fete de la peche

Fête de la pêche : Les amateurs sont au rendez-vous

On a déversé pas moins de 400 truites dans le lac d’Argent à Dudswell.

Année après année, l’engouement envers la Fête de la pêche demeure indéfectible. Que ce soit à Dudswell, Weedon ou Scotstown, plusieurs centaines d’adeptes enfants, jeunes et moins jeunes profitent d’une belle journée de plein air pour s’adonner ou découvrir ce loisir.
À Dudswell, les enfants s’en sont donné à cœur joie. Un bassin était aménagé à la plage P.-E.-Perreault où on a déversé des truites. Les jeunes se sont amusés à attraper les poissons à main nue. Les plus grands ont eu l’occasion de taquiner la truite déversée dans le lac d’Argent. Un total de 400 poissons ont trouvé refuge dans le plan d’eau. Serge Pharand, président de l’Association Protectrice du lac d’Argent (APLAD), organisme impliqué dans l’organisation de l’activité, offrait des hot dog et profitait de l’occasion pour sensibiliser les gens à la protection du lac. Maxime Bisson, agent de protection de la faune au poste de Sherbrooke, était sur place afin d’informer les gens sur la réglementation en lien avec la pêche et donner quelques petits trucs en passant.
Du côté de Weedon, les enfants se sont présentés le matin sur le site du lac Vaseux dès 8 h pour s’inscrire et participer aux divers tirages en plus de bénéficier de l’exclusivité du site jusqu’à 10 h le matin. Par la suite, toute la population pouvait s’adonner au loisir de la pêche. Plus de 268 poissons de 1 lb à 1 ½ lb ont été transférés dans le lac pour le plus grand bénéfice des pêcheurs. Un kiosque de hot dog dont les profits étaient versés au camp de jour de Weedon pour financer les activités de l’été était aménagé sur place.
Que ce soit à Scotstown, Dudswell ou Weedon, l’activité attire bon nombre d’amateurs provenant de la région et même de l’extérieur. À Weedon, Annie Drouin, de Sainte-Marie-de-Beauce, était sur place avec son conjoint et ses trois enfants ainsi que sa sœur et son conjoint de Disraeli. À sa première participation, Mme Drouin était impressionnée par l’ampleur de l’activité et mentionnait vouloir revenir l’an prochain. De leur côté, les enfants étaient fort enthousiastes et se promettaient de faire quelques prises.
À Scotstown
Encore plusieurs centaines de personnes se sont pointées près du barrage du parc Walter-MacKenzie pour taquiner la truite. Un montant de 2 000 $ a été investi pour l’achat de poissons qui ont été déversés dans le plan d’eau la veille. Une cantine sur place a permis de rassasier les pêcheurs. Mentionnons que plusieurs tirages ont été effectués dans les divers endroits que ce soit permis de pêche pour les moins de 18 ans, cannes à pêche, vestes de sauvetage et autres.

Lancement touristique

Tourisme Haut-Saint-François : Prêt à recevoir la visite !

Nous apercevons divers propriétaires et intervenants touristiques prêts à entamer la saison 2023.

C’est dans une ambiance festive à saveur estivale que plusieurs artisans et représentants du monde touristique ont procédé au lancement de la saison pour le Haut-Saint-François. Nouveautés, valeurs sûres, originalité et plein air promettent aux visiteurs et randonneurs de vivre une expérience unique sur notre territoire.
Fidèles à la tradition, plusieurs représentants d’entreprises ont défilé à tour de rôle, lors du lancement qui se déroulait à la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Ils ont profité de l’occasion pour présenter leurs nouveautés, innovations, ajouts ainsi que les petites attentions mises de l’avant pour que chaque visiteur puisse s’imprégner du Haut-Saint-François.
Parmi les nouveautés technologiques, Hélène Bédard, conseillère à Ascot Corner, mentionne que la municipalité dispose de l’application Anekdote. Il s’agit d’une plateforme numérique mobile qui présente les attraits touristiques, patrimoniaux et commerciaux de la communauté. Plus d’une cinquantaine d’attraits y sont présentés par géolocalisation. Des représentants de plusieurs municipalités ont réitéré les raisons de s’arrêter chez eux. Que ce soit pour le Camping vert à Saint-Isidore-de-Clifton, les Sentiers frontaliers, la côte magnétique, le Centre d’interprétation de la mine d’or ou le mini putt à Chartierville, la plage P.-E. Perreault à Dudswell, les spectacles-apéro ou pour la projection des Murmures du canton en plein cœur villageois à Cookshire-Eaton, ou encore les beautés bucoliques de La Patrie méritent tous un arrêt. D’autres nouveautés s’ajoutent que ce soit pour la découverte des Bed & Breakfeast, le spa thermal et bain scandinave à Cookshire-Eaton avec sauna mobile, les chalets flottants de Bora Boréal à Bury, le futur restaurant gastronomique Les Mal-aimés à Eaton Corner et autres.
Tourisme Haut-Saint-François met à la disposition du public une foule d’outils susceptibles de bien orienter les visiteurs selon leurs goûts. Le guide entre autres, abondamment illustré, comprenant plus de 200 attraits et entreprises touristiques, est fort invitant. Chaque municipalité y est représentée avec ses attraits, événements, activités plein air, culturel et autres sans oublier les restaurants et hébergements. Que ce soit pour les boutiques d’artisans et antiquaires, les galeries d’art et ateliers d’artistes, le musée et centre d’interprétation ainsi que le circuit et balado. L’agrotourisme fait partie des choses à faire dans le Haut-Saint-François avec les marchés publics, microbrasserie, charcuterie, fromagerie, les jardins à visiter et les kiosques de vente à la ferme. Évidemment, on ne peut visiter le Haut-Saint-François sans parler de plein air, que ce soit par la route panoramique, les parcs multifonctionnels comme le Marécage-des-Scots, les terrains de golf, les sentiers de randonnée, les centres de plein air et le parc écoforestier de Johnville. Sur le territoire, on compte 53 lieux d’hébergement, 29 activités culturelles, 31 attraits agrotouristiques, 39 activités et lieux de plein air et 38 restaurants ou crèmerie.
Parmi les incontournables à faire, s’inscrit en tête de liste le circuit des sheds panoramiques couvrant l’ensemble des municipalités du territoire. Parmi les outils promotionnels, on retrouve des dépliants et des napperons. Pour en savoir davantage, il est possible de consulter le site Web de Tourisme Haut-Saint-François. Quant aux outils (dépliants, cartes format napperon et guides des attraits), ils sont disponibles dans les divers bureaux d’accueil touristique ou à la SADC tourisme du Haut-Saint-François.
À l’aube de la saison, Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du Haut-Saint-François et responsable du comité tourisme, entrevoit une belle saison. « On est en train de monter l’offre touristique d’un cran. On commence à avoir une offre plus haut de gamme et l’on a plein d’activités gratuites. » Mme Couture souligne au passage la diversité dans les nouveautés contribuant à bonifier l’expérience touristique du territoire.

Planification Strategique touristique

Planification stratégique touristique 2023-2028 : Un outil auquel les intervenants sont invités à contribuer

C’est devant plusieurs intervenants du secteur que l’on a présenté la planification stratégique touristique 2023-2024.

Le Haut-Saint-François dispose maintenant d’une planification stratégique touristique pour les années 2023-2028. L’objectif est de permettre de bien orienter les axes de développement afin d’assurer le plein potentiel tout en misant sur les forces du territoire et les mettre en valeur.
La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François en collaboration du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François ont mandaté la firme TouriScope de produire le document. C’est lors d’une récente rencontre que les intervenants ont présenté avec fierté le fruit du travail accompli. Le processus s’est échelonné au cours de l’année 2022 et nécessité la participation de plusieurs intervenants.
La planification prévoit quatre orientations stratégiques. On y retrouve, Favoriser la concertation entre acteurs, Miser sur les produits d’appel tout en développant une offre complémentaire 4 saisons, Mettre en valeur les atouts de la destination et Bonifier l’accueil sur le territoire. Ces axes sont développés à travers divers objectifs comme s’assurer d’avoir les ressources nécessaires pour la mise en œuvre du plan, impliquer les parties prenantes à sa réalisation, et s’assurer que les acteurs ont connaissance de l’offre touristique et des ressources disponibles. On propose également d’augmenter l’attractivité de la destination, tirer profit des atouts du territoire et proposer des expériences distinctives toute l’année (Vélo, ski et tourisme religieux). Parmi les objectifs figurent accroître la notoriété du territoire, augmenter l’achalandage touristique et professionnaliser les intervenants. Favoriser le développement d’une offre d’hébergement de trois unités ou plus, créer un réseau d’ambassadeurs de la destination et améliorer le parcours du visiteur sur le territoire font aussi partie des choses à atteindre. La planification stratégique propose également plusieurs activités pour atteindre les objectifs.
Constatant que le Haut-Saint-François est un territoire où la nature est reine, il n’est pas surprenant de retrouver le vélo, le plein air, la marche longue durée et les activités de ressourcement dans les orientations. Par ailleurs, la planification recommande de développer des activités quatre saisons et d’utiliser pleinement du positionnement de la Réserve internationale de ciel étoilé afin d’encourager la constitution d’activités nocturnes qui caractérisent la région. Les orientations énumérées, précise-t-on, se combinent bien aux tendances actuelles du marché. On estime que les visiteurs sont toujours friands de découvrir des attraits en lien avec la nature, afin de pratiquer leurs activités préférées.
Audrey Ruffaut, éclaireuse en activité touristique de la firme TouriScope, mentionne que le Haut-Saint-François dispose déjà de produits d’appel avec le circuit des sheds panoramiques, les paysages, la Réserve du ciel étoilé et tout ce qui peut relier la culture et le patrimoine avec les deux cœurs villageois et le chemin touristique des Cantons. Selon Mme Ruffaut, « le plan stratégique est tout à fait réaliste et applicable. Ce qui est le fun, c’est qu’on l’a fait avec la collaboration du CLD et de la SADC. On a tenu compte de la réalité et on a ramené ça à des choses plus réalistes. »
Pour Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC, et Julie Pomerleau, agente de développement culturel au CLD, la prochaine étape sera « de faire un échéancier et de voir ce qu’on priorise avec les ressources disponibles. Il va falloir voir avec nos organisations ce qu’on peut faire et où on s’en va. Voir avec nos budgets, nos ressources, qu’est-ce qu’on va pouvoir faire. » Confiantes, les deux intervenants croient être en mesure « de faire un bon bout de chemin », mais une ou des ressources additionnelles seraient les bienvenues. « Je pense que même si ultimement à très court terme on n’a pas de ressource, on a l’outil pour travailler efficacement ensemble », de compléter Mme Couture. Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, salue le travail effectué et invite tous les intervenants « à mettre la main à la pâte » pour contribuer au développement touristique du territoire.
Les responsables de la rencontre ont profité de l’occasion pour présenter quatre initiatives touristiques prometteuses avec le restaurant gastronomique Les Mal-aimés, le projet Sommet du parc du Mont-Mégantic, Les Murmures du Canton et Bora Boréal avec ses chalets sur pilotis.

PRMHH

Plan régional des milieux hydriques et humides : Un exercice de consultation pour orienter les futures démarches

Réunis à La Patrie, forestiers, acériculteurs, agriculteurs, élus et citoyens ont critiqué l’analyse fournie dans l’optique du Plan régional des milieux humides et hydriques du Haut-Saint-François y peaufinant certains détails, en ajoutant d’autres, portant sur le volet éducation accessible à tous, dans son acceptation globale.

La MRC du Haut-Saint-François s’est engagée à conserver ses milieux hydriques et humides (MHH). Des ruisselets et rivières, aux «swamps» et grands marécages qui représentent 13,3 % du territoire, chaque environnement contribue à fournir une eau «la meilleure en Estrie», constatait l’équipe. Lors de cette troisième consultation publique, les professionnels embauchés pour veiller au grain voulaient valider les données recueillies auprès des gens de la MRC.
Un premier Zoom consistait en une séance où on rattachait le travail effectué lors des recherches réalisées sur les milieux hydriques et humides estriens, et plus spécifiquement sur ceux de la MRC du Haut-Saint-François. Deux rencontres ont suivi qui ont réuni une cinquantaine de personnes à East Angus et La Patrie pour en peaufiner les détails.
Forestiers, agriculteurs, propriétaires terriens, élus, organismes et citoyens ont contrevérifié les données recueillies tout en en analysant les impacts. Au deuxième endroit, plus de Lapatriennes et Lapatriens résidant en zone villageoise ont soulevé l’importance d’un volet éducation pour la population. On y regrouperait les conclusions du document qui sera déposé à la fin juin. Le groupe de spécialistes y ajouterait des liens pertinents pour une meilleure information.
Isabelle Mercier, de la coopérative de communication Niska, Marie-Catherine Derome, Nathalie Laberge et Jérôme Simard, spécialistes de la MRC, ont remis aux personnes présentes une synthèse portant sur les enjeux, les orientations et les objectifs sur lesquels insister : les ressources en eau, la sécurité publique, la biodiversité, le développement économique, les changements climatiques. Enfin, la responsabilité de la gouvernance repose sur des élus engagés et renseignés.
En Zoom, Robert Gladu, maire de Lingwick, rappelait que « les élus sont là pour écouter les discussions qui se feront. On est là pour comprendre la problématique ». Robert G. Roy, préfet, ajoutait qu’ils (les élus) vont écouter les suggestions et les revendications de la population. « Il y a des milieux humides ; qui va s’en occuper ? Si on a encore de la forêt, c’est qu’on a eu des ancêtres qui s’en sont occupés ». Il sous-entendait par-là que la patate chaude est maintenant entre nos mains.
Pour le groupe analysant la situation régionale, il s’agit « de planifier et non réagir ». L’engagement mrcéen concerne la sauvegarde, voire la non-perturbation de ces environnements en régissant les aires protégées, en établissant des servitudes de conservation volontaire, en mettant en valeur des entités écologiques comme les zones de récréation, de sylviculture et autres par des pratiques adaptées. Le document en suggère l’utilisation modérée en minimisant les impacts. Pour l’exemple, prélever sans excéder les capacités de production prime tout. Parce que concilier des usages de conservation et préservation heurte souvent les intérêts économiques.
Une cueillette des ressources équilibrée tout en étant optimale dans ces milieux exige une connaissance pointue de tout le réseau aqueux. Les discussions qui ont suivi la présentation ont permis de privilégier certaines priorités pas toujours compatibles. Entre autres, les villageois et citadins ont des besoins différents de ceux qui vivent de la terre. Pour les premiers, l’approvisionnement constant en eau potable domine tandis que pour les seconds, la perte de parties de terrains correspond à une diminution des revenus si l’application trop rigide de règlements survient. On a abordé quelques pistes de solutions en ce sens.
La restauration des milieux affectés a clos les réunions. Les participants ont considéré que remouiller d’anciennes tourbières, dégager de leurs obstructions les fossés, retirer les remblais pour un écoulement plus fluide de l’eau devaient compléter le tableau des interactions collectives. On a souhaité adopter des actions passives pour laisser le temps à la nature de redessiner ses méandres qui ont été détruits par des travaux d’irrigation, là où c’est possible. Puis de simples villageois, juste préoccupés par l’approvisionnement constant et de qualité de l’eau fournie, prônaient l’éducation comme faisant partie de l’équation.
À la fin du mois de juin, ces professionnels produiront une synthèse et une analyse détaillées qui tiendront compte des discussions tenues en groupes. Un participant soulignait après la rencontre « qu’il faut positiver le discours écologique et arrêter de faire peur aux enfants par des messages négatifs qui peuvent nuire plutôt que d’encourager des actions positives ! »
Les MHH couvrent quelque 230 000 hectares. Près de 20 % de ces zones se trouvent à 85 % dans des régions boisées. Chaque hectare de ces deux entités, entre autres, recharge la nappe phréatique, séquestre le carbone, capte des éléments nutritifs et, malheureusement, des polluants aussi. La protection de ces environnements, dont celui de la préservation des rives, prime à la vue des services rendus.

AGA CLD HSF

CLD du Haut-Saint-François : Une année de veille et un bilan positif

Plus d’une vingtaine de personnes ont participé à la récente assemblée générale annuelle du CLD du Haut-Saint-François.

L’année 2022 du service aux entreprises du CLD du Haut-Saint-François a été caractérisée par une veille auprès des entreprises pour les accompagner dans la reprise postpandémique. Cela n’a pas empêché l’équipe d’intervenir dans 35 d’entre elles pour la réalisation de 39 projets et d’investir, via divers fonds, 1,2 M$, contribuant à un investissement global de 3,7 M$ permettant de créer et sauvegarder 211 emplois. L’équipe a également apporté une aide technique dans 136 dossiers.
Voilà un des éléments qui ressort de la récente assemblée générale annuelle qui se déroulait à Weedon, secteur Saint-Gérard, et à laquelle participaient une vingtaine de personnes. Mentionnons que les investissements effectués touchent 9 des 14 municipalités du territoire. Par contre, l’organisme de développement a été actif dans 13 des 14 localités.
Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François et président du conseil d’administration du CLD, a effectué un tour d’horizon des principales actions effectuées au cours de l’année 2022. « En parallèle à la mise à jour de notre plan de développement de la zone agricole (PDZA), plusieurs actions ont été menées de front pour accélérer le développement de nos entreprises agricoles. » Le préfet énumère cinq projets réalisés dont la vitrine Étoiles du Terroir incluant la mise en marché des produits de la ferme ainsi que du soutien aux marchés publics du territoire. L’aéroport de Sherbrooke, en participant au développement de l’entreprise ALTITUDE Centre de l’Aviation qui offre, entre autres, la formation de pilote de ligne, a permis de développer une entente avec le Bénin. Toujours au secteur de l’aéroport, M. Roy fait part d’un optimisme prudent concernant le nouveau plan d’affaires pour les vols réguliers.
L’augmentation important de l’achalandage au parc régional du Marécages-des-Scots et au parc national du Mont-Mégantic « est le résultat de l’amélioration continue de l’offre touristique dans l’Est de la MRC. Il s’agit d’un pôle important dans notre stratégie de développement. Dans un avenir rapproché, le sommet du mont Mégantic sera mis en valeur avec des investissements importants. Nous allons travailler en collaboration avec les dirigeants du parc ainsi que la MRC du Granit pour optimiser les retombées économiques. Tout ça aura des effets positifs sur nos municipalités de l’est du territoire. » Au chapitre touristique, le préfet souligne l’apport des attraits que constitue la Route des Sommets, le Chemin des Cantons ainsi que le Circuit des sheds panoramiques. « Plus particulièrement avec le Circuit des sheds, nos actions en 2022 ont accru de façon importante l’achalandage et notre rayonnement dans tout le Québec », insiste M. Roy
Sur le plan de l’aide aux entreprises, le président rappelle que l’année 2022 marquait la fin du programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises. « Malgré la fin de ce soutien financier, nos entreprises pourront toujours compter sur le soutien et sur l’expertise de notre service aux entreprises. » Dans le même esprit, M. Roy souligne la poursuite du projet Ambassadeur RH mentionnant que plusieurs municipalités ont bénéficié de l’accompagnement offert. Malgré la transformation du projet, indique le préfet, « nous sommes toujours en mesure d’offrir le service avec notre équipe de professionnels au CLD. »
Transition
M. Roy signale que l’année 2023 en sera une de transition qui mènera vers un nouveau plan d’action (PALÉE) et projets collectifs pour 2024-2028. « Il s’agit d’un grand défi à relever, mais combien motivant et mobilisateur ! Il devra s’établir en complémentarité avec nos partenaires, agir selon le principe de subsidiarité et identifier les facteurs générateurs de développement sur lesquels il s’appuiera. Il déterminera où et comment notre CLD s’investira pour générer et stimuler la prospérité dans le Haut-Saint-François » M. Roy estime que le territoire est sur « une lancée historique » et entend profiter de cette vague. Le directeur général du CLD, Dominic Provost, ajoute qu’il s’agit d’un exercice fondamental dont il faudra tenir compte de plusieurs éléments et prioriser des pistes d’action à travers une vision qui sera à définir au cours de la présente année. Un intervenant, Gilles Denis, a pris la parole pour réclamer une attention particulière « les commerces et services sont moribonds et méritent une réflexion pour les aider », lance-t-il dans un souhait bien senti.
Comme c’est devenu la tradition, trois témoignages ont été présentés au cours de l’assemblée générale annuelle. Tommy Rancourt a parlé de son entreprise de soudure et de l’accompagnement qu’il a obtenu tandis que Alexis Etienne, propriétaire d’ALTITUDE Centre de l’Aviation, s’est montré volubile pour parler de l’implantation et le développement de son entreprise. Dany Gareau, directeur du parc national du Mont-Mégantic, a présenté les grandes lignes du projet d’investissement de quelque 4,8 M$ au sommet de la montagne.

Omnimed

Développement d’Omnimed : Un coup de pouce de 250 000 $ du fédéral

Lors de l’annonce de la remise d’une subvention de 250 000 $ : Gilles Sarrazin, dg régional PARI; Dr Nicolas Beaudet, directeur scientifique; Xavier Boislard, propriétaire d’Omnimed; Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire; Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton et Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

Provenant du Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches Canada (PARI CNRC), Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, remettait une subvention de 250 000 $ pour augmenter les capacités technologiques d’Omnimed, de Cookshire-Eaton.
Au nom de Pascale St-Onge, ministre des Sports et responsable de l’Agence de développement économique Canada (DEC), Mme Bibeau déposait cet appui financier pour soutenir la croissance d’Omnimed, entreprise dont elle « voit un grand potentiel ». Elle ajoutait, judicieusement, que celle-ci fournissait « des emplois de qualité » aux quelque 75 informaticiens et autres professionnels.
Le cloud Omnimed est le seul outil nuagique pour mettre en réseau les intervenants en santé, du médecin, au pharmacien, dans un environnement conçu pour offrir un système sécurisé sur une plateforme 100 % Web. Chaque patient possède un dossier unique, ce qui en fait sa particularité. Une « boucle collaborative complète » permet aux spécialistes de 1re ligne, entre autres, d’intervenir dans sa santé tout en pouvant en consulter d’autres.
Gilles Sarrazin, dg régional du PARI, fournit aide, conseil et soutien financier aux PME, dont Omnimed. Il souligne la croissance exemplaire de l’entreprise, son habileté à innover et à travailler en co-innovation en utilisant les programmes existants disponibles.
Xavier Boislard, propriétaire d’Omnimed, reconnaît à sa juste valeur les mérites d’une telle subvention. Très fier de la progression du projet démarré en 1984 par son père Jean, Xavier fonce en embauchant des spécialistes pour avancer à la vitesse du développement des nouveaux outils Internet. « On veut améliorer le cloud et gérer la croissance et maîtriser la technologie pour être en bonne posture pour aller à l’international. La technologie évolue et on va de l’avant avec la technologie nuagique », explique-t-il pour justifier la subvention reçue. « J’apprécie l’aide pour consolider et prendre de l’expansion. »Des démarches avancent pour déployer Omnimed en France et aux États-Unis, entre autres.
Robert G. Roy, préfet de la MRC, se réjouit de la progression qui, du concept initial, fait passer le dossier patient électronique d’Omnimed à une étape supérieure. « Optimisation des infrastructures informatiques, transformation vers une infrastructure infonuagique privée hybride qui permettra d’ajouter au produit des fonctionnalités le rendant encore plus pratique, plus performant, plus accessible, et ce, avec de très hauts critères de sécurité d’hébergement de données cliniques », telles sont les caractéristiques que remarque l’élu.
Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton, souligne la complexité dans l’unicité du projet au service des intervenants en santé. « Omnimed propulse le dossier patient informatisé et rejoint plus de 2,5 millions de patients répartis à la grandeur du Québec, et ce, même dans les régions les plus éloignées », conclut le M. Gendron.

actualite

Le personnel de soutien du CSSHC souffre : La FEESP-CSN se manifeste

Selon la Fédération des employé-es de services publics de la CSN (FEESP-CSN) des différents milieux d’enseignement estriens, le résultat du sondage réalisé sur une période de six mois et dévoilé en janvier dernier démontre qu’un certain pourcentage serait « surchargé, épuisé et victime de violence ». Dans le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), conséquence de cet état de fait, plusieurs, toutes anciennetés confondues, songeraient à quitter le navire.
Une tranche de 21 % de ce type de travailleurs du CSSHC, secteurs Coaticook, East Angus et Mégantic, soit environ 115 personnes sur quelque 550, ont répondu à ce sondage. Le poste «personnel de soutien» se décline en 45 catégories d’emplois. Ces professionnels sont attitrés à l’entretien, au secrétariat, au service de garde et il y a celles et ceux qui œuvrent en éducation spécialisée (TES).
Environ 63 % jugent que leur travail les épuise émotionnellement. Encore, 46 % affirment avoir vécu de la violence psychologique de la part d’élèves. Presque autant disent qu’ils ont subi des attaques physiques de jeunes. D’autres griefs s’ajoutent à la liste, ce qui fait en sorte que, selon le sondage toujours, 42 % des moins de 10 ans d’ancienneté songent à quitter leur poste.
Pour Julie Bolduc, représentante du syndicat, le signalement provient à 30 % des services de garde et de TES. L’organisme a colligé « 36 déclarations formelles qui ont fait part de menaces de la part d’enfants, d’adolescents et de parents », ce qu’elle déplore.
Du côté patronal, Martial Gaudreau, directeur général du CSSHC, mise depuis quelque cinq ans sur l’évolution de la qualité de vie au travail de tout ce personnel, entre autres. Ces initiatives porteraient de ses fruits, selon M. Gaudreau qui reconnaît que le sondage de la CSN est un signal. « Nous travaillons ensemble pour nous améliorer », témoigne-t-il lors de l’entrevue téléphonique à laquelle il s’est livré.
Pour M. Gaudreau, ce signal provient de la partie syndicale. Le Centre de services scolaire a aussi fait son sondage, déclarait-il. Les résultats font mention que « de 75 % à 80 %, les professionnels de soutien sont satisfaits de leurs conditions d’emploi. » Le directeur indique qu’il y a trois syndicats qui défendent leurs droits. Ce qu’il souhaite, c’est qu’il y ait de la concertation et de la coopération et non de la compétition entre les groupes.
Au CSSHC, on reconnaît que c’est un signal sérieux quand 20 % du personnel sondé n’est pas bien. « Ça nous dit, faisons quelque chose. » Il espérerait que tous « travaillent ensemble pour améliorer la situation ».
Il y a cinq ans, 85 TES œuvraient de 15 à 25 heures par semaine, rapporte le dg. Depuis, le CSSHC a procédé à de l’embauche. « Aujourd’hui, il y a 150 postes comblés, dont la plupart ont des horaires hebdomadaires de 30 à 35 heures. En tout, en cinq ans, dans toute l’organisation, il y a eu augmentation de personnel passant de 400 à 600 employés », entend-il défendre pour tempérer le message du syndicat.
M. Gaudreau rappelle que la mission du CSSHC est de soutenir les membres. « Si les relations entre les différents paliers de gouvernance scolaire deviennent problématiques, la première question à se poser, c’est comment travailler ensemble ? » Il ajoute que « nous sommes déjà en marche pour éviter le dysfonctionnement dans le système d’éducation. Nous étudions les causes quand les difficultés se présentent et nous partageons les informations après, pour les pistes de solution », qu’il complète.
« La formation et les interventions sont là pour éviter les dysfonctionnements. C’est déjà en marche », atteste-t-il. Entre autres, il mentionne le cas des écoliers et des élèves avec des problèmes d’apprentissage, avec comme exemple l’autisme. « Les TES ont reçu des entraînements particuliers pour gérer ces situations. On ne peut pas empêcher les problématiques et quand elles arrivent, on étudie les causes et on protège les informations pour s’y référer plus tard. »

radarAvecCercle

Des radars pédagogiques dans cinq municipalités

La plupart des radars sont déjà installés dans les cinq municipalités participantes.

Cinq municipalités du Haut-Saint-François, Dudswell, East Angus, Lingwick, Scotstown et Westbury disposent de onze détecteurs de vitesse afin de dissuader les automobilistes qui auraient le pied un peu trop pesant.
C’est le comité de sécurité publique (CSP) de la MRC du Haut-Saint-François qui a permis aux municipalités intéressées de regrouper leurs achats et ainsi économiser en se procurant des radars pédagogiques. Le mandat de négocier ces achats a été confié au coordonnateur du schéma de sécurité incendie et du comité de sécurité publique de la MRC du HSF, Claude Lemire, par les représentants du CSP. La plupart des radars pédagogiques sont déjà installés. Selon les maires et mairesses ainsi que Simon Champagne, responsable du poste de la Sûreté du Québec pour le Haut-Saint-François, l’efficacité de ces appareils est indéniable. Il est évident que les conducteurs sont beaucoup plus attentifs à leur vitesse en présence de ces dispositifs. Soucieux de faire économiser les municipalités participantes, M. Lemire a pris sous son aile la distribution des appareils réduisant ainsi davantage le coût total de la facture en évitant les frais de livraison du fournisseur pour chacune d’elles. En se regroupant et grâce à l’implication de M. Lemire, les municipalités ont réalisé une économie de 8 464 $. Le coût total du projet s’élève donc à 34 150 $. La municipalité de Lingwick s’est dotée de quatre radars, tandis que celles de Dudswell, Scotstown, East Angus en ont respectivement deux et Westbury un.
« Les économies obtenues grâce à ce regroupement sont un bel exemple d’efficacité et d’économies d’échelle que nous pouvons réaliser lorsque nous travaillons ensemble avec la MRC », d’exprimer Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner et présidente du CSP.

AGA hybride 2023

Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : Majoration de 4,9 %

La récente assemblée générale de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François s’est déroulée sous la forme hybride, en présentiel et en ligne.

La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a augmenté son volume d’affaires de 4,9 % pour atteindre 1,39 G$. Les excédents d’opérations ont grimpé à 11,53 M$ pour une majoration de 4,5 % par rapport à l’an 2021.
Voilà ce qui se dégageait de la dernière assemblée générale tenue en mode hybride au Club de golf East Angus, en avril. Les membres ont pris connaissance des plus récents états financiers de l’institution qui fleurissaient comme la végétation ce printemps. Ils ont aussi procédé à l’élection de quatre nouveaux administrateurs, à l’occasion d’une période de vote qui s’étendait sur quatre jours.
Le projet de partage des excédents a été accepté, autorisant à retourner en ristourne aux sociétaires un total de 1 345 076 $ répartis ainsi : 1 261 926 $ en ristournes comme telle, 83 150 $ pour alimenter le Fonds d’aide au développement du milieu (FADM). Outre les renseignements précédents, le rapport présenté à l’AGA témoignait de l’implication «mrcenne» de la Caisse par des dons et commandites de 29 197 $ et 132 282 $ par l’entremise de son FADM.
Mme Dany Boily, présidente de la Caisse, tout en se réjouissant des résultats probants de l’année, indiquait que : « Cette somme est une forme de retour à la communauté qui nous permet de faire vivre concrètement la présence de Desjardins et sa nature coopérative. » Elle ajoutait qu’en participant à cette forme de coopération, cela assurait l’enrichissement de « la vie des personnes et de notre collectivité. » Elle a remercié chaleureusement tous les membres qui concouraient au mieux-être collaboratif.
Les adhérents ont voté pour la reconduction et l’élection d’anciens du CA et de nouveaux administrateurs. Mesdames Dany Boily, Carol-Ann Côté et Sylvie Hamel, et M. Sylvain Lessard ont été nommés.

marché public de Westbury3

La saison des marchés publics s’amorce

La saison estivale est à nos portes et avec elle viennent les marchés publics avec sa bonne humeur, ses odeurs, ses saveurs, ses couleurs et ses belles surprises. Dans le Haut-Saint-François, c’est pas moins de six marchés publics situés à Lingwick, Dudswell, Westbury, Bury, Sawyerville et La Patrie qui s’amuseront à chatouiller les papilles gustatives et divers autres sens des visiteurs.
Les six marchés publics du Haut-Saint-François offrent chacun une expérience : petit pub, four ancestral, jardins communautaires, paysages bucoliques, animation, et grande variété des producteurs.
Nouveauté
Les marchés publics du territoire s’associent pour faire vivre une expérience unique qui promet de rafraîchir le palais des visiteurs. En plus d’avoir l’occasion de savourer les divers produits, les consommateurs auront la chance de boire les saveurs grâce au talent magique de la mixologue Brunante Robert de L’Hédoniste Cocktail. Cette jeune femme, originaire de Scotstown, diplômée en sommellerie, a perfectionné son art à l’École du bar de Montréal. Elle fera une halte dans chacun des marchés publics et vous fera découvrir des mixtures différentes dans chacun d’entre eux.
Lingwick
Le marché public de Lingwick accueillera les visiteurs dès le 9 juin, au 66, route 108, et ce jusqu’au 8 septembre de 16 h à 18 h 30. Boulangerie, pâtisseries, ail, fruits et légumes, viande et saumon fumé seront disponibles. Parmi les activités, nous retrouvons le cocktail d’ouverture avec L’Hédoniste Cocktail, et participation de Ruraltérité avec la communauté colombienne pour les marchés du 16 juin, 21 juillet et 18 août. Celui du 24 juin se fera sous le thème de la Fête nationale. Les visiteurs sont invités à savourer les pizzas cuites au four à bois ainsi que les bières et vins locaux sans oublier les délices de La Ruée vers Gould.
Dudswell
Les amateurs de marchés publics pourront se déplacer à Dudswell tous les samedis de 9 h à midi. L’activité qui se tiendra au 167, rue Main, secteur Bishopton, se prolongera jusqu’au 16 septembre. Parmi les produits offerts, nous retrouvons de la boulangerie et pâtisserie, de l’ail, des fleurs, fruits-légumes, viande (agneau, porc, poulet), œufs, fromage, saumon fumé, argousier, et produits d’érable. Au domaine des activités, les visiteurs auront la chance de participer à l’Hédoniste Cocktail le 24 juin. Suivront durant l’été deux déjeuners au marché, le tirage de plusieurs chèques cadeaux, d’un bouquet de fleurs de l’entreprise Les Jardins d’etc, café avec Mariane Paré, mairesse de Dudswell, un atelier sur l’ail avec d’O’Gousses d’Ail et d’une épluchette de blé d’Inde. La saison se terminera avec le tirage du panier du marché suivi de l’envolée de colombes de La Ferme Clodel.
La Patrie
Celui de La Patrie accueillera ses visiteurs à l’Abri-bois du 44, rue Chapleau, tous les jeudis de 16 h à 18 h dès le 29 juin jusqu’au 14 septembre. Un maximum de 13 exposants participera au marché. Ce nombre pourrait varier selon la saison. Outre la variété des produits : boulangerie, pâtisserie, produits de l’érable, miel, viandes, herboristerie et artisanat, les responsables proposent diverses activités. Le 13 juillet, les visiteurs sont invités à participer à l’initiative Apportez votre lunch, le dessert est fourni. Le tout se déroulera au rythme musical de Réjeanne Vachon. Le 10 août, les gens sont conviés à une épluchette de blé d’Inde. L’édition du 24 août se tiendra avec L’Hédoniste Cocktail tandis que le 31 sera consacré au BBQ du marché. Les responsables clôtureront la saison avec la journée de la Fête des récoltes. À cette occasion, on offrira la soupe et petit pain. Les participants pourront s’amuser avec l’animation Jeux d’antan.
Bury
À Bury, les visiteurs sont attendus au parc Mémorial, sur la rue Main, dès le 15 juillet. Le marché public se tiendra au rythme de deux semaines les samedis, de 10 h à 14 h, les 15 et 29 juillet, 12 et 26 août, 9 et 23 septembre. L’activité regroupera une dizaine d’artisans et d’agriculteurs. Des musiciens participeront à chaque marché et des activités se dérouleront. Les pompiers de la localité partiront le bal le 15 juillet en offrant des crêpes. Les personnes désirant bouger pourront bénéficier de l’atelier de Hula-Hoop. Un BBQ/Fumoir avec Les As du Fumoir, l’Hédoniste Cocktail, l’épluchette de blé d’Inde et la porte ouverte du centre multifonctionnel Victoria s’inscrivent parmi les autres activités prévues au cours de la saison.
Westbury
Les automobilistes utilisant la route 112 n’auront d’autres choix que de s’arrêter au marché public de Westbury tous les jeudis de 16 h à 18 h 30 à partir du 29 juin jusqu’au 31 août. Produits de boulangerie et pâtisseries, fruits-légumes, viande, argousier, produits de l’érable et autres sauront satisfaire les visiteurs. Deux activités sont prévues au cours de l’été, soit à l’ouverture avec L’Hédoniste Cocktail et l’atelier donné par le groupe GUEPE. Il y aura aussi une vente de hot-dogs au profit de Moisson HSF. Des maquilleuses sur place transformeront le visage des enfants. L’atelier offert par le groupe GUEPE reviendra pour le marché du 20 juillet.
Sawyerville
Depuis huit ans, le Marché villageois de Sawyerville, situé au cœur des Jardins Communautaires, se démarque par son accueil. Le site champêtre avec la musique, les pizzas au four à pain et la qualité des ses produits offerts par des producteurs, des transformateurs, artisans de chez nous font attirent en grand nombre les visiteurs. Le marché situé au 70, chemin Randboro à Cookshire-Eaton, accueillera les amants de produits frais les samedis du 1er juillet au 30 septembre de 10 h 30 à 13 h. Fromage, confitures, marinades, produits d’érable, boulangerie, viande, œufs et germination se retrouveront sur les différentes tables. Mentionnons que L’Hédoniste Cocktail se tiendra le samedi 19 août.

Paul et ses os

Galerie d’art Cookshire-Eaton : Paul, sa chrysalide, ses cauchemars et ses os

Paul Grégoire pose devant cette toile qui décrit des cauchemars qui sourdent encore, mais qui commencent à «avoir la fale basse».

Rencontrer Paul Grégoire, c’est regarder le dedans des choses, l’armature des corps, l’intériorité des cauchemars, les nœuds gordiens qui étouffent des dualités conflictuelles… « Je suis une personne tourmentée. Ce n’est pas un état qui me suit continuellement, heureusement, mais c’est ce qui ressort dans mon travail », confie l’artiste multidisciplinaire. Et c’est beau ! Et c’est grand !
Gilles Denis a dû créer une troisième salle, à la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Paul l’a baptisée, la Galerie d’art du hangar. Ses cauchemars d’enfant s’y logent. Si le nouveau-né se sent accueilli, une maison deviendra sienne. « Mais si l’un des habitants, dominateur et en position de pouvoir, décide que cette maison est la sienne et qu’elle n’appartient à personne d’autre, alors l’enfant aura l’impression de n’habiter nulle part. » Cette maison barbue au toit rouge et aux murs blancs qu’il a peinte l’affronte. Il était certain à cette époque que c’était sa dernière toile, « la fin d’une route, les roches pour enterrer un mort dans le désert et l’os. Un monument à la mort », qu’il écrit. Par chance, d’autres projets l’ont accaparé.
Le sculpteur n’a pu déménager le voilier de 30 pieds, sa Chrysalide, sa broderie mortuaire. Un ami lui a donné son voilier qui achevait de se dégrader en cale sèche. Il l’a dépouillé de son enveloppe pour n’en garder que le squelette auquel il a greffé un crâne de baleine en proue. De toutes les étapes menant à l’œuvre finale, il en a tiré des photos exposées à la petite galerie Suzanne-Genest, rue Principale Ouest à Cookshire-Eaton.
Ses os peints sur des toiles gigantesques s’intègrent dans les nervures des feuilles, les membranes des papillons et autres objets laissés à l’interprétation des visiteurs. Les Angoisses gloutonnes du goéland comme son Impasse boulimique étouffés des nœuds gordiens de pieuvres, de serpents, d’anguilles traduisent les affres de la personne tourmentée. Ce sont ses plus récentes créations, celles qu’ils aiment particulièrement.
Multidisciplinaire, un projet de bande dessinée, Grégoire à l’os l’a suivi depuis 2012. Abandonné, ressuscité, délaissé, il a enfin publié en 2020. « Comme j’ai l’habitude de finir ce que je commence, le projet me hantait ». Paul a toujours dessiné. « C’est une passion, et je suis mordu de bandes dessinées. » Il poursuit : « Quant à l’histoire, elle est autobiographique et a pour centre une autre de mes passions, celle des os », source pour lui de réflexion et d’inspiration. « N’en déplaise aux promeneurs et éleveurs, quand je vois leur toutou ou leur bétail, mon œil à rayon X leur fixe le squelette », avertit-il.
Cette exposition m’a ravi, point à la ligne. La générosité de Paul, son talent de narrateur et la qualité de son œuvre ont gravé dans mes « os » des sillons indélébiles. Je vous suggère de vous procurer Nœuds gordiens et La Chrysalide, broderie mortuaire, deux créations magistrales. Pour extraire la substantifique moelle de Paul, Grégoire à l’os, il faut lire sa bande dessinée aux couleurs des sables des Îles.
En salle depuis le 27 mai, l’exposition des œuvres de Paul Grégoire se terminera le 2 juillet. Les portes sont ouvertes de 12 h à 16 h.

anniversaires de mariage

Vingt-cinq jubilaires fêtent 1 265 ans de vie de couple

Les vingt-cinq couples invités pour souligner leur anniversaire de mariage étaient tout sourire lors de la séance photo qui immortalisait cette étape. Réunis par les membres du Conseil de gestion de la paroisse, ils ont assisté à la messe concélébrée par Pierre Célestin, prêtre, et Mgr Roger Roy qui fêtait 61 ans d’engagement au sein de l’église catholique à différents titres. La présidente du comité, Lucille Chabot, insistait sur l’importance « de la vie de notre paroisse. Il faut montrer que la foi existe », témoignait-elle. Jeannine et Évariste Beaudoin fêtaient 73 ans de vie commune. Elle, sacristine pendant 28 ans, et lui, machiniste durant 50 ans, constataient que « ça avait bien été. Je voudrais vivre de la sorte jusqu’à 100 ans », racontait celle qui a enfanté 6 fois, qui a eu 9 petits-enfants et 14 autres de troisième génération. Pour Francine et Robert Talbot, la chance leur souriait puisqu’ils « n’étaient jamais choqués en même temps. » Nombreux ont été ceux qui en ont profité pour taquiner joyeusement «leur moitié». Des agapes fraternelles ont réuni des jubilaires heureux. Vingt-cinq couples se sont prêtés à la photo de groupe, témoignage de fidélité et de résilience « dans la santé comme dans les épreuves », qu’ils promettaient lors de l’échange des vœux de mariage.

Pete Lachance

Le magasin Lachance à Sawyerville, c’est convivial, c’est familial

Pete Lachance vous souhaite la bienvenue à la section quincaillerie du Dép. CPL Lachance, Épicerie, Quincaillerie.

« J’avais 22 ans quand je suis rentré de l’hôpital, raconte-t-il, et ma mère m’a accueilli. »
Ce n’est pas le début de l’histoire de la célèbre quincaillerie épicerie de Sawyerville, mais ce fut un tournant dévastateur pour Pete Lachance, son propriétaire actuel avec sa femme Lorraine Gagnon et son fils Cédrick Lachance.
C’était en 1976. Il jouait au ballon-balai à East Angus. « J’ai entendu l’entraîneur dire : “Toi, Lachance, quand tu vas retourner sur la glace, tu repartiras en civière”. Puis ce type m’a cassé le cou avec son bâton. Il a frappé juste au bon endroit. Ensuite, j’étais allongé sur la glace et je ne pouvais plus bouger mes bras ni mes jambes. »
C’est ainsi que sa vie dans un fauteuil roulant a commencé. « Je n’ai pas essayé de te faire marcher, j’ai essayé de te sauver », lui a dit le médecin.
Avant cela, Pete Lachance était un grand sportif ; il jouait au hockey et au ballon-balai, et il travaillait fort. Deuxième d’une famille de cinq garçons, il est né à Sherbrooke et a grandi à Sawyerville. Sa mère est originaire de Terre-Neuve. Il a étudié à l’école française de Sawyerville, puis de Cookshire, et ensuite d’East Angus, et a travaillé au moulin de son oncle. Sur une photo, on le voit debout, beau et fort, devant une charrette à foin.
« Peut-être que quand j’avais 20 ans, peut-être j’étais un peu sauvage, comme n’importe quel jeune normal, mais j’aimais le sport. »
Après l’accident, il s’est remis au sport, mais maintenant il parrainait une nouvelle génération. Il a amassé des fonds, il a acheté de la crème glacée, il a été entraîneur de hockey et de baseball. Tout pour les enfants.
« Il n’y a rien que je n’ai pas fait après ça », a-t-il dit en riant. « Je ne peux pas courir, mais je peux faire bouger du monde. »
C’est un entrepreneur accompli. Deux ans après son accident, il épouse Lorraine Gagnon, et ensemble, en 1979, ils ouvrent un magasin, Accommodations Sawyerville, en face de l’Hôtel. Il organise des fêtes sur la plage pour des foules de 500 personnes avec des tonnes de sable transportées vers une érablière, une piscine, de la musique et toutes sortes de jeux. Il a organisé des tournois de fléchettes, des tournois de cartes, des rallyes de motoneige et des courses de quatre roues. Il a eu un bar, un motel, une salle de danse, une plantation d’arbres de Noël et une salle de quilles. Il vient tout juste de terminer un mandat de 12 ans en tant que conseiller du district 5 de Cookshire-Eaton.
Pete et son fils Cédrick étaient dans la salle de quilles de Sawyerville lorsqu’ils ont vu que l’épicerie J. A. Lowry de l’autre côté de la rue était à vendre.
L’histoire du magasin était aussi tumultueuse que celle de Pete. Edgar Austin Kingsley « a acheté l’entreprise de J. R. Cunningham, marchand général à Sawyerville en 1893 », rapportent Morrill et Pierce dans leur livre de 1917, Men of Today in the Eastern Townships. Mais la catastrophe frappa le magasin Kingsley en septembre 1923 lorsqu’un incendie détruisit une grande partie du bâtiment. La partie principale du magasin a été sauvée grâce à l’action rapide des pompiers de Sawyerville, a déclaré le passionné d’histoire Danny Bousquet, et au printemps 1924, il était de retour en affaires. Une publicité de chapeaux pour dames le prouve.
En décembre 1926, James A. Lowery [Lowry] le reprend, dit M. Bousquet. Pendant de nombreuses décennies, il était connu sous le nom du magasin général J. A. Lowry, vendant à la fois des produits d’épicerie et des fournitures de quincaillerie, même après être passé entre d’autres mains : Lincoln et Mamie Matthews, puis Charles Charpentier, et ensuite Marcel Charpentier. Finalement, il y a 13 ans, le magasin s’est doté d’une nouvelle section de quincaillerie, d’importantes rénovations et d’un nouveau nom : Dep CPL Lachance, Épicerie, Quincaillerie. Tout comme l’histoire de Pete, celle du magasin en est une de résilience.
« Nous avons six employés. Nous faisons de notre mieux. Je sais que les prix sont un peu plus élevés, mais nous sommes un petit magasin. Nous ne pouvons pas rivaliser avec les grandes chaînes. Mais nous vous ferons économiser du temps et de l’essence. Sawyerville a besoin de nous. Les gens entrent et ils sont si heureux, c’est incroyable. C’est ce qui est si plaisant. Il ne s’agit pas de devenir riche. Je suis heureux de servir. »
Le magasin Lachance offre le plus possible d’épicerie locale, a déclaré Pete. Par exemple, la viande de la Boucherie Éric Vachon de Saint-Isidore-de-Clifton, les légumes de Coaticook et de Saint-Isidore.
Les gens viennent d’au-delà de Sawyerville ; ils viennent de Saint-Malo, Saint-Mathias et de Chartierville. « Certains viennent tous les jours », nous a dit M. Lachance. « Ce qui est bien avec le magasin, c’est qu’il est convivial et qu’il est familial. Nous connaissons tout le monde. C’est une famille, pas seulement un numéro. »

Petite tournée

Des éclaireurs du CIUSS de l’Estrie – CHUS et du HSF en tournée : Un exercice pour resserrer les liens

La Petite tournée 2023 qui réunissait quelque quarante intervenants du monde de la santé, des milieux socio-économico-communautaires du CIUSS de l’Estrie – CHUS et de la région du Haut-Saint-François souligne l’importance de se connaître pour se reconnaître au service de la population.

L’autobus qui transportait les quelque 40 délégués «éclaireurs» du CIUSS de l’Estrie – CHUS et du Haut-Saint-François, provenant des secteurs socio-économico-communautaires, dans l’optique des Petites tournées, édition 2023, s’est arrêté dernièrement au Club de golf East Angus. Ces responsables de ce genre d’activités, dont l’objectif consiste à aider la population de la MRC dans ses différentes problématiques individuelles, se sont réunis pour une journée d’acquisition de connaissances et de réseautage.
Les «éclaireurs», tous ces agents d’organismes aux vocations diverses se sentent investis de la mission de diriger correctement les personnes qui ont des besoins particuliers vers les bons services. Déjà en activité depuis quelques années, dans l’esprit d’un continuum, les organisateurs souhaitaient cette rencontre dont le but de se découvrir et se reconnaître doit renforcer les liens entre les intervenants de la MRC et ceux du grand CIUSS.
L’activité à l’initiative du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) et de la Corporation de développement communautaire (CDC) a réuni ces collaborateurs et collaboratrices répartis sur le grand territoire estrien. Ils sentaient le besoin de constater de visu la problématique plus particulière de la MRC du Haut-Saint-François. En même temps, vu le contexte d’éloignement, mettre un visage sur un nom devrait faciliter les interrelations. Ce trajet qui a joint quelques municipalités du HSF devait sensibiliser les intervenants à une des réalités, son étendue.
Créer et renforcer des liens de confiance entre eux, mieux connaître les services et les lieux physiques spécifiques à notre territoire et les mécanismes de référencement accélèrera les démarches, annonce Martin Monette, agent de développement à la CDC du HSF. Et partager les différentes expériences de pratiques d’accueil et d’accompagnement des personnes vivant en contexte de vulnérabilité ou ayant d’autres problématiques améliorera la qualité des gestes à poser. Tels étaient les grandes lignes de cette Petite tournée 2023.
Pour Martin Monette, le fait de « connaître et se reconnaître crée un sentiment de solidarité et aide au référencement personnalisé sur le territoire du Haut-Saint-François. »
Naomi Mc Mahon, agente Place aux jeunes au CJE du HSF, pour sa part, a aimé la réponse de ces gens du monde de la santé et celui social, économique, politique et communautaire. Ils ont visité quelques organismes lors de la tournée tels le Centre de services éducatifs populaires, les Cuisines collectives, les Étincelles de Bonheur et autres.
Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, se réjouissait de présenter la ville, les services de la cité, le club de golf et le parc des Deux Rivières. Elle considérait que cette journée d’échanges, que ces connaissances partagées allaient favoriser les relations entre les intervenants et la clientèle dont les besoins sont nombreux et variés. Mme Boulanger s’est engagée à rendre compte de cette rencontre aux gens de son conseil. Elle rappelle à ce sujet que chaque élu a ses dossiers à porter et que l’ensemble de ce travail fait rayonner son patelin.

Guylaine Chénard

La Poule aux œufs d’or : Guylaine Chénard remporte 25 000 $

La chance a souri à Guylaine Chénard. Cette résidente du Haut-Saint-François a remporté le lot de 25 000 $ lors de l’émission La Poule aux œufs d’or. L’heureuse gagnante a constaté sa chance dès le début de l’émission, sa combinaison étant sortie lors du premier tirage. Mme Chénard compte rénover sa maison et se gâter.

ciel étoilé

Un constat positif pour la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic

La RICEMM est la 1re réserve de ciel étoilé certifiée par l’International Dark-Sky Association et est un modèle dans le monde entier.

La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic (RICEMM), de concert avec les MRC du Granit et du Haut-Saint-François (HSF), a déposé récemment le bilan de la première année du projet de réglementation des normes de protection du ciel étoilé et de l’environnement nocturne qu’elle considère positif.
Dans la dernière année, plus de 580 visites de bâtiments commerciaux ou résidentiels ont eu lieu, à Weedon et Westbury notamment, et plus du tiers de ces propriétaires ont apporté des modifications partielles ou complètes de leurs éclairages dits problématiques.
« Cette initiative est toute récente, et collaborative avec les MRC et municipalités faisant partie du territoire de la Réserve. On a établi un protocole avec eux et l’idée première est de faire des tournées de diagnostic réglementaire en soirée. Ce projet représente un pas dans la bonne direction. Il y a beaucoup d’éclairage non conforme qui est installé semaine après semaine, année après année, et de cette façon, il est possible de mettre un frein à l’augmentation de luminosité peu adaptée à la préservation de l’environnement nocturne sur le territoire », d’expliquer Mélina Dubois-Verret, coordonnatrice à la conservation et aux partenariats pour la RICEMM.
L’équipe de la RICEMM s’occupe de faire les vérifications en soirée et s’assure de communiquer de l’information et d’accompagner les propriétaires lorsqu’il y a des éclairages qui sont diagnostiqués contraires à la réglementation. « Jamais nous ne travaillons de façon coercitive. Nous sommes principalement disponibles afin d’offrir des propositions d’éclairages différents et personnalisés à chacun », exprime Mme Dubois-Verret.
Bien évidemment, l’équipe d’agents qui sillonne les municipalités ne peut s’arrêter à toutes les portes, mais cible essentiellement les plus grands émetteurs en termes de pollution lumineuse. De plus, la Réserve met en évidence les entreprises qui ont amélioré leur éclairage et qui se conforment à la réglementation en les mettant en valeur sur toutes leurs plateformes ainsi que sur les sites Web des différentes municipalités participantes. « En plus de les mettre de l’avant, on leur remet aussi la certification Ami du ciel étoilé en plus d’une trousse d’outil visuel comprenant des autocollants pour le sol, pour la porte, dépliants explicatifs du ciel étoilé et de la Réserve par exemple », d’expliquer Mélina Dubois-Verret.
Les prochaines municipalités visitées dans le HSF seront Ascot Corner et East Angus. Cette seconde phase est déjà amorcée par l’équipe de la Réserve en suivant les mêmes protocoles que 2022. L’objectif pour le groupe demeure le même, sensibiliser et accompagner les propriétaires vers les meilleures solutions, selon leurs besoins respectifs.
Depuis une quinzaine d’années, la Réserve de ciel étoilé favorise une approche basée sur la sensibilisation et la collaboration. Malgré tout, l’installation d’éclairages non conformes augmentant la pollution lumineuse sur le territoire demeure toujours présente. De ce fait, les municipalités étant sur le territoire de la Réserve possèdent un règlement de contrôle sur l’éclairage extérieur qui établit des dispositions visant à contrôler la couleur de la lumière, l’orientation de celle-ci, la période d’éclairement ainsi que la quantité de lumière diffusée.

Cuisine collective

Un appui aux Cuisines collectives : Canadian Tire offre 4 220 $ pour des équipements

Isabelle Bouchard-Veillette, directrice adjointe des Cuisines collectives du Haut-Saint-François, utilisera adéquatement le montant de 4 220 $ destinés à améliorer les équipements et les ameublements de l’organisme.

Mme Julie Jeanson, directrice générale des Cuisines collectives du Haut-Saint-François, a reçu le 24 avril dernier, du marchand propriétaire du magasin Canadian Tire, situé sur la 12e Avenue à Sherbrooke, M. Marian Richard, un chèque de 4 220 $. Cette somme provient de la Fondation bon départ de Canadian Tire du Québec. Il s’insère dans l’optique des Dons aux organismes de bienfaisance. Ceci permettra aux huit ateliers de la MRC où on prépare des repas de parfaire leurs équipements et fournir certains ameublements de bureau. La mission des Cuisines, rappelons-le, consiste « à promouvoir l’autonomie alimentaire et les saines habitudes de vie. L’idéal promu est de viser l’amélioration de la santé et la qualité de vie de la population du Haut-Saint-François », souligne la DG. Situé sur la rue Laurier à East Angus, ce service offre du soutien aux satellites culinaires dans onze municipalités sur 14 de la MRC, sauf Saint-Isidore, Chartierville et Hampden. On y fournit aussi les fonds de base à chacune, comme de la farine, des épices et autres aliments qui entrent dans les recettes des participants.

SepaQ

Subvention de 4,8 M$ à l’Observatoire astronomique du parc du Mont-Mégantic : Retombées économiques locales estimées à 1,1 M$

Dans l’ordre, Dany Gareau, directeur du parc du Mont-Mégantic; Jacques Caron, président-directeur général de la Société des établissements de plein air (Sépaq); Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air; François Jacques, député de Mégantic, et Vincent Bernier, président du C. A. de la Sépaq, s’étaient réunis pour annoncer la subvention de 4,8 M$ destinée à bonifier l’offre de service du parc du Mont-Mégantic.

L’annonce d’une subvention de 4,8 M$ présentée par Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, a réjoui les personnes présentes à la conférence de presse tenue à l’ASTROLab du parc du Mont-Mégantic. Cette aide financière s’ajoutait aux 4,4 M$ utilisés depuis 2019. Le sommet de la montagne reçoit une grande part des investissements. Entre autres, une nouvelle terrasse dédiée à l’astronomie, un dôme de 12 mètres, un télescope de 91 cm y seront installés. Une flotte de bicyclettes assistées à l’électricité permettra l’accès au sommet et une piste de luge de 400 mètres partira du faîte de la montagne. La région espère des retombées en restauration, en hébergement et contrats de tout genre estimés à 1,1 M$.
Pour l’occasion, Mme Charest était accompagnée du président-directeur général de la Société des établissements de plein air (Sépaq), Jacques Caron, et du député de Mégantic, François Jacques. Les demandes des gestionnaires du parc du mont Mégantic ont été écoutées, estimait M. Caron.
Le dg de la Sépaq, André Despatie, détaille l’utilisation des sommes accordées. Rappelant la vocation scientifique du parc, il annonce la construction d’un dôme vitré de 12 m de diamètre qui abritera un « télescope replié de type Newton de 91 cm, le plus grand dédié au public ». La lunette apochromatique de 60 cm sera mise en valeur. Le sommet du mont Mégantic autorisera le vécu d’une expérience internationale à mille mètres d’altitude », prévoyait-il.
Le projet comprend aussi un ajout d’hébergement pour les scientifiques voisinant l’observatoire. L’ancienne résidence des chercheurs servira de refuge pour quelque 15 visiteurs en quête d’aventures. L’offre touristique portera sur quatre saisons. Des bicyclettes assistées électriques permettront l’accès aux équipements en toute saison alors que des navettes transporteront leur matériel. Une des plus spectaculaires installations hivernales consistera en une piste de luge de 400 mètres à mille mètres d’altitude, accessoire unique au Québec.
Madame Charest, fière d’annoncer ces investissements, déclare qu’ils vont « favoriser l’accès à la nature et à ses bienfaits » tout en rendant plus abordable la science pluridisciplinaire spécifique au massif Mégantic. Il s’agit, selon ses propres mots, de mettre en valeur le parc, son ASTROLab et l’Observatoire du Mont-Mégantic qui sont « un joyau régional et provincial ». Complétant sa pensée, « C’est un lieu d’observation qui est unique au Québec, unique dans le monde. C’est une belle façon de faire rayonner le Québec à l’international. » Après les travaux et l’installation des équipements réalisés depuis 2019 au coût de 4,4 M$ dans l’optique de la stratégie de développement de ce milieu, ce nouvel apport pécuniaire bonifie la stratégie de la Sépaq, qu’elle conclut.
Pour sa part, le député François Jacques insistait sur le fait que « toute la communauté participe au rayonnement du projet. » À ces yeux, c’est majeur pour les deux MRC. « On dit qu’on est au bout du monde, mais le bout du monde est toujours plus beau qu’ailleurs », a-t-il lancé à la blague. Élus régionaux, chercheurs et des responsables du parc du Mont-Mégantic se réjouissaient de l’annonce. Avec ces sommes additionnelles, le sommet du mont Mégantic va se garnir d’appareils destinés au grand public.
Présentant la ministre et les invités d’honneur, Dany Gareau, directeur du parc du Mont-Mégantic, qualifiait de « musée scientifique international » les équipements offerts aux quelque 225 000 visiteurs par jour qui ont fréquenté le parc en 2021-2022. Sébastien Giguère, responsable de l’éducation du parc national du Mont-Mégantic, soulignait que la capacité d’accueil est déjà saturée. « Nos services, en haut, seront entièrement réservés au public, ce sera le plus grand espace dédié à l’astronomie où il y aura de la collaboration avec la recherche ».
Pierre Brousseau, représentant de l’organisme Contrée Mégantic, recevait cet investissement avec plaisir. « Les retombées économiques seront pour les municipalités et non pour le parc exclusivement. » René Doyon, directeur de l’Observatoire et professeur de physique à l’Université de Montréal, expliquait que ce projet est « un site bien fait pour gérer la luminosité ». Le respect de la Réserve de ciel étoilé pose toujours un défi pour les scientifiques qui y travaillent. Rappelons que le choix du mont Mégantic avait été arrêté après de sérieuses analyses au début des années 1970. André Despatie, dg des parcs nationaux pour la Sépaq, applaudissait l’initiative. Les subventions de 4,4 M$ en 2019 et cette dernière de 4,8 M$ constituent « une mise en action » qui rehausse l’offre de service faisant du Massif Mégantic un lieu incontournable pour les amateurs de plein air.
Le mot de la fin appartient à M. Caron : pour le gouvernement, le plein air importe : « La Sépaq est l’Hydro-Québec du plein air du gouvernement du Québec. Nous, on livre des dividendes de santé publique et mentale. »
Depuis 1978, le faîte de la montagne a connu de multiples apports pécuniaires pour la vulgarisation scientifique. Les nuits d’observation ont transformé ce lieu en un sanctuaire pour les passionnés d’astronomie et de plein air. Greffé récemment, le secteur Franceville a élargi l’offre de service. Des premières animations destinées à une clientèle éclairée, en 1980, à ce festival éponyme couru depuis ce temps et jusqu’à l’ajout d’un télescope et d’un mini centre d’interprétation installé près de l’Observatoire, le tout a attiré à ce jour plus de 225 000 amateurs en région. Cette dernière subvention permettra de satisfaire des visiteurs encore plus nombreux. Déjà, rappelait Dany Gareau, il y a saturation de touristes. On doit en refuser occasionnellement.

Virage Santé mentale

Semaine de la santé mentale : Troubles de santé mentale… mais talentueux

Accompagné de ses choristes, Patrick Laramée a ouvert le spectacle musical qui se tenait dans les locaux de Virage Santé mentale à East Angus.

Dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, l’organisme Virage Santé mentale du Haut-Saint-François a décidé de faire les choses en grand et démontrer qu’une personne souffrant de troubles de santé mentale n’est pas dénuée de talents. Ainsi, une trentaine de personnes ont assisté à un spectacle musical à l’intérieur des locaux de l’organisme à East Angus. L’objectif : démystifier la santé mentale.
Cette activité s’ajoutait à d’autres qui ont eu lieu au cours de la semaine. Pauline Beaudry, directrice générale de l’organisme, explique que normalement se tient une soirée où un membre présente un témoignage personnel. Or, les choses se sont faites autrement cette année. « Je voulais faire quelque chose de différent et démontrer qu’on peut avoir un problème de santé mentale, on peut avoir une maladie mentale, mais ça n’enlève pas qu’on a aussi des talents », exprime-t-elle. Ainsi, une dizaine de personnes, membres du milieu de jour et du plateau de travail, et des employés, a offert une représentation musicale variée démontrant les talents de chacun.
Un des buts de la Semaine de la santé mentale est de créer des liens. « Eux autres, quand ils sont arrivés ici, ils étaient comme dans un tunnel noir et maintenant, ils voient comme une lueur au bout du tunnel », affirme Mme Beaudry.
Rappelons que l’organisme a pour mission de promouvoir la santé mentale, démystifier et prévenir les maladies et problèmes qui peuvent y être reliés ainsi qu’offrir du soutien aux personnes en besoin.

valoris

Valoris affiche un autre surplus financier

L’excédent de 1,8 M$ a été affecté à des aménagements du site et à la construction de la cellule no. 7.

La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) enfile les surplus financiers depuis quelques années. Malgré des revenus stables et une diminution de tarification aux municipalités membres, l’organisme a réussi à dégager un surplus de 1,8 M$ pour l’exercice financier 2022.
Ce résultat, explique-t-on, est attribuable entre autres, par l’augmentation d’acheminement des résidus issus des activités de construction, rénovation et démolition (CRD) provenant des écocentres et d’entrepreneurs privés. Louis Longchamps, directeur des communications, relations gouvernementales et avec la communauté chez Valoris, croit que l’augmentation pourrait se poursuivre pour l’année en cours. « La construction est repartie, tout semble rouler à la vitesse grand V, si l’on regarde par rapport à l’année passée, on est en avance sur ce qu’on a eu. On risque d’avoir encore de bons résultats en termes de CRD cette année, ça nous aide. »
Chez Valoris, on estime avoir bien sorti son épingle du jeu au chapitre des opérations, et ce, malgré une économie au ralenti, l’inflation grandissante et l’explosion des coûts de matériaux. « Ce fut un travail rigoureux de l’équipe et du conseil d’administration. Ensemble, nous mettons beaucoup d’efforts pour mettre en œuvre la mission de Valoris. L’équipe saisit toutes les occasions qui se présentent pour le développement de nouveaux partenariats, afin de nous permettre d’arriver à un résultat positif au terme de l’exercice financier 2022 », d’exprimer Christelle Lefèbvre, présidente de la régie.
M. Longchamps précise que l’excédent a été affecté à des aménagements du site, entre autres, le réaménagement de la balance et à la construction de la cellule no. 7 actuellement en cours. « On sait qu’on va avoir des coûts supplémentaires dans la construction du LET (Lieu d’enfouissement technique); on l’a tagué; donc on ne peut pas l’utiliser à rien d’autre et ça va éviter qu’on fasse des demandes supplémentaires auprès des deux propriétaires qui sont la ville de Sherbrooke et la MRC du Haut-Saint-François. » Les travaux, explique-t-il, vont bon train et on prévoit commencer à mettre des déchets à l’intérieur de la cellule vers la fin juin, début juillet. Rappelons que les travaux se sont amorcés l’année dernière.
Reconnaissance du TMB
D’autre part, Valoris poursuit toujours ses efforts auprès du gouvernement du Québec pour obtenir la reconnaissance du procédé de tri mécano-biologique (TMB) dont elle dispose de la technologie. Ce procédé permettra de fabriquer du compost et par conséquent réduire l’enfouissement des déchets ultimes. Des discussions sont en cours avec RECYC-QUÉBEC afin d’obtenir cette fameuse reconnaissance.
Avenir
Chez Valoris, on entrevoit l’avenir avec optimisme. « Depuis la fin 2019, la direction a démontré de la rigueur dans sa planification financière, mais restera vigilante pour continuer à remplir ses obligations financières futures et atteindre ses objectifs. Afin de gérer sa dette de manière responsable, Valoris continuera de planifier ses finances stratégiquement, en mettant de l’argent de côté pour ses obligations financières futures et ainsi éviter d’augmenter le fardeau financier sur les contribuables des deux propriétaires », précise-t-on dans un communiqué de presse. Mentionnons que Valoris a remboursé des investissements de l’ordre de 4 M$.
« Tranquillement, on réussit à se défaire du passé pour regarder en avant. Il faut ajuster notre discours et cesser de croire que prendre soin de l’environnement ne coûte rien. Ça demeure un enjeu collectif où chacun peut contribuer en observant ses façons de consommer et en triant ses déchets à la source, parce que moins nous enfouissons, plus longtemps notre site sera utilisé, moins d’argent il nous coûtera », d’exprimer Robert G. Roy, vice-président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

expo cookshire

Capture ton patrimoine : Des jeunes photographes à l’œuvre

Quelques écoliers et élèves de la MRC ont participé à l’exposition itinérante «Capture ton patrimoine» en photographiant des lieux ou des édifices patrimoniaux afin de les comparer à d’autres prises des années auparavant. L’organisatrice, Chloé Southam, muséologue et agente de développement en patrimoine immobilier à la MRC du Haut-Saint-François, pour la préservation et la mise en valeur du «bâti» réalisé il y a plus de 40 ans, était fière du travail des jeunes. Exposés à la Galerie Suzanne-Genest, les œuvres nouvelles et les clichés anciens provenaient du Fonds d’archives de la MRC, du Musée Eaton Corner, de la Société d’Histoire de Weedon et d’autres organismes estriens. Pour le mécène Gilles Denis qui contribue activement à cette première exposition, c’est le prélude à d’autres entreprises du genre réalisées avec les jeunes. La collection sera déplacée sous peu au bureau touristique de Cookshire-Eaton.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François