’après. On est en mode action plutôt que réaction. »
La présidente ajoute avoir siégé à la Commission de consultation publique qui a eu lieu sur le territoire pour l’élaboration du Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR). « Ce plan permettra de dresser un portrait régional de la gestion des matières résiduelles, de déterminer les orientations et les objectifs poursuivis par les municipalités et d’identifier les moyens et les actions à mettre en œuvre pour y arriver. Votre syndical local, ajoute-t-elle, a déposé un mémoire lors de la consultation sur le territoire. » Rappelons que le PGMR a été adopté à la séance de la MRC du mois d’août.
Rencontre des producteurs
Mme Martel-Bégin mentionne que l’opération À la rencontre des producteurs, débutée en cours d’année, se poursuit. L’initiative, qui se fait également au niveau provincial, consiste pour les administrateurs du syndicat local « à rencontrer personnellement chaque producteur. Le C.A. s’est divisé la liste. On a 40 % des producteurs de rencontrés. On profite de l’occasion pour remplir un sondage, voir les attentes, les dossiers à travailler au niveau local et autres », de préciser la présidente. Par ailleurs, l’organisme s’est fait présent en participant à une journée d’information visant à préparer les producteurs et transformateurs aux marchés publics. Soutenir la relève agricole, participer aux portes ouvertes de l’UPA, souligner l’apport de pionniers dans le monde agricole, la participation au sein de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, une journée réseautage comme Regards vers le Haut, sans oublier les diverses formations résument en partie le travail du syndical local au cours de la dernière année.
La présidente estime que le monde agricole sur le territoire va relativement bien. « Je ne pense pas qu’on a régressé. L’an passé, il y a eu 15 nouvelles entreprises. » Mme Martel-Bégin croit que l’application du PDZA pourra contribuer entre autres à maintenir et développer le monde agricole. Mentionnons que le Syndicat local de l’UPA du HSF regroupe 732 producteurs et productrices.

Gagnats concours

Un gars et une fille heureux

Martin Rodrigue, originaire de Weedon, maintenant domicilié à Sherbrooke, et Johannie Provencher, de Weedon, sont les heureux gagnants du concours Journée de gars Journée de filles. La promotion organisée par le Journal régional Le Haut-Saint-François avec la généreuse participation des commerçants a permis aux gagnants de bénéficier de chèques cadeaux totalisant plus de 300 $ chacun. « C’est le fun de gagner. Ça nous permet de faire des activités qu’on n’aurait peut-être pas faites et de se gâter », d’exprimer Mme Provencher sous le regard approbateur de M. Rodrigue. Le journal tient à remercier les commanditaires qui ont permis le succès de la promotion soit Weedon Auto, Boutique Pluss, Solutek informatique, Club de golf East Angus, BMR G. Doyon, Pièces d’Autos Angus, Fontaine électronique, Restaurant 108, Institut Brin de Beauté, Les Jardins vivaces de Fernand, Le Moulin de Weedon, Place 112, Pharmacie Brunet et Coiffure Distinction.

Lectorat

Une étude de lectorat : Pour mieux répondre à vos attentes

Nous apercevons de gauche à droite, l’équipe d’étudiants composée d’Olivier Bercier, Marie-Catherine Roberge et Jérémie Côté. Était absent au moment de la photo Julien Schille.

C’est dans le but de mieux ajuster son offre et présenter un contenu adapté à vos attentes que le Journal régional Le Haut-Saint-François, avec la collaboration d’une équipe d’étudiants de l’Université de Sherbrooke, travaillent à réaliser une étude de lectorat.
Quatre étudiants en marketing effectuent l’étude de lectorat dans le cadre du cours Recherche en marketing. Ils doivent mettre en pratique les concepts et principes enseignés via la réalisation complète d’une recherche en marketing. Pour ce faire, les étudiants ont choisi le journal Le Haut-Saint-François qui s’était préalablement inscrit parmi les entreprises potentielles. « On trouvait intéressant que ce soit une entreprise locale et la possibilité de vous aider et aider la population », de mentionner Olivier Bercier, membre du groupe d’étudiants. « C’est intéressant de pouvoir apporter notre aide sans avoir l’aspect vente », d’ajouter Marie-Catherine Roberge, alors que son collègue, Jérémie Côté, considère que le journal a des affinités avec le journal local de sa région en Montérégie.
Pour M. Bercier, l’aspect interaction avec les gens, voir ce qu’ils pensent, constitue une belle motivation. « Ce que nous faisons, c’est du concret », précise-t-il. « Ce n’est pas du pelletage de nuages et on voit qu’on peut aider », d’ajouter Marie-Catherine Roberge.
Sondage
L’étude présentement en cours repose sur un sondage auquel les gens sont invités à remplir par le biais du Facebook du journal au www.facebook.com/journalHSF, sélectionner le lien et inscrivez « fait » dans les commentaires. Les participants courent la chance d’obtenir un des deux prix de 100 $ ou une paire de billets de spectacle. Le sondage s’adresse à tous les lecteurs du Haut-Saint-François, toutes municipalités confondues.
Le questionnaire, disponible dans les deux langues, vise à définir le profil des lecteurs, leur champ d’intérêt, la fréquence de lecture, ce qu’ils aiment, ce qu’ils aiment moins et des suggestions de contenu. L’étude de lectorat devrait être complétée vers la fin novembre, début décembre. L’équipe du journal prendra en compte les résultats pour mieux adapter son contenu rédactionnel.

actualite

A survey of our readers : To better respond to your expectations

In order to better orient its services and to present content that is adapted to your needs and wishes, the Journal régional Le Haut-Saint-François is carrying out a study of its readers, with the collaboration of a team of students at the University of Sherbrooke.
Four marketing students are doing the study of the Journal readers in the context of their marketing research course. They must put into practice the concepts and principles they have learned by completing an entire marketing research study. To do this, the students have chosen the Le Haut-Saint-François newspaper, which had been previously registered on a list of potential businesses. “We found it interesting that it is a local business, and that the study would enable us to help you as well as the population you serve,” said Olivier Bercier, one of the group of students. “It’s interesting to be able to offer our help without having the aspect of sales,” added Marie-Catherine Roberge, while her colleague, Jérémie Côté, noted that the newspaper has some characteristics in common with the local newspaper in his region, the Montérégie.
For Bercier, the aspect of interacting with people and learning what they think constitutes an excellent motivation. “What we are doing is concrete,” he said. “It’s not shovelling clouds; we see that we can help,” added Roberge.
Survey
The study, currently in process, is based on a survey to which people are invited to respond on the Facebook page of the Journal, at www.www.facebook.com/journalHSF, selecting the link to the survey. Participants get a chance to receive one of two $100 prizes, or a pair of tickets to a show. The survey is addressed to all the readers in the Haut-Saint-François, with all the municipalities grouped together.
The questionnaire, available in both languages, aims to define the profile of readers, their fields of interest, how often they read the paper, what they like, what they like less, and their suggestions about content. The readership study should be completed by the end of November or the beginning of December. The Journal team will take the results into consideration in order to better adapt the newspaper’s editorial content.

OLYMPIADE

Olympiades édition 2016 à Cookshire-Eaton : 9 écoles réunies

Voici l’ensemble des élèves des neuf écoles participantes aux olympiades. En première rangée, les médaillés de 3e et 4e année du jour. En 2e rangée en partant de la gauche, on aperçoit accroupie, Mme Yolaine Tétreault, enseignante en éducation physique à l’école Saint-Camille de Cookshire.

Neuf écoles regroupant plusieurs centaines d’élèves de 3e à la 6e année ont participé, la semaine dernière, aux olympiades pour cette nouvelle édition automnale. L’activité s’est déroulée sur deux jours au parc municipal de Cookshire-Eaton.
La température en haut des normales de saison a accordé deux belles journées clémentes aux participants. Les élèves des écoles de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur à Weedon, Notre-Dame-du-Paradis de Saint-Adolphe, Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie, Saint-Paul de Scotstown, des Trois-Cantons de Saint-Isidore-de-Clifton, Sancta-Maria de Dixville, Saint-Luc de Barnston, Saint-Camille et Elementary School de Cookshire étaient tous au rendez-vous.
Plus d’une vingtaine d’ateliers différents étaient présentés. En athlétisme, on retrouvait des épreuves comme le lancer du disque, du javelot et du poids, la course de haies, le sprint, la course de précision ainsi que le saut en hauteur. Il y avait également des disciplines hors du commun comme le frisbee et le parcours de golf. Les élèves étaient libres de passer d’une activité à l’autre à leur guise. Tous portaient un petit carton au cou, auquel toutes les activités y étaient inscrites. L’élève qui arrivait à une activité présentait son carton, effectuait l’activité et des bénévoles s’occupaient de l’inscription des résultats. Au sprint, c’était Maika Prévost et Élodie Blanchette toutes deux en 6e année à l’école Saint-Camille, qui participaient à l’animation du sprint, lors de la journée des 3e et 4e années. Les 2 jeunes filles avaient l’air heureuses et prenaient au sérieux leur collaboration à la journée d’athlétisme. Plus loin, sur le terrain de soccer, Catherine Simard, enseignante à Sancta-Maria dans une classe jumelée de 2 et 3e année, participait pour une première fois aux olympiades du secteur. Postée à l’épreuve du lancer du javelot, de bonne humeur et enthousiaste, Mme Catherine lance « j’aime ça et les jeunes adorent ça ». On pouvait sentir l’énergie débordante, toute la fébrilité des enfants, des gens, des parents bénévoles, des accompagnateurs et du personnel impliqué, partout dans le parc. C’est le sourire aux lèvres et dans la bonne humeur que les deux journées se sont déroulées.
Précédant la remise des médailles, Sylvain Dostie, enseignant en éducation physique à Weedon, a pris la parole en mentionnant aux enfants que cela faisait trente douze ans que les olympiades existaient. Les enfants se sont rapidement manifestés, éclats de rire et commentaires se firent entendre. La Caisse Desjardins des Hauts-Boisés de Cookshire-Eaton, représentée par Karine Beaumont, était présente. « Je félicite les participants pour vos efforts, l’important c’est de participer », lance Mme Beaumont. Après les traditionnels mots de bienvenue, les élèves se sont vu remettre leur médaille tant attendue. Celle-ci était remise pour chaque niveau scolaire séparé en deux catégories, soit un garçon et une fille.
Les olympiades existent depuis plus de trente ans, explique Sylvain Dostie, et aujourd’hui nous souhaitons faire une mention spéciale à Yolaine Tétreault, enseignante en éducation physique, qui est là depuis les tous débuts. Cette fois, c’est sa dernière participation puisque Mme Tétreault quittera pour la retraite. Elle est très appréciée de ses collègues et ceux-ci souhaitaient le souligner.

Politique familiale

Politique familiale de Saint-Isidore-de-Clifton

De gauche à droite Nadja Guay, Danielle Jean, Chantal Lemire, Audrey Turgeon, Yann Vallières, maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Ghislain Bolduc, député de Mégantic, Julie Pouliot, André Langevin ainsi que les enfants présents pour l’occasion.

La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton s’est dotée d’une politique familiale et pour l’occasion, elle a convié la population pour son lancement officiel. Le comité avait préalablement invité les gens à se joindre à eux pour un pique-nique et a ensuite opté pour tenir la rencontre à l’extérieur de la salle des loisirs, profitant ainsi du beau temps.
Les grandes lignes de cette nouvelle politique visent à se doter d’éléments pour un village dynamique, attractif, autonome, écologique et solidaire. Le maire, Yann Vallières, fait mention dans le guide de la politique, s’être soucié des recommandations faites auprès des citoyens, un outil important pour le lancement. Lors de son discours, il disait vouloir rassembler les 0-99 ans. Il souhaite développer le réflexe famille, le bien-être de la petite enfance ainsi que des personnes âgées. « Les parcs se rajeunissent, on veut des infrastructures multigénérationnelles, en constante amélioration », précise le maire Vallières.
André Langevin, accompagnateur dans la démarche et ancien maire de Coaticook, témoigne de l’importance que les municipalités doivent accorder aux familles et combien elles sont précieuses. Il soulignait à titre d’exemple que les petites municipalités rurales perdent leur jeunesse. M. Langevin citait qu’à Coaticook en 1974, il avait 1375 élèves à l’école et qu’aujourd’hui il y en a, à peine 700. Beaucoup de petites villes perdent leurs commerces, leurs écoles, informe-t-il. Il encourage celles-ci à développer des stratégies afin qu’elles conservent leurs familles.
Julie Pouliot, conseillère municipale secteur famille, souligne que la politique veut offrir des services aux jeunes familles, que la municipalité soit attractive et diversifiée. « Nous sommes heureux de vous présenter ça, j’espère que vous allez en parler à vos amis et aux gens de votre entourage », exprime la conseillère.
Audrey Turgeon, conseillère aux loisirs, partage l’évolution du plan d’action. En autres, des passages pour piétons plus sécuritaires, la remise de bourses pour les finissants, de nouvelles infrastructures pour tous les âges au camping ainsi que le remboursement de frais sportifs ou culturels. Une nouveauté pour 2017, soit d’offrir des arbres fruitiers aux nouveau-nés.
Il a également été discuté par le biais de différents membres du comité, de favoriser les déplacements en vélo, promouvoir la marche, la consultation constante aux citoyens ainsi que le respect de l’environnement. Les actions posées sont au cœur de la démarche que s’est promue la municipalité de la rendre attrayante.
Denyse Saint-Pierre, agente de développement, a également profité de l’occasion pour remercier André Langevin et Ghislain Bolduc, député de Mégantic, d’être présents au lancement de la politique familiale.

Bilan de la saison touristique

Bilan de la saison touristique : Les marcheurs s’intéressent à notre région

Le Comité touristique du Haut-Saint-François, de gauche à droite, à l’arrière, Denyse Saint-Pierre, agente de développement, Saint-Isidore-de-Clifton, Jean-Sébastien Bachand, du Complexe hôtelier Ramana, Nancy Grenier, Chambre de commerce du Haut-Saint-François, Thérèse Ménard-Théroux, La Riveraine, Sylvie Lupien, Chalet à fleur d’eau. À l’avant ; Claude Sévigny, sculpteur, Isabelle Couture, SADC, et Jean-Claude Vézina. Absents de la photo, Daniel Audet, La Ruée vers Gould, et Julie Boisvert, ATCD.

La randonnée pédestre est la principale activité convoitée par les vacanciers de passage dans le Haut-Saint-François (HSF) durant la saison estivale, a constaté le jeune comité touristique du HSF, ayant fait le bilan au Complexe hôtelier Ramana de Sawyerville, récemment.
Les membres du comité semblent tous d’accord pour dire qu’ils ont connu une saison occupée. Dans un communiqué de presse émis par Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du HSF, celle-ci parle du portrait général des attraits qui a attiré l’ensemble des vacanciers. Beaucoup ont effectué le Parcours de Marche au Cœur de Mégantic, le parc des Deux Rivières ainsi que le Marécage des Scots. Les visiteurs ont collaboré à l’essor économique des secteurs de l’hébergement et de restauration. L’été clément, la température au rendez-vous, de plus la remise de 3 500 exemplaires du Guide des attraits touristiques du HSF ont contribué à l’apport du tourisme dans notre MRC.
Le comité a eu l’idée de glisser un sondage à l’intérieur du guide. « Il a permis de voir les tendances chez nous », lance Mme Couture. Parmi celles-ci, le B & B Le Bonheur, de Scotstown, indique avoir accueilli 19 marcheurs pour le Parcours de Marche et une trentaine pour le parc national du Mont-Mégantic. Chartierville et sa côte magnétique font également partie des choix préférentiels. Suite au sondage, le comité a appris que 85 % des répondants voulaient revenir l’an prochain et le 15 % restant, possiblement. « On est contents », lance la directrice, indiquant du coup que personne au sondage n’a répondu ne jamais vouloir revenir, « ce qui est très positif », exprime-t-elle.
Les nouveautés telles Musique aux Sommets, les soupers internationaux à La Ruée vers Gould, le Cœur villageois de Cookshire-Eaton sont aussi aux nombres de la contribution de l’achalandage touristique dans le Haut-Saint-François. En passant également par Lingwick qui fourmille, comme le dit Isabelle Couture. « On sait qu’on touche quelque chose d’important », lance-t-elle.
Le sondage auquel 55 répondants ont participé se tenait du 29 juin au 1er septembre. Il a permis de recueillir des données intéressantes, on y constate que 49 % des visites se faisaient en août, 36 % étaient en couple alors que 35 % en compagnie d’amis. Dans un autre ordre d’idée, le sondage demandait aux individus qu’elles étaient les activités qu’ils aiment faire en vacances. Les réponses obtenues sont un outil majeur afin de permettre de guider les futurs services touristiques en région. Des 55 répondants, les gens ont coché 41 fois la randonnée, 31 la plage et la baignade, 24 d’entre eux le vélo, 22 les activités culturelles et 21 les sports nautiques. De ce nombre, 15 personnes ont indiqué choisir la visite à la ferme et l’agrotourisme.
Les quelque 2 300 kilomètres de prairies, le paysage montagneux parsemé de rivières et de forêts offrent mille points de vue et mille attraits à découvrir autour des 14 municipalités du HSF; ils sont parmi quelques points exprimés par Isabelle Couture. Celle-ci invite les voyageurs à venir profiter des couleurs automnales et des joies de l’hiver.
En conclusion, Mme Couture mentionne que le comité a le désir, pour l’année à venir, de recruter de nouveaux membres. Elle souhaite qu’il soit le plus représentatif possible du secteur avec des adhérents en provenance des différentes municipalités idéalement, permettant ainsi d’enrichir le travail et de le rendre plus efficace.

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